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Paris - Page 25

  • Norouz, le Nouvel an iranien

    Ces derniers temps, et depuis que s'est engagé notre travail commun avec deux associations du quartier de la Chapelle, nous nous sommes souvent réunis au Sohan café, 30 Bd de la Chapelle que tient et anime avec dynamisme Lisa, iranienne installée à Paris depuis de longues années (voir notre article du 7 décembre 2017).

    Nous souhaitons donc la remercier publiquement de son accueil chaleureux et avec elle célébrer le Nouvel an iranien : Norouz. C'est le nouvel an du calendrier persan mais aussi le premier jour du printemps. Norouz signifie nouveau jour (no=nouveau et rouz-jour) et aussi le retour de la lumière !

    Ce n'est pas une tradition musulmane mais étant donné la popularité de cette célébration au cours des siècles, on l'évalue à au moins 3000 ans, et encore de nos jours, les plus réticents ont fini par lui donner toute sa place, y compris l'Iran contemporaine et sa république islamique. On retrouve cette tradition dans beaucoup de pays qui ont été influencés par l'Empire perse dans l'histoire. (voir pour plus de détails ici) .

    Ce 21 mars, Lisa organise la fête dans le 13ème arrondissement au Petit Bain, 7 Port de la Gare, de 19h à minuit. Le Sohan café aurait été trop petit pour accueillir les 150 personnes attendues.

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    Puisqu'il s'agit ici de l'Iran, nous saisissons l'opportunité de dire combien nous avons été choqués en début de mois par les incidents qui ont troublé la manifestation en faveur de la lutte pour les Droits des femmes. Nous avons lu dans la presse que le 8 mars à Paris, des manifestantes portant des pancartes de soutien aux femmes iraniennes qui courageusement prétendent abandonner le voile islamique auraient été molestées par un groupe défendant une tendance inverse. Cette agression à l'encontre d'un droit fondamental, celui d'afficher une opinion dans le cadre d'une manifestation autorisée, nous paraît grave, et de bien mauvais augure pour la quiétude de notre démocratie. Nous avons lu une tribune sur le net, écrite par Christine Le Doaré, féministe de longue date et militante du mouvement LGBT, que nous vous proposons tant elle nous semble intéressante, mesurée et digne d'intérêt (à lire ici).

     

  • Exposition collective à l'Espace Canopy

    L'Espace Canopy, 19 rue Pajol, propose jusqu'au 25 mars une exposition collective de 12 artistes d'Ateliers-Est. La galerie est ouverte le samedi et le dimanche de 14h à 19h et en semaine le jeudi de 17h à 21h et le vendredi de 17h à 20h.

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    Ces artistes présentent photographies, sculptures, peintures, projection..., des domaines très variés.

    L'exposition s'intitule "Sans tain". Voici ce que l'on peut lire sur le choix de ce titre :

    Le miroir sans tain fait varier les perceptions selon le côté où l’on se trouve et selon les sources de lumières : ce qui est opaque pourra devenir transparent et inversement. Il permet d’obtenir une vision à sens unique et réciproque, agissant comme un révélateur de réalité projetée ou cachée. Un jeu des perceptions et des réalités, montrées ou tues par l’intervention de la lumière.

    C’est à des univers plastiques et fantasmagoriques complexes que renvoie l’exposition « Sans tain » :

    La naissance de la photographie, l’éblouissement du faisceau lumineux et de la télévision, la place du sujet regardeur au sein de l’œuvre-même dans laquelle il devient acteur, la place de l’artiste dans la création et dans son œuvre, la réalité cachée, l’image mentale trouble voire psychanalytique, l’univers poétique de la traversée du miroir, la confusion des intérieurs et des extérieurs, une certaine forme de voyeurisme, l’univers du polar.

  • Pause musicale russe à la Sorbonne Clignancourt

    Le chœur et orchestre Sorbonne Universités (COSU) vous invite à une pause musicale à l'heure du déjeuner pour découvrir son prochain concert de musique russe. Ce sera le  jeudi 22 mars à 12h45, 2 rue Francis de Croisset, porte de Clignancourt, à la bibliothèque du centre Clignancourt.

    Comme habituellement, cet évènement est gratuit mais on vous demande de vous inscrire ici.

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    photo de Léo Andrés

    Et si vous souhaitez prolonger cette plongée dans l'univers musical russe, le concert se tiendra à l'amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne le jeudi 29 mars à 20h (voir le programme ici)

  • ZSP élargie: un mois plus tard

    Le dispositif se nomme désormais "Cellule d'écoute et d'évaluation", une cellule qui se réunira une fois par mois. Nous vous renvoyons à notre article du 14 février sur la précédente réunion pour connaître la liste des participants. Ont été associés pour la première fois, des représentants du collectif "riverains-Lariboisière-gare du Nord" opposé au maintien de la salle de consommation rue Paré, et du collectif Marcadet. La réunion du 5 mars fut intéressante mais longue... On peut regretter l'absence d'élus ou de représentants des mairies concernées : certes, dans le 10e se tenait le conseil d'arrondissement  mais dans le 18e, tel n'était pas le cas. Personne non plus pour représenter la DPSP 10e. Côté police, nous avons fait la connaissance des nouveaux commissaires adjoints : Jérémy Ransinangue pour le 10e et Mathieu Debatisse pour le 18e (arrivé le matin même !).

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  • --Les couleurs de Van Dongen réchauffent le musée de Montmartre

    Van Dongen (1877-1968), un peintre dont la notoriété est loin d'approcher celle d'un Picasso (1881-1973), bien que leurs vies artistiques aient fréquenté un même lieu à leurs débuts et que leurs longévités n'aient rien à se jalouser, 91 ans pour l'un et 92 pour l'autre, pas mal pour l'époque. Ils étaient contemporains et même voisins (coloc' on dirait aujourd'hui !) à l'époque du Bateau-Lavoir. Venus de Hollande, ou d'Espagne, ils ont appartenu à l'Ecole de Paris et à la légende du Montmartre bohème des années folles.

    Kees van Dongen est né dans la banlieue de Rotterdam, et vient à Paris en 1897 pour la toute première fois. Il s'installera deux ans plus tard, avec celle qui deviendra rapidement sa femme, une jeune Hollandaise (Augusta Preitinger), elle aussi artiste, rue Ordener puis rue Girardon. On la découvre lisant dans l'atelier du peintre parmi les œuvres exposées. Certains titres d'article ont qualifié Kees van Dongen d'artiste anarchiste... Certes, encore en Hollande, il a illustré l'ouvrage du communiste libertaire Pierre Propotkine et s'est manifesté par une certaine radicalité, mais il semble que son engagement politique ne soit pas allé très loin, ou plutôt n'ait pas duré très longtemps. Sa rencontre avec les milieux anarchistes parisiens et sa collaboration avec L'Assiette au beurre — très engagée dans les années 1905-1909 contre le colonialisme — sont davantage des témoignages de son insoumission aux normes surranées d'une société liberticide de la fin du 19e siècle.

    Van-Dongen, assiette-au-beurre

    Il participe à L'Assiette au beurre dès 1901, ne peint pratiquement pas entre 1896 et 1903, préférant à la peinture « l'art démocratique de l'imprimé », qu'il s'agisse de L'Assiette ou d'autres publications auxquelles il donne des contributions plus édulcorées, comme Le Frou-FrouLe Rab'laisLe Rire ou L'Indiscret. Ainsi, il écrit à un ami en 1901 : « À quoi cela sert-il de produire des tableaux qui ne servent qu'au luxe, quand nous sommes entourés partout de pauvreté ? Je préfère travailler autant que possible pour le bien commun, plutôt que pour quelques fripons délibérés ou involontaires. C'est pourquoi je dessine pour des magazines et j'ai abandonné la peinture ; je n'en fais qu'un peu, de temps en temps, et pour moi-même. »

    Cité par Jean-Michel Bouhours, Nathalie Bondil, Martine d'Astier et Anita Hopmans, Van Dongen, Hazan,   p112.

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