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Action Barbès - Page 388

  • Salle de conso : point de la situation à la rentrée

    Pour bien des sujets, la rentrée de septembre est le moment des bonnes résolutions mais aussi l'occasion de faire le point sur ce que nous avons un peu délaissé pendant l'été !

    Le projet de salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) va son train de sénateur. Inutile de rappeler ici les péripéties de l'hiver et du printemps 2014 (voir là). Le texte de loi traitant de Santé publique incluant des dispositions à propos de la mise en place des SCMR sera présenté au Conseil des ministres en septembre pour un examen au printemps 2015 par le Parlement. Rien de bien nouveau jusque là mais quelques détails ont quand même filtré si on en croit la dépêche AFP du 29 Août dernier et le projet de texte lui même qui a fuité dans la presse.

    A ce stade, deux informations doivent retenir notre attention.

    La mise en place de ce type d'établissement ayant pour objectifs (mais pas seulement) la réduction du risque lié à l'injection de drogues sera "expérimentale" pour une durée de 6 ans. L'autorisation de lancement et d'ouverture de projets sera donnée par Décret du ministère de la Santé. On ne touche donc pas à la très répressive Loi de 1970. Ni la dépêche de l'AFP ni les articles publiés dans la presse sur le sujet ne mentionnent les dispositions légales à mettre en place pour que la détention de drogue et son utilisation par les toxicomanes ne tombent sous le coup de cette Loi de 1970. Autrement dit, que la police puisse agir dans un cadre légal clair d'une part, que les usagers de drogues puissent aller à la SCMR sans crainte de problèmes avec cette même police d'autre part. Espérons que le texte de la loi éclaircira cette question fondamentale.

    Il faut noter aussi que le projet de loi ne semble pas comporter de limitation du nombre de SCMR qui pourraient être installées en France. Jusqu'à présent, chacun s'accordait à penser que Paris, ville candidate pour cette "expérimentation", serait l'unique projet. Le projet de loi semble ouvrir des perspectives plus larges et des villes comme Bordeaux ou Marseille, qui avaient fait aussi acte de candidature, pourraient peut-être à leur tour envisager une ouverture de SCMR. Ce serait là un cas de figure intéressant car il pourrait sans doute mettre fin à la lamentable récupération politicienne des détracteurs du projet.

    En juillet, la Fédération Addiction a brièvement publié des informations à propos des programmes de réduction des risques dans le monde, notamment en Australie, et le journal gratuit 20minutes a publié un article très bien renseigné sur les expériences discrètes françaises.

    Enfin, pour se convaincre de l'utilité des SCMR s'il en était encore besoin, voilà un article publié par Le blog des médecins qui est très clair.

  • Chat alors !

    Peut-être vous souvenez-vous de nos articles au cours desquels nous vous faisions part de notre découverte imprévue de M. Chat sur un pignon ou un pan de mur, au hasard, au détour d'une promenade? Ce fut épisodiquement, plusieurs années... en 2010, 2011 puis 2013. Souvenez-vous !

    L'édition du quotidien Le Parisien en date du 27 août dernier nous apprend que la RATP a décidé de poursuivre le graffeur franco-suisse qui se cache derrière notre "M. Chat", Thomas Vuille (37 ans), et ce, pour dégradations dans les couloirs de la station de métro Châtelet.

    Dans notre article du 5 janvier 2013, nous l'avions précisément aperçu, ce désormais fameux chat jaune à la grimace énigmatique mais sympathique, dans le métro, à la station Barbès-Rochechouart, sur un emplacement publicitaire inutilisé ou mis à nu. Ce fut une belle surprise! La photo prise alors, semble corroborer les propos de cet artiste dans Le Parisien: "Je ne suis pas quelqu'un de malveillant, je respecte les gens et les lieux où je peins".

    Le graffeur Thomas Vuille, devenu un artiste urbain incontournable de la scène Street Art, est désormais installé à Saint-Ouen, où il avait accepté d'être filmé dans son atelier (Vidéo via Le Parisien du 16.06.2014). Son personnage, M. Chat, a sa page Facebook "officielle", sur laquelle ses apparitions urbaines sont mentionnées: il revient par ailleurs sur ses ennuis judiciaires avec la RATP. Si le cœur vous en dit, vous pouvez le soutenir dans cette épreuve, soit sur cette page Facebook ou via cette page demandant le retrait de la plainte.       

     

    Nous avons même retrouvé notre M. Chat sur les deux souches de l'immeuble situé au 138 rue La Fayette, dans le 10e, à l'angle avec le boulevard Magenta. Pour l'anecdote, cet immeuble a été récemment totalement ravalé, mais les têtes de cheminée ont été conservées en l'état, arborant fièrement les grimaces de M. Chat.

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    Pour satisfaire votre curiosité, d'autres articles sur ce litige entre M. Chat et la RATP:

    Metronews (29.08.2014): "M. Chat sort les griffes pour défendre son matou"

    Le Parisien (29.08.2014): "Le Maire du 13e défendra M. Chat"

    Metronews (04.09.2014): "Le matou revient avec sa meute"

     

  • Exposition sur la Libération de Paris

    Nous avons relayé à plusieurs reprises les événements - expositions, colloques - autour de la célébration du centenaire de la Première Guerre Mondiale qui ont eu lieu dans le 10e arrondissement. Cette année 2014 est également le 70e anniversaire de la Libération de Paris. Une exposition y est consacrée à l'Hôtel de Ville. Il vous reste encore un peu de temps pour en profiter d'ici le 27 septembre, dernier jour prévu. Les visiteurs sont encore nombreux, beaucoup de touristes, mais pas d'attente pour entrer. Pour les plus jeunes qu'il faut parfois motiver... un jeu avec des questions est disponible à l'entrée.

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    Nombreuses photographies mais aussi documents, journaux, extraits radiophoniques, films d'archives.

    Si vous manquez de temps (ou de courage), vous pouvez visionner de nombreuses photos sur le quotidien des parisiens pendant l'occupation.

     

  • Polémique autour de la Commission du Vieux Paris

    paris,commission du vieux parisAction Barbès place la préservation et la mise en valeur de notre patrimoine dans ses sujets de prédilection. Nous avons approfondi notre connaissance en la matière dans le combat hélas perdu pour la sauvegarde du Louxor en son état originel de 1921.

    Dans la capitale, la Commission du Vieux Paris est au coeur du sujet. Nous vous avons déjà présenté cet organisme en février 2011 à l'occasion de la polémique à propos de l'extension du stade Roland Garros et du mauvais sort réservé aux serres d'Auteuil.

    En plein milieu de l'été, un court article paru dans le Canard Enchaîné annonçant que la maire de Paris avait l'intention de réorganiser la Commission (cf. article du 13 août 2014) et notamment ses champs d'investigation a mis le feu aux poudres ! Dans un article bien renseigné, Libération explique la situation.

    Il est vrai que le feu couvait depuis un moment et que la bataille entre la Ville de Paris, d'une part, et les associations de défense du patrimoine, d'autre part, s'est clairement radicalisée notamment avec les déconvenues judiciaires rencontrées par LVMH pour le projet de La Samaritaine rue de Rivoli ou bien la très vive contestation du projet de modernisation de la poste centrale du Louvre par La Poste sans parler du feuilleton du projet de la fameuse canopée aux Halles pour ne citer que des projets emblématiques. La bataille n'est d'ailleurs pas près de se terminer à en juger par un article très argumenté publié le 2 septembre dernier sur le site de La Tribune de l'Art et intitulé "La Samaritaine : une question architecturale ou de liberté de la presse" que nous vous incitons à lire avec attention malgré la longueur.

    Les associations de défense de Paris n'ont pas manqué de réagir, notamment SOS Paris qui a mis en ligne une pétition.

    Action Barbès s'associe à cette action et vous incite donc à signer cette pétition. Pourquoi ? Si certains avis d'associations de préservation du patrimoine nous paraissent quelques fois excessives, relevant d'un conservatisme pas toujours justifié (par exemple, les arguments des défenseurs du projet LVMH rue de Rivoli sont recevables), il est bon que les velléités des responsables politiques puissent être étudiées et parfois contestées par d'incontestables spécialistes comme ceux qui font partie de la Commission du Vieux Paris.

     

  • Forum du temps libre et des loisirs du 18e

    Le gymnase Micheline Ostermeyer, au cœur du nouvel éco-quartier de la ZAC Pajol, accueillera demain, samedi 6 septembre de 10h à 18h, le 13e forum du Temps Libre et des Loisirs du 18e.

    Au programme: démonstrations artistiques et sportives, espace jeux et agora citoyenne pour vous exprimer...

    Des navettes gratuites, en petit train, seront assurées depuis la Mairie du 18e (un départ à chaque heure sonnante).

     

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    Cliquez sur l'affiche pour avoir tous les détails du programme.