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Rechercher : projet Balcon vert

  • Collecte ou pas collecte des ordures ménagères les dimanches ?

    Lors de sa dernière séance (11-12 février), le conseil de Paris a débattu avec vigueur du projet de supprimer la collecte des ordures le dimanche. Exécutif, opposition, Front de Gauche, et Europe-Ecologie-Les Verts, chacun a défendu son idée du ramassage.  Les uns estiment que les ordures seront stockées dans de mauvaises conditions, et qu'elles viendront grossir le volume à ramasser le lundi. Les autres misent sur la baisse du volume en général, une baisse qui n'est pas spectaculaire mais qui tendrait à se confirmer (11% depuis 2001 d'après François Dagnaud qui quitte sa délégation à la Propreté pour la mairie du 19e). 

    Cette discussion a eu lieu dans le cadre du nouvel appel d'offre pour le renouvellement des contrats de collecte des ordures ménagères pour la période de 2014 - 2019. L'objectif est de passer à une collecte sur six jours, partout où cela est possible, autant pour diminuer le bruit, la pollution que de limiter le travail dominical pour le personnel qui effectue ces tâches. Les conditions du nouvel appel d'offres prévoient que les bacs et les bennes à ordures soient équipés d'une puce permettant de connaître précisément jour par jour et immeuble par immeuble la réalité des volumes collectés. On peut aussi imaginer que les données collectées servent à terme à une facturation différenciée par immeuble. C'est le cas dans beaucoup de villes en France et à l'étranger. Pour l'instant personne n'en parle. Mais une fois le dispositif en place sur les camions... 

    Qu'en est-il actuellement de la collecte dominicale ? Les conteneurs à ordures sont-ils toujours sortis le dimanche ? Les gardiennes d'immeubles en ont-elles l'obligation ? Les entreprises de nettoyage et de sortie des poubelles le font-elles systématiquement les dimanches et jours fériés ? Autant de questions, dont les réponses sont très liées aux contrats signés entre copropriétés et sociétés extérieures, ou avec les employées qui dépendent de la copropriété... Dans ma rue, pour rester proche du terrain, les poubelles sont rares sur le trottoir le dimanche matin. En revanche, les encombrants se battent pour occuper le terrain dès le samedi matin ! 

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    Pour information : Comment se fait l’attribution des bacs ?

    Le nombre de bacs attribués correspond au volume de déchets ménagers produit quotidiennement. Les services techniques de la propreté évaluent ce volume en fonction du nombre d’habitants dans l’immeuble.

    Ils prévoient : 
    10 litres par personnes pour les bacs à couvercle vert (déchets non recyclables) 
    12 litres par personne pour les bacs à couvercle jaune (déchets recyclables, sauf le verre) 
    2 litres par personne pour les bacs à couvercle blanc ( verre)

    Les volumes de bacs les plus courants sont : 120 l, 240 l, 340 l (bacs à 2 roues), 500 l et 660 l (bacs à 4 roues)

    Pour en savoir plus, voir le site de paris.fr

  • Des avancées pour la promenade urbaine

    La précédente réunion sur la promenade urbaine avait eu lieu aux Bouffes du Nord le 5 octobre (voir notre article du 13 octobre). Pour celle du 21 décembre, la mairie du 10e avait ouvert ses portes. Une petite centaine de personnes avait fait le déplacement et le lieu, quelque peu excentré du boulevard de la Chapelle, n'avait pas découragé les habitants motivés.

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    La maire du 10e Alexandra Cordebard était entourée de Christophe Nadjvoski chargé de l'espace public, de la voirie et des déplacements à l'Hôtel de ville et du maire du 18e Eric Lejoindre. Les services de la voirie et des espaces verts étaient également représentés.

     La bonne surprise, l'éclairage du viaduc

    C'est Marie Ikram conceptrice lumière qui est à la maîtrise d'oeuvre pour le projet lumière et sa présentation a suscité un grand mouvement d'adhésion dans la salle (vous pouvez retrouver l'ensemble de la présentation grâce au lien en fin d'article). Par contre, l'enveloppe dédiée d'environ 2,5M ne permettra pas de réaliser les propositions sur l’intégralité des 2.1km prévus. Et c'est bien dommage. Rappelons que pour l'édition du budget participatif 2014, Action Barbès avait soumis un projet qui avait permis d'obtenir une enveloppe de 200 000 €; c'était un bon début.  Reconnaissons que la ville a bien intégré la mise en valeur du viaduc dans le projet. Voici ce qu'en dit Marie Ikram: "Un projet minimaliste signifiant qui rend hommage à l’ouvrage d’art et à ses usages permanents tout en prospectant sur ses usages futurs qui permet des transgressions contemporaines avec 2 idées: la 1ère est de faire flotter le métro aérien en illuminant le tablier grâce à une suspension spéciale multifonctionnelle et la 2ème est l’implantation des suspensions décoratives Parisiennes en bilatéral (comme sur le pont Bir-Hakeim dans le 15ème arrt  pour recréer une unité visuelle sur l’ensemble du métro aérien Parisien)  au lieu de l’implantation axiale prévue au départ".
     

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    En ce qui concerne l'espace situé face à Tati et très malmené par les pigeons depuis des années,et toujours dans le cadre du projet lumière; une solution a été trouvée pour masquer les différents câbles visibles sous le tablier et permettre l'installation d'appareils à ultrasons pour faire fuir les oiseaux grâce à la suspension spéciale multifonctionnelle « fil d’Ariane ». Les piles du métro seront illuminés pour appuyer leur rôle structurel mais aussi en révélant les blasons de chaque arrondissement. D'autres propositions comme des diffuseurs de brume en été, des éclairages différents selon les saisons ou encore lors du passage des rames ont été formulées. De quoi rêver...

    Du côté des aménagements de voirie

    Rien de très nouveau depuis la réunion de décembre. Le tronçon Barbès-Chapelle sera bien à un seul sens de circulation avec des trottoirs élargis le long de l'hôpital et de la déchetterie. Des stationnements supplémentaires seront créés côté 18e pour les camions du marché, ce qui obligera probablement à mettre en partie la piste cyclable sur le trottoir. Des solutions sont à l'étude afin d'éviter les conflits d'usage comme c'est le cas sur le boulevard de Magenta. Le carrefour Tombouctou-Maubeuge sera réduit afin d'assurer la continuité du terre plein central avec une vraie traversée piétonne sécurisée, dans le sens du viaduc, des passages piétons entre les deux arrondissements conservant leur place.

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    Pour le tronçon Chapelle-Stalingrad, le préfet a donné son accord pour une expérimentation de 10 mois pour une seule voie de circulation dans chaque sens. Le trottoir sera aussi élargi du côté du centre d'animation 18e. La rue de Jessaint sera mise en zone 20, dite zone de rencontre, mais pas de piétonisation à l'ordre du jour. Par contre, la végétalisation sera renforcée notamment sur le passage aux pigeons en haut du square de Jessaint. Quant au square Louise de Marillac, il sera étendu. Le carrefour Chapelle verra ses files de circulation réduites et la création de passages piétons sous le viaduc.

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    Le calendrier

    A partir de mai, les travaux de voirie commenceront entre Barbès et le carrefour Tombouctou. Ils se poursuivront vers l'est au fur et à mesure de l'avancée des travaux de la RATP jusqu'à l'été 2019.

    Quid du Civiclab?

    La question du bilan du Civiclab pour sa première année de fonctionnement a été posée de concert par ActionBarbès, SosLaChapelle et DemainLaChapelle. Pour la question des usages, la ville reprend la main. Il sera cependant fait appel au Collectif, notamment sur l'aspect paysager. Mais la ville va lancer un appel à projets afin que l'ensemble des directions de la ville concernées par le projet travaillent ensemble. Il s'agit de regarder ce qu'il est pertinent d'installer sur la promenade. Les premiers usages doivent se mettre en place en octobre 2018, c'est pourquoi une prochaine réunion publique sera programmée prochainement. D'ici là, un bilan du Civiclab sera transmis fin janvier aux élus puis aux associations en toute transparence, nous a t-on affirmé.

    Quelles pistes pour les usages?

    Rien n'est arrêté mais on pense à des activités économiques (commerces pérennes de qualité), sportives, festives, culturelles. Et aussi kiosque de billetteries de spectacle (comme place de la Madeleine), ludothèque, jeux pour enfants, espaces pour s'asseoir...Pour les usages temporaires, l'idée d'expositions photos sur les grilles du pont Saint Ange ou le long du viaduc a été retenue. Enfin, pourrait-on ajouter!

    Côté espace convivial dans le marché Barbès, on reste dans le flou. Il pourrait être au bout du marché avant le carrefour Tombouctou ou au centre et ce dès l'automne 2018 et pour ce faire, on réduirait le linéaire de chaque stand  C'est un point que nous devrons suivre attentivement.

    Entendu dans la salle

    Une représentante de l'association Vivre Secrétan a fortement regretté que la promenade urbaine ne comprenne pas l'intégralité du parcours aérien jusqu'à Colonel Fabien, a minima en terme d'éclairage. Nous avions oeuvré en ce sens au tout début du projet avec cette association en vain. Très attendue par les riverains de la place de la Chapelle, l'intervention de Sylvie Pouget, responsable RATP, les a satisfaits. Suite à la mobilisation des associations, les élus du Conseil de Paris ont adopté un voeu et ont écrit à la RATP qui depuis, s'est engagée à lancer une étude de faisabilité pour revoir les espaces et sorties de la station Chapelle, une première étape pour un projet de longue haleine.

    Cette réunion plus calme, que la précédente et surtout présentant des avancées de la part de la ville, a satisfait un grand nombre d'habitants. De bonne augure pour cette nouvelle année qui commence.

    Vous pouvez retrouver les CR des différentes réunions sur le site de la ville ici et le document complet projeté le 21 décembre ici.

  • L’histoire du Louxor

    François Loyer est aujourd’hui Directeur de Recherche au CNRS mais il a été Vice Président de la Commission du Vieux Paris. Historien de grande notoriété, spécialiste de l’architecture parisienne des 19ème et 20ème siècles, son livre, Paris XIXème siècle, l’immeuble et la rue fait autorité.

    François Loyer a bien voulu se pencher sur le cas du Louxor. Dans un premier temps au titre de la Commission du Vieux Paris puis, plus récemment, pour le compte de l’association Action Barbès. Nous publions ici l’intégralité de la conférence qu’il a bien voulu donner lors de la dernière Assemblée Générale de cette association en septembre 2008.

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    Le Louxor, Palais du Cinéma

    Les plus anciens cinémas de Paris

    En 1906, l’avocat Edmond Benoit-Lévy inaugurait, sur les grands boulevards, la première des salles non foraines du cinéma. Lié à Charles Pathé, le rival de Gaumont, il était le promoteur d’un cinéma éducateur tourné vers les classes populaires. Bientôt, le développement spectaculaire de ce nouveau support allait en faire une des formes modernes de l’art : en témoigne la création, en 1908,....

     

     

    de l’éphémère « Société du Film d’Art »[1], placée sous la direction artistique du jeune Henri Lavedan (appelé à une grande destinée dans l’histoire de l’urbanisme). À la veille de la première guerre mondiale, existaient déjà plus de trois cents salles de cinéma en France (cent mille aux Etats-Unis !). Saluant la reconnaissance du Septième Art, le Guide Bleu de 1923 indique que Paris en possède désormais près de deux cents : la liste mentionne trente-six adresses, dont celle du « Louxor ». C’est dire la réussite foudroyante d’une industrie artistique appelée à un bel avenir.

     

    Il ne reste pratiquement plus rien aujourd’hui d’une telle flambée de constructions. Seuls quatre cinémas parisiens peuvent se prévaloir de l’ancienneté de leur origine : le Panthéon, 13 rue Victor Cousin, (ouvert en 1907, rénové en 1930) ; le Cinéma Palace, 42, boulevard de Bonne Nouvelle (1907, dans sa version de 1921), le Max Linder Panorama, 24 Boulevard Poissonnière (1912, rénové en 1957 et 2007) et le Latina, ancien cinéma de l’Hôtel de Ville (1913, reconstruit en 1995). Encore faut-il remarquer qu’aucun d’entre eux ne subsiste dans son état initial : seul le site s’en est maintenu, la construction ayant été rénovée à plusieurs reprises. Ils n’en constituent pas moins de précieux souvenirs d’une histoire en train de s’effacer sous nos yeux. Rappelons que le dernier cinéma d’avant 1914, le Ternes Palace, 7-9 rue Pierre-Demours, a été détruit il y a deux ans. Créé en 1911 par E. Benoit-Lévy, il était connu pour son toit ouvrant (qui inspirera l’illustre « Maison du Peuple » à Clichy, dans les années trente). Il faut se rabattre sur le Grand Rex (1931, par Auguste Bluysen et Maurice Dufrêne), la Pagode (une ancienne salle des fêtes, transformée en cinéma la même année), ou le Balzac (1935) pour trouver des souvenirs de l’entre-deux-guerres – le Paramount (1927), dans l’ancien théâtre du Vaudeville, ne subsistant qu’à l’état de fragments dans une succession de rénovations qui l’ont peu à peu défiguré.

     

    Tel qu’il nous est parvenu, Le Louxor (1921) apparaît donc comme l’un des plus anciens[2], sinon le plus ancien des cinémas de Paris – voire d’Europe. Cette rareté, correspondant à une période prestigieuse de la construction de salles de spectacle, donne à l’édifice un caractère d’autant plus exceptionnel qu’il n’a subi aucune modification depuis son abandon il y a trente ans. De ce point de vue, l’inscription des façades et toitures au titre des Monuments Historiques est notoirement insuffisante, s’agissant d’un « unicum » dans l’architecture parisienne (et d’une rareté, dans l’architecture européenne).

     

    Le Louxor

     

    « Palais du Cinéma », Le Louxor est une vaste salle - 1.200 places au total (le tiers aujourd’hui, au regard des normes de confort actuelles). La taille est sans comparaison avec les quelques centaines de sièges des cinémas d’avant-guerre[3]. Comme l’écrivait un contemporain, « les scénarios nouveaux et très adaptés au spectacle cinématographique par des metteurs en scène qui se sont révélés des maîtres, viennent de faire du cinéma un cinquième art, l’art muet. Son développement lui interdit désormais une installation précaire ; il lui faut un cadre digne de lui »[4]. Même si nous ne comptons plus tout à fait de la même façon aujourd’hui (et même si le cinéma a depuis longtemps conquis la parole), la spécificité du programme du cinéma de quartier est évidente à travers ces remarques. Et le même auteur de préciser : « il serait superflu de vouloir jouer à la grande architecture, le cinéma devant toujours garder son caractère populaire. Laissons les grandes ordonnances aux établissements des institutions d’Etats pour en souligner la puissance aux yeux du commun, mais restons dans des formes modernes, résultat du système de construction de notre époque dans lequel l’ornement ne viendra remplir qu’un rôle secondaire dans une place voulue mais non créée spécialement pour lui. » De ce point de vue, le Louxor est une remarquable réussite. Pour abondant que soit son décor extérieur de mosaïque, il est soumis à un rôle d’accompagnement, sans versatilité ni pittoresque.

    Salle en 1922.JPG

    L’architecture n’en est pas moins ambitieuse, ne serait-ce que par son échelle. L’auteur (un parisien d’origine levantine et de formation française) réalise une audacieuse construction en portiques de béton d’une grande légèreté, sur de simples semelles de fondation. On pense, en l’observant, au parti que retiendra deux ans plus tard Auguste Perret pour l’église du Raincy – dont Le Louxor est incontestablement le modèle[5] : l’ossature extérieure, les remplissages légers, le système de lanterneaux de ventilation sont communs aux deux édifices, ainsi que la géométrie d’un volume parallélépipédique tout en profondeur, au sol incliné[6]. Pour augmenter la capacité de la salle, deux grands balcons superposés exploitent l’importante hauteur sous plafond. L’architecte s’est inspiré de plusieurs salles de spectacle parisiennes – notamment, la salle Gaveau, transposée ici en ossature de béton. Les contraintes de la projection cinématographique le poussent à développer la superposition des places sur trois niveaux, en renonçant aux balcons enveloppants qui ne permettraient pas la vue frontale. Pour le reste, on est étonné de voir à quel point le traitement décoratif de la structure renvoie au travail de Perret pour le théâtre des Champs-Elysées : triomphe de l’ossature porteuse, système de claustra décoratifs, agencement du proscénium et de la fosse d’orchestre.

     

     

    Un intérieur miraculeusement préservé

     

    Pour autant, est-ce vraiment un cinéma ? A l’époque où se formalise la typologie des salles de projection, la référence au théâtre est encore très présente. Le cinéma muet l’impose : la projection est associée à un accompagnement musical qui justifie la fosse d’orchestre – on n’est pas loin du théâtre de variété ou de l’opéra comique. Cachée par de grands claustras de part et d’autre de l’écran (ce dernier pouvant être occulté par un rideau de scène – toujours en place dans les combles), un étroit volume en hauteur accueille le souffleur, chargé du bruitage et de l’accompagnement parlé. Tout cela fait du Louxor une salle de spectacle ouverte aussi bien à des performances musicales qu’à des conférences ou des débats[7], voire à des spectacles de variété ou de mime sur la petite scène devant l’écran. Soulignons à quel point la conservation de ces dispositifs est devenue rare, donnant à l’édifice un caractère exceptionnel dans l’histoire des cinémas de quartier.

     

    La transformation de la salle en boîte de nuit, à moindres frais, a laissé la quasi-totalité du décor intérieur en place. Derrière l’habillage en moquette, les stucs marbre en ton bleu lapis lazzuli sont toujours là, de même que les grands motifs d’inspiration minœnne des peintures murales. Les décors de staff ont été préservés et l’on garde la trace des luminaires électriques. Une restauration en est entièrement possible, sachant que l’ensemble du dispositif spatial de la salle et de ses accès est toujours en place, avec tous les éléments d’origine. Au total, ce n’est pas un squelette ou une enveloppe qui sont parvenus jusqu’à nous, mais bien la salle entière, y compris son décor[8]. Un tel exemple est unique. Il ne donne pas seulement le souvenir d’une des premières grandes salles de cinéma construites en France, il en donne toute la matérialité, qui n’attend qu’une remise en état pour reprendre vie. L’extrême rareté des témoignages de l’architecture des débuts du septième art justifie qu’une attention toute particulière soit portée à la conservation, la restauration et la mise en valeur de ce bâtiment[9], depuis longtemps identifié comme un exemple majeur dans ce domaine à Paris.

    3. Louxor Ecran 1922.jpg
    Scène, fosse d'orchestre et écran en 1922

     

    Un projet de « façadisme »

     

    La proposition faite par la Ville de Paris va en sens inverse. Tirant parti de la protection partielle, uniquement conservatoire, prise il y a vingt ans pour les façades et toitures du bâtiment, elle ignore délibérément l’intérêt des intérieurs redécouverts depuis 2003 sous le décor de la fin des années 1970. Pour introduire un programme de cinéma d’art et d’essai, sur le modèle des multiplexes de la dernière génération, elle est amenée à détruire les fondations pour creuser deux salles souterraines – on perd au passage la structure des grandes semelles traversant les anciens sous-sols voûtés hérités des constructions du début du XIXe siècle. Les règles de sécurité pour l’accès à ces nouvelles salles obligent ensuite à rogner la grande salle de cinéma, tant du côté de l’entrée que du côté de l’écran – détruisant au passage proscénium, fosse d’orchestre et cage du souffleur. Enfin, il faut isoler : les stucs et le décor d’origine disparaissent sous l’épaisse croûte d’un habillage isolant sur lequel sera imité, avec plus ou moins de bonheur, le décor disparu à cet occasion[10]. Toutes les proportions de la salle en seront bouleversées. Mais ce n’est pas le pire : afin d’éviter la transmission des vibrations de la musique électro-acoustique dans la structure, on scie les deux balcons, qui seront détruits puis reconstruits. Que restera-t-il de la salle après ces interventions ? Plus grand-chose, assurément !

     

    Restauration ou réhabilitation ? Derrière ces deux mots, en apparence synonymes, se cache l’enjeu des projets actuels. Pour les habitants, la sauvegarde du Louxor entraîne sa conservation et sa remise en état – autrement dit, sa « restauration » au sens des Monuments historiques. La protection dont il bénéficie au titre de l’Etat (inscription MH) comme au titre de la Ville (« Protection Ville de Paris » dans le cadre du P.L.U.) leur donne à croire que ce sera la voie retenue. Pour la Ville, il s’agit de tout autre chose : l’ambition est de créer un équipement culturel nouveau, « centre dédié au cinéma et aux musiques nouvelles du « Sud » dans l’ancien cinéma du Louxor »[11]. Le souci majeur de la mission Cinéma du Secrétariat général de la Ville est « de répondre à l’objectif avancé d’équilibre financier de financement et d’exploitation » : « Les simulations des conditions d’exploitation et de fonctionnement (fréquentation, recettes prévisibles et dépenses de fonctionnement) incitent à constituer une offre diversifiée sur le site qui comprendrait au moins 3 salles de projection de jauges décroissantes. » En d’autres termes (et sans langue de bois), il s’agit de créer un multiplexe composé d’« au moins » trois salles. Contrairement aux affirmations de la délibération du Conseil de Paris, il ne s’agit donc pas « de conjuguer la restauration du bâtiment le « Louxor » en valorisant son patrimoine architectural et culturel avec la préservation de l’activité cinématographique », mais d’inclure un équipement nouveau dans un bâtiment ancien, quitte à le transformer radicalement à l’intérieur.

     

    Est-ce comme cela qu’on protège le patrimoine ? Certainement pas ! La règle d’or de la protection est de rechercher un programme adapté à l’édifice et non l’inverse[12]. On peut transformer une cathédrale en grenier à foin, mais pas en faire un blockhaus, sauf à la noyer sous des masses de béton… De la même manière, la seule façon de conserver à un cinéma l’authenticité de sa structure et de son décor serait de trouver une affection adaptée à ses caractéristiques. L’idée qui vient aussitôt à l’esprit est d’exploiter la polyvalence de cette salle, mi-cinéma, mi-théâtre (et un peu salle de concert ou de conférences) pour y implanter des activités allant de la projection de films muets à la variété ou au café-théâtre en passant par les conférences, cours et débats[13]… Passer en force, imposer à l’édifice des transformations irréversibles pour y entrer au chausse-pied un programme inadapté à sa conservation n’est pas seulement une erreur, c’est un crime au plan patrimonial. On n’imaginerait pas de repeindre la Joconde, de l’agrandir ou de la diminuer pour correspondre à une quelconque image, au motif qu’elle trouverait ainsi son utilité économique. C’est pourtant bien ce que l’on ose proposer en la circonstance : dénaturer un édifice, au nom de la rentabilité. La Ville de Paris a déjà sur la conscience le théâtre de la Gaieté Lyrique, honteusement démolie pour en faire un parc d’attraction aussitôt en faillite. Va-t-elle recommencer avec le Louxor ? Les majorités changent, mais pas les pratiques !

     

    Pour tout dire, la Ville de Paris manifeste une singulière incompétence en matière de conservation du patrimoine. Elle semble ignorer les règles de la Charte de Venise, promulguée par l’Unesco il y a près d’un demi-siècle, et s’obstine à maltraiter le patrimoine en fonction de ses besoins immédiats. Lorsqu’il s’agit d’un édifice d’intérêt majeur, comme Le Louxor, l’incompétence tourne au scandale. Il est indispensable que cela soit dit et compris. Car le patrimoine est une ressource rare, d’autant plus rare qu’elle n’est pas renouvelable : un édifice altéré ne pourra plus jamais être ce qu’il était auparavant, quelque argent qu’on y mette. Toute intervention se doit d’être réversible, respectueuse de l’intégrité de l’édifice. Mais peut-être la Ville de Paris ignore-t-elle la notion de patrimoine ?

     

    Cléopâtre

     

    Nous avons laissé de côté le style néo-égyptien, pour le moins inattendu, de cet édifice du début des années vingt[14]. Pourquoi diable avoir choisi l’Egypte plutôt que Rome, l’Antiquité que la Renaissance ou le règne de Louis XVI – alors fort en vogue dans les édifices de spectacle ? Il y a une raison à cela : à n’en pas douter, le bien nommé Louxor renvoie à l’un des films-cultes du cinéma muet. Il s’agit de Cleopatra tourné en 1917 pour la compagnie Fox par J. Gordon Edwards. Non seulement, c’est l’un de ces longs métrages (il dure 125 minutes) qui ont marqué la naissance du cinéma en tant qu’art, après la période des courts documentaires issus de la photographie ; mais ce fut l’un des plus prestigieux, avec un budget d’un demi-million de dollars et plus de deux mille participants. Dans cette veine du « péplum » à l’antique, il aura peu de concurrents avant les années cinquante. Enfin et surtout, le film a été marqué par la participation d’une des premières grandes stars du cinéma, la new-yorkaise Theda Bara, qui inaugure le règne des vamps. « Cleopatra » a été le plus grand de ses succès.

     

    Lorsque le film arrive en France, l’année de l’Armistice, l’industrie française du cinéma a beaucoup perdu de sa superbe. Les années de guerre ont interrompu toute activité et il faudra attendre encore un peu pour que Max Linder relance son entreprise. Les investisseurs américains profitent de ce vide pour importer en Europe un cinéma populaire, dont les stéréotypes laissent une

  • Carrefour Paré-Maubeuge: quel aménagement ?

    paris,paris 10e,gare du nord

    Prévenus la veille d'une réunion sur l'aménagement du carrefour Paré-Maubeuge, nous avons pu tout de même participer à la réflexion. Il faut reconnaitre que revoir cet espace n'est pas surperflu. Il a connu par exemple la période des plots en plastique, rapidement écrasés comme c'est le cas juste de l'autre côté de la rue Paré sur le boulevard de Magenta. Et désormais, il sert souvent de lieu de stationnement.

    paris,paris 10e,gare du nord

    plan actuel (DVD)

    Elise Fajgeles, adjointe chargée de la voirie et des déplacements, et Emmanuel Berthelot, responsable à la Direction de la voirie et des déplacements (DVD), avaient convié la directrice de l'hôpital Lariboisière, Bénédicte Isabel, et Jérémy Zeguerman, directeur de la gare du Nord, pour leur présenter un projet d'aménagement de ce carrefour.

    Objectifs principaux

    - rendre les espaces plus lisibles

    - améliorer les cheminements piétons

    - végétaliser

    Projet

    On constitue un îlot (ci-dessous en jaune) et on permet la création d'un nouveau passage piéton à l'angle des deux rues, côté sud, devant le bâtiment occupé par GrDF.

    paris,paris 10e,gare du nord

    plan envisagé (DVD)

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    Voilà ce que pourrait donner le futur aménagement. La discussion a porté sur l'intérêt de pots plantés ou pas. Ils doivent être entretenus régulièrement pour ne pas devenir des poubelles (on en sait quelque chose avec les pots de la placette Charbonnière, 18e). Nous avons suggéré le choix de plantations qui ne nécessitent aucun entretien et qui arrivent au bord des pots. La direction des espaces verts n'y semble pas favorable pour le moment mais elle peut toujours changer d'avis. En ce qui concerne la pose d'accroche-vélos, nous l'avons fortement déconseillée. Nous savons que de nombreux vélos sont volés puis revendus placette Charbonnière ! Banc ou pas banc, un vrai dilemme : y a-t-il des personnes susceptibles de se poser à cet endroit de passage ? Pas vraiment. La DVD va réfléchir à la pose de plots granit. Il faudra de toute façon s'assurer que des véhicules ne puissent pas stationner sur l'espace aménagé. Une chose semble acquise, l'implantation d'un arbre et un seul car les réseaux très nombreux à cet endroit ne permettent pas d'en planter plusieurs.

    Bénédicte Isabey a attiré l'attention sur le déplacement des porte-huit qui occupent l'espace actuellement pour charger et décharger les véhicules de location. Où vont-ils aller ? Marcel Grau, membre de la direction, craint leur retour rue Paré. Nous avions d'ailleurs présenter un voeu commun en conseil d'arrondissement en septembre 2012 pour qu'une solution soit trouvée. Le dossier des porte-huit n'a pas avancé...

    Par ailleurs, la directrice de Lariboisière a rappelé la nécessité de "penser global" dans les futurs aménagements : "On doit tenir compte des futurs travaux de l'hôpital mais également de ceux de la promenade urbaine (de Barbès à Stalingrad..) et de la gare du Nord et ne pas monter des projets qui bloqueraient par la suite. Il faudra anticiper la destruction du bâtiment "Morax" (angle sud-est) puis sa reconstruction et les indispensables emprises de chantier" (voir notre article du 30 mars sur le nouveau Lariboisière).

    Jérémie Zeguerman est persuadé quant à lui de l'intérêt d'un aménagement du carrefour, espace qui fonctionne mal actuellement. Pour lui comme pour la DVD, la fluidité du trafic ne se verrait pas modifier et ne devrait pas poser problème pour les urgences.

    Phasage et coût des travaux

    L'aménagement est estimé à 84 000€ financé sur le budget d'investissement localisé 2017. D'ici fin juin se feront les validations définitives du projet pour des travaux au 4e trimestre . Compter un mois de travaux.

    Par ailleurs, 3 arbres seront plantés rue Paré au niveau de la maternité et un 4e en face sur la placette Paré-Patin. Le secteur sera mis en zone 30 en 2018.

  • Le nouveau Conseil de Paris est arrivé !


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    Point final pour les municipales 2014 en ce samedi 5 avril avec la première réunion du Conseil de Paris et l’élection du maire, ou plutôt de la maire, Anne Hidalgo. A cet égard, réjouissons-nous qu’une ville de l’importance de Paris ait comme maire une femme. La parité homme/femme progresse, sans doute pas assez vite, mais elle progresse. Il faut d'ailleurs relever que dans sa nouvelle composition, le Conseil de Paris comporte plus de femmes que d'hommes.


    Cette première réunion du Conseil de Paris pour la mandature 2014-2020 nous permet de revenir une dernière fois sur le résultat des élections et aussi de connaitre les adjoints au maire - doit-on dire adjoints à la maire ? - qui seront d’une façon ou d’une autre les interlocuteurs d’Action Barbès dans le cadre des projets que nous voulons lancer ou que nous soutenons.

    Commençons par un bref rappel de la situation politique à Paris suite aux élections des 23 et 30 mars dernier.

    Le Conseil de Paris compte 163 membres :

    - 91 d’entre eux ont soutenu la candidature d’Anne Hidalgo dans une alliance regroupant le Parti Socialiste (PS) et le Parti Radical de Gauche (PRG)  - 62 élus, le Parti Communiste (PCF) - 13 élus, et les écologistes d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) - 16 élus;

    - 71 d’entre eux ont soutenu la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) dans une alliance regroupant l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP) - 55 élus, l’Union des Démocrates Indépendants (UDI) et le Mouvement Démocrate (MoDem) - 16 élus.

    - 1 élue soutenue par le Front de Gauche (FG)

    Quelques remarques : ....

    - à lui seul le PS (62 voix) n’a pas la majorité au Conseil de Paris (82 voix), ni même avec le seul apport des voix du PCF (75 voix au total pour les deux). L’apport des 16 voix écologistes lui est indispensable; les rapports souvent difficiles à Paris entre le PS et EELV seront donc à regarder de près, le contexte politique national pouvant peser sur ceux-ci;


    - la nouvelle majorité a perdu 7 sièges par rapport à l’ancien conseil (92 contre 98) et l’opposition en a gagné 8 (71 contre 63);


    - la ligne de séparation politique Est (gauche) Ouest (droite) de Paris s’est légèrement décalée puisque le 9e a basculé à droite ce qui donne 9 arrondissements tenus par la droite et 11 tenus par la majorité de gauche;


    - enfin notons qu’avec 54,7% des voix, la gauche obtient 56,4% des sièges et donc qu’avec 45,3% des voix la droite obtient 43,6% des sièges, ce qui est assez équilibré.

    Anne Hidalgo a limité le nombre de ses adjoints à 21. Ce sont les personnes qui suivent les projets dans leur domaine d’attribution et à ce titre intéressent Action Barbès. Passage en revue.

    Sécurité, prévention, politique de la ville, intégration : Myriam El Khomri. Continuité ici. Action Barbès connait bien Myriam El Khomry et est connu d'elle.

    Santé, handicap : Bernard Jomier. Médecin, écologiste, Bernard Jomier devra relancer le projet de salle de consommation de drogues à moindre risque au 39 boulevard de La Chapelle et à ce titre sera l'interlocuteur d'Action Barbès.

    Transports, voirie, déplacements, espace public : Christophe Najdovski. Cet écologiste sera un élément clé pour les projets proposés par Action Barbès que sont le réaménagement du boulevard de La Chapelle et de l'abord des deux gares (Nord et Est).

    Propreté, assainissement, organisation et fonctionnement du Conseil de Paris : Mao Peninou. La propreté demeure un des sujets prioritaires d'Action Barbès.

    Démocratie locale, participation citoyenne, vie associative, jeunesse et emploi : Pauline Véron. Revitaliser les conseils de quartier des 9e, 10e et 18e autour de Barbès est une priorité et Pauline Véron, bien connue de notre association, sera notre interlocutrice.

    Et maintenant, tout le monde au travail !

    Voir les 21 nouveaux adjoints à la maire de Paris

  • Le Plan local d'urbanisme à nouveau sur scène à Paris

    Avez-vous vu des feuilles A3 platifiées accrochées au matériel urbain, balottées par le vent, jaunies sous les rayons du soleil printanier ?

    C'est l'information obligatoire relative à la l'enquête publique sur les modifications du Plan local d'urbanisme. Le PLU ? C'est ça. Les plus motivés se souviendront des sets de crayons de couleurs et des cartes, mis à disposition dans certains conseils de quartier, ou dans les mairies, pour réfléchir tous ensemble et lancer les grandes lignes d'une rénovation urbaine. Ici un trottoir plus large, ici une placette pourrait accueillir des arbres, là les immeubles ne devront pas être trop hauts, et cette vieille construction ne mérite-t-elle pas d'être protégée pour illustrer si bien les quartiers populaires de la fin du 19e siècle ?

    Ce projet de modification du PLU est soumis à une enquête publique qui aura lieu dans les 20 mairies d’arrondissement de Paris, du lundi 16 mai au vendredi 17 juin 2011 inclus.

    Cette modification du PLU n'a toutefois rien à voir avec la précédente, en 2006, d'envergure celle-là. Il s'agit plutôt d'une mise à jour.

    Après l’enquête publique, le Plan local d’urbanisme de Paris, éventuellement modifié, sera approuvé par délibération du Conseil de Paris.

    Le principe :

    Le Plan Local d'Urbanisme est en vigueur depuis le 1er septembre 2006. Il s'agit d'un document évolutif, qui doit s'adapter aux modifications des textes législatifs et réglementaires ainsi qu'aux transformations de la ville et aux nouveaux besoins des habitants. Une première modification générale du PLU, approuvée en septembre 2009, visait à favoriser la production de logements, notamment sociaux, et à favoriser l’application du Plan Climat.

    le contexte précis et le cas de deux articles annulés :

    La délibération d’approbation du PLU de Paris de juin 2006 a fait l’objet de recours contentieux, qui ont abouti, dans un premier temps, à l’annulation par le Tribunal administratif de Paris en appel des règlements de deux zones du PLU – la zone naturelle et forestière N et la zone urbaine verte UV. Suite au pourvoi de la Ville en cassation, le Conseil d’Etat a, dans son arrêt du 18 juin 2010, rétabli ces deux règlements, à l’exception de leurs articles 6 et 7, qui demeurent donc annulés.

    les autres propositions ou adaptations :

    Outre ces deux articles 6 et 7 des zones N et UV, qui réglementent l’implantation des constructions, le projet de modification propose :
    - l’adaptation - amélioration ou actualisation - de certaines autres dispositions du règlement du PLU,
    - des adaptations visant à prendre en compte les études et la concertation menées dans certains secteurs d’aménagement,
    - l’intégration en zone urbaine verte UV de jardins publics récemment réalisés,
    - des mesures en faveur de la protection de l’enseignement supérieur.
    - l'actualisation et la mise à jour des documents.

    Toute modification étant soumise à enquête préalable, les documents sont consultables dans les mairies à des dates et horaires précis. En voici la liste pour nos arrondissements :

    • mercredi 1er juin 2011 de 9h00 à 12h00, en mairie du 9e

    • mercredi 1er juin 2011 de 14h00 à 17h00, en mairie du 10e

    • lundi 6 juin 2011 de 9h00 à 12h00. en mairie du 18e

  • Humeur

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    La salle était assez clairsemée, composée pour un bon tiers des supporters de la vedette accompagnés par le Maire de Paris, plusieurs de ses adjoints dont certains ont aussi des postes au sein du Conseil Régional. On était loin de la foule présente pour le compte rendu de mandat de Bertrand Delanoë et le modérateur de la réunion n’a pas manqué de souligner ce fait en constatant que, peut être, le match France Chine de Saint Etienne y était pour quelque chose. Notre Maire, Jacques Bravo était présent, bien sûr, avec quelques uns des membres de son équipe.

    La séance, commencée avec une bonne demi-heure de retard sur l’horaire prévu, s’est ouverte avec un petit film style clip publicitaire des années 80.

    Jean Paul Huchon a fait ensuite un discours introductif en traitant les priorités qui sont les siennes, à savoir l’emploi, le logement et les transports.

    Qu’a-t-il dit ? Rien. Catalogue des projets lancés ou plus exactement cofinancés par la Région, son discours relevait d’une certaine autosatisfaction concernant le nombre de lycées construits ou réhabilités, le nombre de logements sociaux mis à disposition, l’amélioration programmée des transports en commun depuis que la Région a repris en mains le Syndicat des Transports d’Ile de France (STIF), etc. … Il n’a pas manqué de dire combien les projets lancés avec les communes voire les Départements de gauche se passaient bien et combien l’Etat, sous entendu les partis politiques adverses, lui posait problème par ses carences.

    Si je voulais être sarcastique, je dirais qu’au moins Bertrand Delanoë, s’il ne dit rien, le dit bien. Jean Paul Huchon n’est même pas un bon orateur.

    Vint le temps des questions qui pour beaucoup relevaient de points très précis et qui ne donnaient pas de souffle au débat. Lassé, je suis parti.

    Arrivé comme citoyen venu écouter le Président de son Conseil Régional, je me sentais au milieu d’un meeting de la gauche plurielle (les Verts étaient en nombre). Même si en soi l’idée d’une telle réunion est bonne, ce n’est pas  de cette façon que nos hommes politiques rétabliront le lien pourtant si nécessaire avec les électeurs de base. Il faudrait faire de la politique autrement.

    Didier

    medium_DSCN2511.JPGJean Paul Huchon, Président de la Région Ile de France ayant décidé d’organiser son unique réunion de compte rendu de mandat tenue à Paris dans notre 9ème, je me suis dit, soyons en heureux et allons voir ce qu’il a à nous dire. C’est donc l’esprit ouvert que je m’en suis allé mercredi soir salle Rossini à la Mairie de notre arrondissement pour l’écouter.

    On remettait à l’entrée un petit sac marqué au logo de la Région et contenant deux documentations.

  • Chapelle International

     

    Naissance d’un nouveau quartier à La Chapelle

    Nous sommes heureux de pouvoir vous annoncer une réunion animée par l'association ASA Paris Nord-Est 18, elle se tiendra le 31 mars 2010 dans le cadre du travail commun entre les Conseils de quartier du 18e Hermite-Evangile et La Chapelle-Marx-Dormoy.
    à 19 heures, à l'Ecole polyvalente au 3, rue Maurice-Genevoix, 18e.

     

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    Retrouvons-nous le mercredi 31 mars 2010, à 19 heures, à l’Ecole polyvalente, 3 rue Maurice-Genevoix, 18e. Il y sera question de logements, d’activités, d’équipements, de commerces, et d’espaces verts bien sûr, et de tous les autres sujets, que vous voudrez aborder. Action Barbès participera à cette réunion, car nous pensons que ce nouvel aménagement peut être l’occasion de réfléchir et de traiter les importants flux automobiles en provenance de l’autoroute du Nord, qui se concentrent, voire se « congestionnent » sur l’axe rue de La Chapelle-rue Marx-Dormoy-place de La Chapelle, et plus loin vers Barbès ou Stalingrad.

    Il nous semble rationnel de réfléchir à la circulation bien en amont des nœuds de concentration et d'embouteillage que nous connaissons tous. Or, d'après nos informations, la Ville ne dispose pas de données récentes en termes de chiffres de véhicules/jour, sur ces tronçons de voirie. Elle ne semble pas vouloir demander un diagnostic précis à la Direction de la voirie et des déplacements, parce que le réaménagement de cet axe (porte de La Chapelle-place de La Chapelle) n'est pas budgétairement parlant à l'ordre du jour. Mais n'est-il pas évident qu'il faille profiter de l'étude des possibilités de cette zone, de l'enquête sur les besoins, locaux ou/et globaux, pour résoudre des problèmes collatéraux. A savoir ceux que subissent depuis des années tous les riverains des quartiers que longe l'axe Chapelle-Marx-Dormoy.

    Nous redoutons une fois de plus la vision fine, mais concentrée sur un espace bien délimité, qui ne prend pas assez en compte les situations connexes, particulièrement contraignantes dans une ville dense comme Paris. Aucun aménagement de voirie n'est anodin. Comment un projet d'envergure comme celui-ci de 200 ha, avec la construction d'habitations (600 à 700 logements), avec des zones commerciales vastes, qui peuvent encore être étendues pour se conformer aux futures besoins et des zones d'activités diverses (environ 440 000 m²) - il est aussi question de construire un campus universitaire, avec des besoins propres -, comment un tel projet pourrait se concevoir sans réfléchir aux flux de circulation existants et à venir, pas seulement dans cette enceinte mais tout autour, en amont et en aval.

    L'association ASA Paris Nord-Est va jusqu'à préconiser l'étude d'une charte chantier qui pourrait imposer l'évacuation des matériaux issus de la démolition par rail. Bien sûr ! Tout ce qui pourra diminuer les nuisances imposées aux habitants doit être mis en avant.

    Des informations complémentaires sont disponibles sur le site de l'association ASA Paris Nord-Est 18e

     





  • Les quartiers populaires peuvent aussi changer positivement

    Les quartiers populaires souffrent d'une densité humaine trop grande, disent certains, qui protestent contre la construction de logements sociaux dans les quartiers qui en possèdent déjà. Ils souffrent aussi d'une surreprésentation de commerces bon marché, pas toujours au top des normes, faiblesse du pouvoir d'achat oblige, mais bénéficient d'une grande densité de clientèle, locale ou venant spécifiquement pour profiter des prix attractifs. Ils pâtissent de trop peu d'espaces verts, et ceux qui existent souffrent à leur tour de surpopulation... Pourtant, pourtant, quand on s'en donne les moyens, que les pouvoirs publics savent reconnaître les initiatives positives et aident là et quand il le faut, on peut assister à des reconversions heureuses.

    Voici un exemple bien sympathique, avec quelques photos datant d'avril 2014, lors d'une promenade le long de la petite ceinture pour profiter d'un soleil de printemps généreux, de la Gare Ornano à la Gare de l'avenue de Saint-Ouen.

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    quartiers populaires,18e,réhabilitation

    Action Barbès a suivi le projet de réhabilitation de la gare d'Ornano, proche de la Porte de Clignancourt, en restaurant solidaire, et même davantage (atelier, culture, agriculture, animaux), depuis son inauguration et le succès des fêtes qui s'y sont déroulées ensuite, comme chaque printemps notamment avec la "Fête de la nature" aux Jardins du Ruisseau. Le réussite est au rendez-vous aussi bien pour les fêtes qui attirent les enfants et les parents du quartier, que pour le restaurant où il est bien difficile de trouver une place pour y prendre un en-cas aux heures de repas. Notre blog en témoigne... Voir à ce sujet notre article du 10 mai 2014 et celui du 21 mai

    Ce sont ces anciennes photos de la gare de Saint-Ouen qui nous ont donné envie de revoir les lieux après le changement. La petite gare en ruine est devenue Le Hazard Ludique, une salle de spectacle et un lieu ouvert aux habitants, son parvis nous accueille en terrasse pour boire un verre, aux beaux jours, et la cantine est là pour combler une petite faim.

    Surfez sur leur page Facebook à l'occasion, pour en savoir davantage, c'est ici. Là encore c'est une réussite. À noter, le dimanche 16 décembre, un marché de Noël "Made in 18e" sur le quai de l'ancienne gare.

    quartiers populaires,18e,réhabilitation

    Autre projet mené à bien après des années d'efforts, dans des conditions déplorables, souvenez-vous des amas de déchets au pied des palissades qui ceinturaient l'immeuble à l'angle des boulevards Barbès et de la Chapelle, cette fois dans notre cœur de quartier : la brasserie Barbès. Elle a remplacé Vano, parti en fumée et personne ne peut s'en plaindre. On ne peut pas dire que tout va au plus mal. Soyons justes. Il reste certes beaucoup à améliorer, bien sûr. L'association s'y attèle bravement et continuera, et ses bénévoles consacreront encore beaucoup de temps et d'énergie pour que le quartier ne soit pas oublié.

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  • Conseil d'arrondissement du 9e ce soir : coup de projecteur

    Ce soir, à 18h30, salle du conseil, se tiendra le conseil d'arrondissement du 9e, comme chaque mois, environ une semaine avant la séance du conseil de Paris. Profitons en pour nous pencher sur les fonctions du conseil d'arrondissement et son rôle dans la démocratie municipale.

    document?id=14663&id_attribute=52Les décisions prises par le conseil et le maire d'arrondissement s'inscrivent dans le cadre d'une loi de décembre 1982, dite loi PML parce qu'elle s'applique à Paris, Marseille et Lyon (seules villes françaises qui disposent d'arrondissements). Dans cette loi, il est dit qu'une mairie d'arrondissement n'est pas une mairie de plein exercice. Seul le conseil de Paris, dirigé par le maire de Paris, vote le budget, lève l'impôt et décide de l'ensemble des dépenses. Il est prévu que la mairie d'arrondissement donne son avis sur un certain nombre de projets, de dossiers concernant l'arrondissement (urbanisme, occupation du sol, subventions…). Elle assure théoriquement la gestion d'un certain nombre d'équipements de proximité : les crèches, les équipements sportifs, les petits espaces verts…
    Cependant, il convient de rappeler que le maire d'arrondissement n'a pas autorité sur le personnel, ne peut fixer les budgets de fonctionnement et ne dispose pas des crédits d'investissement.

    Par ailleurs, certains services ouverts au public en mairie (comme le logement, les inscriptions scolaires, les élections…) ne sont pas placés sous l'autorité du maire d'arrondissement, mais directement sous celle du maire de Paris.

    A quoi sert le Conseil d'arrondissement ?

    Il regroupe les conseillers de Paris et les conseillers d'arrondissement élus par les habitants du 9e lors des élections municipales. Le Conseil d'arrondissement donne son avis sur les projets concernant le 9e arrondissement présentés au Conseil de Paris.

    Il peut émettre des vœux (propositions) et poser des questions écrites ou orales au conseil de Paris. Il nomme des représentants dans différents organismes locaux (Centre d'Action Sociale, Caisse des Ecoles….).

    Le budget d'une mairie d'arrondissement.

    > Le calendrier budgétaire

    L'élaboration du programme d'investissement localisé (PIL)
    En janvier, le Maire d'arrondissement engage une discussion avec les directions municipales (voirie, propreté, affaires scolaires, jeunesse et sports, architecture…) sur les différents projets d'investissement qu'ils souhaitent mettre en œuvre sur l'arrondissement. Cette phase est destinée à recueillir les éléments techniques de faisabilité des différentes opérations assortis d'une estimation financière. C'est au vu de ses études qu'une sélection pourra être établie. En mai, le Maire d'arrondissement doit communiquer ses propositions à l'Adjoint au Maire de Paris chargé des finances (actuellement Bernard Gaudillère, élu du 10e). De juin à septembre, des discussions sont engagées pour tenir compte des priorités locales au cours de 3 réunions préparatoires entre le 1er adjoint, l'adjoint à l'administration, l'adjoint aux finances et le maire d'arrondissement qui défend ses projets et définit ses priorités. A l'issue de cette rencontre, un projet de budget est établi.

    Le vote du budget
    En décembre, le Maire de Paris présente le futur budget de la ville et du département devant le Conseil de Paris. La séance budgétaire fait l'objet de nombreux débats, de dépôts d'amendements. Ce budget doit être voté avant le 31 mars. Une fois voté, le budget devient budget primitif. En raison des aléas rencontrés, ces budgets font l'objet d'ajustement au cours de l'exercice (modificatif, puis collectif au titre du fonctionnement et décisions modificatives pour ce qui est de l'investissement).

    > La structure d'un budget

    Le fonctionnement
    Il comprend les dépenses de gestion courante (dépenses de personnel, d'entretien, de fourniture et de petit matériel), ainsi que des travaux non amortissables tels que, par exemple, les travaux de peinture et les renouvellements de plantations des petits espaces verts.

    L'investissement

    Les investissements concernent la création ou la réhabilitation des équipements municipaux (crèches, écoles, stades, gymnases, conservatoires), les grands travaux de voirie, d'urbanisme et d'aménagements (éclairage, signalisation, trottoirs), les grosses réparations à effectuer sur le patrimoine. Ces différentes opérations font l'objet d'une autorisation de programme.

    • Les autorisations de programme représentent un montant estimé des dépenses qui peuvent être engagées pour le financement des investissements. Elles peuvent être révisées et ont un caractère pluriannuel. Elles disparaissent dès lors que l'opération est terminée.
    • Les crédits de paiement représentent les dépenses qui seront engagées au cours de l'exercice au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Ils sont annuels.

    > Les crédits délégués aux arrondissements : l'Etat Spécial

    L'état spécial est le budget mis à la disposition des Mairies d'arrondissement. Il est voté, chaque année, par le Conseil d'arrondissement et le Conseil de Paris. Les Mairies en assurent la gestion directe sous la double autorité du Maire et du Secrétaire Général de la Mairie. 

    La nature des dépenses imputables sur ce type de crédits est du "fonctionnement" et, depuis 2003, de "l'investissement".  Les dépenses dites "de fonctionnement" sont les charges visant au fonctionnement courant des services (fournitures, travaux d'entretien, charges locatives, frais de réception, l'animation locale…). Au cas où la totalité des crédits ouverts n'auraient pas été totalement dépensés, l'état spécial est reportable d'un exercice sur un autre. C'est ce que l'on appelle le budget modificatif. 

    La loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité a élargi les compétences des Maires d'arrondissements à l'ensemble des équipements de proximité, c'est-à-dire les équipements à vocation éducative, sociale, culturelle, sportive et d'information de la vie locale qui ne concernent pas l'ensemble des habitants de la commune ou les habitants de plusieurs arrondissements.

    Ainsi, sont transférés aux états spéciaux, outre les équipements qui y figuraient déjà, les écoles maternelles et élémentaires, les bibliothèques, les équipements sportifs, les centres d'animation, les antennes jeunes.

    L'état spécial est composé de trois dotations :

    • Une " dotation d'animation locale ", destinée à l'information des habitants de l'arrondissement, à la démocratie et à la vie locale, en particulier aux activités culturelles, et interventions motivées par des travaux d'urgence présentant un caractère de dépenses de fonctionnement et liées à le gestion des équipements transférés ;

    • Une " dotation de gestion locale ", destinée au fonctionnement courant de l'ensemble des équipements inscrits à l'inventaire de votre arrondissement, et comprenant également les crédits permettant au Conseil d'arrondissement d'exercer les attributions qui lui sont dévolues par la loi ;

    • Une " dotation d'investissement ", destinée aux dépenses d'investissement des équipements transférés pour lesquelles des marchés de travaux sans formalité préalables en raison de leur montant peuvent être passés, ainsi qu'aux dépenses nécessitées par des travaux d'urgence. La dotation d'investissement intègre l'ancienne "Dotation du Maire". Elle est principalement utilisée pour financer l'achat de biens à amortir et réaliser des travaux de grosses réparations pour les équipements inscrits à l'inventaire municipal. Elle comporte également les crédits d'investissements dévolus aux Conseils de Quartiers

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    Le dernier conseil de Paris a eu lieu les 17 et 18 octobre. Vous en retrouverez ici les grandes lignes.

  • Les travaux

    109467d7459e5149e26894bc2e59284f.jpgSans contexte, le réaménagement des boulevards de Clichy et de Rochechouart – les espaces civilisés – reste le principal chantier, engagé très tôt dans la mandature. Beaucoup de choses ont été dites sur cet aménagement, souvent pas très justes.

     

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    Avant

     

     

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     Après

    Si la réorganisation de la voirie est assez réussie, notamment pour les piétons et les cyclistes – les automobilistes seront d’un avis différent – il est clair que ce qui a été fait place Pigalle est raté, contrairement a la nouvelle implantation de la place Blanche. La multiplication des voies pour les bus, les panneaux Decaux, la démolition du numéro 9 pour la construction d’un immeuble à l’architecture discutable, bref, la place a perdu son charme et le jet d’eau légendaire ne change rien à la chose.

    Deux aménagements de voirie sont à mettre au crédit de nos élus : celui du haut de la rue de Martyrs, place Lino Ventura incluse, et celui de la rue de Maubeuge. Les deux projets ont fait l’objet de nombreuses discussions et même de contestations mais in fine, cela fonctionne.

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     Le haut de la rue des Martyrs après les travaux et avant la plantation des arbres

    La réorganisation de la place Adolphe Max et du square Berlioz n’a pas apporté grand-chose et les actuels travaux de la rue Cadet auront le même effet.

    La réalisation du quartier vert (Faubourg Montmartre) n’a pas changé fondamentalement cette zone dont une bonne partie reste encore aujourd’hui embarrassée par trop de voitures et les travaux des immeubles de la BNP avec construction d’un parking souterrain qui va en attirer davantage. Seule la réalisation d’un petit ilot piéton devant l’église Saint Cécile demeure significative.

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     La section de la rue Sainte Cécile devenue piétonne après les travaux

     

    Ne concernant pas directement la voirie mais importants pour les habitants du 9ème, soulignons les réaménagements des squares Montholon et d’Anvers, des petits jardins de la Trinité et de l’hôtel Thiers.

     

    Le débat est ouvert. Vos avis sont les bienvenus. 

    54a2a0cad4e614a2a37b6711ebbc5563.jpgSuccombons aux délices des journalistes qui n’aiment rien tant que les bilans, souvent avant même que les actions soient terminées ! Mais là, nous avons matière puisque la mandature est pratiquement arrivée à son terme et que nous pouvons porter un jugement sur les aménagements de voirie que notre arrondissement a connus depuis l’arrivée de l’actuelle majorité aux commandes. Sans a priori, regardons les plus importants changements.

  • Conseil de quartier Goutte d'or Château rouge ce soir


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    Les nouveautés  et ce qui perdure : 

    Le changement de lieu : la réunion publique du conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge aura lieu dans la salle Saint-Bruno, à 20h, située au 9, rue Saint-Bruno, 18e. 

    Comme lors du dernier remaniement du règlement des conseils de quartier du 18e, plus de présidence confiée à un élu, mais un ou une élu(e) référent(e) qui assiste l'équipe d'animation constituée d'habitants (8) et d'associations (5). L'élue nommée par le premier conseil d'arrondissement est Sandrine Mées, avec laquelle nous avons déjà échangé de façon très agréable pour mettre en place notre voeu lors du pré-conseil d'arrondissement de juin.

    Elue référente

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    Sandrine  MEES 

    Chargée du quartier Goutte d'Or

     

    Nous avions compris lors d'échanges avec la municipalité que la réunion serait consacrée à la station Château rouge, l'évolution des travaux menés par la RATP, les réaménagements intérieurs et extérieurs, mais tel n'est pas le cas, et nous aurons un point sur les espaces verts du quartier et les projets en cours.  

    Capture d’écran 2014-06-08 à 19.31.13.jpgA toutes fins utiles et pour tous ceux qui n'auraient pu assister à une précédente réunion du conseil de quartier sur le thème de la station de métro, nous vous proposons d'ouvrir cette présentation faite alors par la RATP et qui reste d'actualité, selon toute vraisemblance. Une façon de se tenir au courant pour une prochaine réunion à l'automne... Cliquer ici. ou sur la vignette.

     

    Par ailleurs, le sort désignera des remplaçants aux conseillers de quartier manquants : à savoir un homme, une femme et une association. Action Barbès tentera sa chance au tirage au sort.

    Pour tous renseignements complémentaires concernant les conseils de quartier, s'adresser à Marie Bos, Coordinatrice des Conseils de Quartier du 18e.

    Coordonnees 
    Mairie du 18e
    Tél : 01 53 41 17 88
    Mel : cq18@paris.fr