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nuisance

  • Petit, petit, petit....

    C'est certes une nuisance mineure face à des problèmes tellement plus importants... mais pourquoi donc certaines personnes pensent-elles que les pigeons auraient du mal à se nourrir. S'ils sont si nombreux dans les villes, c'est justement parce qu'ils y trouvent leur nourriture en quantité suffisante, sans trop se fatiguer. Un peu comme le rat des villes de La Fontaine. En revanche il y a certains risques à ce que le repas soit interrompu par quelques passants indélicats. "Fi du plaisir / Que la crainte peut corrompre.". 

    En des termes aimables, la préfecture avertissait récemment le citoyen parisien ou le touriste attendri devant les bestioles ailées : 
    Le pigeon fait partie intégrante du paysage parisien. Il va clopin-clopant, estropié, sur une patte, tourne autour de vous pendant que vous manger votre sandwich, salit votre voiture de ses déjections, prend possession du rebord de fenêtre et vous « berce » de ses roucoulements. Il a ses détracteurs… et ses amis qui, attendris par son regard langoureux, lui jettent miettes de pain et graines diverses en gage d’amour, quand ce n'est pas des sacs entiers de pain plus ou moins rassi. Si vous faites partie de ces derniers, savez-vous vraiment à qui vous avez affaire ?

    Puis en des termes plus inquiétants elle énumérait la série d'infections et de maladies susceptibles d'être contractées à proximité de ces pigeons :
    Si les déprédations qu’il occasionne sur les bâtiments et véhicules sont un témoignage visible des nuisances qu’il cause, d’autres le sont beaucoup moins mais peuvent avoir des conséquences bien plus graves. Le pigeon, comme les oiseaux en général, est porteur potentiel de nombreuses maladies transmissibles à l'homme : mycoses (aspergillose ou candidose, entre autres), infections bactériennes, particulièrement digestives (salmonellose, yersiniose) mais aussi chlamydioses (responsable de l'ornithose-psittacose), infections virales (dont le redoutable virus West Nile).

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    L’unité de prévention des nuisances animales (UPNA), service de la direction départementale de la protection des populations (DDPP), est notamment chargée de veiller au respect de la réglementation concernant le nourrissage « sauvage », auquel se livrent certaines personnes et ce en infraction au règlement sanitaire départemental de la ville de Paris. 

    Les inspecteurs de l’unité sont alors amenés à conduire de véritables investigations. Dans un premier temps, ils recueillent l’information auprès du ou des plaignants, puis procèdent à une enquête de voisinage effectuée dans le périmètre proche voire, parfois, dans l’ensemble du quartier. La personne ciblée pouvant agir à des horaires variables, des surveillances pédestres ou dans un véhicule aménagé sont effectuées, pendant parfois plusieurs jours, afin de prendre sur le fait les nourrisseurs. Une mobilisation de fonctionnaires qui peut paraître excessive au vu de l'objet du délit, toutefois la loi reste la loi et s'il y a plainte circonstanciée et préjudice réel, il faut réagir. Une fois l’infraction constatée, le contrevenant fait l’objet d’un rappel à la loi, un courrier – avec mise en demeure – lui est adressé afin que cesse le nourrissage et mentionne la sanction encourue, une contravention de 3e classe qui ne peut excéder 450€. Si après les injonctions, l’infraction se reproduit, une procédure est engagée et transmise au tribunal de police.

    Les maladies humaines dues aux pigeons restent néanmoins rarissimes, et la prolifération de ces oiseaux constitue plus une gêne qu'une menace sanitaire, mais c'est une gêne coûteuse pour la société.
  • Rencontre avec la direction de Lariboisière

    A la demande de la direction de l'hôpital Lariboisière, Action Barbès a rencontré Marcel Grau, son  secrétaire général, le 28 août.

    paris,10e,hôpital,lariboisière,circulation,nuisance,transporteurs,porte-huit,pollutionLa rentrée a son lot de problèmes récurrents. Dans notre quartier, les porte-huit, des camions spécialement équipés pour transporter les voitures particulières,  sont toujours présents, toujours plus nombreux et donc toujours plus nuisibles à la santé des riverains qu'ils soient habitants ou encore plus grave, patients. Lesdits porte-huit stationnent désormais sans complexe (voir notre dernier article), la verbalisation, peu pratiquée, n'est pas assez dissuasive. Pourquoi se priver dès lors ?

    En feuilletant nos archives, quelle ne fut pas notre surprise de "re"découvrir la date à laquelle la ville s'était engagée à interdire ces véhicules. Il s'agit du 1er janvier 2007!  En effet, de longues réunions avaient abouti en décembre 2006 à une "charte de bonnes pratiques" entre les transporteurs, leur fédération, les constructeurs d'automobiles, les loueurs, les syndicats et, bien sûr, les autorités municipales. Le temps passe décidément très vite. Décision reportée chaque année depuis lors. Sursis, une fois, deux fois, re-négociations... report. Les porte-huit circulent toujours en attendant des décisions.

    Action Barbès et Lariboisière réfléchissent actuellement à une action commune. La suite donc dans quelque temps...

    N'hésitez pas à nous donner votre avis ou à nous faire suivre vos photos. Tous les éléments pouvant convaincre les décideurs seront les bienvenus. 

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