130 000 morts chaque année à cause de la drogue ! Voilà ce qu'annonce dans une interview donnée le dimanche 5 janvier au cours du Grand Soir 3 le docteur William Lowenstein, addictologue, Président de SOS Addictions.
Personne ne peut contester que les actions menées depuis des décennies contre ce fléau n'ont donné aucun résultat. Les trafics sont en expansion, le renouvellement des produits une réalité sans fin, les conséquences de tout cela incalculables. Dans cette séquence de quelques minutes, William Lowenstein décrit de façon très claire la situation et propose des pistes pour aborder le problème.
France 3 ne donne pas de code pour l'insertion des vidéos. Aussi, un lien vous est proposé avec le site de Francetvinfo en cliquant sur l'image - le reportage commence à 11mn09 (le cannabis) et l'interview à 13mn20.
Commentaires
Le nombre de 130 000 morts demande quelques précisions. Celui-ci est mentionné dans l'ITW du Dr Lowenstein et il est correct. Les précisions sont de dire que ces 130 000 morts sont essentiellement dus au tabac (73 000) et à l'alcool (49 000).
Source : http://www.ofdt.fr/ofdtdev/live/produits/ttesdrog/consequ.html#aff_rech
""Personne ne peut contester que les actions menées depuis des décennies contre ce fléau n'ont donné aucun résultat.""
C'est totalement véridique en France mais ce n'est pas le cas partout ailleurs. Hélas il est littéralement illégal de défendre les initiatives progressistes que d'autres pays ont initiées. A ce titre la légende tenace des "Pays-Bas qui reviennent en arrière" fait figure de mensonge éhonté. Les Pays-Bas ne reviennent pas en arrière, ils cherchent à limiter l'afflux massif de narco-touristes et ses dérives tout en préservant la dépénalisation pour leurs citoyens . En gros le problème des pays bas ce n'est pas la drogue, mais les touristes -dont français- qui s'en procurent.
Objectivement, il faut aller plus loin que le commentaire de Lowenstein: La pénalisation du Cannabis contribue directement à l'enrichissement de réseaux criminels, islamistes ou mafieux. En garantissant des cours hauts par la répression, l'Etat Français engraisse des mafias.