Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : salle de consommation

  • La nuit la plus longue de l'année éclairée par la lune

    Voici une carte postale de pré-vacances. Il faut lancer la mode ! A l'heure où chacun compte ses sous pour trouver de quoi partir un peu, ce concept a peut-être de l'avenir.

    Sans être un pro et sans le numérique, ce genre de photo, prise de nuit, de surcroit avec un point de lumière vive à proximité, ne se serait jamais réalisée de manière satisfaisante. Puissance des techniques nouvelles...

    Il s'agit donc d'une vue de la rue Lepic (Paris 18e), montrant l'angle de la rue de l'Armée d'Orient — c'est la petite rue où Michel Galabru a son théâtre de poche — vers 22 heures le dimanche 21 juin, le soir de la Fête de la musique. La lune venait de sortir, et se positionnait "non loin" de deux autres étoiles ou planètes, des points lumineux en résumé, seuls parmi l'immensité de bleu marine, euh, de bleu profond. Ajoutez à cela quatre réverbères à la mode d'antan... ah, que c'est beau Paris !

    Capture d’écran 2015-06-29 à 09.35.50.png

    Bon, d'accord, on ne voit que le réverbère et la lune, mais deux autres étoiles étaient bien là...

  • Sorbonne Clignancourt : les concerts de la saison 2015-2016

    Encore une belle programmation musicale du Chœur et Orchestre Sorbonne Universités (COSU) pour cette rentrée. Des concerts dans des lieux différents comme la Sorbonne  et  le Centre Clignancourt que nous avons déjà présenté. Comme pour la saison précédente, des concerts gratuits pour Sorbonne-Clignancourt (pause-déjeuner et en soirée) et aussi la possibilité d'assister à des répétitions.  Tout cela dans une ambiance très chaleureuse avec un public enthousiaste.

    paris,paris 18e,sorbonne,clignancourt,concerts

    La présentation de la saison 2015-16 aura lieu le mercredi 30 septembre à 19h30 au centre Clignancourt 2 rue Francis de Croisset métro Porte de Clignancourt. Seule contrainte, il faut s'inscrire ici.

    N'hésitez pas à aller découvrir le programme de l'année. Nous avons goûté aux évènements musicaux proposés lors de la dernière saison. De vrais moments de plaisir!

     

  • Conseil de quartier sur les gares et leurs abords : jeudi 15 octobre !

    Au programme de ce conseil de quartier Lariboisière - Saint-Vincent de Paul : les aménagements aux abords des Gares du Nord et de l'Est. On y parlera du fameux Balcon Vert qui semble cette fois sur les rails, du projet ambitieux de la SNCF pour la Gare du Nord, de la liaison ferroviaire express "CDG Express" véritable serpent de mer. Ce sera pour les habitants l'occasion de s'exprimer notamment sur les nouveaux sens de circulation mis en place autour de la gare du Nord depuis la fin du mois d'août. Nul doute que les nuisance du quartier Alsace / Deux Gares seront évoquées.

    Rendez-vous jeudi 15 octobre à partir de 19h à l'école élémentaire 3 rue de Belzunce.

    paris,paris 10e,conseil de quartier,gare du nord,gare de l'est,sncf,balcon vert

    Dans le cadre de ce conseil de quartier, nous consacrerons plusieurs articles cette semaine sur le thème des gares et de leurs abords.

     

  • Du nouveau autour de la rue Boris Vian (Paris 18e)

    Nous avons souvent déploré l'état assez désastreux de la rue de la Goutte d'Or du côté des arcades qui la bordent, et de ses abords, en particulier la rue Boris Vian (voir photo ci-dessous).

    Le problème était à l'ordre du jour de la réunion de Gestion urbaine de proximité (GUP) du 24 septembre, à laquelle nous nous étions inscrits, dans la mesure où nous souhaitions apprendre en direct les résultats du « diagnostic en marchant » réalisé à la Goutte d'Or l'hiver dernier.

    Capture d’écran 2015-10-12 à 17.18.25.jpg

    La rue Boris Vian n'est autre que la montée par les escaliers qui débouchent sur la rue Polonceau.

    Il en ressort que des points noirs ont été localisés. Le but à terme étant de déterminer ce qui va mieux, de ce qui reste à améliorer et les actions à entreprendre. On ne vous étonnera pas en citant parmi les « points noirs restant à améliorer » les arcades de la rue de la Goutte d'Or et la rue Boris Vian... et en soulignant que le diagnostic note une dégradation sérieuse que les participants n'ont pas manqué de confirmer.

    La lutte contre les épanchements d'urine arrive en tête des mesures à prendre, suivi de près par la problématique de l'espace marchand (devanture des commerces, livraisons) et enfin l'appropriation de l'espace public et la lutte contre les ségrégations.

    Vous avez remarqué cet été  et nous en avons parlé plusieurs fois ici — ces édicules gris ou de couleur, plantés parfois au milieu d'un trottoir, qui proposent trois places d'urinoir. Sur le parvis de la gare du Nord, le long du canal Saint-Martin, ou encore du côté de la rue des Poissonniers, ils ont fait leur office, semble-t-il à la satisfaction des utilisateurs et des riverains. Nous avons appris que la Mairie de Paris travaille à la création de nouveaux équipements, que l'on pourrait appeler plus ou moins « vespasienne »... Il aura fallu attendre bien longtemps pour qu'on y revienne. Nous n'en savons pas plus quant à leur allure.

    D'autres se sont penchés également sur le problème des urinoirs de rue : le conseil de quartier Château-d’Eau Lancry qui ne manque pas d'humour dans sa lettre d'information d'octobre. Voyez vous-même ici. 

    paris,goutte-d-'or,rue-Boris-Vian,GUP

    Lettre d'information du Conseil de Quartier Château d'Eau - Lancry  (10e) du 3 octobre 2015 : "Ils nous ont quittés... Leur migration annuelle a commencé"

    Au niveau des actions à mettre en œuvre, les participants se sont interrogés, parallèlement, sur la fermeture trop fréquente et donc le peu d'utilisation possible des toilettes des squares du quartier (Léon et Bashung), de même que des sanisettes JCDecaux qui deviennent inutilisables dès 22h. Ces demandes remontent à la mairie. Quand à l'état de la rue de la Goutte d'or et des escaliers Boris Vian, il est demandé d'augmenter la fréquence des lavages.

    Nous avions demandé par ailleurs à l'adjoint du 18e chargé de la Propreté de bien vouloir faire le point sur le nettoiement de cette rue par la section DPE locale, il vient juste de nous parvenir :

    paris,goutte-d-'or,rue-boris-vian,gup

    Nous savons aussi que la présence maintenant ancienne de personnes à la rue, qui ont leurs habitudes sous les arcades entre les bacs à plantes, remplis d'immondices de toutes sortes, n'aident pas à maintenir les lieux dans un état de propreté même relative. La mairie du 18e en est pleinement consciente et cherche à mobiliser les acteurs du secteur, comme Emmaüs, la Mission SDF de la Ville, etc.) mais avec quelle chance d'amélioration ?  

    Passons à plus enthousiasmant pour la rue Boris Vian : il était question d'un point d'étape sur son réaménagement confié à l'agence d'architectes AA Feraru par la Direction de l'Urbanisme. Deux ateliers participatifs étaient prévus et se sont tenus les 6 et 8 octobre sur place, et là malheureusement nous n'étions pas très disponibles. Mais... nos amis de l'association Cavé Goutte d'Or ont participé et à la suite ont publié deux articles sur leur blog qu'ils nous autorisent à reprendre.  

    Deux billets :

    1. https://cavegouttedor.wordpress.com/2015/10/07/chemins-de-traverse/

    2. https://cavegouttedor.wordpress.com/2015/10/12/pilotis-hors-sol/

    Nous retenons en particulier dans le premier article, outre l'enthousiasme de l'auteur, que l'agence a bien enregistré les doléances des habitants sur l'état des ces deux rues, et que les architectes en présentant le fruit de leur réflexion ont « pensé l'impensable » : « déplacer la partie haute des escaliers de la rue Boris Vian (de la rue de la Goutte d’Or à la rue Polonceau) pour les mettre dans l’axe des escaliers de la partie basse de la rue Boris Vian (des rues de Chartres et de la Charbonnière à la rue de la Goutte d’Or). Une audace qui frôle l’évidence, et un chemin neuf s’ouvre ! » Nous n'avons pas tout compris, mais nous aimons bien l'idée !

    paris,goutte-d-'or,rue-boris-vian,gup

    Dans le second, nous aimons qu'ils apprécient l'intervention de notre représentante, nous aimons qu'ils y adhérent, mais aussi qu'ils décrivent le problème de façon réaliste. Avant toute réflexion sur le type d'implantation à mener dans la rue — vous lirez les idées qui fusèrent pendant la réunion sur place —, la priorité est de la rendre avenante, eux diront « abordable » comme notre représentante. Et en effet, c'est là que réside la grande difficulté. « Beau défi, car la conception même des arcades ne s’y prête pas vraiment. L’alignement uniforme de locaux indistincts aux rideaux de fer identiques donne une impression de fermeture et les occupants des lieux s’apprêtent eux-mêmes à les quitter tant, de l’intérieur, ils ne peuvent plus les habiter vraiment, devait expliquer, dans « l’espace Jeunes » du 6 rue de la Goutte d’Or où se tenait la réunion, l’occupante d’un local voisin qui se veut d’accueil social pour le logement : le lieu faisait ainsi littéralement écho au récit, et réciproquement, tant les boîtes carrées conçues, si l’on peut dire, par les architectes de 1984, sont des espaces sans âme, dénués de toute fantaisie possible, à l’acoustique ravageuse. …/... Ne faudra-t-il pas casser le rythme barre d’immeuble pour que les arcades puissent penser à remplir l’objet de promenade, d’ouverture et de commerce propre à ce type de construction ? »

    Nous vous engageons à lire l'article dans son intégralité car il reprend une partie de l'historique des transformations de la Goutte d'or dans les années 1980, nous pourrions dire les destructions, comme le dénonçait à l'époque l'association Paris Goutte d'Or, sans être entendue.

    Merci à Cavé Goutte d'Or de nous rappeler que la Goutte d'Or est un quartier populaire qui réclame des soins attentifs si l'on veut lui garder une âme. 

     

     

  • Invitation-débat de la Cimade : l'assignation à résidence

    Nous relayons ici une invitation au débat proposé par la Cimade:

    Assignation à résidence : à quoi ça sert?

    Il aura lieu le samedi 7 novembre de 15h30 à 17h30 à la bibliothèque Vaclav Havel, 26 Esplanade Nathalie Sarraute dans le 18e.

    paris,paris 18e,cimade,solidarité,réfugiés,migrants

    "Interdire l’enfermement des enfants en centre de rétention administrative est l’une des promesses de campagne du président de la République qui n’a pas été tenue. En revanche, elle a conduit au développement d’une nouvelle forme de contrôle : l’assignation à résidence des personnes étrangères. Sous une apparence plus « humaine » et présentée comme une alternative à l’enfermement, l’assignation à résidence est un outil complémentaire offert aux préfets pour expulser. Expulser à moindre coût et à moindre droit, loin du regard citoyen. Qui est concerné par cette mesure ? Quels en sont les enjeux ? Comment faire du travail social dans cette perspective ? Quel accompagnement et quelle défense des droits ? 

    Ce débat, organisé par l'équipe de la revue Causes communes aura pour invités Marion Lignac chargée de mission « Réfugiés/migrants » de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS), Clémence Richard, responsable régionale « Défense des étrangers menacés d'expulsion » à La Cimade Île-de-France et Bruno Vinay, avocat au barreau de Seine-Saint-Denis."

     

  • Samedi: une parade extraordinaire dans les rues de la Goutte d'Or

    L'Institut des Cultures d'Islam (L'ICI, inauguré en novembre dernier) organise le Festival "Maroc : Arts d'identités", qui a commencé le 18 septembre et se déroule jusqu'au 21 décembre.

    Pour télécharger le programme complet de ce festival, cliquez sur la photo ci-dessous:

    paris,18e,azalaï,compagnie-graines-de-soleil,collectif-éclats-de-lune,collectif-des-grandes-personnes,parade,marionnettes,goutte-d-or,maroc-arts-d-identités,ici,institut-des-cultures-d-islam,festival,spectacle-de-rue

     

    Dans le cadre de ce 9e Festival des cultures d'islam, vous ne devez pas rater le spectacle de rue Azalaï, proposé conjointement par le Collectif Éclats de Lune et la Compagnie Graines de Soleil avec la collaboration artistique du Collectif Des Grandes Personnes, qui se déroulera:

    Samedi 27 septembre à partir de 16h

    On nous annonce une parade de marionnettes géantes et de percussionnistes (dans sa version "raccourcie"), qui se déplacera comme une caravane depuis l'ICI Goutte d'Or. Cette déambulation d'acrobates, danseurs, musiciens, conteurs et échassiers se fera dans les rues à proximité et rejoindra l'ICI Léon.

    Ne ratez pas ce spectacle qui s'annonce haut en couleur et redonnera vie à des personnages mythiques de la mémoire collective marocaine! Nul doute que vous la regardez passer avec des yeux d'enfant...

    azalaï,compagnie-graines-de-soleil,collectif-éclats-de-lune,collectif-des-grandes-personnes,parade,marionnettes,goutte-d-or,maroc-arts-d-identités,ici,institut-des-cultures-d-islam,festival,spectacle-de-rue

  • Conseils de quartier dans le 9e : où va t-on ?

    Les conseils de quartier (CQs) du 9e ont besoin d’un coup de jeune, à peu près tout le monde en convient. Au fil du temps - ils ont été mis en place en 2001 - l’intérêt et l’implication des habitants se sont érodés et ces dernières années ils avaient pris plutôt l’allure d’un comité des fêtes que d’une réunion de citoyens prenant en charge leur quartier. Certes, il ne faut sans doute pas généraliser mais de ces treize ans d’existence, il ne reste paris,conseil de quartier,démocratie localeque peu de choses vraiment significatives de ces réunions qui ont été surtout utilisées pour faire valider des projets portés par la municipalité.  Demeurent quand même la fresque peinte par des enfants et exposée depuis plusieurs années devant l’église de la Trinité, l’excellent guide « Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats », la requalification de la placette Turgot avec ses gradins et la traditionnelle et très agréable promenade organisée dans le quartier Saint Georges par le conseil Lorette Martyrs.

    La nouvelle mandature et l’arrivée d’une nouvelle majorité sont propices aux nécessaires changements de la charte qui gouverne les CQs dans le 9e qui date de 2008. Une présentation du travail fait cet été par les nouveaux élus à ce propos a eu lieu jeudi 25 septembre dans une configuration un peu hybride puisque les collectifs d’animation des CQs y étaient conviés mais que tout un chacun pouvait aussi y participer. Que faut-il en retenir ?

    D’abord sur la forme.

    Présenté le 25 septembre ...

    .... diffusé le 26 pour commentaires et programmé pour être adopté en Conseil d’arrondissement le 6 octobre, on ne peut pas dire que le projet de nouvelle charte aura fait l’objet d’une réelle concertation avec les CQs qui, eux, ne se réuniront qu’en novembre, une fois la nouvelle charte adoptée. C’est là faire peu de cas de la Démocratie locale.

    Ensuite sur le fond.

    Plusieurs raisons ont fait que le fonctionnement des CQs est resté chaotique dans le 9e. D’abord une ambiguïté au cours de l’ancienne mandature sur la position de la municipalité dans le fonctionnement des CQs. Omniprésence des élus référents qui a incité les participants aux conseils de quartier a pensé que ceux-ci n’étaient au fond qu’une courroie de transmission de la mairie. C’est donc le manque d’autonomie des CQs par rapport à la municipalité qui fait problème. Bien sûr, il y a la question de la légitimité. Celle des élus acquise par le suffrage universel ne peut évidemment pas être remise en question mais la légitimité de l’usage qui est celle des conseils de quartier n’est pas à négliger non plus. C’est le principe de la Démocratie participative et il est nécessaire de trouver le bon équilibre entre celle-ci et la Démocratie représentative. L’autre écueil est le manque de mobilisation et de suivi des membres des collectifs d’animation. Tiré au sort, on ne sait si le candidat est motivé et sérieux ou si sa candidature n’est que de témoignage sans réelle implication dans le travail du conseil de quartier.

    Ce que propose la mairie du 9e répond-t-il à ces deux problèmes ? A l’évidence non et voici pourquoi.

    Dans son projet de révision de la charte des CQs du 9e, la mairie propose que les collectifs d’animation des cinq CQs de l’arrondissement et désormais intitulés « bureaux du conseil de quartier » soient constitués de 13 membres (16 dans la charte de 2008) à savoir le maire ou l’élu référent de chaque conseil, 6 habitants candidats tirés au sort et 6 « personnalités qualifiées » (associations, entités issues des mondes économique, culturel, cultuel, …) nommées en Conseil d’arrondissement. Ce n’est pas faire un grand procès d’intention que de penser que l’autonomie des conseils dans ces conditions reste très aléatoire. Il est dommage qu’on n'ait pas pensé, comme cela se fait dans le conseil de quartier voisin Montmartre, qu’on pouvait créer un collège spécial pour ces « personnalités qualifiées » qui seraient elles aussi tirées au sort en dehors de toute intervention du Conseil d’arrondissement. Plus ennuyeux, le maire préside de droit le bureau du conseil de quartier et l’élu référent préside également de droit les réunions publiques (plénières des CQs). La charte de 2008 stipulait que les réunions publiques étaient animées par le collectif. Quelle est la logique derrière ces dispositions ? Que cherche t-on ?

    Le tirage au sort des membres de ces nouveaux bureaux de conseil de quartier est-il le meilleur moyen pour que ce soit efficace ? Que les gens soient motivés et assidus ? On peut en douter d’autant que la faible participation des citoyens fait que les candidatures ne se bousculent pas et que ce sont un peu toujours les mêmes qui assurent le travail. Reconnaissons que le problème est difficile à trancher.

    Au delà de ces deux points cruciaux, regardons ce que ce projet de nouvelle charte contient.

    Il faut en premier remarquer que ce projet reprend l’essentiel de l’ancienne charte qui hélas n’a pas brillé par son succès. Des modifications surprenantes apparaissent : prépondérance de la voix du président du bureau en cas d’égalité des voix, donc prépondérance du maire ! Pourquoi ? L’organisation des réunions publiques (plénières des CQs) et l’ordre du jour de celles-ci sont fixés par la maire. Pourquoi ? Des réunions exceptionnelles entre CQs de l’arrondissement voire avec un CQ d’un arrondissement voisin sont soumises au bon vouloir du maire. Pourquoi ?

    Bref, on aura compris que l’autonomie des conseils de quartier n’est pas pour demain dans le 9e. Or, répétons le, il nous semble que c’est là une des conditions prioritaires pour qu’ils fonctionnent correctement. Il faut noter aussi que le dialogue entre les conseils de quartier et le conseil d’arrondissement passe obligatoirement par l’élu référent. Il est vrai que le règlement intérieur du conseil d’arrondissement adopté le 15 septembre dernier ne fait aucune mention d’une possible interpellation de celui-ci par les CQs. Poser une question, attirer l’attention de tous les conseillers d’arrondissement assemblés sur un problème ne sera pas possible. Dommage, si ce n’est regrettable.

    De deux choses l’une. Soit la municipalité a confiance dans ses administrés et les laisse agir librement au sein des conseils de quartier, dans la mesure bien évidemment de leurs champs de compétences, soit la municipalité met les CQs sous tutelle. C’est manifestement cette deuxième option que la mairie du 9e a choisi.

  • Toujours des vendeurs à la sauvette dans l'enceinte de la station Barbès

    Nous rendons compte régulièrement du dispositif que met en place la Préfecture de Police dans une zone maintenant élargie, qui s’étend du boulevard Barbès à la place de La Chapelle, en passant par la Goutte d’Or et la gare du Nord. Une vaste zone qui cumule des dysfonctionnements et des occupations illicites variées. Nous ne revenons pas en détail sur l’état des lieux.

    Malgré une présence policière accrue que nous ne remettons pas en cause, nous avons été étonnés de revoir l’espace de la station de métro Barbès-Rochechouart intégralement occupée par des vendeurs à la sauvette, récemment. A plusieurs reprises. Le phénomène était devenu moins courant et nous l’avons signalé à notre interlocuteur habituel, le commissaire divisionnaire Rigon. 

    Il déplore et reconnaît que la chose se produit hélas ! encore. Pourtant les relations semblent étroites avec ses collègues de la Brigade des réseaux ferrés (BRF) et les représentants de la RATP. La coordination entre ces deux instances va être encore renforcée pour garantir une présence vraiment constante au moins les deux jours de marché, les mercredis et samedis. Il veut constituer deux équipes de policiers de la BRF/RATP, l’une dédiée aux interpellations, l’autre davantage à l’îlotage préventif, complétée d'une coordination avec une équipe du GPSR (Groupe de protection et de sécurisation des réseaux). Dans ce cadre, des actions de verbalisations et de saisies vont être menées par les agents de la RATP, qui en ont la compétence dans leurs emprises. 

    Nous avons appris également qu’une réflexion a été lancée sur la gestion des flux de passagers au niveau de la station, entrées et sorties, de façon à éviter au maximum les embolies à certains endroits, comme devant le kiosque ou à la sortie Patin, et à retrouver une circulation des personnes plus équilibrée. Le commissaire compte bien obtenir le déplacement du kiosque à journaux un peu à droite de son emplacement actuel, afin de libérer de l’espace devant les escaliers. L’idée n’est pas nouvelle mais n’a pas encore aboutie. Toutes ces décisions apporteront-elles une amélioration sensible, nous le souhaitons.

    paris,paris18e,ratp,barbès

    Depuis une quinzaine de jours, la Ratp a semble-t-il décidé de fermer la sortie Guy Patin les jours de marché entre 9h et 17h, ce qui est inacceptable.

    Nous reparlerons de ces problèmes avec le commissaire lors de la prochaine réunion de notre comité ZSP élargie du 9 avril, en livrant nos observations de terrain comme d’habitude.

  • La forêt de potelets, un conte à dormir debout

    Il était une fois une rue à la pente ardue et aux trottoirs forts étroits, c'était la rue Myrha. Comme les autres rues du pays, tout du long de son trajet, ses trottoirs étaient hérissés de potelets pour empêcher quelque indélicat carrosse tenté de prendre là le peu de place dédié aux fantassins.

    Or, un beau matin de mars, au détour du chemin, apparut une étrange forêt de potelets. 

    image1.jpeg

     

    En effet, pas moins de dix-sept potelets avaient poussé là, créant une petite futaie touffue et impénétrable. Mais quelle diablerie avait bien pu planter une pareille forêt ? Curieux troublions s'il en est, les manants d'Action Barbès s'enquirent auprès du château du seigneur local, à la quête d'une explication. On y apprit que l'étrange bosquet de potelets n'était pas là pour braver les carrosses indélicats mais pour empêcher des serfs d'y déposer d'encombrants détritus. La belle affaire se dirent les manants, se demandant s'il n'y aurait pas quelque garde du château pour faire respecter la loi plutôt que d'aligner de bien encombrants potelets ? Au château du seigneur local, on répondit qu'on n'en savait pas plus, qu'on ne savait pas qui avait fait pousser ces potelets et que la clé du mystère devait sans doute se trouver au château de la reine.

     

    image8.jpeg

    À l'intérieur de la forêt de potelets magiques

     

    Qu'à cela ne tienne, n'écoutant que leur courage, les valeureux manants d'Action Barbès poursuivirent leur quête au château de la reine elle-même. On allait enfin savoir quel magicien avait fait grandir le bosquet de fer. Le grand échanson des routes et chemins confirma que les potelets étaient un sort pour contrer de maléfiques encombrants, il ajouta qu'on n'avait pas commandé pareille plantation et que ce n'était pas au château de la reine que se trouvait la clé de l'énigme mais certainement... au château du seigneur local ! Diantre ! Si ni la reine et ni le seigneur ne savent qui est derrière ces potelets, alors qu'eux-seuls possèdent la formule pour les faire pousser, aurions-nous affaire là à une apparition spontanée de potelets magiques ? Le mystère reste entier.

    Ainsi s'achève cette histoire sans fin et sans morale dans un pays où spontanément au détour des chemins poussent des potelets magiques. 

  • Station de métro Barbès, un accès fermé fait grand bruit

    Le président des commerçants du marché de Barbès nous avait avertis par un coup de téléphone, et le Parisien aussi dans son article du 17 avril : on allait faire du bruit devant la sortie Guy Patin de la station du métro Barbès-Rochechouart, quitte à devoir s'enchaîner aux grilles de la RATP dès l'aube pour empêcher leur fermeture. C'était sans compter avec la parution de l'article du Parisien, qui n'a pas su tenir sa plume et a révélé le plan trop tôt.

    En effet, nous étions bien au barreau Patin, dès 8 heures du matin, c'est à dire environ une heure avant que les agents de la RATP ne tirent la grille, habituellement. Sauf que.... la grille n'a pas été rouverte après l'interruption du service la nuit ! Une banderolle de l'association des paralysés de France (APF), barrant les grilles dans leur largeur, clamait l'accessibilité d'une France olympique... un brin ironique l'APF ! Il faut reconnaître qu'ils ont souvent eu le talent de trouver des slogans efficaces et humoristiques. Chacun se souviendra des spots de télévision cinglants pour faire respecter les stationnements réservés en ville : « Si tu prends ma place, prends aussi mon handicap ! »

    paris,18e,métro,station-barbes-rochechouart,ratp,marché-de-barbès

    Nous n'étions pas les seuls à avoir répondu au rendez-vous. Outre le représentant de la délégation de Paris de l'APF, la commissaire Goetz et une brigade de police du 18e étaient là, un représentant de la Préfecture aussi, des commerçants autour de leur président, Elie Sabban et des membres d'Action Barbès. Au cours de la matinée, nous avons échangé avec de nombreux usagers du métro, des salariés se rendant au travail, des clients du marché avec leurs caddies pleins, des personnes âgées navrées de devoir faire le tour de la station pour pénétrer à l'intérieur. Tous sont indignés par la réaction de la RATP. Nous comprenons que la Régie soit exaspérée par la présence de sauvette au cœur de sa station. Nous comprenons que la densité de la foule perturbe le passage des usagers et rende cette sortie problématique. Mais fermer une issue, une grande sortie comme celle de la rue Guy-Patin, est un acte autoritaire qui ne tient pas compte des usages locaux. On est face à un marché très fréquenté avec des acheteurs qui sont nombreux à venir de loin, souvent de plusieurs stations de métro sur la ligne 2 ou la ligne 4, chargés de sacs ou de caddies qui se prêtent mal à une montée par des escaliers. Beaucoup de personnes âgées viennent faire leur course dans la matinée. Elles évitent soigneusement les heures de rush à l'approche de midi, car l'allée centrale est alors impraticable et loin d'être sécurisante.

    paris,18e,métro,station-barbes-rochechouart,ratp,marché-de-barbès paris,18e,métro,station-barbes-rochechouart,ratp,marché-de-barbès

    Cette fermeture est très mal perçue, elle indigne. Tous nous ont fait des remarques en ce sens. Par ailleurs, une situation d'urgence avec évacuation de la station, ou la nécessité pour les pompiers de se rendre à l'intérieur serait dangereusement retardée par ces grilles fermées.

    Les élus ne sont pas restés sans agir. Dans les conseils d'arrondissement des 16 et 17 avril, les élus des 10e et 18e ont voté un vœu pour marquer leur désapprobation à la décision de la RATP et pour demander une réouverture immédiate. Le Conseil de Paris dans ses séances des 2, 3 et 4 mai prendra le relai, dans le même sens, il y a fort à parier.

    Pour autant nous ne sommes pas très optimistes, car les arguments qu'avance une responsable de l'agence de développement de Paris, qui a tout de même pris la peine de nous appeler, sont anciens, connus, éculés : nous réouvrirons la sortie Patin quand une solution aura été trouvée pour évincer les sauvettes de l'intérieur de la station. Et qui trouve la solution ? La journaliste du Parisien, dans son article paru en fin de semaine dernière, ne disait pas autre chose d'après ses contacts : "De son côté Raphaël René-Bazin, responsable de l’agence territoriale de la RATP, reconnaît que la mesure n’est « pas optimum mais nécessaire à la fluidité de la station et à la sécurité des usagers ». Il rappelle avoir « alerté à plusieurs reprises les institutions sur la situation ». Pour le moment, la RATP maintient donc cette mesure." D'autres appelleront cela un statut quo.  

    Attendons la question du  prochain Conseil de Paris à laquelle la RATP devra bien apporter une réponse. Nous supposions pourtant que les agents de sécurité des Réseaux ferrés auraient pu collaborer avec la police. Quelle que soit l'issue de la crise, nous soutenons qu'on ne règle pas la présence des sauvettes en fermant les portes. La fièvre ne disparaît pas en cassant le thermomètre. Circulez, il n'y a rien à voir !

  • Après la forêt de potelets, une histoire d'armoires électriques

    Parfois, il vaut mieux prendre les choses avec humour tant elles peuvent être désespérantes. C'est ce que nous avions fait avec l'histoire des potelets de la rue Myrha (voir notre article du 6 avril). Cette fois, il s'agit des armoires électriques que l'on peut voir un peu partout sur l'espace public. Mais à Barbès, sous le viaduc, elles sont d'une esthétique redoutable. Voici une photo prise tout récemment.

    Paris, paris 18e, voirie,

    On notera que la porte est légèrement ouverte pour permettre à l'artiste d'exposer pleinement son œuvre.

    Phénomène nouveau ? Initiative artistique pour la future Promenade urbaine ?

    Vous n'y êtes pas. Car voilà bien longtemps que nous signalons ces armoires éventrées. Voici ce que nous écrivions à la mairie du 18e le 26 mai 2015 :

    Voici une photo faite ce matin par l'un de nos adhérents, (désolée pour le sens de la photo). Nous vous la faisons suivre pour vous tenir informé de la situation, et nous comprenons bien que vu la fréquence des détériorations, les services ne peuvent pas passer leur temps à réparer. Toutefois, c'est peut-être une autre attitude qu'il faudrait adopter et réfléchir à qui peut avoir avantage à forcer les portes de ces armoires.
    Cette fois, il semble que seule la serrure ait été forcée, de façon à accéder au secteur. Peut-on penser qu'un individu se branche sur le secteur ? tout simplement ? ces armoires sont destinées aux commerçants, tous n'ont peut-être pas les clés... Nous ne savons pas comment et par qui est donné l'accès.

    ou encore le 7 octobre 2015 :

    Nous nous réjouissions ce matin sur notre blog du changement de fermeture de l'armoire électrique sous le viaduc du métro face au centre Barbara. Malheureusement nous venons d'apprendre qu'elle est actuellement ouverte.
    C'est franchement désespérant.

    On vous fait grâce des autres messages, vous risqueriez de ne pas aller jusqu'au terme de l'article. Depuis toutes ces années, les services ne trouveraient donc aucune solution de fermeture viable et durable, tout comme pour la fermeture des barrières du sous- viaduc entre la rue Guy Patin et le carrefour Tombouctou ? Difficile à croire... Ce sont pourtant ces multiples dégradations non réparées, ce mobilier urbain non entretenu, qui contribuent à donner une image négative du quartier.

    Tout cela malgré notre pugnacité à signaler tout dysfonctionnement dans l'espace public ! Combien de temps encore ? 

  • Le triste sort des squares de la Goutte d'Or à La Chapelle

    La Ville de Paris a décidé depuis le 2 mai d'ouvrir, dès 7 heures du matin, dix parcs et jardins. Pourquoi pas ? Cela va permettre aux sportifs de courir ailleurs que sur le bitume. Pour les autres habitants, cela ne changera pas grand-chose car ils seront peu nombreux à aller s'installer sur un banc de si bon matin. Nous ne serions pas négatifs si la lecture de ce paragraphe ne nous exaspérait pas : "Cette dynamique d'ouverture plus large des parcs et jardins engagée par la Ville de Paris répond à l'aspiration des Parisien.ne.s de disposer davantage d'espaces de nature en ville et d'espaces d'activité en plein air."

     

    paris,paris 18e,espaces verts,square bouziri,square bashung,square louise de marillac

    Les habitants de notre quartier aspirent aussi à plus d'espaces verts, mais il faut dire qu'ils ne sont pas vraiment gâtés. Doit-on rappeler que le square Alain-Bashung est fermé depuis des mois, le square Louise-de-Marillac depuis plus d'un an et le square Jessaint, rouvert le 18 avril 2017, n'est pas accessible en permanence et pas ouvert aux jeunes enfants. Il reste alors le square Léon, très fréquenté et dont les installations souffrent. En juin de l'an dernier, le conseil de Paris avait voté le réaménagement des squares Léon et Alain-Bashung (voir notre article du 21 juin 2017). Un an plus tard, rien n'a bougé. Pour des quartiers populaires, on pourrait mieux faire puisqu'on nous parle de priorités. Alors, dans le cadre de l'opération "Tous mobilisés", voilà une priorité toute trouvée. Chiche ?