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Paris - Page 98

  • Fête des marchés - Appel au peuple !

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    Action Barbès aime bien le marché Saint-Quentin, vous le savez. A dire vrai, l'inverse serait quand même un peu bizarre tant l'endroit est sympathique.

    Comme tous les marchés couverts de Paris, le marché Saint-Quentin participe à la fête annuelle des marchés de Paris qui se tiendra cette année du 23 au 25 mai. Nous avons reçu du responsable de ce marché le message suivant :

    "J'ai eu les dates de la fête des marchés de Paris, elle va se dérouler le week-end du 23-25 mai. Est-ce qu'il y a quelqu'un dans l'association qui serait intéressé pour faire une prestation de musique (groupe orchestre etc), ou une animation pour enfant etc ? Je précise que ça serait à titre gracieux puisque le marché a très peu de budget et que ça passe dans les décorations de Noël.
    Je souhaiterais animer un peu le marché le rendre plus gai, plus attrayant..."

    Ah, la belle et bonne idée ! Alors adhérent ou pas d'Action Barbès, peu importe, si vous avez envie d'animer un peu le marché, vous écrivez à action.barbes@gmail.com qui transmettra (comme on disait autrefois dans les petites annonces).

    oOo

    Petit rappel de nos articles à propos du marché Saint Quentin :

    Un vrai coup de projecteur sur le Marché Saint-Quentin
    Des traiteurs de dernière minute et plus si affinités
    Le fonctionnement et les points en suspens
    La diversité des étals et des commerçants

  • Kiosque de Barbès, l’institution

    Le contraste est frappant entre le chaos alentour – le fracas du métro aérien, quelques mètres au-dessus de nos têtes, les interpellations des vendeurs de cigarettes, les sirènes des voitures de police et tout le brouhaha urbain – et la sereine douceur de Jean-Michel Lebcher – la tranquillité de ses propos, son amabilité envers les clients, son empathie pour autrui. 

    Cela fait une quarantaine d’années, il est vrai, que Jean-Michel est le kiosquier du métro Barbès-Rochechouart – autant dire, une institution. Il y a pris ses quartiers en 1976, au sortir d’une première expérience de vendeur de Libération aux côtés de Jean-Paul Sartre. « À l’époque, ici, il n’y avait pas de courant, pas de lumière. France-Soir, Le Monde, avaient plusieurs éditions quotidiennes », raconte « ce camelot », comme on désigne alors son métier. 

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    Histoire de famille

    Jean-Michel est retraité depuis 2010. Impossible à deviner pour ceux qui le voient renseigner les clients, vendre, plastifier des permis de séjour et autres papiers d’identité. Mais facile à comprendre, dit-il : « D’accord, j’ai une grande baraque. Mais je ne joue pas aux courses, je ne suis pas buveur, qu’est-ce que je ferais si je ne venais pas ici ? » C’est Samir, son fils, qui a repris le kiosque. Il ouvre sept jours sur sept, aidé d’un vendeur. Un rythme qu’il préfère à celui qu’il a connu durant sa brève expérience de chauffeur de bus à la RATP : « Cinq heures de service par jour, mais le temps passait moins vite qu’au kiosque de 6 heures 30 à 20 heures ! » Le kiosque de Barbès, c’est une histoire de famille. Le samedi, d’ailleurs, vous apercevez aussi Jean-Louis, l’oncle de Samir et frère de Jean-Michel.

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  • Retour sur le Louxor - 2e partie

     

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    A l'occasion du premier anniversaire de la réouverture du Louxor dont nous avons parlé hier et en complément de l'interview accordée au site Paris Louxor, nous avons demandé à Emmanuel Papillon de répondre à quelques questions concernant le travail fait au Louxor et les personnes qui s'en chargent. On notera la quantité impressionnante d'actions menées avec les scolaires, un peu la face cachée des choses.

    Action Barbès (AB) : Comment travaille l'équipe du Louxor et qui assure la programmation ?
    Emmanuel Papillon (EP) : Il y a un directeur, une assistante, un directeur technique,  deux caissières, trois agents d’accueil, trois projectionnistes, trois agents de bar,  le ménage et la sûreté sont assurés par une entreprise extérieure. C’est quasiment la même équipe qu’au démarrage.
    Martin Bidou qui est extérieur au Louxor assure la programmation. Il est aussi associé dans Cinélouxor.


    AB : Avez vous recours à des stagiaires ?
    EP : Oui il y a une personne en stage qui participe essentiellement à la communication et un peu à l’accueil, les stages sont en moyenne de six mois.

    AB : Concernant la fréquentation et le profil des spectateurs, Le Parisien dit que 80% d’entre eux viennent des environs et notamment du 18e. Est-ce fiable ?
    EP : C’est compliqué d’être précis , il faudrait faire un vrai sondage sur un mois pour être pas loin de la vérité. Par ailleurs, un distributeur a fait un sondage sur 150 personnes le premier jour du film HER : le chiffre était de 80% de spectateurs du 18e , 15%  9e et 10e le reste du 19e.. La très grande majorité des spectateurs sont des gens du quartier.

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  • Retour sur le Louxor - 1ere partie

    Le Louxor vient de fêter sa première année. La mairie de Paris n'a pas manqué l'occasion de mettre en valeur cette réalisation en publiant des chiffres de fréquentation très satisfaisants - 260 000 spectateurs pour les trois salles, soit 40% au dessus des prévisions des exploitants. Nul doute que la qualité et la diversité de la programmation soient des atouts majeurs dans ce succès. Le Parisien s'est fait l'écho de l'événement (Carton plein pour le Louxor - article payant hélas) et aussi le très bon site Paris Louxor avec une interview d'Emmanuel Papillon et Martin Bidou, L'an 1 du nouveau Louxor. Espérons que ce site ne nous en voudra pas de reprendre une des phrases d'introduction de l'article dont nous partageons le point de vue : " Nous saluons le travail effectué lors de cette première année et restons attentifs à son évolution et particulièrement aux liens avec le quartier pour que tout un chacun puisse accéder au cinéma. "

    Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, nous avons reçu en début de semaine une étude universitaire intitulée "La réouverture du Louxor en 2013 en tant que cinéma Art et Essai : les enjeux d'un projet culturel d'initiative populaire". Il s'agit d'un travail réalisé dans le cadre d'un master 2 professionnel "Administration culturelle publique et privée" de l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

     

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     Vous pouvez télécharger l'étude (PDF) en cliquant sur la photo

    Cette étude présente le grand avantage de rassembler en un seul document l’aventure compliquée du Louxor ces dix dernières années. Ce type de travail universitaire est toujours utile, notamment par les très nombreuses références mentionnées. Il convient donc de présenter nos sincères félicitations à son auteure.

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  • Salle de conso : chez nos amis canadiens

    A Ottawa, la municipalité refuse l'ouverture d'une salle d'injection médicalisée pour les toxicomanes, alors certains manifestent !

    Verrons-nous cela à Paris ?

     

     

    Et puisque nous sommes au Canada, restons-y !

    Le site de l'Institut National de Santé du Québec nous propose une définition toute canadienne de ce qu'ils appellent "la réduction des méfaits". Ce court article intitulé L'approche de la réduction des méfaits nous propose un description assez complète de ce qu'il convient de faire pour réduire ces "méfaits".

    Enfin, ICI Radio Canada à Montréal a annoncé en décembre 2013 l'ouverture de quatre salles d'injection supervisée.

     

  • PARIMAGINE : une page se tourne...

    La maison d'édition Parimagine, connue aussi sous le nom de "La Photothèque des Jeunes Parisiens", cesse prochainement son activité.

    Fondée et dirigée par Jean-Louis Célati, cette maison éditait des livres sur Paris, grâce à la passion de son responsable et des quelques salariés et bénévoles. Cet éditeur est aussi connu pour son fonds photographique remarquable sur Paris, riche de 20 000 documents, cartes postales et photos de presse sur les rues du vieux Paris et celles de certaines communes de la région Ile-de-France.

    editions,livres,vieux-paris,cartes-postales,photos,patrimoine,histoire,ruesCette page se tourne. Aussi cette maison vous invite-t-elle donc à pousser sa porte, au fond d'une petite cour dans le 2e arrondissement, dans le quartier du Sentier.

    En effet, l'éditeur solde l'ensemble de ses publications à près de 60 %. Les ouvrages disponibles à la vente sont répertoriés sur cette page de leur site.

    Vous pourrez aussi feuilleter les très nombreux classeurs comprenant les 8 000 photos de rues, classées par arrondissement, et les quelques centaines de photos de presse, et vous offrir des tirages de ces photos, dans le format de votre choix, à partir de 5 € par tirage (prix en fonction de la taille du tirage).

    Les photos disponibles pour les tirages sont également consultables en ligne.

     

    La Ville devrait, en principe, acquérir ce très important patrimoine photographique, après la cessation d'activité de cet éditeur. 

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    Alors n'hésitez pas, rendez-leur visite et offrez-vous quelques unes de leurs publications ou photos.

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    Cette maison est située au:

    9 rue de Mulhouse dans le 2e

    Code d'accès de l'immeuble: A1248, puis au fond de la cour

    Métro: Sentier (ligne 3) ou Bonne Nouvelle (lignes 9 et 8)

    Horaires: 10h à 13h - 14h à 18h

     

    Le mieux est de téléphoner pour confirmer, au 01.45.08.11.97.

  • Cars de tourisme: stationnement à revoir

    Dans le projet de Promenade Urbaine entre Barbès et Stalingrad que nous avons remis à Anne Hidalgo pendant la campagne municipale, un des sujets abordés concerne la problématique du stationnement des cars de tourisme autour de la Gare du Nord. Autocars qui se garent rue de Maubeuge — stationnement autorisé mais largement insuffisant — mais surtout sur le pont des voies de la gare, en infraction au code de la route. On le constate également dans le 9e arrondissement, la place manque pour déposer ou attendre les touristes devant le lycée Jacques-Decour (ci-dessous) où des emplacements sont prévus (mais pour quelques cars seulement). Aussi stationnent-ils un peu n'importe où. 

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    (Photo prise le 21 avril dans le 9e, boulevard de Rochechouart, derrière le lycée Jacques-Decour: ici le stationnement est autorisé, mais la surabondance des cars de tourisme cause certaines nuisances en termes de pollution, bruit etc...) 

     

    Voici quelques exemples de stationnement non autorisé de cars de tourisme... 

    Les 3 photos suivantes ont été prises vers 11h30 le 30 avril, mais pourraient être identiques d'autres jours:

     

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    9e, boulevard de Rochechouart, dans le couloir de bus

     

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    18e, boulevard de Rochechouart, à l'angle de la rue de Clignancourt

     

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    18e, rue de Clignancourt devant l'arrêt du bus 85

    (On peut même apercevoir un peu plus loin un autre car stationné dans cette même rue dans le couloir de bus)

     

    Pour terminer cette promenade, une photo prise dans le 10e, devant la Gare de l'Est, une file de cars stationnant au beau milieu de la chaussée dimanche 27 avril dernier à l'heure du déjeuner:

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    Nous ajouterons que bien souvent les chauffeurs laissent leur moteur allumé, sans souci de la pollution et du bruit occasionnés.

    Une réflexion devra donc être menée rapidement par la Ville, qui s'est aussi engagée à réduire le nombre de véhicules Diesel très polluants dans la capitale. L'Adjoint de la Maire de Paris, Jean-François Martins, chargé du Tourisme (et du sport), nous l'a confirmé via Twitter (cliquez ici pour voir cet échange).

  • 1er mai : fête du travail et des travailleurs

    et non " faites le travail "... 

    Alors n'en déplaise aux lecteurs fidèles, la rédaction se la coule douce ! 

    A demain.... 

    muguet-Michael-Dales.jpg

     Photo : Flickr – Michael Dales – CC

  • Festival au Louxor consacré au cinéma du Maghreb

    9e édition du Panorama des films du Maghreb et du Moyen Orient

     
    Le Louxor participe à la 9e édition du Panorama des films du Maghreb sur 4 séances entre le 2 et le 6 mai. Des découvertes à ne pas rater ! 
     
     
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    -> 2 mai à 20h : Fatma. Rencontre avec le réalisateur Khaled Ghorbal (photo à droite)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    -> 5 mai à 18h : A quoi rêvent les Fennecs ? Rencontre avec la réalisatrice Sarah Tikanouine. (Ci-dessous la réalisatrice présente son documentaire sur une belle expérience de foot féminin.)
     
     
     
    paris,barbès,louxor-> 5 mai à 20h : Round Trip. Rencontre avec le réalisateur syrien Meyar Al Roumi (le film sera présenté en avant-première).
     
     
     
     
     

    -> 6 mai à 20h : L’armée du salut. Rencontre avec le réalisateur Abdellah Taïa.
    Le fim a été sélectionné au Festival de Tanger et projeté à la Mostra de Venise. (lire chronique ciné sur le site de Yabiladi.com)

    Abdellah, adolescent marocain, aime son frère aîné, Slimane. Histoire d’un amour impossible. À sens unique. En deux temps. 1999. 2009. Dans un Maroc pauvre, sensuel et opaque.
 À l’intérieur d’une famille nombreuse où le silence et la violence règnent en maîtres absolus… Portrait d’un jeune homme torturé et malin.
Portrait subjectif d’un pays, le Maroc, qui ne sait pas encore où aller.

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  • Halle Saint-Pierre : Paris Print Club

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    La nouvelle exposition que présente la Halle Saint-Pierre nous tient à coeur. Pour sa qualité bien évidemment — nous la recommandons chaudement  —, mais pas seulement. Les artistes qui participent à l'exposition Paris Print Club ont un projet déjà bien ficelé (voir la présentation ci-dessous) et cherchent depuis plusieurs mois à s'implanter dans la Goutte d'Or. Pourquoi ? Parce qu'ils aiment la Goutte d'Or, que ce quartier leur apparaît comme ouvert sur le monde, ouvert sur la nouveauté, ouvert sur l'art. Parce que ses habitants sont curieux, disponibles pour des aventures nouvelles, parce que le projet que le groupe propose présente des savoir-faire originaux et de qualité. 
     
    Concrètement ils cherchent un local, vaste, environ 200 à 300 m2, bien situé et facile d'accès pour le public. Certaines pistes sont prometteuses mais rien n'es encore signé.
     
    Pour vous permettre de les découvrir et les connaître mieux, la Halle Saint-Pierre organise une exposition du 29 avril au 11 mai, avec un coup de projection le 3 mai, jour du vernissage de 15h à 19h où vous serez accueillis par les artistes eux-mêmes. C'est un monde d'estampes et d'humour auquel vous ne serez pas insensibles, nous en faisons le pari !
     
    Les artistes présentés : Simon Thompson, Julien Pelletier, Marcos Carrasquer, Guillaume Guilpart, Djilian Deroche, Théo Lescot, Paula Saint Hillier, Jules Canouet, Loup Thévenin, Adrian Forrow, Baptiste Perrin, Camille Lebourges, Félix Meunier, Ludmilla Cerveny, Mathieu Desjardin, Roméo Julien, Tristan Pernet, Vincent Pianina, Annabelle Buxton, Antoine Caecke, Antoine Marchalot, Paul Loubet, Pol Edouard Flores, Samuel Riversmoore, Satanik Mike, Singeon, Dans Le Ciel Tout Va Bien, Tamas Pal, Kawanabe Kyosai, Daniel Johnstoon, Glen Baxter, Willem, Kurt Schwitters, Tito Gascuel
     
    Sur la page de l'événement facebook: https://www.facebook.com/events/569251033181716
     

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    Le Paris Print Club :  une association d'artistes

    _/ Porté par un collectif de douze imprimeurs, relieurs, auteurs et éditeurs, le Paris Print Club est un atelier d’édition d’art et de recherche sur le livre basé à Paris. Né de la rencontre de machines, de savoir-faire, d’encres et de l’envie de créer ensemble.

    _/ S’il est avant tout un lieu dédié à l’édition d’art et à la diffusion d’artistes contemporains, le Paris Print Club s’articule autour de quatre axes distincts et synergiques. 

     

    • Un laboratoire de recherche, de conception et de réalisation de projets graphiques.
    • Un lieu d’exposition, à travers un espace galerie en relation avec l’atelier et complémentaire par son autonomie.
    • Un atelier pour l’impression et la réalisation de livres, d’éditions, d’estampes, d’affiches à tirages limités.
    • Un lieu de vie, ouvert sur le quartier dans lequel il est implanté, proposant des ateliers d’initiation à l’impression et l’édition d’art.

    _/ Cette association s’est créée autour d’un désir commun de production d’estampes et de livres. L’atelier propose une approche exhaustive de la chaîne du livre. Du choix de papier à la technique d’impression ou de reliure, chaque possibilité d’intervention est un choix éditorial qui participe à la qualité d’une réalisation. L’arc des compétences réunies dans le Paris Print Club permet d’avoir un regard éclairé sur chacune des dimensions de l’objet imprimé, qu’il s’agisse d’un livre, d’un multiple ou d’une estampe, de réfléchir collectivement à chacune de ses dimensions sensibles.

    _/ Pour mener à bien cette envie commune de recherche et de projets, il est nécessaire de posséder ses propres moyens de production, techniques et physiques. Le Paris Print Club, rassemblant éditeur-artisan-auteur a pour vocation d’être une base autonome ouverte à tout créateur contemporain.

    _/ Le PPC se compose du collectif éditorial et de sérigraphie 3 fois par jour composé d’Idir Davaine et de Clément Vuillier, de l’éditeur et graveur Julien Pelletier, du sérigraphe et illustrateur Jérémie Fisher, de DuVent, collectif d’édition de gravure et de reliure avec Paula Saint-Hillier, Djilian Deroche et Guillaume Guilpart, de Simon Thompson lui aussi illustrateur et sérigraphe, des éditions Orbis Pictus Club dirigées par Frédéric Déjean, du studio d’édition et de sérigraphie Frenchfourch dirigé par Tristan Pernet, et enfin, des libraires BD Spirit. 

     

    _/ Ces différentes entités se regroupent sous la forme d’une association tout en préservant leurs singularités ainsi que leur autonomie, permettant une richesse d’action décuplée. Assurant des travaux d’auteurs aussi bien que des éditions ou des commandes, les ressources de leurs membres sont diverses et permettent un éveil constant sur l’actualité et le passé des arts graphiques et des techniques de l’artisanat d’art.

     

    Le projet inclut la création d'ateliers ouverts aux adultes et aux enfants à partir de 10-12 ans : 

    • Sérigraphie
    • Micro-édition
    • Reliure
    • Gravure et impression
    • Typographie

    On attend avec impatience la découverte du local idéal. On a déjà une petite idée, mais chut.... on risquerait de faire capoter. 

  • On danse place de la République demain soir

    Pour finir la journée agréablement, pourquoi ne pas faire quelques pas de danse place de La République mardi soir entre 18h30 et 20h? Organisée par le Comité international de la Danse, cette manifestation existe depuis  1982. Pourquoi un 29 avril?  C'est la date anniversaire du jour de la naissance  du chorégraphe français Jean George Noverre.

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    Manifestation ouverte à tous. On souhaite aux professionnels et aux amateurs un répit  côté pluie!

    Et vive Terpsichore

  • Salle de conso : quelques infos

    Nous continuons avec détermination la diffusion d'informations à propos du projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR) prévu boulevard de La Chapelle. Notre souci n'est pas de faire la promotion d'une telle structure, les médecins et les associations sont bien plus compétents que nous à cet égard. Mais il ne faut pas non plus laisser le débat et la décision aux mains des seuls experts. Installer ou ne pas installer ce type d'établissement doit être une décision politique et donc à ce titre approuvée ou rejetée par les citoyens. Cela doit se faire en parfaite connaissance de cause aussi l'information prend-elle une importance primordiale. Nous vous avons déjà dit cela mais il n'est sans doute pas inutile de le rappeler encore une fois. En cliquant le mot/tag "SCMR" en bas de cet article, vous retrouvez en un clic tous les articles parus sur ce blog à ce sujet.

    paris,scmr,prévention,réduction-des-risques,salle-de-consommation,salle-de-consoLa revue Tout Prévoir est un magazine réservé aux professionnels de la santé. Dans sa livraison de février 2014, elle publie un article assez complet et très pédagogique à propos des projets de SCMR en France. Vous pouvez le télécharger en cliquant sur la photo.

    Deux passages ont retenu notre attention car décrivant très bien les préoccupations d'Action Barbès :

    "Il est évident que les salles de consommation à moindre risque ne peuvent fonctionner que si leur implantation repose sur un consensus entre les autorités politiques et administratives, les acteurs locaux ainsi que les habitants du voisinage. De même, un accord doit pouvoir être trouvé avec la police pour définir une zone de neutralité entourant le site de la salle et permettant aux usagers de se présenter munis de leurs produits."

    "Les sociétés savantes, et le public, ont exprimé des réserves ou des mises en garde lors de réunions publiques ou d'enquêtes journalistiques. Elles reproduisent pour une part les arguments discutés lors de la mise en place des premières mesures de réduction des risques (création des CAARUD et des Centres d'Accueil et de soins ou CSAPA, vente libre des seringues, traitements de substitution par la méthadone ou le Subutex) L'expérience acquise au niveau européen a montré que ces débats se positivent en même temps qu'une information rassure les citoyens et que l'efficacité des salles devient reconnue. De fait, la diminution des contaminations par le VIH est remarquable, de même que l'amélioration de l'insertion sociale des usagers et la réduction de la fréquence des surdoses."
     
    Pour pondérer un peu ce qui est dit dans ce dernier passage, il nous semble que l'argument consistant à dire qu'une approbation de l'implantation d'une telle structure, à commencer par celle du voisinage le plus proche, viendra a posteriori lorsque l'établissement aura démontré son efficacité après son ouverture, n'est pas approprié. Un passage en force ne peut que créer des troubles tout à fait nuisibles au bon déroulement des opérations, à commencer par le refus des toxicomanes d'aller dans la salle par crainte d'un environnement hostile.