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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Ca bouge au pied du Louxor

    Et même sur les façades ! Regardez sur cette photo, on peut raisonnablement penser que la marquise va renaître. Oubliée la rouille qui la rongeait et menaçait les passants s'attardant sous les plaques de fer tordues par le temps, fragilisées par l'oxydation. 

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    Est-ce mon imagination qui me fait lire un V de la victoire (tout churchillien) dans les branches du platane qui encadrent le nom du Louxor, désormais inscrit en lettres d'or au-dessus de l'entrée ?

    On a regardé pour vous derrière la palissade : ce n'est pas encore tout à fait fini...

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    Les motifs ailés qui surplombent les entrées sont visibles, tout justes sortis de leur protection.

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  • il va neiger, qui fait quoi ?

    En temps normal, avec des chutes de neige modérées et des températures proches de 0° le partage des tâches entre services municipaux et riverains s’établit ainsi : 

    - Les services de la propreté procèdent au salage préventif des 600 km d’axes prioritaires,voies où passe une ligne de bus, voies rapides (les périphériques), voies dont la pente est supérieure à 5%. 

    - Les services locaux de propreté dégagent 20 000 points stratégiques pour les piétons dont: 17 147 passages piétons, 324 escaliers, 703 accès aux bouches de métro, 1 933 abris bus, 196 ponts et les emplacements où se tiennent des marchés alimentaires. 

    - Les autres directions de la ville traitent à l’aide du sel et du sable mis à leur disposition les abords de leurs différents équipements (espaces verts, équipements sportifs, écoles...) 

    Obligations des riverains Au vu de l'arrêté interpréfectoral du 16 juin 1937  (au format pdf
    les riverains, les propriétaires, les locataires ou occupants de boutiques, magasins et de tous locaux ayant immédiatement accès sur la voie publique, ont l'obligation de déblayer devant chez eux : ils doivent dégager le trottoir sur toute la longueur de la façade et sur une largeur allant jusqu’à quatre mètres.

     Les trottoirs arborés doivent être sablés et non salés.

    Une affiche rappelant ces consignes est téléchargeable et imprimable directement ci-dessous. Elle est également disponible auprès du service de la propreté de l'arrondissement. 

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    Télécharger Affiche neige au format PDF (242,4 Ko) [Nouvelle fenêtre] 

  • Ca bouge aussi sur l'autre trottoir !

    Samedi nous avions titré "Ca bouge au pied du Louxor" mais il faut reconnaître que "ça bouge aussi en face"... Pour les lecteurs qui sont un peu éloignés du carrefour Barbès, pour lesquels il ne suffit pas comme nous de pencher la tête par la fenêtre et de vérifier, sachez que "en face", ce sont les magasins VANO. Les ruines des magasins Vano dévastés par les flammes d'un incendie en juin 2011. 

    Nous ne reprenons pas l'historique, il s'étend sur les pages de ce blog au fil des jours. Regardez plutôt en bas de l'article, cliquez sur VANO (c'est la fonction du tag de vous conduire vers d'autres articles sur le même thème).

    Il y avait déjà l'affiche fin décembre qui annonçait l'imminence des travaux, cette fois, il y a des ouvriers et un engin de travaux publics avec une nacelle. On tient le bon bout. Envoyez nous vos photos, nous en ferons un album. Si elles sont réussies.. attention, nous sommes un blog de qualité ! comme la brasserie qui ouvrira dans 18 mois environ au coin du boulevard Barbès.

    Il semble que l'ouvrier sur sa nacelle soit en train de récupérer... 

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    Vu le bruit au carrefour, il n'a pas été possible à notre "reporter" d'obtenir des précisions sur son travail.

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    Au sol se trouve une benne. Les palissades sont désormais remplacées par un grillage qui permet de suivre le chantier qui commence. On suivra. 

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  • Pensez au conseil de quartier ce soir

     

    Juste un rappel : le conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul se tient ce soir à l'école Belzunce, dès 19 heures. L'équipe d'animation vous proposera de vous installer en petits groupes autour des galettes et des bolées de cidre, afin que chacun puisse exprimer ses attentes dans un cadre plus "cosy", mais surtout faire des propositions constructives pour améliorer la vie de tous dans le quartier. C'était une préoccupation dans l'équipe d'animation, celle de rompre avec la litanie des critiques tous azimuts, stopper la livraison d'idées clé-en-main et des réponses marquées du sceau de la mairie, l'intention de ne plus répondre aux questions que peuvent se poser légitimement les habitants du nord 10e, mais de leur proposer d'y réfléchir eux-mêmes et peut-être de trouver des pistes de réponses. Un vrai challenge. 
    A charge ensuite aux élus de répondre dans un prochain conseil de quartier aux suggestions entendues.
     

     

    Ne les décevez pas, venez et participez à ce remue-méninges !

    Le programme dans notre article du vendredi 11 janvier, et l'on vous avait dit de vous inscrire....

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  • Les voeux de l'hôpital Lariboisière

    A l'occasion d'un échange de voeux entre "bons voisins", nous avons fait un tour d'horizon de nos préoccupations communes avec les responsables de l'hôpital Larisoisière, notamment des aménagements provisoires de la rue Ambroise Paré, bien visibles sur la photo ci-dessous. (Pour plus d'explications, reportez-vous à notre article du 10 novembre 2012)

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    Marcel Grau, secrétaire général de l'hôpital, nous disait combien ils étaient satisfaits de ce dispostitif qui éloigne les porte-huit, gros fauteurs de nuisances sonores sous les pavillons sensibles de réanimation notamment, ajoutant qu'il est persuadé que tout le monde souhaite vraiment qu'il soit pérennisé dans les mois qui viennent. Les personnels apprécient la sécurisation pour les traversées de la chaussée.

    Puisque le mois de janvier s'y prête, nous avons décidé de déposer un voeu au prochain conseil d'arrondissement du 10e, dans le cadre de la pacification des abords de l'hôpital, en demandant sa mise en zone 30. C'est l'écoute attentive de la déclaration de Bertand Delanoë à l'occasion de ses voeux aux Parisiens qui nous a conduits à le faire.

    Reprenons ces propos (que l'on peut écouter ou lire sur paris.fr) et la liste des souhaits de l'édile parisienne dans laquelle figure

    - l’instauration de zones 30km/h aux abords des écoles, crèches et hôpitaux.

    Certes, la circulation autour de l'hôpital n'est pas dense, les embouteillages sont devenus rares aussi. Toutefois, nous continuons à être inquiets de la désinvolture avec laquelle certains automobilistes empruntent le passage Paré-Patin, sans respect pour les cyclistes et les piétons du boulevard de Magenta. La zone 30 contribuera-t-elle à une prise de conscience supplémentaire? C'est là notre souhait.

    _/_/_/

    Pour l'intégralité des voeux du maire aux élus du Conseil de Paris, c'est ici : 

     
    Voeux du Maire de Paris et de sa première... par mairiedeparis

  • Lecture - Parlons de Zola

    zola.jpgLa lecture de certains romans d'Emile Zola nous plonge dans l'ambiance du quartier de la Goutte d'Or, 18e (L'assommoir) ou celle des proches Grands Boulevards et du passage des Panoramas, 9e et 2e (Nana). Zola lui même a passé les dernières années de sa vie au 21bis, rue de Bruxelles, à deux pas de la place de Clichy.

    Juin 1908. Voilà cent quatre ans que les cendres d’Emile Zola ont été transportées du cimetière de Montmartre au Panthéon. S’il nous fallait une raison pour rendre hommage à Zola, ce serait bien sûr à cause du 21bis, rue de Bruxelles, là où il a vécu et là où il mourut en 1902. Mais de raison, il en est une bien supérieure, exprimée par Anatole France lors des obsèques de l’écrivain : « Il fut un moment de la conscience humaine ».

    Professeur de littérature française à la Sorbonne nouvelle et spécialiste de Zola, Alain Pagès a publié aux éditions Lucien Souny « Emile Zola : de J’accuse au Panthéon ». C’est un gros livre (400 pages) très érudit mais qui se lit très facilement. Alain Pagès nous y raconte Zola dans les derniers mois de sa vie, de novembre 1897 à septembre 1902, de son engagement dans l’affaire Dreyfus à sa mort. Le tout est complété par quelques révélations sur les causes du décès de l’auteur de L'assommoir sous forme d’une enquête presque policière et un rappel des conditions de son transfert au Panthéon en 1908, Georges Clémenceau étant alors Président du Conseil.

    L’affaire Dreyfus – l’Affaire – (1894/1905) est une période particulièrement importante dans l’histoire de notre pays et celle de la République en particulier. Le livre d’Alain Pagès ne nous raconte pas l’Affaire, mais nous la fait vivre dans sa phase la plus cruciale (1898/1899) à travers l’engagement de Zola que nous suivons presque pas à pas : novembre/décembre 1897 et sa brouille avec Le Figaro ; janvier 1898  l’écriture, au 21bis, rue de Bruxelles, de la «Lettre au Président de la République» qui deviendra «J’accuse…» dans l’Aurore du 13 janvier ; puis son procès et son exil d’un an en Angleterre. Alain Pagès ne se contente pas de nous expliquer ce que furent les raisons de l’engagement de Zola aux côtés d’Alfred Dreyfus, mais il nous conte aussi ce qui, finalement, est peut être le plus admirable chez Zola outre sa quête de vérité et de justice, à savoir la remise en cause complète de son existence même, lui l’écrivain mille fois reconnu et aux succès littéraires indéniables. Il nous raconte sa vie privée, son quotidien presque et aussi les insultes, les menaces tout comme les encouragements reçus. Ce n’est pas le moindre mérite du livre que de nous faire vivre l’Affaire dans les coulisses de Zola si on veut bien nous passer cette expression : les méandres de sa pensée, le comportement de ses amis et plus généralement du camp dreyfusard mais aussi les attaques par presse interposée, via notamment l’odieux La Libre Parole de Drumont et ses propos antisémites et xénophobes.

    La mort d’Emile Zola en 1902 reste un mystère. Si la thèse officielle de l’accident est contestable, toutes les hypothèses émises suite aux différentes confidences faites avec le temps par certains témoins restent sans preuve. Alain Pagès, on le sent, a bien une préférence pour l’idée qui consiste à dire que Zola a été tué par un membre de la Ligue des Patriotes (mouvement nationaliste) qui aurait bouché le conduit de cheminée de la chambre de l’écrivain et ainsi créé les conditions de son intoxication, les preuves manquent. Mais sa petite enquête quasi-policière ne manque pas d’intérêt.

    Parlant des Juifs et de l’antisémitisme, Alain Pagès cite dans son livre une phrase de Zola comme nous aimerions en lire une sous la plume d’un de nos intellectuels contemporains ou bien l’entendre à la télévision pour être plus moderne : « Je parle d’eux bien tranquillement, car je ne les aime ni ne les hais. Je n’ai parmi eux aucun ami qui soit près de mon cœur. Ils sont pour moi des hommes, et cela suffit .»

    Zola Alain Pages.JPG

    Emile Zola - De J'accuse au Panthéon

    Alain Pagès

    Editions Lucien Souny

    21€ 

  • La poissonnerie de la rue des Martyrs

    La poissonnerie bleue de la rue des Martyrs est fermée. Vous l'aviez noté aussi ! Une belle poissonnerie, installée depuis bien longtemps et fréquentée par tous les amateurs de poissons du quartier. 
    Que s'est-il passé ? 
    Un départ en retraite sans repreneur ?? 

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    Nous nous sommes renseignés auprès de l'élu du 9e chargé du commerce (notamment du commerce, car ses délégations sont plus vastes) : "Elle a effectivement fermé fin novembre, par suite d'un litige privé entre le bailleur et le commerçant. Le local est concerné par la disposition du PLU qui protège les locaux artisanaux rue des Martyrs. Seul un artisan est donc susceptible de reprendre ce local. A notre connaissance, pas moins d'une quinzaine de poissonniers ont manifesté un intérêt et deux offres seraient en cours d'examen par le propriétaire bailleur, en vue d'une reprise effective qui serait programmée en février." Merci à Frédéric Hervo pour ces informations.
     
    Concernant la protection de l'artisanat local, Pauline Véron, ajointe au maire de Paris et élue du 9e, nous disait également qu'elle se félicitait de cette clause qu'elle avait contribué à faire inscrire au Plan local d'urbanisme (PLU) lors de sa dernière mouture, car elle renforce les moyens de la municipalité pour veiller au maintien des commerces de bouche, notamment, mais de l'artisanat parisien en général. 
    Nous sommes heureux de cette issue, car les poissonneries ne sont plus très nombreuses. Doit-on y voir à nouveau un signe de l'intolérance des habitants à l'égard de nuisances, cette fois olfactives ?
  • CICA du 18e sur les transports publics

     

    « Les transports : quels services pour quelles mobilités ? Améliorations et projets dans le 18e ».

    Les membres des associations et des instances de démocratie locale du 18e sont invités à échanger sur le thème des transports publics, avec les services techniques et les élus. Le métro, le bus, le vélo : tous les types de transports - individuels et collectifs - seront abordés, tous les projets en cours et à venir seront présentés.

    La réunion est ouverte à tous à partir de 18h30, salle des mariages de la mairie du 18e.


    Mairie du 18e
    1, place Jules Joffrin
    Métro Jules Joffrin (L12)

     

  • C'était pourtant un bon projet

    De quel projet parlons-nous avec ce ton d'enterrement ?

    Du balcon vert de la rue d'Alsace. Vous êtes nombreux à être passé un jour ou l'autre par la rue d'Alsace située entre les deux gares de notre quartier, même s'il s'agit d'un itinéraire plus connu des provinciaux. Elle longe en surplomb les voies ferrées de la gare de l'Est.

    Nous avions promis de revenir sur le dernier conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul (23 janvier 2011), parce que les sujets de voirie y étaient nombreux et qu'ils méritaient presque tous d'être traités séparément.

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    Le Balcon vert, c'est un peu notre Arlésienne dans cette partie de l'arrondissement. Il ne se passe pas un conseil de quartier ou une réunion en mairie du 10e traitant de la voirie ou de l'urbanisme qui ne rappelle ce projet au long cours qui a donné des cheveux blancs prématurés à notre maire.

    L'affaire remonte à la première mandature de Bertrand Delanoë. Pour la Ville, l'idée était de donner un espace de verdure supplémentaire en exploitant la surface de toit d'un bâtiment qui aurait accueilli des entreprises, des bureaux, des locaux commerciaux. La procédure a connu des temps favorables et des embûches. Les permis de construire ont été obtenus, des accords entre Réseaux ferrés de France, la SNCF et la Ville de Paris sont nés au forceps... Mais de crise en crise, le propriétaire du terrain et détenteur du permis de construire ne veut pas s'engager dans la construction de ce bâtiment sans assurer un minimum ses arrières, à savoir trouver des engagements fermes d'entreprises prêtes à s'installer dans ses futurs locaux, bien situés, sans doute, mais pas vraiment bon marché. La tendance serait plutôt à sortir de Paris.

    Et les habitants d'attendre leur toit végétalisé...

    Rémi Féraud a été bien clair : s'il devait se représenter en 2014, le balcon vert ne sera plus dans son programme de campagne, car la Ville n'a pas la maîtrise de la totalité de ce dossier. Le 23 janvier, Elise Fajgeles l'a rappelé. On ne peut pas trop lui en vouloir.

    Schémas et préfigurations tirés du document de l'agence d'architecture SLA-Architecture  www.sla-architecture.com

  • Une remise à niveau de l’entourage de deux pieds d’arbre du Magenta

    Nous sommes totalement satisfaits de voir que la voirie du 10e a spontanément remarqué que les pieds des arbres du boulevard de Magenta avaient eu dans le passé des problèmes. En effet, depuis le réaménagement du boulevard de Magenta, les entourages ont fait les frais d’expérimentations diverses pour éviter la repose des grilles traditionnelles qui nécessitaient d’être soulevées à fréquence régulière (environ deux fois par an) pour un nettoyage satisfaisant. Il y a eu le mélange sable, gravillons, ciment, peut-être chaux ; également le cadre carré, puis le cerclage métallique.

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    Il semble que la solution actuelle soit le mélange sablonneux qui affleure le niveau du macadam et évite, s’il est complété régulièrement les premières années après plantation, les mares d’eau au pied de l’arbre. Voyez vous-même ces deux photos … Elles ont été faites le 26 janvier. Nous avons attendu pour vous les montrer de voir si les autres fosses seraient également comblées. Non. Seuls deux pieds d'arbre ont bénéficié du traitement. Ce sont deux jeunes arbres de la campagne de plantation de 2007.

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  • Les blancs contre les gris ou mouettes contre pigeons

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    Toujours aux abords du square de Jessaint, une passerelle que nous aimons bien et dont nous déplorons l'extrême malpropreté. Vous appelez cela faire une fixette ? Et bien, oui. 

    Nous notons que le square n'a pas rouvert malgré l'affichage qui annonçait la réouverture pour le 15 janvier. La période de grand froid de ces jours-ci n'engageait pas trop à se poser sur les bancs du square, donc le préjudice n'est pas bien grand. Mais est-ce aussi le grand froid qui a apporté cette nuée de mouettes voraces ? L'espace est habituellement occupé par des dizaines de pigeons, nourris en douce par des âmes sensibles dans une totale illégalité. Cette fois, ils ont fort à faire contre ces volatiles plus gros qu'eux et animés d'un appétit peu tolérant face à la concurrence.

    Du point de vue artistique, leur présence nous a permis de faire des photos différentes... Pourvu que le bestiaire ne s'enrichisse pas de quelques rats en goguette !

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  • Anticiper les conflits entre cyclistes, piétons et files d'attente devant le Louxor

    paris,10e,louxor,voirie,piétons,cycles,vélos,pistes-cyclablesNotre association avait apprécié la concertation avec le chef de projet du boulevard Barbès lors de son réaménagement. C’est dans ce cadre que nous avions fait adopter le passage de la piste cyclable du trottoir à la voie protégée pour bus, afin que les piétons en grand nombre devant les magasins Tati ou Vano n’entrent pas en conflit avec les cyclistes.

    Encore récemment, MDB (Mieux se déplacer à bicyclette) donnait cet exemple comme une transition réussie.

    Dès le mois de mai 2011, nous avions donc évoqué l’intérêt de proposer une réunion sur place aux services de la voirie et à la Mission cinéma pour harmoniser les calendriers et voir quels aménagements de voirie pouvaient être nécessaires aux abords du Louxor sur le boulevard de Magenta. Dans la liste des priorités, cette concertation n’a pas décroché la « head line » et ce n’est que le 8 février, par un froid sibérien, que Xavier Simonin du cabinet du maire  du 10e, Fanny Cohen, Mission cinéma, Valère Griot et Sylvain Flatres, voirie 18e, Christian Margalé, chargé de secteur 19e, Emmanuel Berthelot, voirie 10e, et Elisabeth Carteron, Action Barbès, se sont rencontrés. Le comité de pilotage Barbès aurait pu tout aussi bien se saisir de cette réflexion en amont : elle correspond bien à la définition de ses missions. Mais la dernière réunion a eu lieu le 17 mars 2011. Nous allons alerter le secrétariat de l’Hôtel de ville pour relancer le processus de réunion, très lourd, vu le nombre des participants. On s’éloigne d’un suivi semestriel des problèmes du carrefour.

    On a appris que le chantier a été arrêté à cause du froid. Toutefois les délais seront respectés et l’ouverture est confirmée pour le printemps 2013. M. Berthelot de la voirie 10e a demandé à ce que le calendrier du chantier lui soit communiqué sans tarder. Dépôt des palissades et réfection des trottoirs doivent être plus ou moins concomitants, mais encore faut-il que les responsables du chantier transmettent leurs dates bien avant … Sans doute la Mission cinéma serait-elle courroucée d’inaugurer son cinéma sur un sol défoncé, entre deux bétonnières et trois pelleteuses. Ce ne sera pas le cas, il y a eu prise de contacts.

    On a aussi appris que le trottoir le long de la station de métro, côté 10e, serait élargi à l’identique du trottoir côté 18e. (Aïe aïe aïe… Je perçois déjà les craintes des riverains !) La question de la possibilité de cet élargissement nous avait été posée il y a deux ans environ. Une rapide observation des plaques minéralogiques des voitures en stationnement nous avait laissé penser que la suppression du stationnement le long de la station ne nuirait pas vraiment aux riverains. De plus, ces places réservées les jours de marché aux marchands n’étaient pas utilisées par eux… donc à quoi bon les préserver. C’était sans compter sur l’occupation débordante d’un trottoir élargi les mercredis  et samedis, comme on le voit depuis l’été dernier. Le même sort est-il réservé au trottoir côté 10e une fois élargi ? On peut le craindre mais nul ne peut le dire à coup sûr. L’état de l’économie influe beaucoup sur le phénomène. L’extrême précarité d’un grand nombre de personnes à Paris alimente le flux des clients comme celui des vendeurs. Chaque matin, les poubelles de nos rues sont minutieusement fouillées, le contenu des bacs des supermarchés après fermeture est âprement disputé, tout cela se retrouve sur les marchés parallèles. Ajoutez-y des trafics en tout genre…

    La question est de savoir si les aménagements doivent être conçus pour empêcher tel phénomène ou tel autre. En l’occurrence ici nous avons à nous préoccuper du cheminement piéton (y compris des personnes à mobilité réduite), de la réduction de la circulation automobile (moins de stationnement en surface), de l’environnement en général.  Donc oui, élargissons.

    paris,10e,louxor,voirie,piétons,cycles,vélos,pistes-cyclablesA la fin du chantier Louxor, après retrait de toutes les « boites » superposées sur le trottoir du boulevard de La Chapelle, la piste cyclable sera restaurée avec son séparateur en granit d’origine. Les plots retrouveront également chacun leur place pour préserver le trottoir du stationnement sauvage. Nous allons toutefois renouveler notre demande, déjà ancienne, d’une  aire de stationnement pour livraison, car les commerçants, qui sont installés entre Magenta et la rue Guy Patin, ne disposent d’aucune possibilité à proximité, d’où une piste cyclable souvent encombrée...

    Et maintenant les abords du Louxor en façade :

    Nous avons demandé un aménagement de voirie pour faciliter les passages des uns et des autres, dans ce carrefour qui connaît des moments d’occupation intense. Maintenir la piste cyclable dans la voie des bus sur le haut du boulevard de Magenta ; déplacer l’arrêt de bus en le reculant  d’une  dizaine de mètres  sans oublier de réfléchir à la présence des files d’attente de spectateurs.

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    Il nous semble assez risqué de faire circuler les vélos sur le trottoir devant un cinéma de trois salles qui peut contenir jusqu’à 500 personnes. Certes on nous a dit que le hall est de 45 m² et qu’il pourrait accueillir au minimum 135 personnes (d’après les normes). Toutefois nous ne connaissons pas beaucoup de salles qui laissent leurs clients en possession d’un billet attendre le début de la séance à l’intérieur. Il faut bien que les spectateurs de la séance précédente sortent et que les accès soient laissés libres pour les urgences. Peut-être sortiront-ils par une autre porte.  Nous avons simplement pointé le doigt sur une difficulté. Attendons.

    Autre souci pour l’option des cyclistes dans la voie protégée des bus, mis en avant par la direction de la voirie : avant le chantier, la voie de bus était bornée par un séparateur qui la limite à 3 m de large. Impossible d’y faire rouler des vélos dans cette largeur. Il faudrait ne pas reposer les séparateurs de granit… A voir.

    La file d’attente pour le cinéma serait matérialisée sur le boulevard de La Chapelle, nous a-t-on dit, par ailleurs, et non sur Magenta.

    paris,10e,louxor,voirie,piétons,cycles,vélos,pistes-cyclablesLe déplacement de l’abri bus a paru possible aux responsables présents, mais reste du ressort de la RATP… bien sûr.

    Nous conclurons sur une note de satisfaction. Notre pugnacité à vouloir cette rencontre sur site, même si nos craintes de conflit entre les piétons, les cyclistes et les cinéphiles ont été balayées d’un revers de manche par les maitres d’œuvre et maitres d’ouvrage  ( architecte et Direction du patrimoine et de l’architecture) en nous opposant des normes, notre pugnacité  a permis que des responsables se rencontrent et ajustent leur calendrier et leur vision. Le temps des uns n’est pas forcément le temps des autres. Et Barbès reste Barbès, avec son activité débordante, ses passants et badauds indisciplinés, ses foules du samedi, celles de son marché, de ses marchés….

    Une réunion avec les mêmes responsables et cette fois la Ratp est déjà organisée pour le 7 mars à la mairie du 10e. Action Barbès y est conviée.