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circulation - Page 7

  • Aménagements de sécurité de la rue du 8 mai 1945 devant le parvis de la Gare de l'Est : c'est parti

    Après la certitude que le grand et ambitieux projet tant annoncé de réaménagement des abords de la Gare de l’Est (maintes fois évoqué depuis 2004, et repris en 2008 par l’actuelle majorité municipale dans son programme de campagne) ne verrait pas le jour pendant la présente mandature (cf. Journal d’Action Barbès n°27 de juin 2011) mais serait plutôt remplacé par quelques aménagements de sécurité destinés à sécuriser la zone de la rue du 8 mai 1945 pour les piétons, le projet de ces travaux d’aménagement de ladite rue, pour un budget de 300 000 €, nous a été dévoilé.

    Un projet totalement axé sur la sécurisation du tronçon Est de la rue du 8 mai 1945 (entre les numéros pairs du boulevard de Strasbourg et la rue du faubourg Saint Martin).

    Ces travaux, censés n’être que provisoires dans l’attente à moyen/long terme d’un réaménagement d’un périmètre plus large, devaient commencer ces jours-ci pour profiter d’une modification du planning de l’entreprise Fayolle qui les réalise.

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    Pour visualiser la carte en plus grand sur google maps, cliquez ici

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  • Le changement de sens de la rue Chabrol : quelle conséquence ?

    Il était question depuis un certain temps dans les réflexions de la direction de la voirie de tenter le changement de sens dans la rue Chabrol. La partie située entre la rue La Fayette et la rue d'Hauteville était déjà interdite à la circulation de passage, n'autorisant que les riverains. Mais le respect de ces subtilités circulatoires n'est pas le fort des automobilistes parisiens. Pour être efficace en terme de réduction de flux, il faut trancher dans le vif et interdire radicalement ou inverser le sens de circulation.

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    Le but est de trouver des solutions pour réduire les embouteillages récurrents qui ralentissent à la fois la circulation générale sur le boulevard de Magenta et les circulations douces (bus et taxis) sur les voies qui le traversent. Pour illustrer la situation, et nous rendre compte de ce que vivent les usagers des lignes de bus qui empruntent la rue La Fayette vers la Gare du Nord, par exemple, nous avons pris le 43 entre la place d'Estienne d'Orves et la Gare du Nord à 18 heures, lundi 4 juillet.

    Le lundi n'est pas connu pour être le jour le plus chargé de la semaine, et le mois de juillet... disons que certains sont déjà en vacances. Malgré ces données favorables, il a fallu plus de 20 minutes au 43 pour aller du square Montholon à son terminus, la Gare du Nord. Le chauffeur, interrogé, a déclaré que la voie en site propre, protégé derrière son séparateur en granit, n'empêchait pas la vitesse d'escargot tous les soirs à la même heure ! A 16h, la rue était déjà très encombrée. Même constat le jour suivant à 17h30.

    De plus, il est navrant de constater que la piste cyclable très pratique est utilisée par de très nombreux deux roues motorisées et parfois à grande vitesse.

    Alors ? Que pensez des déclarations récentes sur l'inauguration du Mobilien 26, fêtée en fanfare par les élus du 9e et du 10e, de la Ville et de la Région, rassemblés, et les instances de la RATP ?

    L'inversion du sens de la rue de Chabrol, nous y revenons, aurait pour but de supprimer une entrée de véhicules sur le Magenta et donc de le fluidifier. Le Magenta plus fluide, moins d'embouteillage aux carrefours, moins de ralentissement des bus qui le traversent... vous saississez ? Dans le même ordre d'idée, le changement d'itinéraire du 26, en abandonnant sa sortie par le boulevard de Denain pour prendre la rue La Fayette à contre sens, avant les travaux, avait également permis de supprimer un cycle de feu. En effet, tout se joue sur des secondes grapillées à droite et à gauche.

    Mais tout cela est-il suffisant pour obtenir une circulation fluide - et réduite !- au coeur de Paris, tant que des boulevards, voire des autoroutes, laissent pénétrer en ville des milliers de véhicules par les entrées ouest notamment. Se souvenir de la largeur de l'avenue de la Grande Armée et de l'avenue du bois, qui déversent leurs flots quotidiens de voitures qui ne s'arrêtent certes pas aux Champs Elysées.

  • Quelle chaleur ce matin lors de l'inauguration du Mobilien 26 !

    Pas un jour sans iparis, 10e, saint-vincent-de-paul, laves-émaillées, jollivet, hittorfnauguration en ces journées de forte chaleur : hier le parvis de l'église Saint Vincent de Paul et la pose des laves émaillées, ce matin devant le square Montholon, au bord de la rue La Fayette.

    En plus d'améliorer l'itinéraire de la ligne 26, la troisième de Paris pour le nombre des personnes transportées, le but était ici de traiter également ce carrefour difficile pour les piétons et les circulations douces (vélo, bus). S'y croisent, y débouchent ou en partent les rues La Fayette et son flux très important, les rues Pierre Sémart, Mayran, Papillon, de Montholon et enfin la rue Riboutté.

    paris, 9e, square Montholon; rue-La-Fayette, Mobilien 26

    Pauline Véron, chargée de l'urbanisme dans le 9e, avait demandé à la Direction de la voirie qu'elle réfléchisse à l'implantation d'une plareforme surélevée (voir ci-contre à l'entrée de la rue Riboutté) sur la partie de la rue La Fayette qui longe le square.

    Naïvement, nous avions cru que cet aménagement serait un ralentisseur plus efficace. Il ne semble pas ralentir beaucoup. C'est plus par leur nombre que les automobiles sont ralenties. En ravanche, la voie de bus en site propre, avec un vrai séparateur, fait l'unanimité. Le 26 file vers la gare du Nord. Après... il reste du travail jusqu'à Nation.

    paris, Mobilien-26, rue-La-Fayette, inauguration, gare-saint-lazare, gare-du-nordUne fanfare a ouvert l'inauguration dans une bonne et chaude ambiance (au sens propre) : les élus voisins étaient venus en nombre. On reconnaît sur la photo ci-contre : Jacques Bravo, maire du 9e, Rémi Féraud, maire du 10e, Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris, chargée des déplacements, Pauline Véron, élue du 9e, et Elise Fajgeles, élue du 10e, toutes deux chargées des transports et de l'espace public (libellé avec des variantes...), Alexandra Cordebard, première adjointe du 10e, Tony Dreyfus, député du 10e, et comme il s'est plu à le souligner lui-même l'élu de l'étape, le conseiller régional représentant Jean-Paul Huchon, Michel Fève, président de la commission des transports du Conseil régional d'Ile-de-France.

    On remercie la DVD d'avoir créer là-aussi un stationnement pour les cycles, dont le nombre ne cesse d'augmenter. Qu'en est-il du projet de leur réserver des emplacements aussi dans les parkings en sous-sol ?

    paris, La Fayette, Mobilien 26, stationnement-deux-roues-motorisés

    Des déclarations successives de nos élus, nous avons encore retenu en vrac, que le co-financement du projet Mobilien a réuni 7 millions d'euros, dont 2,5 de la région et autant du STIF (syndicat des transports d'Ile-de-France). Que les couloirs de bus continueront à être protégés par des séparateurs, aussi longtemps que tous les automobilistes ne seront pas convaincus qu'il est essentiel de les respecter. Là Annick Lepetit s'est fait le porte parole des habitants qui les réclament, notamment avenue de Clichy, dans les concertations. Que les premiers retours des utilisateurs de vélos sont positifs quant aux pistes cyclables de la rue La Fayette, bien identifiées par les piétons et par les voitures. Elus et services avaient pris conscience assez rapidement qu'il fallait faire autrement que sur Magenta, où les conflits sont permanents.

    Nous avons également salué nos interlocuteurs de la RATP, Isabelle Bellanger, de l'agence de développement pour Paris, et Frédéric Dupouy, son directeur, avec lesquels nous avons partagé le bus pour rejoindre la gare du Nord. Le passage du boulevard de Magenta place de Valenciennes pour accéder au boulevard de Denain ne s'est pas fait d'une traite. Il y a encore une marge de progrès à faire, chacun en est bien persuadé.

  • Sur quatre boulevards, j'en prends deux

    C’était mercredi dernier la même présentation que nous avions déjà vue le 30 mars mais plus ciblée sur le 9e, et ses boulevards, ceux qui limitent l'arrondissement au sud, les boulevards Montmartre et Poissonnière. On a seulement survolé la suite jusqu’à la place de la République.

    Il y a d’ailleurs en ligne sur le site de la mairie du 10e le travail de la DVD lien ici et une page ouverte à la concertation sur le site de la Mairie de Paris : autre lien.

    Nous avons suggéré à Pauline Véron, qui participait à la réunion au titre de sa délégation, d’en faire autant sur celui de la mairie du 9e. C'est en cours.

    Nous ne reprenons pas ici le détail du projet; nous l'avons largement commenté le 30 mars ici même.

    Vu la réduction du nombre des files de circulation dans le sens est-ouest, certains dans la salle avaient un peu peur des reports dans les rues adjacentes. Mais la DVD (Direction de la voirie) a fait des comptages, va en installer d’autres pour estimer l’augmentation probable de la circulation. Elle n’évacue pas non plus la possibilité de changements de sens, si l’avenir devait indiquer que des quartiers verts sont perturbés par des passages de véhicules en hausse, en trop grande hausse.

    double_sens_grands_boulevards_3.jpgIl semble que le projet ait attendu pour s’assurer que la rénovation urbaine de la place de la République pourrait absorber sans difficulté l’arrivée de voitures par les Grands Boulevards dans le sens O-E. Car on espère ainsi alléger le flux sur la rue du Quatre-Septembre et la rue Réaumur. 

     



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    La volonté politique semble être de moderniser les Grands Boulevards, de les redynamiser du point de vue économique, et d’embellir ce qui était devenu désuet, encombré, constellé de commerces en déserrance en arrivant vers l’extrémité Est. Cela rend fou de joie le président des commerçants des Grands Boulevards, qui était là, tout comme le 30 mars, et n’a pas manqué de le dire. Ils sont très satisfaits, les commerçants!  Un regard sur leur site et la petite vidéo à droite qui met l'accent sur le commerce au son de la voix d'Yves Montand ?

    Le stationnement sera revu : celui des taxis, certaines zones sont encore en discussion, celui des résidents, qui gagneraient des places (côté 2e) à ce tarif  économique pour palier la rareté des places résidents dans le 9e au nord des Grands Boulevards. Cette création soulève des critiques : on craint les voitures ventouses, qui réduisent le nombre des places disponibles pour le rotatif (nom du stationnement payé à l'heure), cher aux commerçants. On verra sans doute à l'usage et l'on sait bien que ces modifications-là ne coûtent que du temps et de la peinture.

    Le matériel urbain sera modernisé aussi, on s’attachera à l’esthétique, et également à la cohérence.

    Les habitants dans la salle ont fait beaucoup de digressions, ainsi on a parlé de la place d’Estienne d’Orves, des changements de sens de la rue Mogador et de la rue de la Chaussée d’Antin, trop souvent embouteillée par les autocars des Galeries Lafayette, qui aux dires des élus, ne jouent pas bien le jeu. Des négociations seront nécessaires pour assainir la situation. Jacques Bravo, maire du 9e, fait alors un rapprochement avec le cas de la place Blanche et du Moulin Rouge. La place était totalement encombrée, bloquée par les cars de clients du Moulin rouge, qui tournaient autour de la place lors de la dépose des touristes ou en fin de spectacle, quand ils  repartent. Un contact entre la Ville et la direction de l'établissement a  arrangé la situation... Pauline Véron a ensuite dénoncé la tendance pénible du tourisme moderne, et plus particulièrement des touristes actuels, qui ne marchent plus mais visitent Paris en autocar. Est-ce bien raisonnable ? Et est-ce bien ainsi qu'on découvre Paris, qu'on l'apprécie ?

    Il a été fait mention aussi des flux de voitures autour de la rue Saint Cécile -  la rue Bergère et du parking de la BNP, vieille polémique au moment de sa création. Souvent les collaborateurs de la banque prennent une rue en sens interdit, pour éviter un détour… Beaucoup dans la salle ont ajouté : "et on les comprend ! " Tiens ? Je ne le comprend pas, pour ma part. Pas plus que des motos qui roulent sur les trottoirs… les vélos qui ne respectent pas les feux rouges, les piétons qui se moquent des passages protégés... Parfois ce seront les mêmes, avec une autre casquette qui dénonceront ces travers à un autre moment. Les règles sont là pour tout le monde. Et faites pour être respectées. Il faut un minimum de cohérence et de civisme pour vivre en collectivité, au moins en ville.

     

  • Le stationnement en surface va bientôt augmenter

    La hausse des tarifs de stationnement rotatif le 1er juin

    Un vote du conseil de Paris lors de sa séance du 28 mars a fixé les modalités du stationnement en surface à partir du 1er juin.

    Au mois de mars, peu avant le conseil de Paris, Le Parisien avait écrit - et effrayé un peu les Parisiens - sur la probable hausse du tarif de stationnement de surface dans les voies parisiennes. Fin mars le Conseil de Paris entérinait la décision qui prendra effet le 1er juin. En fait, les riverains, les commerçants, les artisans, les réparateurs, les prestataires de soins à domicile, comme les médecins, les infirmiers, les kiné, etc, sont hors de cause, car le motif de cette augmentation n’est pas de taxer davantage les habitants et leurs commerces, mais bien de rapprocher les tarifs de surface de ceux pratiqués dans les parkings situés en sous-sol, que nombre de visiteurs, venus en voiture, malheureusement ignorent, alors que des analyses  montrent que des places y demeurent inoccupées. Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris chargée des transports, précisait :« Le zonage actuel date de 1993. L'idée est de libérer des places en surface et que les gens aillent se garer dans des parkings. Il faut réserver le stationnement en surface aux services, comme les médecins et les livreurs à domicile. » La Ville souhaite donc libérer des places de surface pour faciliter les accès aux commerces, livraison des fournisseurs ou livraison des clients, et favoriser ainsi l’activité économique.  Mais pas seulement. On sait tous la difficulté à faire venir des artisans dans nos rues tant ils redoutent les problèmes de stationnement. Au point même que certaines entreprises refusent carrément les chantiers dans Paris intra muros, ou surtaxent la visite d'entretien, comme le fait un chauffagiste qui a pignon sur rue.

    Le tarif restera à 0,65 euros la journée pour les détenteurs de la carte de résident ou d'une carte de stationnement privilégié.

    Les tarifs selon les zones nouvelles

    Les zones les plus chères en taux horaire, soit 3,60 euros à l'heure, sont situées dans les 1er, 2e, 3e, 4e, 5e, 6e, 7e, 8e arrondissements et une partie nord-est du 16e.

    Le tarif intermédiaire, c'est à dire 2,40 euros de l'heure, se trouve dans les 12e, 13e, le reste du 16e, et le sud du 18e.

    Le tarif le plus bas, soit 1,2 euros l'heure, dans le reste des voies de Paris.

    Cette nouvelle tarification et les amendes, dont la hausse se profile aussi à l'horizon, auront-elles pour conséquence de convaincre les automobilistes de payer leurs droits de stationnement, seuls à entrer dans les caisses de la Ville... les amendes, elles, vont directement dans les caisses de l'Etat.

    Si vous êtes résident :

    Pour ne pas faire d'erreur, jetez un regard sur le site de la Mairie de Paris sur cette page et vérifiez les zones de stationnement résidentiel qui correspondent à votre carte. Autour du carrefour Barbès, ce sont les zones 9F, 18G, 18H et 19G.



  • Les piétons sont vulnérables... attention

    paris,circulation,avcidentologie,code de la rue,certu,personnes-agées,prévention,sécurité-routièreLe bulletin PPRama de la Préfecture de police du 23 mars nous rappelle à juste titre que les piétons sont les premières victimes des accidents de la circulation à Paris. C'est peut-être aussi que l'homme - et la femme - y marchent plus qu'ailleurs. Les Parisiens ne sont-ils pas les plus faibles détenteurs de voiture ? Seulement quatre foyers sur dix posséderaient une voiture.

    En 2010, à Paris, les piétons ont représenté près de 42% des tués (18), 33% des blessés graves (234) et 1 645 blessés légers. A ce jour, les victimes piétons représentent la moitié des morts sur l’agglomération parisienne (17 tués piétons sur 33 morts en 2011).

    Ce sont les personnes âgées qui payent le plus lourd tribut. Ce sont elles aussi qui marchent le moins vite et qui peut-être n'anticipent pas bien la réelle dangerosité des situations. La Sécurité routière et l'équipe de "C'est pas sorcier" l'ont bien compris, puisque des petites vidéos le rappellent aux heures de grande écoute sur les chaines publiques, depuis le début de l'année. 

    Les seniors ont représenté 78% des morts piétons à Paris, en 2010. En outre, 21,5% des piétons sont accidentés alors même qu’ils traversent la chaussée de façon réglementaire sur les passages piétons, sont sur des refuges, marchent sur les trottoirs ou dans des aires piétonnes. Les responsables des accidents sont des conducteurs d’automobiles, de camions, d’engins deux-roues à moteur qui ne respectent pas la priorité accordée par le code de la route aux piétons régulièrement engagés sur les passages protégés.

    Par ailleurs, les statistiques révèlent qu'un piéton sur deux, blessé ou tué, est fautif, soit qu'il ait délibérément ignoré le passage pour piétons ou simplement négligé les règles du Code de la route, dont on aimerait bien qu'il devienne un code de la rue, comme nous le rappelons régulièrement.

    52,6% des piétons blessés ou tués sont fautifs et dans la plupart des cas ont emprunté la chaussée en négligeant les règles du Code de la route (959 accidents sur 1 865 impliquant des piétons).

     


  • Un monstre jaune rue du Delta

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    Pas de danger, pas de pollution, en un mot pas un vrai monstre.... juste un blocage de la rue du Delta ce dimanche matin entre 8 heures et midi, environ.

    Grue et cabine.jpgDes panneaux indiquaient la venue d'une grue devant le n° 9 pour le 16 mai et en conséquence la nécessité de ne pas stationner un véhicule automobile sur deux zones délimitées, de chaque côté de la chaussée. On a rapidement compris le bien fondé de cette interdiction. En effet, la grue, bel engin tout jaune (puissance utile de 25 à 250 tonnes, quand même...), avait pour mission de déposer délicatement une cabine d'ascenseur (résultat de notre observation assidue) sur le toit de l'immeuble situé au 9, rue du Delta.

    L'interdiction de stationnement n'a pas été respectée par tous, bien évidemment, et la sortie des quatre stabilisateurs de la grue a relevé du tour de force. Ensuite, il a fallu déployer la partie non téléscopique de la grue, dont la longueur se rapprochait très dangereusement de la largeur de la rue. Sans la dextérité du conducteur d'engin, les façades vitrées de l'immeuble du 7 volaient en éclat. Mais non, les cinq sections téléscopiques de la grue ont été déployées, la petite cabine arrimée à son "hameçon" a été élevée dans le ciel - bleu à ce moment-là - et déposée sur le toit où l'attendaient des techniciens déjà en place.

     

  • 18 mai, commission circulation : ça continue

    2e réunion

    de la commission circulation & voirie

    de notre association

    Le 9 février Action Barbès relançait sa commission circulation pour réfléchir plus particulièrement à l'axe Porte de la chapelle- Place de la Chapelle - Barbès (Les Infos du 10e d’avril, page 5, relatait l’événement..) Depuis lors, les associations partenaires et des membres de différents conseils de quartier ont rédigé en commun et envoyé une lettre à Bertrand Delanoë pour rappeler le programme de mandature, lettre restée sans réponse à ce jour. Une demande de rendez-vous a été adressée au maire du 18e, Daniel Vaillant, dont nous espérons qu’elle sera prise en compte rapidement, même si, comme nous l'a signalé son cabinet, il ne pourra pas nous recevoir personnellement à cause d'un agenda trop chargé. Nous devrions rencontrer Dominique Lamy chargé des déplacements.

    Des comptages de véhicules ont été réalisés par certains membres de cette commission. La procédure est simple : il suffit de s’armer d’un crayon, d’une feuille vierge du formulaire que nos meilleurs statisticiens ont préparé et de s’asseoir à une terrasse de café bien placée. Avouons que l’opération est plus agréable à la belle saison. Ces comptages ne sont pas moins bons, ni moins éloquents que ceux que la DVD (Direction de la voirie et des déplacements), quand elles appointent des jeunes gens qui font le même travail fastidieux, mais incontournable pour avoir une idée des flux. Il existe aussi des comptages réalisés grâce un câble sensible au passage des roues tendu d’un côté à l’autre de la chaussée. Nous n’en sommes pas là… et d’ailleurs, les résultats sont moins fins, le câble ne ventile pas les types de véhicules.

    café de comptages angle Marx-Dormoy web.JPGCi-contre : place de La Chapelle, terrasse particulièrement bien exposée (au sud), devant un feu tricolore, et permettant un comptage rationnel des véhicules sortant par la rue Marx-Dormoy… origine sud, rue Louis-Blanc ou faubourg Saint-Denis / origine est, boulevard de La Chapelle depuis Stalingrad.

     

     

    Afin de poursuivre et définir les actions à mener,
    la commission se réunira le 18 mai 2010 à 19h30
    à l'annexe de la salle Saint Bruno, salle au sous-sol,
    25 rue Polonceau, à gauche en haut de la rue des Gardes, dans le 18e
    .

    Il s'agit d'une réunion de travail qui accueille les bonnes volontés.

  • Encore et toujours des véhicules de secours bloqués

     

     

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    Il est 19h20. Un véhicule des pompiers fait retentir sa sirène, il est coincé rue Guy-Patin. Oui, mais voilà, le boulevard de La Chapelle côté 10e est comme son frère du 18e : saturé. Impossible d'avancer et de tourner à droite pour accéder à l'hôpital. Deux pompiers sortent du véhicule, sacs de secours sur le dos, pour tenter de faire avancer les voitures qui les précèdent. Bon pour eux, quatre minutes d'attente. Cela reste correct.

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    19h24, on change de véhicule : un Samu. Même problématique. En pire. Au bout de cinq minutes, un ambulancier se précipite au carrefour Patin-boulevard de La Chapelle pour faire lui même la circulation, aidé par un collègue surgi de nulle part. Six minutes pour tourner, enfin, soit six minutes pour faire 30 mètres ! C'est le lot quotidien de nombreux véhicules d'urgence.

     

    Souhaitons à tous de ne pas être dans l'ambulance...

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  • Carrefour La Bruyère / La Rochefoucauld

    Les embarras de circulation sur les grands axes à Paris ont des répercussions au cœur même des petites rues. C’est le cas de la rue La Bruyère qui voit son trafic automobile en nette augmentation car elle est désormais utilisée comme artère de délestage du boulevard de Rochechouart passablement encombré depuis la réalisation des « espace civilisés ». Pour preuve la carte des accidents établie par la Préfecture de Police qui classe, pour le 9ème, le carrefour La Bruyère / Pigalle comme l’un des 5 plus dangereux.

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    Croissement des rues La Bruyère et Pigalle

    Ce seul carrefour n’est pas uniquement en cause puisque des incidents ont eu lieu aussi au croisement La Bruyère / La Rochefoucauld, bon nombre de voitures circulant rue La Bruyère ne respectant pas la priorité à droite pour celles montant vers Pigalle par la rue de la Rochefoucauld. La Mairie du 9ème, consciente du problème, a donc décidé d’installer des feux rouges à ces deux croissements mais cette solution ne satisfait pas les habitants, certains qu’ils sont que l’installation d’un feu rouge entrainera des nuisances supplémentaires, de bruit et de pollution.

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    Croissement des rues La Bruyère et de La Rochefoucauld

     

    Dans une lettre-pétition envoyée au Maire  et signée par 44 personnes, ils préconisent le changement de sens de la circulation rue de la Rochefoucauld pour le tronçon La Bruyère / Aumale (Nord-Sud alors qu’il est aujourd’hui Sud-Nord) sans installation d’un feu rouge. Il semble que la Mairie ait reçu cette proposition d’une oreille attentive mais que modifier le projet initial soit plus compliqué que prévu. Si on y ajoute que dans un rapport récent, les pompiers ont estimé que la rue de La Rochefoucauld n’est pas aux normes d’accès et qu’il conviendrait de la réorganiser en supprimant des places de stationnement, on voit que trouver une solution au problème est complexe. Interrogé la semaine dernière sur la question, le Maire du 9ème n’a pas donné de réponse définitive dans l’attente qu’il reste des avis de la Préfecture de Police. Les habitants eux sont très motivés et ne veulent à aucun prix de l’installation d’un feu rouge. Pour se faire entendre, ils envisagent une petite manifestation au cours du week-end prochain avec banderoles et lâché de ballons.

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    Au carrefour La Bruyère / Pigalle, il semble que les travaux d'installation d'un feu rouge soient arrêtés.

     

    A suivre donc.