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Municipales 2014 : s’informer pendant la campagne électorale

Pour voter, il faut faire un choix. Pour faire un choix, il faut être informé. C’est un principe fondamental de la Démocratie. Comment s’informe-t-on pendant une campagne électorale ?

Sur le sujet, reconnaissons que le citoyen est la plupart du temps assez passif et il attend que l’information vienne à lui. Tractage dans les rues, porte-à-porte, grandes réunions publiques ou petits comités thématiques, rencontres d’appartement, …. La liste des actions traditionnelles est longue même si les réunions de préau du temps jadis ne sont plus d’actualité. Tout cela engendre une activité intense et les candidats ont un agenda bien rempli pendant la campagne électorale.

Le tract est souvent succinct, en petit format, diffusé en grande quantité. Il répond aussi à une programmation dans le temps par le biais des tracts thématiques (logement, transport, économie, …) diffusés au cours de la campagne. Il permet bien souvent aux candidats d’engager la conversation avec les passants lors des tractages. En début de campagne, il n’est pas rare de voir diffuser des documents plus conséquents dans la forme (quatre voire huit pages) et sur le fond (résumant leur programme, leurs engagements …. voire présentant certains de leurs colistiers).

 

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Exemple de tract thématique : Delphine Burkli 9e UMP  - Thème = Ecologie

 

Le tractage dans la rue reste un des meilleurs moyens pour avoir un contact direct avec le candidat...

 

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Exemple de tract programme 4 pages : Christophe Najdovski Paris EELV

 

Il (ou elle) est alors toute ouïe pour le citoyen et fait des promesses en tout genre tandis que le citoyen place ses doléances, toujours les mêmes, propreté, sécurité, crèches et écoles, … Nous sommes dans un jeu de rôles bien connu mais cela permet à l’électeur de jauger de tatu et de visu le candidat et ainsi de se faire une opinion sur sa personnalité.

 

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Exemple de tract grand format : Anne Hildalgo PS Paris et Ian Brossat PCF 18e

 

Les autres types d’actions sont le plus souvent à l’attention des militants. Certes y assistent aussi des citoyens venant chercher des informations mais la réunion publique par exemple est à coup sûr plus faite pour remobiliser l’ardeur du militant de base que pour convaincre l’électeur.

Les nouvelles technologies ont apporté un supplément d’outils pour la diffusion des informations. Les sites web traditionnels, les blogs, les pages Facebook, les comptes Twitter fleurissent. Les candidats y trouvent un moyen peu onéreux et rapide de dire ce qu’ils ont à dire, les citoyens sont libres de consulter cela quand bon leur semble. Ils ont pris aujourd’hui une place très importante dans la campagne. Ils ne sont néanmoins pas à mettre tous sur le même plan.

 

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Capture d'écran de la page d’accueil du site web de NKM - graphisme épuré efficace

 

Sans aucun doute, pour cette campagne des élections municipales 2014, Twitter est le grand gagnant. Sa souplesse d’utilisation, ses fameux 140 caractères qui font que l’information est lue très rapidement, l’envoi de photos, la possible recirculation de l’information et l’envoi d’une réponse, enfin l’instantanéité de la diffusion de l’information, tous ces critères en font un outil parfaitement adapté à notre manière de vivre. On peut s’en plaindre mais pas un, ou presque, des candidats n’échappe au phénomène, tous ont un compte Twitter, voire plusieurs et l’information circule en boucle. Il suffit d’observer les moqueries adressées à la candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet et les comptes la parodiant pour se faire une exacte idée de l’importance prise par Twitter dans la campagne.

 

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Accueil des comptes Twitter Anne Hidalgo et "Paris qui Ose" campagne de la candidate

 

Les autres supports sont loin derrière. Que ce soit un site web classique, un blog et même une page Facebook, ces outils doivent avoir un contenu structuré et plus substantiel. Cela nécessite beaucoup de travail, des personnes en charge de leur gestion. Un site, un blog ou une page Facebook pas mis à jour en temps réel ou de façon très régulière est un outil mort. Il est alors carrément contre-performant. On peut regretter que nombre de ces pages Facebook ou de blogs lancés en ce début 2014 ne soient pas mis à jour en temps voulu.

Un des avantages du numérique et d’internet est la vérification des informations, en clair détecter là où sont les mensonges. Pas une information suscitant le doute qui ne soit aussitôt contredite par des internautes qui citent leurs sources. Reconnaissons qu’il s’agit là d’un réel progrès.

Par ailleurs, ne nous laissons pas entraîner dans une espèce de « dictature » du numérique. Le buzz ne fait pas l’élection. Le dénigrement systématique de la candidate UMP que l’on a connu ces dernières semaines sur la toile et sur Twitter en particulier ne fait pas l’élection, pas plus que les sondages d’ailleurs.

 

Pour vous faciliter la vie, nous avons listé ci-après quelques liens de sites dédiés à la campagne pour les municipales de 2014.

Nota : cette liste est non exhaustive. Nous ne mentionnons pas les pages Facebook de certains candidats car seuls les internautes ayant un compte y ont accès. Pour certains candidats, nous ne mentionnons pas non plus les sites ou blogs qui n'ont pas de rapport avec la campagne électorale.

 

Têtes de liste

UMP-UDI-MoDem : Nathalie Kosciusko-Morizet

Paris Libéré : Charles Beigbeder

PS-PCF-PRG : Anne Hidalgo

EELV : Christophe Najdovski

FG : Danielle Simonnet

 

9e arrondissement

UMP-UDI-MoDem : Delphine Burkli

PS-PCF-PRG : Pauline Véron

EELV : Jonathan Sorel

 

10e arrondissement

PS-PCF-PRG : Rémi Féraud

EELV : Anne Souyris

FG : Guillaume Etievant

 

18e arrondissement

UMP-UDI-MoDem : Pierre Yves Bournazel

PS-PCF-PRG : Eric Lejoindre

EELV : Pascal Julien

 

Commentaires

  • Ceux qui souhaitent élargir leur recherche à des pages internet non répertoriés dans l'article pour d'autres candidats (car ce sont souvent des pages Facebook ou des pages trop succinctes, comme expliqué), voici un complément de sites:

    Dans le 9e:
    . Benoit Schneckenburger (Front de Gauche):
    https://www.facebook.com/pages/Benoit-Schneckenburger/266896643365469

    Dans le 10e:
    . Serge Federbusch (dissident UMP - Paris Libéré):
    http://paris-libere.fr/serge-federbusch/
    . Deborah Pawlik (liste NKM): aucune page spécifique, donc cf. http://www.nkmparis.fr/

    Dans le 18e:
    . Danièle Atala (Front de gauche):
    https://www.facebook.com/atala2014

  • A la lecture de votre article, je viens de me rendre compte que le fameux bashing très en vogue ces temps derniers correspond au dénigrement, mot employé dans le dernier paragraphe de l'article. Et oui, le dénigrement... alors pourquoi ne pas dire "dénigrement" plutôt que "bashing" ?
    Nous ne sommes pas complètement ignares, on avait compris grâce au contexte mais "dénigrement" c'est bien aussi.

  • @Lise : nous avons cédé à la "novlangue". Nous le reconnaissons. Sans doute "buzz" vous chagrine-t-il aussi ? Nous allons veiller à écrire un français parfait

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