La réparation a eu lieu à la mi-avril.(voir notre article du 14 avril)
Les barrières en état de marche dans la position fermée.
Le résultat environ deux semaines pus tard.
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La réparation a eu lieu à la mi-avril.(voir notre article du 14 avril)
Les barrières en état de marche dans la position fermée.
Le résultat environ deux semaines pus tard.
Il y a plusieurs mois de cela, les barrières qui permettent de fermer l'espace sous le viaduc à l'emplacement du marché Barbès étaient une nouvelle fois cassées face à la sortie du métro. Nous demandons depuis de très nombreuses années qu'un système adapté (donc non dégradable) soit installé de part et d'autre du marché. Au fil des années et des dégradations successives, des automobilistes ont donc pris l'habitude de se garer sous le viaduc le dimanche essentiellement. Des verbalisations avaient pourtant lieu le dimanche dans les années 2000 mais ce temps là est bien loin. Nos demandes réitérées à chaque comité de pilotage Barbès (Copil) à l'Hôtel de ville restaient lettres mortes. Au fil du temps, il n'y a plus eu de verbalisations. Pourquoi se gêner dans ce cas ?
Quelques semaines après avoir signalé que les barrières étaient complètement démontées et gênaient l'accès à la station de métro, nous apprenions lors du dernier Copil Barbès le 7 février qu'elles allaient être changées. Nous avons immédiatement prévenu qu'il était inutile d'engager des frais pour une remise en état à l'identique. Trop tard !
Installation des nouvelles barrières mardi 11 avril.
Alors, nous allons observer et voir combien de jours les cadenas et chaines résisteront. On vous tient au courant.
Quant au carrefour de Tombouctou à l'opposé, à quoi bon commenter...
Il déborde, il déborde !!! Où s'arrêtera-t-il ?
Le marché de Barbès, de son vrai nom Marché de La Chapelle, s'étend du barreau Guy Patin — on appelle barreau le tronçon de la rue Guy Patin qui passe sous le viaduc — jusqu'à la rue de Maubeuge, côté 10e, et la rue de Tombouctou, côté 18e. Passé ce carrefour, on attaque la partie de viaduc qui enjambe les voies de la gare du nord, où a priori il n'y a plus de marché. On verra plus tard qu'il faut marquer des nuances.
Des barrières métalliques agrémentées de croix de Saint-André en délimitent les accès à l'ouest et à l'est. Tout cet espace est interdit au stationnement les jours où ne se tient pas le marché. Nous le répétons, car régulièrement des voitures y stationnent, du fait que les barrières sont elles-mêmes régulièrement forcées (voir ci-contre). Au point que les services de voirie tardent à les réparer, tardent ou abandonnent. Le dimanche est le jour du plus grand nombre de stationnements illicites.
Y a-t-il verbalisation ?
Le marché a lieu tous les mercredis et samedis. Les marchands arrivent très tôt et garent leurs camions au mieux de leurs besoins : les premiers arrivés occupent les places le long du terre plein central, qui devraient être libres de tout autre véhicule, comme l'indiquent les panneaux d'interdiction de stationner à certaines heures et certains jours.
Y a-t-il verbalisation, voire enlèvement ?
Quand ces places-là sont prises, il reste le trottoir le long de Lariboisière, à cheval sur la piste cyclable qui devient impraticable, ou complètement sur le trottoir où ne peuvent plus passer les piétons. Pour prévenir ce stationnement ouvertement gênant, certains se garent rue de Maubeuge sur les emplacements réservés aux autocars, pas encore présents aux heures matinales des marchands.
Là, précisément le bus de tourisme cherche à se garer rue de Maubeuge sur des emplacements qui lui sont réservés et cachent deux camions du marché qui ne sont donc pas les seuls à occuper le terrain...
Y a-t-il verbalisation ?
L'occupation du territoire ne s'arrête pas là. Un occupant chassant l'autre. Certes, ce ne sont pas les quelques stationnements pour autocars de la rue de Maubeuge, occupés par des camions de marchands de fruits et légumes qui jettent les centaines de bus de tourisme dans les rues de Paris ! Toutefois tous sont en quête d'un stationnement autorisé ou non. Malgré des autorisations pour la journée estampillées Préfecture de Police (voir ci-contre), bien en vue derrière le pare-brise, ils sont plus nombreux que les places pouvant les accueillir. C'est ainsi que ce dernier samedi du mois de mai, les deux côtés du pont au-dessus des voies de la gare du Nord était occupés par des cars de touristes de toute nationalité. Un chauffeur allemand à bord de son véhicule n'a pas hésité à nous dire que les rues de Paris étaient pleines, et que son « laisser-passer » lui permettait de se garer là. Devant notre étonnement et la méconnaissance notoire du code de la route, il a admis que la police tolérait ce stationnement sur le pont, et que jamais les policiers ne venaient l'inquiéter. Un habitué somme toute...
Côté 10e ci-dessus, côté 18e ci-dessous.
A la question : y a-t-il verbalisation ? La réponse est non. Le chauffeur en témoigne.
Le quartier est sur-occupé les jours de marché, et les samedis il déborde, il explose.
Le carrefour Chapelle-Maubeuge-Tombouctou, vaste à l'origine, peut-être trop vaste pour être confortable pour les piétons, s'est vu une nouvelle fois malmené par des aménagements à la fois inesthétiques et anarchiques, et qui contribuent à la sur-occupation des lieux. C'est le retour des blocs béton, un dispositif bon marché et solide, qui se déplace difficilement. Car ne l'oublions pas, nous sommes dans un quartier rebelle où le poids en impose plus que le droit !
Le carrefour Tombouctou-Maubeuge-Chapelle vide et occupé
En effet, pour rendre plus aisé le cheminement des chalands dans le marché — pour être clair, afin d'éviter la cohue —, l'allée centrale fut élargie, il y a deux saisons environ, et les stands invités à se déplacer vers l'extérieur dans le but également de supprimer les « volants » (des marchands non répertoriés). Les fixations dans le sol furent donc déplacées, les stands plus ou moins repoussés vers l'extérieur. Mais la majorité des marchands sert désormais sa clientèle des deux côtés, vers le centre et vers la rue. La foule n'en est que plus dense, la circulation chaotique. Le travail des récupérateurs de clayettes et de palettes devient un enfer : ils circulent au milieu des clients, à l'arrière des stands et sur la chaussée où ils ne disposent d'aucune place pour regagner le compacteur, tant les voitures en deuxième file sont nombreuses. Ils courent en poussant leur diable entre deux voitures dans l'unique voie roulante... quand elle roule. Kafkaïen.
Cet élargissement de l'allée centrale du marché a eu pour conséquence une « compensation » demandée par le gestionnaire de marché, à savoir l'autorisation par la Ville, validée par la Préfecture de police, d'installer des stands supplémentaires sur la chaussée du carrefour Chapelle-Maubeuge-Tombouctou. D'où les horribles blocs béton qui trônent au milieu de la chaussée, et interdisent le passage des automobilistes qui voudraient simplement retourner vers le carrefour Barbès, ou, pourquoi pas, regagner le parking Vinci-Chapelle, en sous-sol. Il y a là une bonne douzaine de stands supplémentaires proposant des textiles et des vêtements. On avait cru que le marché de Barbès était un marché alimentaire... sommes-nous depuis toujours dans l'erreur ?
Erreur ou non, cette extension occupe le terrain elle-aussi. Elle attire également plus de clients, et accessoirement dégage des revenus supplémentaires pour le gestionnaire du marché qui est dans son rôle de faire vivre le marché. Son rôle est aussi de le réguler, de veiller à ce que chacun trouve sa place, que chacun dispose de ce qu'il est en droit d'exiger pour la taxe qu'il règle. Si la situation est tendue pour le stationnement, elle n'est pas idéale pour les conditions sanitaires sur les lieux de vente. Une seule sanisette pour des dizaines de vendeurs et vendeuses qui sont actifs de 6 heures du matin à 14 heures environ. Des armoires électriques qui ne sont pas bien sécurisées, dont les portes ferment plus ou moins bien, alors que l'alimentation électrique est nécessaire, en hiver pour éclairer les stands, et en permanence pour alimenter les armoires ou présentoirs réfrigérés. Elles ont été réparées récemment mais leur état n'est pas "top" !
Nous en sommes arrivés à la conclusion, après réflexion et fréquentation intensive dudit marché, qu'il est tentaculaire, trop grand, trop étendu simplement, et que sa réduction serait certainement un premier pas vers une reprise en main des espaces autour du boulevard de La Chapelle, tant au niveau de la circulation que du stationnement, une maitrise des attroupements et des sauvettes en tout genre — que nous n'avons pas voulu aborder ici — qui se cristallisent en ces lieux parce qu'ils se remplissent deux fois par semaine comme nulle part ailleurs de clients potentiels.
*** Pour alléger notre dénonciation du manque de réaction de la Préfecture de police face à l'occupation illicite de l'espace public, nous admettons que parfois il y a enlèvement de véhicules stationnés sur le pont, comme en témoigne le cliché ci-dessous mais ce n'était pas un jour de marché...
Nous ne comptons plus les signalements et le relais que nous avons toujours apporté aux mécontentements des habitants du boulevard de la Chapelle et des rues adjacentes, en matière de propreté. Les élus du 18e et les responsables de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) en savent quelque chose...
Comment dire ? On sait que le marché de Barbès est une grosse machine, une organisation difficile, une occupation de l'espace public chaotique, un stationnement des véhicules de transport des marchandises désordonné, etc. On le supporte parce qu'il a lieu deux fois par semaine, que la brigade spéciale de nettoiement des marchés est sur place juste à la clôture, les mercredis et samedis, et que bon an, mal an, le nettoyage se fait entre 14h et 16h, environ. Mais le reste du temps.... ?
Deux autres balayages ont lieu les lundis et jeudis de 10h30 à 12h, mais sans lavage contrairement à ce qui se passe après le marché alimentaire.
La programmation a sans doute été faite en fonction de critères de fréquentation qui n'ont pas été mis à jour et qui ne tenaient pas compte de la présence du marché aux voleurs de la placette Caplat-Charbonnière (occupation dense et activité de vente illicite de produits très variés dont on ne connaît pas bien l'origine). Ce marché se déplace fréquemment sous le viaduc dès qu'il pleut ou qu'apparait au loin un uniforme. Il se tient tous les jours en soirée. Le sous-viaduc balayé en fin de matinée se retrouve donc jonché de détritus quand le marché se disperse. Le sol reste sale jusqu'au balayage suivant, le lendemain matin au mieux. Les pieds d'arbres en témoignent.
Puis sont venus s'ajouter aux "marchés" précédents les marchés de la misère, des sauvettes nombreuses et faites de bric et de broc qui n'ont plus beaucoup à voir avec les biffins. Nous comprenons que ces échanges informels entre des personnes très modestes et précaires souvent peuvent avoir leur utilité, mais ils sont aussi gangrénés par des trafics mafieux et des gros bras qui s'imposent. Quoi qu'il en soit, ces sauvettes se déplacent et quand elles se regroupent sous le viaduc ou autour de la station de métro Barbès elles laissent derrière elles des salissures innombrables.
A l'écoute de nos réclamations et observations illustrées, la section 18e de la PDE, appuyée par l'élu, Gilles Ménède, a décidé la semaine dernière de redéployer des moyens et d'instaurer deux passages supplémentaires de nettoyage entre Barbès et rue de Maubeuge. Ils auront lieu les mardis et vendredis entre 10h30 et 12H.
Le plan de propreté comprendra ainsi 6 interventions par semaine.
On vous l'avait dit : c'est une petite victoire.
Nous avions quitté la réunion du comité de pilotage Barbès d'avril dernier sur une note d'espoir. L'APUR, dont nous saluons une fois de plus l'implication et le travail réalisé en concertation avec associations et conseils de quartier, avait alors présenté des pistes à l'ensemble des services présents. Une réunion était annoncée après l'été plus particulièrement sur le carrefour Chapelle. On verra un peu plus tard, que le sujet n'a pas été traité.
Nous étions donc à l'Hôtel de Ville le 8 octobre pour faire le point sur le quartier Barbès mais aussi découvrir les propositions de la Voirie suite aux pistes présentées par l'Apur.
Beaucoup d'intervenants et de représentants de différents services de la ville, les commissaires, la RATP, on imagine aisément un temps d'expression réduit pour chacun. Alors de quoi a-t-on parlé ?
Le marché Barbès
Le maire du 10e a bien conscience de la lassitude des habitants au-delà du problème des réfugiés. Il l'a dit. Deux phénomènes inquiétants persistent pourtant côté 10e: la piste cyclable dégradée suite au stationnement des camions les jours de marché à la fois sur la piste et le trottoir, et le marché sauvage à Barbès et sous le viaduc entre Chapelle et Stalingrad. Une partie de la solution se trouve dans la promenade urbaine. Le représentant du maire du 18e confirme ces problèmes et signale de nombreux messages d'habitants qui vont dans le même sens.
Côté police 18e, on reconnaît que l'été n'a pas été facile et qu'il y a eu une dégradation. Le marché sauvage revient en effet sur Barbès (nous l'avons en effet constaté) tout en continuant sur Chapelle. C'est un peu mieux depuis la rentrée et de nouveaux policiers doivent arriver dans l'arrondissement.
La nouvelle commissaire de cet arrondissement a accepté de nous rencontrer prochainement. Une occasion de faire le point sur les problèmes qui persistent.
Nous n'avons pas manqué d'insister sur la nécessité de revoir le fonctionnement du marché quitte à réduire le nombre de commerçants. La situation est catastrophique. Un certain nombre de camions, trop gros, sont pourtant interdits. Malgré nos demandes de rendez-vous avec l'adjointe chargée du commerce du 18e et son intention d'organiser une réunion, rien n'a bougé.
Stationnement en épi ? Double-file ? Suppression d'une voie de circulation les jours de marché ? Rien de précis. Une réunion (déjà annoncée en avril) devrait se tenir avec les services concernés. Nous souhaiterions que les choses bougent visiblement.
Côté voirie
Des annonces bien décevantes et quasiment pas un mot sur le carrefour Chapelle et ses encombrements. Pas de projet de modification de la circulation alors même qu'on parle beaucoup de pollution et d'écologie. Même la proposition de placette devant les Bouffes du Nord a été retoquée car d'après la Direction de la voirie (DVD), la circulation serait aggravée. (... ?)
Donc pas de révolution, vous l'aurez compris.
Ici, au niveau de la déchetterie on devrait supprimer les stationnements
Même chose côté 10e
De l'autre côté du carrefour Chapelle en allant vers Stalingrad
Et côté Est, on continue à réfléchir à cause de la station de taxis (en d'autres termes, on hésite.)
Ces quelques modifications n'interviendront qu'au printemps 2016.
Le viaduc
C'est là qu'intervient la direction Jeunesse et sport qui propose dans un premier temps, la dépose des grilles des terrains de sport.
Dans un deuxième temps, on pourrait proposer un parcours sportif orienté vers les nouvelles pratiques : street work out, fitness, roller... Rien n'est encore tranché.
Quant à l'éclairage du viaduc voté dans le cadre du budget participatif du 18e, un comité de pilotage va voir le jour pour l'ensemble des projets. Action Barbès y sera convié.
Enfin, la RATP va entreprendre des travaux de renforcement des ponts au-dessus des réseaux des gares Nord et Est. Pour prendre connaissance de l'intégralité du document, cliquez ici :
Travaux viaduc ligne 2 - Bd la Chapelle.pdf
"La ville doit travailler au projet et revenir ensuite avec l'Apur pour des réunions de concertation avec les associations et les conseils de quartier" a conclu le secrétaire général de l'Hôtel de Ville.
Appuyés par Rémi Féraud, nous avons obtenu que le Comité de pilotage (CoPil) Barbès, qui existe depuis 2007, et qui est spécifique aux problèmes du quartier Barbès ne soit pas confondu avec une structure (à inventer) type Commission extra municipale des déplacements (CEMD) qui serait, elle, réservée à la Promenade Urbaine. Pas de date pour cette future structure. Par contre, le prochain Copil devrait se réunir début 2016.
Quelque peu déçus par cette réunion, nous avons sollicité le secrétaire général de l'hôtel de ville pour tenter de connaître le projet à moyen et long terme. Nous rencontrerons début novembre une conseillère de la Maire de Paris chargée de l'Architecture, du Patrimoine et de l'Espace Public. Nous espérons ainsi pouvoir apporter de bonnes nouvelles à nos adhérents et aux lecteurs...et relancer notre projet de street art qui semble oublié.
A propos de cette rencontre, nous avons publié samedi un premier article, orienté plus particulièrement sur les ventes illicites de cigarettes (voir notre article du 4 février).
Les autres problèmes du quartier ont aussi été évoqués bien évidemment.
Présence de mineurs isolés
Vous avez peut-être constaté, comme nous, la présence de jeunes mineurs isolés. C'est un phénomène récent en si grand nombre. Lors de la réunion avec le préfet, ce dernier l'avait évoqué et s'en inquiétait. Voici quelques éléments de réponse du commissaire Rigon :
Sur ce sujet, le Parquet et la Mairie sont mobilisés. Dans le 18e, il y a une intervenante sociale. Rappelons que ces jeunes mineurs, souvent sans attache familiale, doivent pouvoir bénéficier d'un hébergement et d'une prise en charge. On peut penser qu'ils sont aux mains de réseaux pour les plus jeunes. La police intervient aussi sans attendre qu'ils commettent des délits, pour tenter de les soustraire à des dérives plus graves, car ces jeunes sont avant tout en danger. A savoir également qu'il n'est pas possible de les obliger à intégrer un foyer d'aide sociale à l'enfance sans leur consentement.
Le marché
Ceux qui s'y rendent ou qui habitent juste à côté auront sans doute remarqué la présence de policiers assez tôt le matin. Dans l'allée centrale, on rencontre encore des vendeurs à la sauvette, majoritairement d'herbes aromatiques, mais il y a du mieux et les agents de la Direction de la protection, de la sécurité et de la prévention (DPSP) y circulent et veillent. Les véhicules du marché sont enlevés s'ils ne respectent pas les horaires de départ (à savoir 15h le samedi et 14h30 le mercredi, pour une arrivée à partir de 5h), une grue est là ! Certains commerçants ont expérimenté à leur dépens que ladite grue peut s'attaquer à de lourds camions... Il s'agit de permettre aux agents de la Propreté — une brigade spéciale appelée la Fonctionnelle, qui intervient en fin de marché, mais aussi après les manifestations sur la voie publique, par exemple — de pouvoir nettoyer correctement, rapidement et sans entrave. Nous avons remarqué, en effet, que les commerçants ne trainaient pas ! En revanche, les livraisons nocturnes par des 38 tonnes ont repris, d'après des signalements reçus. Nous avons informé le commissaire. Des actions devraient suivre.
Nous avons réalisé un reportage photographique pour illustrer le travail des agents de la propreté. Nous le publierons dans les prochains jours avec commentaires appropriés.
Boulevard Barbès
Des contrôles de commerces ont eu lieu (encore mardi dernier) avec la collaboration de l'Urssaf. Il s'agit bien de délivrer un message fort pour que cesse l'occupation non autorisée sur le trottoir. Nous avons appris par ailleurs, que des démarches ont été faites auprès de la direction de l'urbanisme et que plusieurs dossiers sont en cours. Nous nous tenons informés des procédures et de leurs effets.
La presse vous donnera aussi quelques détails supplémentaires... : l'article du Parisien du 5 février.
La prostitution
Nous avons également évoqué les problèmes liés à la prostitution dans le secteur Château-rouge et signalé des intrusions dans des immeubles. Jacques Rigon a rappelé l'obligation faite aux propriétaires de sécuriser les bâtiments, notamment par des moyens fiables de fermeture des portes d'entrée des immeubles. Les immeubles sensibles sont essentiellement habités par des locataires, qui subissent sans avoir les moyens de remédier au problème. Des courriers peuvent également être envoyés aux syndics, nous confirmera le commissaire. Rappelons qu'une loi d'avril 2016 pénalise désormais les acheteurs d'actes sexuels et que les forces de police sur place appliquent les nouveaux dispositifs de la loi.
Autre point inévitable, le marché aux voleurs sur la placette Charbonnière (où un camion de CRS stationne en principe depuis le début d'après-midi jusque tard le soir) Tous ces sujets seront remis sur la table dans 15 jours, lors de notre prochaine réunion avec le commissaire. A suivre...
Le marché de Barbès reste un défi deux fois pas semaine pour les agents de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) de la Ville de Paris. Nous vous proposons aujourd'hui un petit reportage photographique commenté pour bien comprendre le travail de ses agents.
Nous avons fait des photos, beaucoup de photos et écrit les légendes, brèves mais assez complètes pour qu'il soit possible de comprendre le processus. Pour accéder à notre présentation, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous. Il ouvrira un pêle-mêle de vues, où chaque photo peut s'ouvrir en grand format avec sa légende. La chronologie des prises est respectée si vous commencez par cliquer en haut à gauche.
Pour voir ce reportage photos, cliquer sur l'image ci-dessus puis sur la première photo.
Les commentaires sont en bas de page.
*L'ISO 16620-2:2015 spécifie une méthode de calcul basée sur le mesurage du 14C, permettant de déterminer la teneur en carbone biosourcé des monomères, polymères, matériaux plastiques et produits plastiques.
L'ISO 16620-2:2015 s'applique aux produits plastiques et aux matériaux plastiques, aux résines polymères, aux monomères ou aux additifs qui sont fabriqués à partir de constituants biosourcés ou d'origine fossile.
Beaucoup de nos actions consistent à interpeller les autorités compétentes dans le cadre des projets que nous défendons. Ce peut-être les élu(e)s, qu'elles ou qu'ils soient des arrondissements ou de l'Hôtel de Ville, ce peut-être les commissariats voire la préfecture de police, ce peut-être les acteurs économiques comme la SEMAEST par exemple. Bref, s'adresser à celles et ceux qui sont en situation de décider. Pour ce faire, reconnaissons que le web 2.0 nous aide beaucoup. Ce blog bien sûr, mais aussi les fameux réseaux sociaux si prisés notamment par les élus : Facebook via notre page Les amis d'Action Barbès ou Twitter via notre compte @ActionBarbes.
Mais il y a aussi la bonne vieille méthode du courrier en grande quantité ! ...
... Nous l'avons pratiquée à plusieurs reprises notamment avec l'envoi de cartes postales destinées au maire du 18e arrondissement de l'époque lors de l'incendie de l'ancien magasin Vanoprix pour demander l'installation d'une brasserie au carrefour Barbès et plus récemment avec l'envoi de lettres au préfet de police de Paris pour traiter la situation dégradée du quartier. Non sans un certain succès dans les deux cas, mais restons modestes.
Cette semaine, nous avons lancé une nouvelle campagne cartes postales. Le succès du projet de promenade urbaine Barbès-Stalingrad passe par une profonde réorganisation du marché La Chapelle à Barbès. C'est une condition préalable sine qua non que nous avons signalée à plusieurs reprises tant auprès des mairies d'arrondissement qu'à l'Hôtel de Ville. A dire vrai, les choses n'avancent guère, notamment si l'on considère la nouvelle Délégation de Service Public que la mairie de Paris doit négocier avec le mandataire du marché d'ici environ un an. C'est très en amont qu'il convient de prendre le problème et nous voyons le temps passer sans que rien ne bouge de ce côté là. Aussi, avons-nous décidé d'interpeller directement Anne Hidalgo, maire de Paris, sur le sujet, par l'intermédiaire de cartes postales à lui envoyer par la poste. La voici
Recto : visuel - illustrateur : Stéphane Ricout
Verso : texte
Cliquer sur les visuels pour les agrandir
Vous pouvez télécharger cette carte en cliquant ICI.
Pour s'assurer du succès de cette opération, c'est à dire envoyer un maximum de cartes, vous pouvez vous aussi, si vous le souhaitez, l'adresser à la maire de Paris et ce suivant la procédure qui vous convient le mieux :
Nous comptons sur vous.
Des riverains nous avaient informés le mois dernier de l’impossibilité de tourner à gauche au carrefour Tombouctou-Maubeuge-Bd de la Chapelle en venant de Barbès. Les automobilistes souhaitant garer leur véhicule au parking Vinci 104, boulevard de la Chapelle, côté 18e, étaient alors obligés de poursuivre jusqu'au carrefour de la Chapelle pour faire demi-tour.
Nous avions interrogé Didier Vallet, directeur de cabinet de Daniel Vaillant. Voici sa réponse :
Ces aménagements récents font suite à une demande de la police et de la DPP, dans le cadre de la ZSP Goutte d’Or, de revoir le placement des commerçants du marché Barbès, de manière à dégager une seule allée centrale plus large permettant des interventions policières plus efficaces contres les sauvettes.
Ceci à conduit à agrandir un peu le périmètre du marché en débordant sur la chaussée, d’où cet aménagement du carrefour Maubeuge/Tombouctou.Les aménagements nouveaux du marché portent leurs fruits.Pour autant, ce nouvel aménagement du carrefour gène les habitants du bld de la chapelle, côté 18e.C’est pourquoi, sans remettre en cause le nouvel emplacement du marché, Daniel Vaillant a demandé au service de la voirie de voir rapidement le moyen de mettre en double sens ce nouveau carrefour.
Reste maintenant à retirer les panneaux de sens interdit!