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Rechercher : conseils de quartier

  • A l'assemblée nationale, les ZSP

    Dans les questions au gouvernement, Daniel Vaillant, député et maire du 18e arrondissement, a interpellé hier soir, le ministre de l'intérieur, non pas sur les regrettables destructions qui ont eu lieu la veille au soir près du Trocadéro, mais plus près de nous sur les zones de sécurité prioritaires. Cliquez sur le lien ci-dessous pour l'entendre et entendre à la suite la réponse de Manuel Valls, ministre de l'Intérieur.

  • Le réalisateur iranien Asghar Farhadi à l'honneur au Louxor

    LOUXOR13LOGcoulMini.jpg3 semaines pour découvrir  3 films du réalisateur iranien 


    Si vous n'êtes pas encore inscrits à la lettre hebdomadaire du Louxor, pensez à le faire... c'est ici !

    Spécial gros plan sur la programmation de trois films de Asghar Farhadi. Et si vous cliquez sur le portrait publié par Art is thick, vous pourrez aussi voir la bande annonce de son nouveau film Le Passé, présenté au Festival de Cannes. Elle donne envie d'en savoir plus sur ce qui pourrit la vie de ces enfants partagés entre l'Iran et la France, mais aussi la vie de la femme qui est leur mère. Rendez-vous au Louxor dès le 17 mai. 


    Du mercredi 15 mai au 21 mai : A propos d'Elly de 2009

    A+PROPOS+D%27ELLY.JPGUn groupe d’amis étudiants passe des vacances dans une vaste demeure au bord de la mer Caspienne. Sepideh, qui s'est occupée de l'organisation, a décidé d'inviter Elly, en espérant que celle-ci ne soit pas indifférente au charme de son ami Ahmad, qui sort tout juste d'une rupture. Les vacances se passent dans la bonne humeur, jusqu'à la soudaine disparition d'Elly. 

    Mercredi 15 mai à 19 h
    Vendredi 17 mai à 21 h
    Dimanche 19 mai à 11 h 
    Lundi 20 mai à 14h15 

    Du mercredi 22 au mardi 28 mai : La fête du feu

    Du mercredi 29 mai au mardi 4 juin : Les enfants de Belleville

  • Université populaire du 18e ce soir

    Sortir de la crise !

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    Avec

    GUILLAUME DUVAL

     rédacteur en chef d'Alternatives Économiques

    et

    SERGE MARTI

    journaliste, ancien rédacteur économique du Monde

  • La chasse au Diesel

    Nous avons déja signalé notre plein appui à toute politique de la Ville pour réduire les effets nocifs de la motorisation au Diesel (voir notre article du 10 mars dernier). Las! les mesures tardent à venir. Espérons que les candidats à la mairie de Paris vont se saisir du dossier à bras le corps et courageusement car il faudra se battre contre le lobby des constructeurs automobiles. Or, les contraindre à changer leur modèle préféré va nécessiter un grand courage, en particulier par ces temps difficiles qui voient leurs ventes décroitre. Sauf à admettre que le modèle du moteur Diesel a peut-être vécu.... L'effort ne doit-il pas se porter vers des moteurs hybrides, économes en énergie, et propres pour l'environnement ?

    images?q=tbn:ANd9GcTG_jvKbS6iQh72DyX6p-Dr4ophH8HxAyH3zmp0yJm6tzTwku56C'est sans doute plus facile à dire qu'à faire. Cependant nous lisions dans le Parisien du 17 mai une proposition du maire adjoint à la Santé, Jean-Marie Le Guen, qui décoiffe selon les termes du quotidien : il s'agirait de surtaxer l'achat d'une automobile au Diesel à Paris et en petite couronne pour lutter contre la pollution. Lire l'article :

    Le Guen part à la chasse au diesel (Publié le 17 mai 2013)

  • Virgin Barbès, une belle aventure qui se termine

    On pouvait lire dans Le Monde du 17 mai :

    La société d'arts créatifs Rougier et Plé, principal candidat à la reprise des magasins Virgin Megastore, en redressement judiciaire, a retiré son offre.

    Vendredi 17 mai, l'intersyndicale (CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et SUD) a indiqué dans un communiqué que "Rougier et Plé ne présentera pas d'offre de reprise pour Virgin, laissant sur le carreau les onze magasins sur lesquels il s'était positionné", soit 285 salariés sur les 960 employés par Virgin Megastore.

    "VIRGIN EST MORT"


    Nous ne savons plus si le magasin du boulevard Barbès faisait partie des onze magasins sélectionnés par Rougier & Plé, mais maintenant cela ne fait plus aucune différence. Il n'y a plus de repreneur de la licence : ils étaient les seuls à vouloir conserver l'activité telle qu'elle était, mais ils n'ont pas pu faire aboutir la négociation avec les propriétaires bailleurs des murs. Ils abandonnent. C'est le 23 mai que le tribunal de commerce devait examiner les offres alternatives, puis deux semaines plus tard, rendre sa décision. Il a donné un peu plus de temps aux éventuels repreneurs, mais ce nouveau délai est-il de nature à améliorer la situation ?


    Lors des réaménagements des boulevards autour du carrefour Barbès, au début des années 2000, les habitants avaient accueilli avec plaisir l'annonce de l'implantation de cette enseigne de biens culturels — pas uniquement d'ailleurs — elle signifiait que sa direction misait sur la reconquête d'un quartier jusque là majoritairement marqué par les boutiques de téléphones mobiles, repoussant dans les rues adjacentes les bazars traditionnels. Avaient suivi La Grande Récré, puis sur le boulevard de Rochechouart, Célio, et Darty, un peu plus loin. Des supermarchés aussi se sont implantés çà et là, avec une allure plus élégante (Franprix, Monop', Carrefour City ou Market), le tout tendant à modifier à la marge l'image de notre quartier. Vano a brûlé, exit les ventes discount, même Tati a rentré petit à petit ses bacs débordant de textiles divers. 


    La fermeture de Virgin a été évoqué par Daniel Vaillant, maire du 18e, en avril au cours du Comité de pilotage Barbès. Il était inquiet de la prochaine disparition de l'enseigne, mais espérait pouvoir peser sur la décision du propriétaire bailleur de l'immeuble situé à l'angle du bd Barbès et de la rue Christiani, un nom connu de tous dans le 18e : Paris Habitat. "On ne pourra pas aider les salariés de Virgin, mais on sera vigilant au type de commerce qui va s'installer là" avait-il déclaré. Le risque est sans doute que le groupe Vivarte (regroupement de plusieurs enseignes de chaussures et prêt à porter) ne jette son dévolu sur ce coin de rue prestigieux. Levez la tête et regardez la qualité du bâti, si vous trouvez ce qualificatif trop pompeux...  

  • ZSP : des méthodes nouvelles d'échanges entre services

    Zone de sécurité prioritaire

    Jeudi dernier, au commissariat de la rue de Clignancourt, nous pensions participer à une réunion bilan de la ZSP 18e comme annoncé dans l'un de nos précédents articles. Sans doute avions-nous lu trop rapidement l'invitation de Myriam El Khomery, adjointe au Maire de Paris chargée de la sécurité, dans laquelle elle écrivait :

    « Après six mois de mise en place de la Zone de Sécurité Prioritaire sur le quartier Château-Rouge Goutte d’Or Barbès, le commissaire du 18e Nelson Bouard et moi-même souhaitons réunir une quinzaine d’habitants du quartier, dans le cadre de la réunion opérationnelle hebdomadaire des services de Police, comme nous nous y étions engagés lors de la mise en place du dispositif.

    Il nous apparait important de pouvoir avoir cet échange, en présence des différentes directions des services de police. »

    Mise à part Action Barbès, trois autres associations étaient présentes: Cavé-Goutte d'or, Collectif Château Rouge-Goutte d'or, Bol d'or et une dizaine d'habitants représentant leur immeuble, choisis sans doute parmi les lieux les plus sensibles. Nous avons d'ailleurs demandé à Myriam El Khomery comment elle a procédé pour le choix des invités.

    paris,barbès,police,ZSPCôté ministère de l'Intérieur : nombreux policiers du commissariat du 18e bien sûr, responsables des compagnies républicaines de sécurité, brigade anti criminalité, répression du proxénétisme, brigade des stupéfiants, direction de la protection des populations, police régionale des transports.

    Et aussi la direction des douanes, la RATP, la DPP, la DPE, le Parquet.

    Du côté des élus, Myriam El Khomry et Dominique Lamy, adjoint au maire du 18e.

    Il y avait foule, de quoi expliquer la durée de la réunion : le commissaire Bouard la clôturera en effet presque 4 heures plus tard ! Remercions ici l'ensemble des participants pour leur disponiblité.

    Alors la ZSP, ça change quoi ?

    Nous ne ferons pas ici un compte rendu détaillé qui serait fastidieux pour le lecteur. Vous imaginez facilement les pages de notes prises en 4 heures !

    Chaque service devait exposer ses actions, faire part des résultats obtenus lors des 15 derniers jours (les réunions initialement hebdomadaires sont devenues bimensuelles depuis avril) : contrôles administratifs qui aboutissent à des fermetures de commerces, avertissements, PV, procédures...

    Gros travail sur les commerces qui ne respectent pas les règles, les ventes d'alcool illicites, de nuit par exemple qui entraînent alcoolisme et nuisances sonores, puis urines sur l'espace public? Rappels à l'ordre, PV, procédures : un suivi très sérieux est mené.

    Et aussi saisies, lutte contre diverses fraudes, répression du proxénétisme, lutte contre les trafics de stupéfiants, interpellations... Autant d'actions que le riverain ne voit pas forcément.

    220px-Police-IMG_4105.jpgMais la ZSP, c'est également des actions de prévention qui n'ont été évoquées que brièvement car ce n'était pas l'objet d'une réunion opérationnelle.

    Le volet prévention existe cependant. Quatre groupes de travail sont actuellement constitués : éducation/parentalité - emploi et insertion professionnelle avec le suivi d'une quarantaine de jeunes) - prise en charge sanitaire et sociale des toxicomanes en lien avec les associations - prévention de la récidive piloté par le Parquet. Pour aider à la mise en oeuvre de ces actions, une enveloppe de 70 000 € a été donnée par l'Etat.

    « Six mois de mise en place ne permettent pas d' avoir des résultats tout de suite et sur tout » a rappelé l'adjointe à la sécurité répondant ainsi à l'exaspération d'habitants qui ne voient pas d'évolution positive.

    Ce qui est sûr, c'est que les méthodes de travail ont changé, les services se rencontrent et collaborent étroitement, associatifs et habitants sont invités et écoutés. Difficile de dire que rien ne change !

    Nous pourrons ainsi vous donner régulièrement des nouvelles du dispositif. Et même, nous le souhaitons ardemment, vous donner des signes tangibles d'améliorations concrètes. Nous n'en sommes pas encore là. Il faudra être patients, on travaille désormais dans le moyen terme. Ça aussi, c'est nouveau ! Pour terminer voici encore une annonce encourageante : un partenaire supplémentaire va entrer dans le dispositif ZSP, c'est la Direction générale des Finances avec ses contrôleurs pour débusquer la délinquance financière, les abus, le travail au noir, l'exploitation des plus fragiles...

  • Barbès pris d'assaut par les buralistes

     

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    La vente de cigarettes chez les buralistes aurait accusé une baisse de 7% en Ile-de-France l'an passé. Désormais les tabacs d'Île-de-France ressentent les mêmes inconvénients que leurs confrères des zones frontalières, Nord, Moselle, Bas- et Haut Rhin, Pyrénées Orientales et Atlantiques, pour ne citer que ceux-là. A chaque frontière, le tabac se vend à moindre coût de l'autre côté. Il n'est qu'à voir les encombrements au Perthus, à la Jonquière, tous les week ends pour en comprendre le principe. La marché noir bat son plein, à Barbès il s'exerce même au grand jour : c'est ce que dénoncait hier la manifestation des buralistes devant la station de métro

    Toutefois, souvenons-nous. Augmenter les taxes sur les cigarettes avait pour but de faire baisser la consommation de tabac des Français. Dont on sait tous qu'il augmente les risques de maladies cardio-vasculaires et provoque la mort par cancer des poumons, et cela plus violemment si le fumeur a commencé jeune. L'alternance des gouvernements n'a pas mis en cause cette volonté, puisque les fortes taxes sur les paquets de cigarettes ne datent pas de l'arrivée de Jean-Marc Ayrault aux commandes. Pour une fois, il y aurait consensus, c'est à noter. 

    Ecoutez un reportage de France Bleue : 

    Si les buralistes perdent du chiffre d'affaires avec cette taxation, ils devront se diversifier, trouver d'autres sources de revenus. On n'est pas retourné à la traction à cheval parce que les maréchaux-ferrants voyaient fondre leurs revenus ! Rares sont les bureaux de tabac qui ne sont pas accolés à un débit de boissons : de quoi équilibrer les comptes. Et dans ce domaine, les cafetiers parisiens ne sont pas les plus à plaindre. 

     

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    Par ailleurs, la vente de cigarettes de contrefaçon, en provenance de Chine, par des filières hollandaises — par les ports d'Anvers et d'Amsterdam, pas par la Corèze ! — est défintivement une nuisance. Nous sommes totalement d'accord avec les buralistes. Sauf que la cigarette elle-même est une nuisance. Celle de Chine encore davantage, car elle contient des choses peu avouables. Notamment des pesticides nécessaires lors de la culture pour protéger les feuilles de tabac, très fragiles, mais les nombreux lavages indispensables avant le séchage et la fabrication sont allégrement sautés pour réduire le coût de fabrication. Et tant pis, si celles-ci tuent encore mieux que celles-là !!! (Il semble que d'après une étude de Roswell Park Cancer Institute de 2010, même les cigarettes légales vendues en Chine sont de mauvaise qualité et contiennent des métaux lourds).

    Nous avons déjà fait des articles sur la question dans le blog. Cliquez sur tabac, cigarettes, ou contrefaçon... 

    Dernier POINT INFO de la Préfecture de Police (22 mai) qui ne manque pas de suivre l'actualité... 

     

    La préfecture de police agit contre la vente illicite et le trafic de cigarettes à Barbès (18e)

    La lutte contre le trafic de cigarettes à Barbès s’inscrit plus largement dans l’action engagée dans le quartier depuis plusieurs années contre les ventes à la sauvette. Celle-ci s’est trouvée renforcée par le classement en ZSP du quartier Barbès/Château Rouge qui bénéficie dorénavant chaque jour d’unités supplémentaires. Des effectifs de CRS, engagés exclusivement à l'angle Barbès/Chapelle, ont pour mission essentielle la lutte contre cette vente illicite de cigarettes.

    Les vendeurs sont évincés, et depuis plusieurs semaines, palpés systématiquement lors de contrôles d'identité réalisés sur réquisition du Procureur de la République. Dès lors, s'ils sont trouvés en possession de cigarettes de contrebande ou pris en flagrant délit de vente, l'ensemble de leurs paquets de cigarettes est confisqué puis détruit par les services de police. Cette action a été rendue possible grâce à la procédure simplifiée de vente à la sauvette permise et encadrée par le Procureur de Paris.

    Cette action porte ses fruits : une augmentation très notable (+52%) des procédures engagées à l’encontre des vendeurs à la sauvette a été constatée depuis le début de la ZSP, avec environ 1690 affaires sur la période contre 1114 il y a un an.

    Parallèlement, depuis le mois d’octobre 2012, la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) a réalisé une vingtaine d’opérations de sécurisation visant les vendeurs à la sauvette de cigarettes au cours desquelles 56 personnes ont été interpellées. Deux réseaux ont également été démantelés ; 15 individus ont été arrêtés - organisateurs et revendeurs - dont 8 écroués, et 362 200 cigarettes saisies. Sur la période, plus de 20 vendeurs ont fait l’objet d’une procédure de reconduite à la frontière.


    La lutte contre ce trafic sera poursuivie avec détermination dans le cadre de la ZSP du 18e.

  • ZSP : Maurice Goldring donne son opinion

    Il y a quelques jours, nous avons relaté notre participation à la réunion opérationnelle de tous les acteurs de la zone de sécurité prioritaire. Nous avions rencontré Maurice Goldring, une personnalité du quartier, qui nous avait fait l'honneur d'un café littéraire en décembre 2009. Un beau souvenir ! Mais à l'époque, nous ne tenions pas ce blog. Il faut aller chercher dans les archives de notre bulletin d'info (voir n°21 -p.8) pour en trouver la trace.

    Maurice Goldring* participait à la même réunion : il nous a fait parvenir ses réfléxions sur le sujet, qui sont publiées sur son blog. Nous les reproduisons ici avec son autorisation. Et vous ? Qu'en pensez-vous ? L'espace commentaire est toujours disponible en bas de l'article pour vos réflexions, dès lors qu'elles nous épargnent les attaques verbales, les propos excessifs, etc... C'est un lieu d'échange. 

         

    Zone de sécurité : les priorités

             Le comité de pilotage de la Zone de sécurité prioritaire s’est réuni le jeudi 16 mai 2013 au commissariat du 18e arrondissement, rue de Clignancourt en présence d’un panel d’habitants dont deux représentants associatifs (Action Barbès et Chateaubouge). Les militants associatifs de la Goutte d'Or « historiques », n’étaient pas présents. La majorité des habitants présents étaient ceux qui subissaient de plein fouet des nuisances dans leur immeuble ou dans leur rue. Des hommes et des femmes qui ont mille raisons d’être en colère contre les agressions, la prostitution, le bruit, les rassemblements de buveurs pisseurs… Mais il n’y avait qu’eux. Il était légitime de les inviter à cette réunion. Les autres n’étaient pas là. Les autres qui habitent aussi le quartier et partagent une partie de leurs colères, mais pas toutes, et qui ont une autre expérience et une autre vision du quartier. Avec ces habitants, tous les fonctionnaires qui mettent en place l’aspect policier et judiciaire de la Zone de sécurité prioritaire : police de quartier, brigade des stups, brigade de lutte contre le proxénétisme, les douanes, les agents de sécurité des transports, la veille sanitaire, les gendarmes, les CRS, le procureur de la République. La mairie était représentée par deux élus : Myriam El Khomry et Dominique Lamy et quelques membres du cabinet.

             Myriam El Khomry, copilote de la Zone de sécurité prioritaire, ouvre la réunion en insistant sur le volet prévention du classement. Grâce à ce classement, une enveloppe de 70 000 euros est attribuée pour des actions précises de prévention : lutte contre le décrochage scolaire, actions avec les familles des jeunes en difficulté, réinsertions par l’emploi, prise en charge des usagers de drogue en liaison avec la coordination toxicomanie de l’arrondissement et d’EGO, actions pour éviter les incarcérations et privilégier les travaux d’intérêt général (TIG). On l’écoute poliment. Aucun représentant des institutions mentionnées dans ce volet n’est présent. Aucune réunion avec les habitants n’est annoncée sur ce sujet. Aucun élu ne prendra plus la parole. La place est nette pour le volet « sécurité  prioritaire » dont le commissaire rappelle les objectifs : lutte contre le proxénétisme, contre le trafic de drogues, contrôle administratif des commerces, contrôle sanitaire, sécurisation de l’espace public.

             Chacun des responsables rend compte ensuite des actions entreprises. Fermetures d’établissements insalubres, contrôles sanitaires multipliées, détection de travail au noir, récupération d’appartements utilisés par les proxénètes. Grâce au classement en Zone de sécurité prioritaire, les procédures sont accélérées. Les actions contre les trafics en tous genres sont menées par GIR, (groupes d’intervention régionale), qui regroupent police, douanes, Urssaf et impôts. Des actions sont menées avec succès : saisie d’or volé, arrestation de recéleurs, contrôle qui ont permis des expulsions, de mises en rétention, des arrestations de fabricants de faux papiers, fausses ordonnances, fausses cartes d’identité. Passages plus fréquent de patrouilles de police dans les endroits où sont signalées des agressions, des vols de téléphone.

             La lutte contre le proxénétisme est urgente parce qu’elle provoque de graves nuisances dans les immeubles. Elle est compliquée : les réseaux sont ethniques et les prostituées invisibles. Elles ne racolent pas, elles attendent, habillées comme tout le monde. Quand elles sont arrêtées, on leur interdit de revenir dans la Goutte d'Or et si elles reviennent, elles peuvent alors être arrêtées. Le trafic de stupéfiants est important dans le quartier. Il est le fait des jeunes du quartier, mais il y a aussi beaucoup de revendeurs de médicaments (subutex…). Certains médecins et pharmaciens ne sont pas assez vigilants dans ce domaine. Le travail de la police déplace les trafics. La vente de subutex se déplace vers le 10e. Les opérations de police aux stations Barbès et Château-Rouge ont déplacé les usagers de drogue vers Marcadet Poissonniers. De même, la prostitution a diminué constamment, mais les prostituées se sont dispersées dans les petites rues, ou déplacées vers d’autres lieux de la capitale.

             La brigade des stups n’oublie pas la prévention : lorsqu’un toxicomane est arrêté, s’il s’engage à se soigner, il ne sera pas incarcéré. S’il refuse de se soigner, il ira en prison.

             Les actions sur la voie publique sont les plus visibles. Mais très difficile. Ce commerce est le fait de plusieurs centaines de personnes, autour du marché Dejean, de Barbès, rue des Poissonniers. La police ne peut pas les arrêter. Amener une Africaine devant un magistrat avec son caddy de safou n’a aucun sens. Ce qui est le plus efficace est la saisie des marchandises et leur destruction immédiate. Des bennes et des camions sont réservées pour ce travail. Il  reste que la Goutte d'Or est le plus gros marché aux voleurs de toute l’Ile de France et les téléphones volés partout dans la capitale se retrouvent dans l’heure qui suit Boulevard Barbès. Un policier dit « on vide l’océan ».      

             Les habitants se plaignent. Des cafés sont fermés, ils rouvrent sous un autre nom. Ou le propriétaire loue à un autre gérant qui poursuit le même commerce. Les épiceries vendent des boissons à des consommateurs qui boivent sur les trottoirs. L’installation de deux urinoirs mobiles, pourtant à la demande des riverains, n’est pas satisfaisante. Les buveurs pissent autour, ça pue autant que la pisse sur les trottoirs. Question récurrente : les camions de CRS stationnent et à côté, ventes à la sauvette…Le commissaire rappelle que les CRS ne sont là que comme unité de soutien aux autres unités de police qui patrouillent dans le quartier. C’est leur seul rôle. Un habitant proteste contre les contrôles répétés. Il ne dit pas au faciès, mais tout le monde l’entend. Le commissaire répond que ces contrôles sont ciblés sur des individus connus et qu’ils sont nécessaires. Il faut d’abord demander les papiers pour ensuite rechercher les produits interdits ou volés.


    Bilan : une augmentation des arrestations pour deal, diminution des agressions, notamment autour du square Léon. Pour la vente à la sauvette, ça va et ça vient.

             Quand je pose des questions plus générales, les policiers me répondent que ce sont des questions pour les réunions de quartier, pas pour la Zone de sécurité prioritaire. Et les habitants me regardent de travers, parce qu’ils ne sont pas là pour ça. Ils sont là parce qu’il y a une épicerie en bas de chez eux et que ça fait du bruit.

             Entendez-moi, s’il vous plaît. Des habitants du quartier vivent dans des conditions très pénibles et ces situations méritent écoute. C'est à dire avant tout des solutions, et pas des explications sociologiques ou des réponses d’impuissance. Le travail de la police est souvent nécessaire, parfois urgent.

             Je dis seulement que je suis atterré, parce que je craignais le pire et que le pire est arrivé. Le classement en Zone de sécurité prioritaire a marqué la Goutte d'Or comme on marque le bétail, au fer rouge. Sur la peau des habitants, on a brûlé les lettres Z S P. Nous ne sommes plus que ça. La sécurité, c’est comme la culture, ce qui reste quand on a tout oublié. Les gens ne comptent plus. Les habitants ne sont plus que des victimes pantelantes qui demandent qu’on les rassure, toujours plus, et ce ne sera jamais assez, car le quartier ne sera jamais, de leur vivant, comme ils le souhaiteraient. Les policiers ne décrivent le quartier que comme celui où il y a le plus grand nombre de garde à vue et d’arrestations de tous les arrondissements de Paris, avec fierté, car ils font bien le travail qui leur est demandé. Les vendeurs à la sauvette, les vendeurs de cigarettes, les mama qui vendent du soufa, ne sont pas des individus, mais du bétail qu’on repousse et qui revient au gré du vent. Il ne reste plus que la peur, l’angoisse, l’énervement, l’agacement contre qui veut parler politique ou sociologie. On lui lance un regard noir : ça pue en bas de chez moi, je ne peux pas dormir, si ça ne pue pas en bas de chez toi, si tu dors tranquillement, tu n’as pas le droit à la parole. Sur les usagers de drogue, qu’on appelle toxicomanes, j’avais oublié, on revient à des malades qu’il faut soigner de force sous peine de prison, cinquante ans de régression. Et sur les bousculades à Château-Rouge, le représentant de la police des transports ne sait même pas qu’il était prévu des travaux pour une seconde sortie. Son seul problème, c’est de chasser les toxicos vers d’autres stations de métro.

             Je ne suis pas en colère contre les participants à cette réunion. Si l’on met dans une  même salle des habitants qui vivent des situations insupportables et des policiers à qui on réclame une solution, que peut-on attendre ?

             Tout le travail politique sur le quartier, les constructions, la bibliothèque, le centre de musique, les associations qui jour après jour mènent un travail d’insertion, d’accompagnement de soins, les associations d’accueil des usagers de drogue, le travail de réduction des risques, tout cela est effacé. Tout ce qui tient le quartier debout. En sortant de la réunion, j’avais envie de crier « vive le Louxor ! Vive le centre Barbara ! Vive l’Institut des cultures de l’Islam ! Vive EGO ! vive STEP ! vive la rue des Gardes !         Vive la réouverture de la bibliothèque Goutte d'Or. 

             L’urgence est de redonner au mot « sécurité » son sens plein et non pas une définition atrophiée. Vous voulez des exemples ? En voilà. Il n’y a pas si longtemps, des seringues jonchaient les rues du quartier. La distribution de seringues propres et un programme d’échange les a fait disparaître. Les prières dans la rue Polonceau.  On pouvait imaginer leur interdiction et patrouilles de police pour les chasser. Après tout, elles étaient des prières à la sauvette. La municipalité a trouvé un lieu de prière pour tous les vendredis. Les usagers de drogue dans la rue : pourquoi pas une salle de consommation à risque réduit ? Les ventes à la sauvette : pourquoi pas un lieu où elles seraient regroupées, permises et contrôlées ? Folies ? Cherchons ensemble des solutions. À plusieurs, on finit par trouver.

     

    *  Pour mémoire :

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    Maurice Goldring est professeur émérite en Etudes irlandaises, habite la Goutte-d'Or depuis de nombreuses années, a publié La Goutte d''Or, quartier de France, aux Editions Autrement.

    Nous avions organisé une soirée littéraire autour de cette publication au café La Goutte rouge, rue Polonceau, le 2 décembre 2009.

    La Goutte d'Or dans wikipedia pour quelques infos globales.

    Le blog politique de Maurice Goldring.          

  • Le ”métèque” nous a quitté ce matin...

    Nous avons emprunté au site de Deezer une chanson de Georges Moustaki qui dit :

    Il y a un bel été qui ne craint pas l'automne, en Méditerranée.... 

    Autant pour la Méditerranée, qui au fil des décennies a peuplé nos quartiers, au moins en partie, que pour l'été que nous attendons avec impatience... Adieu, Georges. 

     

  • C'est bon pour le moral...

    Comment de fil en aiguille on peut arriver à une petite vidéo qui vaut ce qu'elle vaut mais qui fait du bien à notre ego de Parisien. Il y a quelques jours nous lisons dans Le Parisien un article relatant les résultats d'un institut de sondage qui met Paris à la 4e place des villes du monde pour son attrait — en langage business on dit plutôt attractivité — face aux investisseurs internationaux et à la première place en Europe. Pour recouper ce type d'information, certes, agréable, mais suspecte, étant donné toutes les critiques qu'on peut lire et entendre sur le sujet (déclin de l'attractivité de Paris, désamour des étrangers, fuite des sièges d'entreprise, etc.).  De plus, la campagne pour les élections municipales de 2014 s'annonçant, toute bonne nouvelle doit être examinée à la loupe. Toute mauvaise aussi, si elle émerge de l'opposition municipale !

    Explication : Le Parisien titre le 24 mai Paris séduit les investisseurs

    La capitale est plus qu’un joli décor de carte postale pour les argentiers du monde entier. Paris est mieux perçu auprès des investisseurs internationaux en 2013, se hissant en un an de la 6e à la 4e place d’un classement mondial, publié hier, sur l’attractivité des principales métropoles mondiales. Ce sondage, réalisé par l’institut OpinionWay pour le compte de l’associationParis - Ile-de-France Capitale économique, doit permettre d’évaluer la cote de la Ville Lumière auprès de plus de 500 entreprises dans une vingtaine de pays. En se classant derrière New York, Shanghai et Londres, Paris reprend la première place du top de l’Europe occidentale, devant Francfort, distancé malgré le dynamisme de l’économie allemande. Trois critères sont déterminants pour les investisseurs : la stabilité politique et la sécurité juridique, la croissance économique ainsi que l’accès et la taille des marchés. Quand on leur demande dans quelle métropole ils ont l’intention de se développer ou d’implanter de nouveaux sites dans les trois prochaines années, ils placent ainsi Paris au 7e rang mondial (1re place européenne). Une bonne nouvelle pour la mairie de Paris qui a investi, notamment dans l’économie numérique, afin d’attirer des capitaux.

    C'est réconfortant, cela fait plaisir. Notre situation n'est donc pas si catastrophique, malgré toute la misère que l'on voit, on peut encore espérer des temps meilleurs... La crise a sans doute une fin. Bien. Mais quelle valeur attribuer à ce résutat? Que dit le moteur de recherche à ces mots clé "Paris séduit les investisseurs" ?

    Il nous propose une vidéo de Paris.fr (on n'est jamais mieux servi que par soi-même !) qui  a été tourné à Cannes — pas pour le festival de cinéma mais avant — pendant le MIPIM, le rendez-vous traditionnel des décideurs et des investisseurs de l'immobilier national et international

    Les terrasses du Martinez et du Miramar peuvent faire rêver, les voiliers dans le port de plaisance aussi, mais les perspectives de construction également. Christian Sauter, adjoint au maire chargé de l'emploi, du développement économique et de l'attractivité internationale, annonce 660 000m2 de bureaux ou de locaux d'activité dans les différentes zones d'aménagement que propose Paris. Qui dit activité, dit emploi en général... 

    Il s'agit d'un clip de communication, on en est bien conscient. Toutefois il donne une idée des efforts de la ville pour maintenir un haut niveau d'activités dans la capitale, et une idée des projets que pilotent les sociétés d'économies mixtes (Semapa, Semavip, etc) ou les sociétés publiques locales d'aménagement (SPLA Paris Batignolles par ex.). Ces projets sont bien connus des Parisiens qui demeurent à proximité des zones ciblées, moins du reste de la population. C'est l'occasion d'y jeter un regard.


    Paris séduit les investisseurs au MIPIM de... par mairiedeparis

    Voici quelques informations supplémentaires sur les projets évoqués dans la vidéo : 

    • la nouvelle porte des Lilas - pilote la Semavip
    • Le projet des Batignolles entre la rue Cardinet le périphérique, les voies de Saint Lazare et l'avenue de Clichy - pilote Paris-Batignolles-Aménagement (ci-dessous)

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    • Les entrepôts MacDonald - pilote la Semavip
    • La ZAC de la porte de Gentilly - pilote Sempariseine
    • La rénovation de Front de Seine Paris 15e - pilote Sempariseine
    Les zones aménagées outre de proposer des mètres carrés destinés aux bureaux et autres activités, majoritairement tertiaires, incluent également du logement, social ou non, et cela est une excellente nouvelle. D'autant que les zones d'aménagement sont dispersées sur l'ensemble du territoire parisien, un facteur qui favorise la mixité sociale.
  • C'est encore bon pour le moral !!

    Il y a quelques jours, nous vous présentions des projets d'aménagements de secteurs parisiens qui permettent de voir l'avenir avec un peu d'optimisme, une qualité qui fait défaut dans notre actualité. Aujourd'hui nous passons aux créateurs d'entreprise, de start-up, aux artisans bien traditionnels tels que le boucher de la rue du faubourg Saint-Martin que vous découvrirez dans la vidéo. 


    Paris Esprit d'Entreprise par mairiedeparis

    Cette vidéo est en ligne sur le site de la ville de Paris, mais n'a été vue, à l'heure où nous écrivons cet article, que 64 fois. Cela nous semble une misère ! Notre blog, dont la notoriété n'a rien à voir avec celle de paris.fr, est vu quotidiennement par plus de 400 personnes. Quotidiennement...  Cela pose la question de la communication de la ville. Les efforts louables qu'elle déploie pour encourager l'esprit d'entreprise à Paris (c'est le titre de la vidéo) ne passent pas exclusivement par le net. Sans doute. Mais, si le clip réalisé là et en ligne sur son site, n'a attiré que 64 visiteurs qui ont pris la peine et le temps de le visionner, est-il bien utile de dépenser des budgets pour un impact si petit ? 

    Comme nous le clamons dans le titre, l'esprit d'entreprise, les aides pour conforter les créateurs et leurs résultats, tout cela est bon pour le moral, mais le moral de bien peu de personnes, au bout du compte. 

  • Petit, petit, petit....

    C'est certes une nuisance mineure face à des problèmes tellement plus importants... mais pourquoi donc certaines personnes pensent-elles que les pigeons auraient du mal à se nourrir. S'ils sont si nombreux dans les villes, c'est justement parce qu'ils y trouvent leur nourriture en quantité suffisante, sans trop se fatiguer. Un peu comme le rat des villes de La Fontaine. En revanche il y a certains risques à ce que le repas soit interrompu par quelques passants indélicats. "Fi du plaisir / Que la crainte peut corrompre.". 

    En des termes aimables, la préfecture avertissait récemment le citoyen parisien ou le touriste attendri devant les bestioles ailées : 
    Le pigeon fait partie intégrante du paysage parisien. Il va clopin-clopant, estropié, sur une patte, tourne autour de vous pendant que vous manger votre sandwich, salit votre voiture de ses déjections, prend possession du rebord de fenêtre et vous « berce » de ses roucoulements. Il a ses détracteurs… et ses amis qui, attendris par son regard langoureux, lui jettent miettes de pain et graines diverses en gage d’amour, quand ce n'est pas des sacs entiers de pain plus ou moins rassi. Si vous faites partie de ces derniers, savez-vous vraiment à qui vous avez affaire ?

    Puis en des termes plus inquiétants elle énumérait la série d'infections et de maladies susceptibles d'être contractées à proximité de ces pigeons :
    Si les déprédations qu’il occasionne sur les bâtiments et véhicules sont un témoignage visible des nuisances qu’il cause, d’autres le sont beaucoup moins mais peuvent avoir des conséquences bien plus graves. Le pigeon, comme les oiseaux en général, est porteur potentiel de nombreuses maladies transmissibles à l'homme : mycoses (aspergillose ou candidose, entre autres), infections bactériennes, particulièrement digestives (salmonellose, yersiniose) mais aussi chlamydioses (responsable de l'ornithose-psittacose), infections virales (dont le redoutable virus West Nile).

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    L’unité de prévention des nuisances animales (UPNA), service de la direction départementale de la protection des populations (DDPP), est notamment chargée de veiller au respect de la réglementation concernant le nourrissage « sauvage », auquel se livrent certaines personnes et ce en infraction au règlement sanitaire départemental de la ville de Paris. 

    Les inspecteurs de l’unité sont alors amenés à conduire de véritables investigations. Dans un premier temps, ils recueillent l’information auprès du ou des plaignants, puis procèdent à une enquête de voisinage effectuée dans le périmètre proche voire, parfois, dans l’ensemble du quartier. La personne ciblée pouvant agir à des horaires variables, des surveillances pédestres ou dans un véhicule aménagé sont effectuées, pendant parfois plusieurs jours, afin de prendre sur le fait les nourrisseurs. Une mobilisation de fonctionnaires qui peut paraître excessive au vu de l'objet du délit, toutefois la loi reste la loi et s'il y a plainte circonstanciée et préjudice réel, il faut réagir. Une fois l’infraction constatée, le contrevenant fait l’objet d’un rappel à la loi, un courrier – avec mise en demeure – lui est adressé afin que cesse le nourrissage et mentionne la sanction encourue, une contravention de 3e classe qui ne peut excéder 450€. Si après les injonctions, l’infraction se reproduit, une procédure est engagée et transmise au tribunal de police.

    Les maladies humaines dues aux pigeons restent néanmoins rarissimes, et la prolifération de ces oiseaux constitue plus une gêne qu'une menace sanitaire, mais c'est une gêne coûteuse pour la société.