C'est une carte postale particulière mais tellement adaptée à nos années de lutte contre le recoin urinoir qui se trouvait au pied d'un pillier de la station de métro Barbès Rochechouart, qu'en effet, nous n'avons pas pu résister au plaisir de vous la montrer.
Elle se passe de commentaire...
Vous aussi lecteur du blog, en vacances, peut-être, adressez nous vos cartes postales.
Nous en ferons de petits articles...
_/_/_/
Cet avertissement est à rapprocher de l'initiative prise par un groupe d'habitants du quartier Château rouge, en colère contre la dégradation de leur environnement, causée notamment par la présence de buveurs et "pisseurs" qui n'ont aucune considération pour l'espace public et urinent sans vergogne entre deux voitures, au pied d'un arbre ou le long d'un rideau de fer baissé. Ils ont créé un forum pour compiler tous les témoignages des habitants et manifester leur impuissance autant que celles des pouvoirs publics, Mairie de Paris et Préfecture de police.
La révolte est proche. Mais comment l'exprimer de façon constructive ? Dans les réunions de conseil de quartier qui traitent des problèmes de propreté, d"incivilités, de toxicomanie, ou encore de prostitution, on sent très présent le sentiment de désespoir et d'abandon des riverains. Vers qui se tourner ? Qui appeler ? Comment se regrouper ? Et que faire qui ait du sens ?
Nous avons reçu une demande de ce collectif pour un relai dans notre blog. Nous vous incitons à visiter le forum de Chateau rouge pour prendre la mesure des difficultés que rencontrent les habitants des petites rues du quartier Château rouge.
Commentaires
cette manie de pisser contre les murs est insupportable, digne d'un pays du tiers monde. Moi même j'ai un problème de vessie (doit me soulager souvent)et JAMAIS je ne fais contre un mur, j'essaie toujours, au cas où je ne me peux plus me retenir, de trouver un coin de verdure et j'essaie de faire directement sur la terre sans éclabousser autour ou directement dans une rivière. Je sais que ma pisse est polluante, mais encore une fois, s'il y avait plus de "sanisettes" (jadis on disait "pissotières")çà aiderait!
Tout de même dans le quartier, on ne peut pas dire qu'on manque de sanisettes. Nous en avons fait ajouter deux; de plus, elles sont gratuites. La ville n'a jamais souhaité réimplanter des vespasiennes, on peut le regretter. Mais cela ne résoudrait en rien les problèmes de vessie des femmes qui, elles, même lorsqu'elles ont quelque souci de ce côté-là sont bien obligées de faire avec!