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paris - Page 245

  • Municipales 2014 : une rencontre avec Anne Hidalgo

    Au-delà des rencontres avec certaines têtes de liste des 9e, 10e et 18e arrondissements, nous avons sollicité certains candidats à la mairie de Paris dans le même contexte que pour les arrondissements, à savoir ceux qui pourraient être en responsabilité après les élections. Il s’agit en fait de deux candidates. Notons au passage que Paris joue cette année et personne ne s’en plaindra, les précurseurs puisque ce sont deux femmes qui tiennent le haut de l’affiche, Nathalie Kosciusko-Morizet pour l’UMP-UDI-MoDem et Anne Hidalgo pour le PS-PCF-PRG. Ce sont ces deux femmes que nous avons sollicitées. A celles-ci, nous avons ajouté Christophe Nadjovski pour les écologistes d’EELV. Ecologistes qui, en cas de victoire de la gauche, participeront à l’exécutif parisien d’une manière ou d’une autre, proportionnellement aux résultats du scrutin comme nous l'ont laissé entendre nos interlocuteurs.

    L’idée est simple : rencontrer candidates et candidat pour leur parler de Barbès et de ses alentours, leur présenter les sujets qui nous préoccupent et qui seront à traiter au niveau de l’Hôtel de Ville par le Conseil de Paris, le tout dans une grille d’entretien commune pour comparer les réponses. Il s’agit plus d’un échange de points de vue que d’une liste de questions.

    Nous commençons aujourd’hui par notre rencontre avec Anne Hidalgo.

    Nota important : dans un souci d'équilibre entre les points de vue, nous avons depuis des semaines demandé un rendez-vous à NKM avec le soutien actif des candidats UMP des trois arrondissements, mais sans résultat à ce jour. Une date avait été fixée avec Christophe Najdovski mais la réunion a été annulée par le candidat à la dernière minute. Que les lecteurs de ce blog ne soient pas étonnés si les seuls propos d'Anne Hidalgo sont publiés ici, Action Barbès n'en porte pas la responsabilité.

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    Action Barbès rencontre Anne Hidalgo


    C’est une Anne Hidalgo très attentive et entourée des trois têtes de liste socialistes des 9e, 10e et 18e que nous avons rencontrée dans les derniers jours de février pendant presque deux heures. De l’aveu même de son directeur de campagne, Rémi Féraud, la candidate socialiste connait assez mal le quartier de Barbès, à l’opposé de Bertrand Delanoë, élu du 18e. Cette rencontre était donc une façon pour Anne Hidalgo d’être sur le terrain et de mieux connaitre Barbès et ses problèmes via notre association. Action Barbès s’était fortement mobilisé pour l’occasion puisque pas moins d’une douzaine d’adhérents, chacun porteur d’un sujet particulier, étaient présents.

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  • A la RATP, on communique de moins en moins...

    Certains de nos adhérents de la première heure s'en souviennent certainement, la rénovation de la station Barbès Rochechouart — un de nos premiers dossiers — avait été laborieuse. Nous avions réussi, à force de persévérance, à trouver les bons interlocuteurs pour participer à des réunions de concertation. Puis, pendant plusieurs années, nous avons conservé ces contacts, ce qui a permis  d'obtenir des informations précises et de régler les problèmes qui pouvaient surgir pour les usagers.

    Notre contact privilégié au sein de l'Agence de développement de la RATP parti, la pêche aux informations est devenue de plus en plus complexe. Saluons cependant les bons rapports avec le responsable des travaux de verrières de l'été dernier.

    Mais combien de fois n'avons-nous pas signalé la dégradation des filets anti-pigeons sous le viaduc sans réaction des services de la RATP ? Dernier événement, le mois dernier, les travaux au niveau des guichets de la station (voir notre article du 27 février). Nous avons pu obtenir une réponse à nos questions grâce à l'intervention d'élus du 18e. Nous ne sommes pas les seuls à chercher le contact. En témoigne le courrier dont nous étions destinataire pour information et que nous reproduisons ci-dessous.

    Daniel Vaillant vient donc également d'écrire à Pierre Mongin, PDG de la RATP, au sujet de la station La Chapelle.

     

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    Des adhérents de ce secteur nous avaient très rapidement avertis de la fermeture d'un des deux accès principaux dans cette station. Aucune information de la Régie pour en aviser les habitants... alors que les sorties de cette station au nombre de deux, normalement, se trouvaient de fait réduite de moitié ! Et le flux des usagers doublé à la sortie située côté 10e. L'espace y est particulièrement étroit sur le trottoir. Nous avons pu en juger lors de nos observations liées à la réalisation de notre projet de "Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad". 

    Nous pourrions également évoquer notre projet très ancien d'exposition sur le Louxor et les cinémas de quartier dans la station Barbès-Rochechouart, resté lettre morte.

    Moins de personnel dans les stations, moins de considération pour les usagers, difficulté de dialogue, lenteur des réponses, situation que nous déplorons... Faut-il s'inquiéter pour les réunions de concertation annoncées au sujet des futurs travaux de la station Château-Rouge ? 

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  • Municipales 2014 : dans le 10e

    Comme nous vous l’avons annoncé samedi dernier, nous commençons aujourd’hui notre série de trois articles consacrés aux trois arrondissements qui nous concernent, à savoir les 9e, 10e et 18e.

    Nous commençons aujourd’hui par le 10e.

    Pour parler des questions spécifiques à cet arrondissement, nous avons rencontré Déborah Pawlik,  Rémi Féraud, et  Anne Souyris, respectivement tête de liste UMP-UDI-MoDem, PS-PCF-PRG et EELV.

     

    • Salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR)

    paris,municipales-2014S’il y a un sujet sur lequel les oppositions sont frontales, c’est bien celui là. « Je vais vous répondre très clairement. Il y a des sujets sur lesquels nous ne pouvons pas nous retrouver » commence Déborah Pawlik en introduction de sa réponse à notre question. « Mais en revanche il y a un sujet sur lequel, je pense on se rejoint, c’est qu’il faut faire quelque chose par rapport à la question de la drogue dans nos arrondissements. Le 10e en priorité mais aussi sur les arrondissements limitrophes. J’ai une position extrêmement pragmatique qui a été caricaturée. C’est le jeu de la politique » continue-t-elle. Et de préciser sa pensée « La toxicomanie est accident de vie, cela peut arriver à tout le monde. Les toxicomanes, pour moi, n’ont pas besoin d’être enfoncés. Le problème  avec cette SCMR, c’est qu’on ne les aide absolument pas à sortir de leur dépendance en leur permettant d’aller se droguer dans cette salle.  Je suis moi-même allée les rencontrer. Ils nous disent que pour eux c’est difficile à assumer que, quand ils vont arriver dans cette salle il faut montrer patte blanche, on va prendre leur identité. C’est difficile à accepter » ajoute-t-elle. Sur l’impact local d’une telle structure, les propos de la tête de liste UMP sont tout aussi clairs : « Le boulot d’un maire c’est que la population vive dans des conditions qui soient sécurisées ? Je ne comprends pas qu’il puisse y avoir une zone de non droit. Si vous avez une SCMR, vous aurez forcément des dealers à côté, ou alors il y a des choses que je n’ai pas comprises. C’est un circuit économique qui est réel ». Et d’ajouter « C’est ce qui se passe dans les pays étrangers. Il y a donc des zones d’ombre donc le projet est inenvisageable : ce n’est pas la solution pour les toxicomanes, ce n’est pas non plus le message que j’ai envie d’envoyer à la société, à mes enfants " il y a un lieu où vous pourrez aller vous droguer" ». Elle précise ensuite ses propositions « Il faut lancer une concertation, avec les riverains, les commerçants sont concernés, ils sont inquiets, avec des experts de toutes tendances, une diversité d’avis pour construire ensemble une solution. Cela concerne tous les arrondissements de Paris mais il faut que le 10e en prenne sa part à cause de la présence de la Gare du Nord. C’est un lieu prédisposé à l’arrivée des stupéfiants. Installation d’une structure en dur avec les inconvénients liés mais dans l’hôpital Lariboisière et une structure mobile de manière à ce que les riverains ne stigmatisent pas les toxicomanes. Différente de la structure mobile de GAIA dont l’efficacité n’est pas prouvée sinon on n’aurait pas proposé cette salle de shoot ».

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  • Lettre ouverte à Déborah Pawlik

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    Lettre ouverte à Déborah Pawlik,

    candidate à la mairie du 10e arrondissement de Paris

    Paris, le 9 Mars 2014

    Madame la candidate,

    Vous avez publié cette semaine une lettre ouverte à Rémi Féraud à propos du projet de salle de consommation de drogues à moindres risques (SCMR) au 39, boulevard de La Chapelle. Bien que nous n’en soyons pas le destinataire direct mais s’agissant d’une lettre ouverte, nous souhaitons apporter à vos déclarations des correctifs et des précisions sans préjuger d’une éventuelle réponse de Rémi Féraud lui-même.

    Il convient d’abord de vous signaler que, d’une manière générale, vous faites une erreur en considérant ce projet de structure comme un outil de lutte contre la toxicomanie. Il semble nécessaire de vous rappeler que l’objectif de cette salle est la prévention des risques liés à la consommation de drogues. Si on voulait faire une analogie avec l’alcool, lutter contre les accidents de voitures liés à la conduite en état d’ivresse n’est pas lutter contre l’alcoolisme proprement dit. Cette erreur de départ sur l’objectif même de la SCMR vous amène à faire des erreurs dans votre argumentation et vos propositions tout en vous appuyant sur une interprétation spécieuse des faits. Permettez-nous d’en énumérer quelques-uns.

    Il est d’abord tout à fait faux de dire que le Conseil d’Etat a rejeté un tel projet en octobre dernier et vous le savez très bien. Le Conseil n’a émis qu’un avis défavorable au projet de Décret prévu par le gouvernement pour mettre en place un cadre juridique approprié, et encore cet avis n’était-il que consultatif, pas contraignant. Rien d’autre.

    Si l’Académie de Médecine est réticente à un tel projet, il est néanmoins nécessaire de dire que la communauté des médecins est plus que partagée sur le sujet et que l’avis de l’Académie ne vaut pas unanimité du corps médical, loin s’en faut. Est-il nécessaire de vous rappeler que la Fédération Addiction et la Fédération Française d’Addictologie qui représentent à elles seules presque la totalité des professionnels de l'addictologie médico-psycho sociale (prévention, réduction des risques, soins, etc. …) ont pris position en faveur des SCMR ?

    L’avis de l’Académie de Pharmacie est un concentré de mauvaise foi et d’erreurs assez grossières qui décrédibilisent cette prise de position pour un lecteur attentif à ses attendus. A croire que les membres de cette « prestigieuse » académie comme vous la qualifiez ne savent pas lire, ce que nous ne pouvons pas croire. S’appuyer sur le seul exemple suédois pour affirmer que ce projet n’est pas souhaitable est quand même un peu court alors que des pays comme l’Allemagne, l’Espagne, le Luxembourg, la Norvège, la Suisse, la Grèce très récemment et la Belgique dans un futur très proche pour ne citer que des pays européens se sont dotés ou vont se doter de telles structures. Est-il une fois encore nécessaire de vous rappeler que la Suède n’a jamais développé de projet de SCMR ? L’argument de l’Académie de Pharmacie relève donc d’une pure malhonnêteté intellectuelle. Il faut aussi regretter que l’Académie de Pharmacie ait traité avec légèreté le travail déjà effectué par les associations gérant ce type d’établissement et qui ont acquis un vrai savoir-faire en la matière. Enfin, il est extrêmement choquant que cette même académie puisse affirmer que cette structure ne garantirait pas la non contamination par le VIH ou le VHC, affirmant en outre que « la majorité des patients étant le plus souvent déjà contaminés », ce qui signifie en clair que les toxicomanes non contaminés par l’un des deux virus voire les deux ne doivent faire l’objet d’une attention et sont laissés pour compte.

    C’est sur ce type d’arguments que vous vous appuyez et pour être franc, cela est bien regrettable.

    Vous vous appuyez ensuite sur l’avis de certains riverains. Loin de nous de négliger les conditions dans lesquelles un tel établissement pourrait ouvrir ses portes, mais n’est-il pas dans la logique d’un homme ou d’une femme politique de faire passer l’intérêt général avant les intérêts particuliers ? Il convient d’ailleurs aussi de noter que l’avis de l’Académie de Pharmacie ignore absolument les avantages qu’une SCMR peut apporter aux alentours pour les riverains.

    Pour terminer, force est de constater que toutes les politiques répressives menées ces dernières 40 années contre les drogues et leurs trafics ont échoué. Toujours plus de consommation, toujours plus de trafics. N’est-il pas temps de réfléchir à autre chose ?

    Comme nous vous l’avons déjà déclaré, nous sommes prêts à participer à un débat réellement contradictoire à condition de parité entre les partisans et les opposants au projet, qu’ils soient médecins, psychologues, associatifs spécialisés ou riverains, etc. …

    Nous vous prions d’agréer, Madame la candidate, l’expression de nos salutations distinguées.

     

     Le Bureau de l’association Action Barbès

     

    Copie à Rémi Féraud, candidat à la mairie du 10ème arrondissement de Paris

     

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  • Municipales 2014, où en sommes-nous ?

    paris,municipales-2014Les élections municipales sont un moment particulier pour une association de quartier comme Action Barbès. Il faut regarder les propositions des candidats, bien cerner les problèmes qui nous préoccupent concernant Barbès et ses alentours, interroger ces candidats et leurs colistiers, essayer d’aller avec eux un peu plus loin que les discours convenus qui se tiennent au cours des campagnes électorales, …. Obtenir ou essayer d’obtenir des engagements de ces candidats même si, pour être honnêtes, nous savons que ceux-ci n’impliquent que ceux qui les écoutent. Et pour Action Barbès, cela couvre trois arrondissements de Paris !

    Nos choix

    Nous avons décidé cette année de façon très arbitraire, nous le reconnaissons, de nous intéresser à quelques sujets phares qui préoccupent nos adhérents concernant les 9-10-18e et en tout premier lieu le projet de réaménagement du boulevard de La Chapelle en promenade urbaine. Nous avons aussi décidé de limiter nos entretiens aux candidats qui nous paraissent être en situation d’occuper des responsabilités au cours de la mandature 2014-2020. C’est pourquoi nous vous proposerons la semaine prochaine une série de 3 articles, un par arrondissement, qui résumeront nos entretiens avec d’une part les candidats de l’union UMP-UDI-MoDem et d’autre part avec les candidats PS-PCF-PRG. Nous avons aussi interrogé les candidats écologistes qui, en cas de victoire de la gauche, feront partie des exécutifs municipaux. Que les autres candidats nous pardonnent ces choix mais Action Barbès est une petite association qui n’a pas les moyens d’être partout et suivre tout le monde.

    Pour chaque arrondissement, nous avons établi une liste de sujets spécifiques et avons ainsi créé une grille d’entretien commune utilisée lors des rencontres avec les candidats nous permettant ainsi de voir où sont les points convergents et les différences.

    Les listes

    Mais pour commencer, et puisque le dernier délai pour déposer les listes des candidats était jeudi dernier à 18h, jetons un coup d’œil sur celles-ci.

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