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Rechercher : conseils de quartier

  • Conseil de la Nuit : bilan après un an de fonctionnement

    ... et premières mesures prises par la Mairie

    Dans un précédent article, nous vous avions fait part de la création du Conseil de la Nuit par la Ville de Paris en janvier 2015 et de la participation de notre association au groupe de travail traitant de la thématique "Tranquillité publique et prévention" (lire notre article du 21 janvier 2015), pour faire suite à notre participation à la mise en oeuvre de la charte "Silence On fête" dans le quartier Clignancourt - Ramey - Muller.

    La 2e assemblée plénière du Conseil de la Nuit s'est tenue le 21 octobre 2015 à l'Hôtel de Ville. Elle avait pour objectif de dresser un bilan de la 1ère année de fonctionnement de ce conseil et de présenter les premières mesures qui seront mises en oeuvre en 2016 par la Mairie de Paris.

    La 1ère année de fonctionnement a ainsi vu de nombreux partenaires (institutionnels, associations de riverains, organisations professionnelles, organisateurs spécialisées, etc..) participer aux 7 groupes de travail thématiques mis en place (De nouveaux espaces pour les nuits à Paris ; Prévention des conduites à risques ; Vie nocturne et discriminations ; Mobilités nocturnes ; Tranquillité publique et médiation ; Les commerces et le travail de la nuit ; Information et promotion de la vie nocturne), à raison de 2 réunions par groupe de travail. 

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    Ce travail a abouti à la définition de 37 actions à mettre en oeuvre, dont 8 actions "transversales" (c'est à dire communes aux différentes thématiques). Vous pouvez retrouver le tableau de synthèse correspondant ici (diffusé avec l'autorisation des responsables du Projet Politique de la nuit, il n'en reste pas moins un document de travail).

    Au niveau du groupe de travail "Tranquillité publique et prévention" auquel nous participons, il est ressorti plus particulièrement les actions suivantes :

    . Coordonner et renforcer les actions d'information et surtout de formation des exploitants et de leurs équipes, ainsi que la valorisation, la diffusion et la mise en oeuvre des bonnes pratiques ;

    . Rencontrer les usagers de la nuit sur l'espace public, afin de les sensibiliser sur les nuisances et effectuer les rappels à la règle ;

    . Assurer à l'ensemble des intervenants une connaissance partagée des problématiques de la nuit ;

    . Soutenir le développement de commissions de concertation locales traitant des problématiques liées aux usages de la nuit ;

    . Organiser des rencontres régulières entre la Préfecture de Police, la Ville de Paris, les organisations professionnelles et les riverains. 

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    © www.thatsmee.fr : Les Grandes Marches Place de la Bastille

    Le travail réalisé dans ce groupe, concernant un sujet sensible pour de nombreuses associations de riverains (notamment celles réunies dans le réseau Vivre Paris) a été, dans l'ensemble, constructif. Il a notamment permis aux différents participants de mieux se connaître. En particulier, les associations de riverains ont pu constaté que les organisations professionnelles avaient une réelle volonté d'arriver à une situation satisfaisante pour tous, même si des désaccords importants subsistent avec certaines d'entre elles, et qu'il était enrichissant et nécessaire de trouver des solutions en menant une démarche concertée.

    Ce travail a également été l'occasion de réaliser un diagnostic partagé par tous sur certaines difficultés rencontrées, et causes de nombreuses nuisances :

    - le problème des établissements ne faisant pas partie d'une organisation professionnelle qui sont à l'origine d'une part importante des nuisances et sur lesquels il est souvent très difficile d'agir

    - le problème des personnes qui s'alcoolisent à l'extérieur des établissements et qui créent beaucoup de nuisances

    - le problème des épiceries qui vendent de l'alcool la nuit malgré les interdictions.

     

    A l'issue de ce bilan, Frédéric Hocquard, conseiller de Paris délégué à la Maire de Paris chargé de la Nuit, a présenté les premières mesures que la Ville de Paris a prévu de mettre en oeuvre à partir de 2016. Ces mesures se rangent dans 3 axes définis sur la base des 37 propositions d'actions :

     

    Un axe PARTICIPATION

    La Ville souhaite tout d'abord la participation au Conseil de la Nuit d'un représentant des "usagers" de la nuit au sens large (usagers des établissements de nuit mais également usagers des services offerts la nuit ou travailleurs). Pour atteindre cet objectif, la Ville de Paris a prévu l'élection d'un représentant via une procédure dématérialisée (à l'instar des différentes actions de concertation mises en oeuvre par la Mairie : budget participatif, modification PLU, etc...). F. Hocquard a précisé que cette démarche est distincte de l'élection du "maire de la nuit", organisée par les organisations professionnelles. Cette proposition a été accueillie avec un peu de surprise par le réseau Vivre Paris car il considère que ce sujet n'a jamais été abordé dans les groupes de travail.

    Par ailleurs, la Ville de Paris a prévu de mettre en oeuvre une charte parisienne de la Vie nocturne applicable à l'ensemble du territoire parisien, dans l'esprit des chartes existantes dans d'autres villes françaises ou européennes.

     

    Un axe PREVENTION, MEDIATION, REGULATION

    La Ville de Paris prévoit de mettre en oeuvre les actions suivantes :

    • le développement de campagnes de sensibilisation contre l'alcoolisation massive (le "Binge Drinking"), avec la mobilisation d'associations spécialisées via le versement de subventions pour financer leurs actions;

    • La réalisation de campagnes de mesures acoustiques dans les quartiers identifiés comme problématiques, dont des mesures chez les particuliers. Pour F. Hocquard, la réalisation de telles campagnes permettra d'objectiver les nuisances subies ou ressenties. La Ville de Paris a ainsi prévu de retenir un prestataire spécialisé à l'issue d'une procédure de marché public;

    • Le développement systématique d'instances de concertation locales chargées notamment du suivi des chartes, à l'instar du dispositif mis en oeuvre dans le 18e avec "Silence On fête". Sur ce sujet, nous avons précisé l'importance de mettre en oeuvre des outils efficaces pour permettre un réel suivi des engagements pris. En effet, notre association a rappelé que la mise en oeuvre de la charte "Silence On fête" a effectivement permis d'améliorer la situation au niveau du carrefour Clignancourt - Ramey - Muller mais qu'en l'absence d'un suivi poussé par la mairie du 18e, de nombreux engagements ne sont déjà plus respectés, un peu plus de 6 mois après la signature de la charte;

    • la mise en oeuvre de "brigades vertes" pour lutter contre les incivilités au sens large. Une partie des missions de ces brigades vertes consisterait à intervenir au niveau des sites sensibles en terme de nuisances sonores. Cette mesure s'inscrit dans la volonté de la Maire de Paris de moderniser le statut de la Ville de Paris, avec notamment la récupération de certaines compétences d'ordre public assumées plus ou moins par la Préfecture de Police.

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    Un axe PROMOTION ET DEVELOPPEMENT

    La Ville de Paris souhaite lancer les actions suivantes :

    . Renforcer la promotion de la vie nocturne parisienne via l'office de tourisme de la Ville. En particulier, une campagne promotionnelle est prévue au 1er semestre 2016 en partenariat avec AIR FRANCE, via la diffusion de films promotionnels dans les avions ;

    . La création d'une cartographie exhaustive des lieux d'activités nocturnes;

    . La création de nouveaux lieux de sorties dans le cadre de l'appel à projets pour redonner vie à 25 "pavillons" appartenant à la Ville de Paris, situés notamment dans les bois de Boulogne et Vincennes;

    . Le renforcement des informations relatives aux activités nocturnes sur le site "Que faire à Paris".

    La Ville de Paris souhaite également un renforcement de l'offre de transports la nuit, avec notamment un allongement d'une heure du métro a minima le week-end et le renforcement du maillage du Noctilien. Sur ce sujet, dans l'ensemble partagé par l'ensemble des candidats aux élections régionales, une étude est actuellement menée par le STIF afin d'en étudier la faisabilité.

     

    Ces 1ères mesures, qui dans l'ensemble se sont avérées décevantes pour les associations du réseau Vivre Paris (lire leur avis sur leur site), devraient être suivies d'autres actions qui seront débattues dans les prochaines séances du Conseil de la Nuit.

      

    NB : pour les personnes intéressées, vous pourrez retrouver tous les documents relatifs au Conseil de La Nuit ICI

     

  • La ville de Paris met en place un conseil de la nuit

    Dans le cadre de la médiation entre les bars du quartier Clignancourt-Muller-Ramey et ses habitants, nous avons participé à plusieurs réunions tenues à la mairie du 18e et sur le terrain. Le représentant d'Action Barbès, très actif au sein du conseil de quartier Montmartre depuis qu'il a été tiré au sort l'an passé, est tout désigné pour suivre de près ces pourparlers. Nous sommes là au coeur de son quartier. 

    C'est dans ce carrefour que demeure également le "maire de la nuit" qui a eu son heure de gloire lors de son élection par les "acteurs de la nuit" en novembre 2013. Nous parlons de Clément Léon R, un trentenaire qui craint que Paris ne s'endorme sous l'influence des associations de riverains soucieuses de leur tranquillité nocturne. A l'instar des patrons de bars, de cafés, tout lieu de vie nocturne, qui ont  leurs représentants, il parlerait au nom des consommateurs, des noctambules, des jeunes et moins jeunes qui aiment Paris la nuit, le Gai Paris, selon une expression franchement surannée. Les uns veulent que Paris vive la nuit, les autres veulent qu'on respecte leur tranquillité. Vaste programme et large fossé. Un sujet donc longuement débattu lors des Etats généraux de la Nuit en 2010, organisés par la Mairie de Paris et l'adjoint de Bertrand Delanoë, Mao Peninou, à l'époque. (On peut visionner la séance en conseil de Paris ici) On était arrivé péniblement à la création des Pierrots de la nuit, des jeunes clowns chargés de calmer les fêtards et les buveurs quand les heures passent et que le taux d'alcool augmente, souvent, et surtout à des efforts de la part des bars et salles de musique en matière d'isolation phonique. (relire dans Le Monde du 12 novembre 2010)

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    Manifestement cela n'a pas suffi. Mais il est bon d'y revenir, de se pencher sur la même problématique, de faire un bilan des mesures prises alors, de juger de leurs effets, de leur efficacité, de tester la satisfaction ou l'insatisfaction des habitants, en somme réaliser un nouveau diagnostic, en s'appuyant sur ce qu'on sait déjà. Rien n'est figé, la ville évolue.

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    Pour l'instant où en sommes-nous du Conseil de la nuit ? Aux prémices. On forme les rangs. La première réunion a eu lieu en décembre 2014.

    Qui compose le conseil  ?

    Cinq collèges réuniront les intéressés.
    1- celui des institutions (élus, services de la ville, préfecture, conseil régional, etc.)
    2- celui des associations (riverains, de prévention ou de médiation, étudiantes, etc.)
    3- celui des professionnels et de leurs organisations, y compris syndicats de travailleurs
    4- celui des organismes spécialisés (Défenseur des droits, RATP, Stif, Sacem, Adami, Apur, etc.)
    5- enfin celui des personnalités qualifiées (acteurs des soirées parisiennes, artistes, gérants de lieux, chercheurs, etc.)

    Comment travailleront-ils ?

    Par groupes de travail sur des thématiques pertinentes. Sept thèmes ont été définis : 

    1- De nouveaux espaces pour les nuits à Paris
    2- Prévention des conduites à risques
    3- Vie nocturne et discriminations 
    4- Mobilités nocturnes 
    5- Tranquillité publique et médiation 
    6- Les commerces et le travail la nuit 
    7- Information et promotion de la vue nocturne

    Quelle supervision pour aboutir à des résultats ? 

    Un comité de pilotage permettra d'harmoniser l'ensemble des travaux, avec dans chaque groupe l'aide des directions des services de la ville les plus en phase avec le thème traité. Il suivra l'évolution de la réflexion et en présentera les résultats en des séances plénières régulières. Il veillera également à des échanges entre groupes de travail, voire avec d'autres métropoles françaises ou étrangères. D'autres villes se sont dotées d'un conseil de la nuit, comme Genève, Barcelone ou Bruxelles, entre autres métropoles attractives.

    Un rapport comparatif a même été fait sur les situations de Berlin, Barcelone, Amsterdam et Paris. Il est en anglais mais mérite un regard attentif. 

    Nous pouvons à Paris nous inspirer de ce qui ailleurs fonctionne et apporte des améliorations.

     

    Un chef de projet a été nommé pour coordonner, soutenir les activités du comité de pilotage, gérer la communication aussi. Il s'agit de Thierry Charlois, que nous avons rencontré tout début décembre en mairie du 18e, dans le cadre de la médiation entre gérants de bars-restaurants et riverains autour du carrefour Clignancourt-Ramey-Muller. Une approche très concrète de ce qui se produit dans de nombreux quartiers parisiens. On pensera immédiatement à la rue Jean-Pierre Timbaud, mais pas que... 

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    Une nuit de liesse au carrefour Clignancourt-Ramey-Muller - Photo Julien Givord

     

  • Plan de vidéosurveillance : de nouvelles caméras dans notre quartier

    Rappelons que le PPVP (plan de vidéo protection de Paris) a suscité une vive polémique lors du vote en Conseil de Paris en novembre 2009. En effet, la Ville de Paris participe financièrement : quelque cinq millions d’euros ; en particulier elle assume la part liée aux installations, ce que l'on appelle le génie civil. Même si le budget attribué n’est pas colossal, il n’en demeure pas moins que les citoyens règlent l’addition, que ce soit en taxe locale (Ville de Paris) ou en impôts (à l'Etat).

    Nous vous proposons de retrouver vos « caméras de proximité » sur la carte publiée dans l’édition de lundi 3 janvier de Libération.

    - Pour le 9e

    Place d’Anvers - Avenue Trudaine

    Place d’Anvers - bd de Rochechouart

    Angle rue de Rochechouart - rue de Dunkerque

    Angle rue de Maubeuge - rue de Rochechouart

    - pour le 10e :

    Angle bd de La Chapelle - bd de Magenta

    Angle bd de Magenta - rue La Fayette

    18 rue de Dunkerque

    Angle Dunkerque - rue de Compiègne

    Place de Roubaix

    Angle rue de Maubeuge - rue Paré

    Angle Bd de la Chapelle - rue de Maubeuge

    Angle rue de Dunkerque - rue La Fayette

    Place Franz Listz

    - pour le 18e :

    Angle Bd Barbès - Bd de Rochechouart

    Angle rue Polonceau - rue des Gardes

    Angle rue de Clignancourt - rue Christiani

    Place du Château rouge

    Angle rue de Steinkerque - bd de Rochechouart

    Angle rue des poissonniers - rue Myrha

    Si certaines caméras nous semblent utiles pour la gestion des flux automobiles (encore que des policiers aux carrefours font mieux l’affaire), quelle efficacité peut-on en attendre par exemple pour supprimer les trafics autour et dans la station de métro Barbès-Rochechouart ?

  • Le Conseil local de santé mentale du 10e se réunit

    Le conseil de santé mentale du 10e arrondissement propose, dans le cadre de la  22e semaine images?q=tbn:ANd9GcTtM4Z4-wNQoxTD6GoiwwCZPwb0yRGnP-Y0HqBMHF0KcQQ6h1SUd'information sur la santé mentale, une table ronde sur « Jeunes, alcool et cannabis » à la mairie du 10e le 16 mars de 18 à 20h. Un sujet d'actualité puisqu'on constate depuis quelques années l'évolution de la consommation d'alcool et de cannabis (quantités, fréquences et façon de consommer).

    Action Barbès avait participé en juin 2009 à la réunion préparatoire de mise en place du Conseil local de santé mentale (CLSM), organisée par Olga Trostiansky, adjointe au Maire de Paris, chargée  notamment de la solidarité et de la lutte contre l'exclusion ainsi que de la santé dans le 10e.

    Rappelons que le CLSM a pour mission de rassembler élus, professionnels de santé, acteurs du domaine social, police, bailleurs sociaux, éducation nationale, représentants des usagers afin de prendre en charge l'accompagnement des personnes malades psychiques dans un partenariat transversal, réunissant ainsi l'ensemble des acteurs de la santé mentale.

    Ce conseil existe également dans d'autres arrondissements, comme le XXe où il s'intégre dans le réseau Paris Nord-Est Ados.

    Table ronde "Jeunes, Alcool et cannabis"

    Date ----------- Le 16/03/2011 de 18:00 à 20:00

    Intervenant ----- Conseil Local de Santé Mentale du 10e

    Lieu ------------ Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg Saint Martin

  • Conseil d'arrondissement du 9e ce soir : coup de projecteur

    Ce soir, à 18h30, salle du conseil, se tiendra le conseil d'arrondissement du 9e, comme chaque mois, environ une semaine avant la séance du conseil de Paris. Profitons en pour nous pencher sur les fonctions du conseil d'arrondissement et son rôle dans la démocratie municipale.

    document?id=14663&id_attribute=52Les décisions prises par le conseil et le maire d'arrondissement s'inscrivent dans le cadre d'une loi de décembre 1982, dite loi PML parce qu'elle s'applique à Paris, Marseille et Lyon (seules villes françaises qui disposent d'arrondissements). Dans cette loi, il est dit qu'une mairie d'arrondissement n'est pas une mairie de plein exercice. Seul le conseil de Paris, dirigé par le maire de Paris, vote le budget, lève l'impôt et décide de l'ensemble des dépenses. Il est prévu que la mairie d'arrondissement donne son avis sur un certain nombre de projets, de dossiers concernant l'arrondissement (urbanisme, occupation du sol, subventions…). Elle assure théoriquement la gestion d'un certain nombre d'équipements de proximité : les crèches, les équipements sportifs, les petits espaces verts…
    Cependant, il convient de rappeler que le maire d'arrondissement n'a pas autorité sur le personnel, ne peut fixer les budgets de fonctionnement et ne dispose pas des crédits d'investissement.

    Par ailleurs, certains services ouverts au public en mairie (comme le logement, les inscriptions scolaires, les élections…) ne sont pas placés sous l'autorité du maire d'arrondissement, mais directement sous celle du maire de Paris.

    A quoi sert le Conseil d'arrondissement ?

    Il regroupe les conseillers de Paris et les conseillers d'arrondissement élus par les habitants du 9e lors des élections municipales. Le Conseil d'arrondissement donne son avis sur les projets concernant le 9e arrondissement présentés au Conseil de Paris.

    Il peut émettre des vœux (propositions) et poser des questions écrites ou orales au conseil de Paris. Il nomme des représentants dans différents organismes locaux (Centre d'Action Sociale, Caisse des Ecoles….).

    Le budget d'une mairie d'arrondissement.

    > Le calendrier budgétaire

    L'élaboration du programme d'investissement localisé (PIL)
    En janvier, le Maire d'arrondissement engage une discussion avec les directions municipales (voirie, propreté, affaires scolaires, jeunesse et sports, architecture…) sur les différents projets d'investissement qu'ils souhaitent mettre en œuvre sur l'arrondissement. Cette phase est destinée à recueillir les éléments techniques de faisabilité des différentes opérations assortis d'une estimation financière. C'est au vu de ses études qu'une sélection pourra être établie. En mai, le Maire d'arrondissement doit communiquer ses propositions à l'Adjoint au Maire de Paris chargé des finances (actuellement Bernard Gaudillère, élu du 10e). De juin à septembre, des discussions sont engagées pour tenir compte des priorités locales au cours de 3 réunions préparatoires entre le 1er adjoint, l'adjoint à l'administration, l'adjoint aux finances et le maire d'arrondissement qui défend ses projets et définit ses priorités. A l'issue de cette rencontre, un projet de budget est établi.

    Le vote du budget
    En décembre, le Maire de Paris présente le futur budget de la ville et du département devant le Conseil de Paris. La séance budgétaire fait l'objet de nombreux débats, de dépôts d'amendements. Ce budget doit être voté avant le 31 mars. Une fois voté, le budget devient budget primitif. En raison des aléas rencontrés, ces budgets font l'objet d'ajustement au cours de l'exercice (modificatif, puis collectif au titre du fonctionnement et décisions modificatives pour ce qui est de l'investissement).

    > La structure d'un budget

    Le fonctionnement
    Il comprend les dépenses de gestion courante (dépenses de personnel, d'entretien, de fourniture et de petit matériel), ainsi que des travaux non amortissables tels que, par exemple, les travaux de peinture et les renouvellements de plantations des petits espaces verts.

    L'investissement

    Les investissements concernent la création ou la réhabilitation des équipements municipaux (crèches, écoles, stades, gymnases, conservatoires), les grands travaux de voirie, d'urbanisme et d'aménagements (éclairage, signalisation, trottoirs), les grosses réparations à effectuer sur le patrimoine. Ces différentes opérations font l'objet d'une autorisation de programme.

    • Les autorisations de programme représentent un montant estimé des dépenses qui peuvent être engagées pour le financement des investissements. Elles peuvent être révisées et ont un caractère pluriannuel. Elles disparaissent dès lors que l'opération est terminée.
    • Les crédits de paiement représentent les dépenses qui seront engagées au cours de l'exercice au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Ils sont annuels.

    > Les crédits délégués aux arrondissements : l'Etat Spécial

    L'état spécial est le budget mis à la disposition des Mairies d'arrondissement. Il est voté, chaque année, par le Conseil d'arrondissement et le Conseil de Paris. Les Mairies en assurent la gestion directe sous la double autorité du Maire et du Secrétaire Général de la Mairie. 

    La nature des dépenses imputables sur ce type de crédits est du "fonctionnement" et, depuis 2003, de "l'investissement".  Les dépenses dites "de fonctionnement" sont les charges visant au fonctionnement courant des services (fournitures, travaux d'entretien, charges locatives, frais de réception, l'animation locale…). Au cas où la totalité des crédits ouverts n'auraient pas été totalement dépensés, l'état spécial est reportable d'un exercice sur un autre. C'est ce que l'on appelle le budget modificatif. 

    La loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité a élargi les compétences des Maires d'arrondissements à l'ensemble des équipements de proximité, c'est-à-dire les équipements à vocation éducative, sociale, culturelle, sportive et d'information de la vie locale qui ne concernent pas l'ensemble des habitants de la commune ou les habitants de plusieurs arrondissements.

    Ainsi, sont transférés aux états spéciaux, outre les équipements qui y figuraient déjà, les écoles maternelles et élémentaires, les bibliothèques, les équipements sportifs, les centres d'animation, les antennes jeunes.

    L'état spécial est composé de trois dotations :

    • Une " dotation d'animation locale ", destinée à l'information des habitants de l'arrondissement, à la démocratie et à la vie locale, en particulier aux activités culturelles, et interventions motivées par des travaux d'urgence présentant un caractère de dépenses de fonctionnement et liées à le gestion des équipements transférés ;

    • Une " dotation de gestion locale ", destinée au fonctionnement courant de l'ensemble des équipements inscrits à l'inventaire de votre arrondissement, et comprenant également les crédits permettant au Conseil d'arrondissement d'exercer les attributions qui lui sont dévolues par la loi ;

    • Une " dotation d'investissement ", destinée aux dépenses d'investissement des équipements transférés pour lesquelles des marchés de travaux sans formalité préalables en raison de leur montant peuvent être passés, ainsi qu'aux dépenses nécessitées par des travaux d'urgence. La dotation d'investissement intègre l'ancienne "Dotation du Maire". Elle est principalement utilisée pour financer l'achat de biens à amortir et réaliser des travaux de grosses réparations pour les équipements inscrits à l'inventaire municipal. Elle comporte également les crédits d'investissements dévolus aux Conseils de Quartiers

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    Le dernier conseil de Paris a eu lieu les 17 et 18 octobre. Vous en retrouverez ici les grandes lignes.

  • Commerce de proximité : on en a reparlé en conseil d'arrondissement

    Notre quartier, comme d'autres dans Paris, souffre d'une monoactivité envahissante puisqu'on voit maintenant des boutiques de vêtements de cérémonie s'ouvrir rue du faubourg Poissonnière après avoir colonisé dernièrement la rue de Rocroy et la rue de Dunkerque. La ville de Paris a pourtant donné des moyens à la Semaest dans le cadre de l'opération « Vital quartier » pour racheter des murs de boutiques (4 boutiques rue de Dunkerque et 2 autres rue de Maubeuge à ce jour pour les plus proches).

    Lors du conseil d'arrondissement du 10e le 3 juin dernier, les élus communistes Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart ont proposé un voeu (adopté) à ce sujet, présenté également en conseil de Paris les 10 et 11 juin.

     "L'existence d'un commerce de proximité diversifié contribue au dynamisme et à l'équilibre d'un quartier. Nous constatons que des difficultés persistantes font obstacle à l'existence de commerces de proximité répondant à l'attente de la population parisienne. La loi du 2 août 2005 en faveur des Petites et moyennes entreprises ( PME) ouvre la possibilité aux communes d'exercer un droit de préemption lors de la cession de baux commerciaux, de fonds de commerce ou de fonds artisanaux. Cette loi a déjà permis à plus de 400 communes de mettre en place un périmètre de préemption permettant l'utilisation de cette procédure.

    Avec la Société d'économie mixte d'aménagemenent de l'Est parisien (Semaest) et la mission Vital'Quartier, la Ville de Paris dispose d'un outil favorisant le développement économique et la diversité des commerces. Dans le cadre de sa mission, la Semaest s'est déjà vue déléguer le droit de préemption urbain.

    Pour ces motifs, sur proposition d'Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart, élu(e)s communistes, le conseil d'arrondissement émet le voeu que:

      Le Maire de Paris décide la création de périmètres de préemption des baux commerciaux, des fonds de commerce ou des fonds artisanaux, et propose l'extension des missions de la Semaest afin qu'elle accompagne la mise en oeuvre de ce droit de préemption et le développement du commerce."

    Rémi Féraud, conscient des limites de l'action de la Semaest, a répondu qu'Anne Hidalgo était prête à s'engager dans une réflexion sur la préemption des baux commerciaux. Ajoutant qu'une telle disposition aurait un coût  (notamment embauche de personnels pour remplir cette mission).

    Suite dans la prochaine mandature...

    En attendant, les choses semblent bouger au ministère de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme puisque Sylvia Pinel, devrait présenter au conseil de ministres de juin les évolutions qu'elle souhaite engager pour agir en faveur du commerce de proximité. Un projet de loi serait discuté à la rentrée. Quelques pistes évoquées : amélioration du droit de préemption, amélioration du contrôle des destinations des boutiques, encadrement de l'augmentation des loyers commerciaux.

  • Avez-vous déjà suivi le conseil de Paris ”in live” ?

     viewmultimediadocument?multimediadocument-id=11786&role=1Le Conseil de Paris depuis son canapé....grâce à cinq caméras, une vingtaine d’heures d’images sur deux jours et 7 personnes. La mairie de Paris se met en quatre pour vous apporter le Conseil de Paris chez vous, depuis votre ordinateur.

    ICI vous avez les vidéos des mois précédents

    et

                                     LA celle de ce mois de juillet 2012, les 9, 10 et 11.

    Le conseil de Paris est retransmis en direct au format windows média. Les aides techniques sont ici si tout ne marche pas comme prévu...

    Et enfin, pour trouver un fait précis, une délibération passée, le nom d'un conseiller, d"adjoint, etc., c'est .

    En ce début d'été morose, nous avons pris connaissance de la liste des nouveaux adjoints au maire, puisque le non cumul des mandats oblige...

    Les nouveaux adjoints au maire de Paris

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=117439&role=2 Plusieurs noms nous interpellent. En particulier les conseillers de nos arrondissements autour du carrefour Barbès ou des adjoints au maire avec lesquels nous avions traité des dossiers locaux.

    Qui sont-ils ?

    Dans le 9e, Pauline Véron se chargeait de l'urbanisme, de l'habitat, des transports et des déplacements, elle passe à l'économie sociale et solidaire, un poste occupé jusqu'aux législatives par Seybah Dagoma (que nous vous avons présentée ici le 8 juin car elle est dévenue députée pour la 5e circonscription qui inclut le 10e).

    Dans le 18e, Claudine Bouygues a été pendant longtemps notre interlocutrice, car pendant plusieurs années elle a présidé le conseil de quartier Goutte d'Or Chateau rouge. Notre association était, déjà à l'époque, élue dans le collège des associations des conseils de quartier du 18e. En tant qu'adjointe au maire du 18e, elle était chargée des politiques de l'emploi, de l'insertion et du tourisme. Elle sera désormais à la tête de deux délégations dont les missions sont proches : les droits de l'Homme, la lutte contre les discriminations et, l'intégration et les étrangers non communautaires remplaçant Yamina Benguigui, ministre déléguée à la francophonie.

    Par ailleurs, Denis Baupin, qui fut tout au long de la première mandature socialiste à Paris notre interlocuteur privilégié, quand, avec toute la tenacité qui caracatérise Les Verts parfois, il a su faire accepter les réaménagements des boulevards entre Clichy et Barbès, puis ceux de Magenta et de Barbès, pour ne citer que ceux de notre quartier, et surtout réduire la place de la voiture dans Paris. Il était chargé du développement durable et du plan climat depuis les élections municipales de 2008... une mission peu commode dans le "climat" actuel. Il abandonne son poste d'adjoint au maire pour celui de député de la 10e circonscription de Paris. Ses fonctions à la mairie de Paris sont confiées à René Dutrey, élu du 14e.

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  • Le sport et la Ville après la dernière séance du Conseil de Paris

    Le foot va devoir se serrer la ceinture d'un cran

    C’est un vœu du groupe communiste au Conseil de Paris qui nous fait titrer l'article d'aujourd'hui ainsi. Toute proportion gardée, car le budget du Paris Saint-Germain ne dépend pas des subventions de la Ville de Paris, ni de près, ni de loin.

    Que trouve-t-on dans la délibération qui était à l’ordre du jour du dernier conseil le 9 juillet

    « Depuis l'arrivée de la gauche à l'Hôtel de ville il y a dix ans, la subvention annuelle de la Ville de Paris au PSG a été réduite de plus de 80 %, passant de 6 millions d'euros en 2001 à 1,25 million en 2011. Les prochains ajustements budgétaires votés au Conseil de Paris lundi 9 juillet devraient encore confirmer cette tendance puisque la majorité municipale s'apprête à réduire de 250 000 euros supplémentaires sa contribution pour 2012. »

    Cette lente mais certaine réduction des subventions allouées répond à l’opinion d’une majorité de Parisiens qui jugent sévèrement les sommes en jeu dans ce sport. Faut-il donc que les impôts des Parisiens viennent grossir cette manne ? s’interrogent beaucoup.

    Il semble que le groupe communiste réponde NON. Ses élus complètent leur demande en s’appuyant sur la décision de l’exécutif parisien de revoir à la hausse les tarifs des équipements sportifs gérés en régie. Leur demande devient celle-ci :

    « Considérant la volonté de la municipalité de rééquilibrer ses subventions, d’une manière favorable au sport de proximité, en insistant notamment sur la dimension sociale de l’activité sportive ;

    Considérant le projet de nouvelle tarification des équipements sportifs municipaux gérés en régie ;

    Considérant que certaines associations pourraient rencontrer des difficultés, compte tenu de leurs ressources, notamment en quartiers politiques de la ville, et la volonté de la municipalité de soutenir leurs actions ;

    Considérant par ailleurs l’excellente santé sportive et financière du Paris Saint-Germain et le rachat du club par QSI (Qatar Sport Investments) en 2011 ;

    Considérant qu’une nouvelle baisse de la subvention au Paris Saint-Germain permettrait de renforcer par ailleurs notre soutien au sport de proximité ;

    Sur proposition de Ian Brossat et du groupe Communiste et élus du Parti de Gauche, le Conseil de Paris demande qu’une baisse de 250.000 € de la subvention attribuée au Paris Saint-Germain permette d’abonder le budget municipal du sport de proximité. »

    Si les membres de la rédaction sont tombés d’accord assez rapidement pour approuver la réduction des subventions au PSG, des jugements différents sur le sport, en général, sur le foot en particulier, et sur les médias qui le commentent enfin, ont donné lieu à des prises de position musclées.

    Les uns considèrent que le foot capte toutes les attentions car radio, télé et journaux nous abreuvent en continu de foot. Ce fut le cas particulièrement pendant la période de l’Euro en Pologne et en Ukraine. Les autres estiment qu’il s’agit d’un spectacle et que la FFF n’oblige pas le téléspectateur à rester devant son écran. A monde capitaliste, réponse capitaliste des chaînes de télé : les écrans de pub se vendent plus cher entre deux matchs internationaux. D’autres regrettent que les épreuves d’athlétisme d’Helsinki – où la France a brillé en remportant plusieurs médailles d’or – ne fassent pas plus de bruit sur les mêmes médias. Serait-ce par hasard que l’athlétisme ne fait pas beaucoup d’audience ?

    Viennent alors les critiques sur les rémunérations astronomiques que reçoivent les footballeurs… C’est vrai. C’est insensé. Les différences sont choquantes avec les minima sociaux. Mais se pose-t-on la question dans les mêmes termes quand un Bruce Springsteen, le Boss !  réclame un million et demi d’euros pour un concert ? Les spectateurs viennent l’écouter, ils payent leurs entrées. Ils ont été dans quelques pays d’Europe jusqu’à 80 000 personnes dans des stades à venir l’applaudir… , tout comme le font les amateurs de foot. A priori, tout le monde y trouve son compte.

    En revanche, tout à fait d’accord pour ne pas subventionner car on est là au cœur d’une économie de marché. Rien de plus.

    Les critiques au sein de la rédaction ont enchaîné sur le Tour de France. Il monopolise l’antenne ! Il est exclusivement masculin ! Pas une image pour le sport de proximité !

     Heureusement  les vacances arrivent…

    Souhaitons, à la suite de cette réduction de la subvention au PSG, que les économies ainsi faites bénéficient aux associations qui militent pour un sport moins grand public, plus social, plus paritaire aussi, et pourquoi pas ? Oserais-je remettre un peu d’huile sur le feu en évoquant les récents bons résultats de l’équipe de France féminine de foot que j’ai vu vaincre la Russie à Beauvais par un retentissant 3-0. Non, je n’oserai pas. Ou alors juste à  mi-voix : Allez les BleuEs !!!

    Rendez-vous à Charléty le 19 juillet contre les Japonaises, championnes du monde...

     - Dans la presse sur le sujet : Les Echos; Métro ;

  • Opération Vital'quartier : ça continue

    Chaque année, le Groupe de Travail Local des secteurs Lancry et Entre-Deux-Gares est réuni en mairie du 10e sous l'égide de la Semaest. Nous avons une fois de plus été au rendez-vous. Cette année, les participants, essentiellement des membres des conseils de quartier, étaient peu nombreux pour prendre connaissance du bilan 2012. 

    Monoactivité, état des lieux ?

    Nous n'avons pas manqué de signaler le grand nombre de boutiques de vêtements de cérémonie ouvertes maintenant sur le côté 9e de la rue du Faubourg Poissonnière et, même une au début de la rue du Delta. Pourquoi ne pas inclure dans un seul périmètre les deux côtés d'une rue, y compris s'ils ne sont pas dans le même arrondissement ?

    « Il faudra une cohérence dans le secteur Barbès » a répondu Rémi Féraud qui aurait souhaité le faire dans cette mandature et en a déjà parlé avec Pauline Véron, très probable candidate PS à la mairie du 9e. Malheureusement, il sera bien difficile de récupérer des locaux, puisque la Sémaest n'agit pas sur les baux commerciaux (elle acquiert les murs quand ils sont en vente). La situation risque de s'installer très durablement.

    Quel bilan pour 2012 ?

    Intéressons-nous au secteur Lancry, bien que plus éloigné. Plutôt un succès si l'on en juge par la diminution des grossistes en prêt-à-porter et de boutiques de téléphonie; en revanche, de nouveaux salons de coiffure (et maintenant des ongleries) continuent à ouvrir.

    Près de Barbès, nous n'avons pas besoin de bilan pour constater l'augmentation des boutiques de vêtements de cérémonie dont les étalages grignotent les trottoirs même aux endroits les plus étroits.

    Sur 2012, pas d'évolution, mais 2013 sera forcément en augmentation. Le ministère du commerce, de l'artisanat et du tourisme réfléchit toutefois à de nouvelles pistes comme une facilitation du droit de préemption, l’amélioration du contrôle des destinations des boutiques, l’encadrement de l’augmentation des loyers commerciaux et un meilleur contrôle de l’urbanisme commercial. Le nouveau directeur de la Sémaest, Didier Dely, ne disait pas autre chose « Il faudrait un fond de roulement plus conséquent pour nos achats et aller plus vite, avoir la possibilité de changer une activité et grâce au PLU imposer un commerce de proximité ; on pourrait ainsi le revendre rapidement et donc récupérer des moyens pour de nouvelles acquisitions. » 

    Réjouissons-nous de la légère diminution des agences d'intérim et de la stabilité pour l'alimentaire.

    En 2012, 5 acquisitions  (voir article du 12 juin) : quatre boutiques rue de Dunkerque, et plus loin de Barbès, mais toujours dans le périmètre Vital'quartier, le 1 rue du Château Landon.

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    37 rue de Dunkerque

    Le 37 rue de Dunkerque est encore en travaux et le lieu sera attribué en septembre. Deux propositions ont été envoyées : fleuriste et traiteur (du marché St Quentin); la mairie cherche encore d'autres pistes.

    Le local "Une fée dans l'atelier" au 69 rue de Maubeuge, qui accueille une mercerie et un atelier de couture, va probablement changer de destination ; l'actuelle locataire va poursuivre son activité ailleurs. Il faudra donc trouver un nouveau commerçant.

    Nous avions évoqué dans notre article sur le commerce de proximité du 12 juin le projet de loi préparé pour la rentrée. La Ville de Paris et Semaest ont pu faire des propositions. Il faudra suivre attentivement ce dossier à la rentrée.

  • Quartier Alsace - Deux Gares : exaspération des habitants !

    Alors que le projet très attendu du Balcon Vert (qui sera d'ailleurs évoqué lors du prochain Conseil de Quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul le 15 octobre) refait surface (voir la dernière actualité dans notre article du 4 février 2015), de nombreux habitants et commerçants du quartier Alsace - Deux Gares se mobilisent pour alerter les autorités sur les nuisances qu’ils subissent au quotidien depuis déjà trop longtemps. 

    Nous publions ici le billet d'humeur d'une de nos adhérentes qui vit dans ce quartier.

    oOo

    Provoquées par deux bars et leurs clientèles ainsi que par des groupes, qui, tous les soirs annexent littéralement l’espace public à leur profit, ces nuisances se traduisent par du tapage nocturne et des incivilités voire même des agressions physiques.

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    La coupe est pleine pour les habitants mais pas que pour eux ! Voyageur, touriste ou employé en transit, si votre trajet vous oblige en fin de journée à passer par le haut de la rue d’Alsace, vous devrez slalomer, vous boucher le nez, voire changer de trottoir, pour éviter les groupes qui, dès la fin de l’après-midi, y consomment alcool et cannabis et utilisent l’espace public comme un urinoir à ciel ouvert. Mais les trajets du matin ne sont pas en reste. L’odeur d’urine est tellement prégnante que les piétons se pincent les narines. Ils doivent encore éviter les conteneurs à verre laissés dehors toute la nuit par les bars-restaurants en dépit des nombreuses contraventions déjà établies par la Mairie.

    La situation est devenue invivable et c’est tout un quartier qui subit ces avanies. Voici par exemple l’affichette apposée en désespoir de cause sur la porte d’un immeuble de la rue d’Alsace :

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    C’est jusqu’à Jacques Attali qui récemment, sur son blog (NDLR : voir notre article du 29 août 2015), montrait du doigt les quartiers des gares parisiennes : « les gares parisiennes sont dans un état lamentable : leurs abords sont misérables, leurs accès sont sales ». Nous ne pouvons qu’être d’accord avec ce triste constat.

    Alertées depuis de nombreux mois, les autorités nous informent que la BST (NDLR : voir nos articles sur la "Brigade Spécialisée de Terrain" installée depuis février 2014), intervient régulièrement dans le quartier (jusqu’à 22H30, nous précise le commissaire Miniconi). Mais cela n’empêche pas la situation de se dégrader de semaine en semaine jusqu’à constater l’installation de petits trafics de drogue en pleine journée dans les halls d’immeuble de la rue d’Alsace dont les portes d’entrées sont tour à tour fracturées.

    Appeler le commissariat du 10ème ou même le 17 ne sert à rien car personne de répond !

    C’est ainsi que les habitants ont donc décidé de prendre la parole et nombres de témoignages affluent sur la page de la pétition lancée récemment. (voir la pétition)

    Cerise sur le gâteau, la caméra de surveillance installée au coin de la rue d’Alsace et de la rue des deux gares est momentanément hors service ; un important échafaudage, devenue la nouvelle vespasienne à la mode et un endroit accueillant pour y s’abreuver en nombre et en musique,  lui bouche le champ de vision.

    Même la fresque berlinoise, qui a été épargnée quelques temps, a maintenant rejoint le camp des outragés…

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    oOo

    Nous avons en effet constaté la dégradation de ce quartier et nous l'avions évoqué lors de notre dernière rencontre avec Julien Miniconi, commissaire du 10e, début septembre. Il a confirmé les problèmes rencontrés qui ont entrainé plusieurs actions sur les bars de la rue d'Alsace cette été. Les services d'hygiène sont également intervenus pour des problèmes de malpropreté dans les établissements.

    Depuis notre entretien, il semble que la situation a empiré. Nous ne manquerons pas de suivre les réponses du maire Rémi Féraud et des autorités de police.

     

  • Bars du quartier Clignancourt Ramey : suite

    L'article L'été aura-t-il eu raison de la charte "Silence, on Fête" ? publié le 25 août dernier a provoqué une vive réaction de la mairie du 18ème qui nous demande de publier un droit de réponse. Nous accédons bien volontiers à cette demande et voici donc le texte adressé à Action Barbès par cette même mairie.

     

    Mesdames, Messieurs,

    J’ai bien noté votre article paru sur votre site qui a retenu toute mon attention et sur lequel je souhaite apporter les observations et éclaircissements suivants que je vous remercie de bien vouloir publier.

    Liminairement, contrairement à ce qui est indiqué dans votre article, l’association Action Barbès, qui n’est pas signataire de la Charte Silence on fête mais s’est investie dans son élaboration et son suivi, n’a jamais interpellé la Mairie d’arrondissement ni moi-même sur l’application de la Charte postérieurement aux trois Commissions de concertation qui se sont tenues les 4 mai, 3 juin et 8 juillet 2015.

    En effet, les courriels dont fait référence votre article sont ceux qui m’ont été adressé par M. X (*) qui a expressément rappelé dans chacun d’entre eux qu’il s’exprimait à titre personnel en tant qu’habitant du quartier et en aucun cas au nom de votre association.

    En ce qui concerne la non application de la Charte dont vous faites état dans votre article, je vous rappelle que lors des deux dernières commissions de concertations qui se sont tenues les 3 juin et 8 juillet 2015, les riverains présents ont relevé la bonne application de la charte et une nette amélioration de la situation, à l’exception de quelques débordements après la fermeture des terrasses qui concernaient notamment un établissement de chuteur.

    Sur ce point, je vous rappelle que j’ai écrit et rencontré, en présence d’un des médiateurs des Pierrots de la nuit, l’établissement concerné pour lui rappeler les termes de la Charte. A la suite de cette rencontre, un chuteur a bien été embauché.

    Sur le non respect des autorisations de terrasse évoquées dans votre article, la Mairie d’arrondissement n’a pas eu de signalement sur ce point. J’interpelle ce jour les commerçants signataires de la Charte sur le respect des délimitations de leurs terrasses.

    Enfin, en ce qui concerne le non respect des horaires de fermeture des devantures et des terrasses, un premier bilan doit être fait de cette période estivale.

    Dans votre article vous indiquez que j’aurai « expliqué » le non respect de la Charte durant cet été par la canicule. Cette information est inexacte. Par courriel en date du 8 juillet, en réponse au courriel de M. X (*) en date du 7 juillet, adressé en son nom et non de celui votre association, j’ai fait référence au récent épisode caniculaire à Paris -  du 29 au 5 juillet 2015 – et dont je rappelai le caractère exceptionnel.

    Comme indiqué dans ma réponse à M.X (*), la question des épisodes caniculaires devra en effet faire l’objet d’un échange dans le cadre d’une prochaine Commission de concertation.

    Je vous confirme donc que cette Charte est toujours en vigueur et qu’en l’espace de six mois elle a notamment permis :

    - l’instauration d’une instance de dialogue entre les établissements signataires, les associations, dont la votre, et les riverains qui le souhaitent  ;

    - l’arrivée dans le quartier des Pierrots de la nuit, dont l’action permet de vérifier la bonne application de la Charte mais surtout de sensibiliser la clientèle des établissements ;

    - la création d’une nouvelle association, l’Union des commerçants et des riverains ;

    - la présence de chuteurs dans les établissements les vendredis et samedis ;

    - une campagne de communication à destination des clients, pour les sensibiliser sur les nuisances sonores ;

    - des premiers échanges sur une animation de quartier de qualité, intégrant les riverains, dans le respect de l’esprit de la Charte.

    Je partage votre avis sur l’utilité de cette Charte et la nécessité de poursuivre le dialogue qu’elle permet, en tirant toutes les conclusions de cette première période estivale. 
    Pour ce faire, une nouvelle commission de concertation sera très prochainement organisée à laquelle votre association, ainsi que M. X (*) en tant que riverain, sont naturellement les bienvenus.

    Je reste à votre disposition et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes salutations distinguées.

    Mario Gonzalez

     

    (*) ici apparait dans le texte envoyé par la mairie du 18e le nom d'un adhérent, membre du Conseil d'administration d'Action Barbès que nous n'avons pas voulu publier sur ce blog.

    Rappelons que Mario Gonzales est adjoint au maire du 18e chargé entre autres de la médiation.

     

    Au fond, que reproche la mairie du 18e à Action Barbès ? D'avoir confondu les genres, de reprendre une information donnée à un riverain alors qu'elle savait parfaitement que ce même riverain est un membre actif de notre association. Admettons, quand bien même le procédé est discutable.

    Pour le reste, la mairie du 18e ne conteste pas les informations données par notre article du 25 août. Oui certains bars n'ont pas respecté les horaires de fermeture mentionnées dans la charte, oui certaines terrasses ont débordé, personne ne semble pouvoir raisonnablement dire le contraire.

    La charte est nécessaire. Il faut qu'elle soit respectée pour être efficace. C'est ce respect que nous demandons à la mairie du 18e de faire appliquer. Nous en reparlerons lors de la prochaine réunion sur le sujet qui doit se tenir le 9 septembre et à laquelle Action Barbès participera.

     

  • Fête de Noël du quartier Anvers-Montholon

    Le conseil de quartier Anvers-Montholon  vous invite à la fête de Noël du quartier le

    samedi 3 décembre 2016 de 15h à 17h au square d’Anvers.

    Venez écouter le Chœur François Vercken et déguster des boissons chaudes offertes par les commerçants du quartier.