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18e - Page 6

  • Kiosque de Barbès : une épave publicitaire

    Depuis mai 2019, le kiosque à journaux du métro Barbès-Rochechouart est fermé, définitivement. À l'origine de cette fermeture, l'agression violente dont fut victime le kiosquier d'alors, Samir Lebcher (sur ce sujet, voir l'interview de Samir Lebcher sur notre blog). 

    Si nous avons toujours soutenu l'activité de ce kiosque, force est d'admettre qu'aujourd'hui il est totalement illusoire d'imaginer la reprise de ce kiosque tant le modèle économique des kiosquiers parisiens est devenu très incertain et l'emplacement de ce kiosque en particulier reste très problématique d'un point de vue sécuritaire. En effet, malgré un déploiement de forces de police sans précédent sur le secteur depuis plusieurs mois, la présence des vendeurs de cigarettes de contrebande et autres dealers n'a pas baissé du tout à la sortie du métro.

    Depuis sa fermeture, l'état du kiosque ne fait que se dégrader, et il est à présent avant tout un problème. D'abord d'un point de vue esthétique, maintes fois dégradé, il présente un tableau bien peu reluisant pour les voyageurs sortant du métro. Ensuite, d'un point de vue sécuritaire, le kiosque sert surtout de planque à cigarettes et permet aux revendeurs de cigarettes de s'abriter du regard policier pour mener leur activités illicites. Il a même été squatté un temps !

    C'est pour cela que, il y a plusieurs mois déjà, nous avons demandé aux maires des 10e et 18e arrondissements l'enlèvement du kiosque, ou a minima son déplacement pour un lieu plus adapté. Notre demande avais reçu une réponse favorable mais, hélas, les mois passent et cela n'est toujours fait.

    Nous sommes en droit de nous demander ce qui empêche l'enlèvement de ce kiosque qui n'est plus utile qu'aux délinquants du coin. Est-ce le contrat publicitaire qui y est attaché, l'argument financier l'emporterait-il sur la sécurité des habitants ? Pour notre part, nous maintenons notre demande et espérons vivement être enfin entendus par nos édiles et que ce qui n'est plus qu'une épave publicitaire soit enfin retirée.

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    Le Kiosque de Barbès, photo du 15 octobre 2021

  • "Embellir votre quartier" Saint-Vincent-de-Paul - Paradis : réunion de restitution

    Lancée au printemps dernier, l'opération "Embellir votre quartier" sur le secteur Saint-Vincent-de-Paul - Paradis va connaitre une nouvelle étape après les phases de diagnostiques et de propositions, avec une réunion de restitution qui se teindra demain 19 octobre. 
    Après plusieurs semaines de consultation des habitantes et des habitants du quartier, près de 150 contributions ont été formulées. Ces propositions ont été étudiées par les services techniques de la Ville de Paris. Cette réunion présentera la synthèse de ces propositions et les pistes envisagées.

    Pour rappel, vous pouvez consulter le diagnostique fait par les services de la Ville et présenté le 7 mai dernier : cliquer ici.

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    C'est où ?

    Mairie du 10e, 72 Rue du Faubourg Saint-Martin

    C'est quand ?

    Mardi 19 octobre 2021, à 19 h

  • Exposition : "Puisque tout passe" à l’Institut des Cultures d’Islam

    Puisque tout passe, et avant qu’il ne soit trop tard, nous vous engageons à aller découvrir le monde d’Hossein Valamanesh dont l’Institut des Cultures d’Islam nous offre sa première exposition en Europe.

    Né à Téhéran (Iran) en 1949, Hossein Valamanesh grandit dans le village de Kash au nord de l’Iran, auprès de sa mère et de sa grand-mère. En 1973, il émigre en Australie ; il vit et travaille aujourd’hui à Adélaïde (Australie-Méridionale). Son œuvre fait écho aussi bien à ses racines qu’à sa terre d’adoption.

    Nourri par les écrits de Djalâl ad-Dîn Rûmî, poète mystique persan du XIIIe siècle, et les principes fondamentaux de l’art aborigène, les œuvres des années 1980 à aujourd’hui, présentées dans les deux salles d’exposition (rue Stephenson — hammam compris — et rue Léon), entremêlent les thèmes de l’amour, de la nature, de la mort et de la spiritualité.

    Au cours de cette promenade, on retrouve autant un nuage de surréalisme qu’une attitude de l’arte povera. Aussi, n’attendez pas que le temps soit passé pour aller découvrir l’impermanence des choses et des êtres.

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    C'est où ?

    ICI, 56 rue Stephenson et 19 rue Léon, Paris 18e

    C'est quand ?

    Exposition jusqu’au 13 février 2022
    Du mardi au dimanche de 11 h à 19 h, le vendredi de 16 h à 20 h
    Fermé le lundi et les jours fériés

  • Les Libraires associés exposent Bruno Lemesle

    À partir de ce week-end, vous allez pouvoir découvrir une nouvelle exposition proposée par Les Libraires associés. Cette charmante librairie nichée au coeur de la Goutte d'Or mérite à elle seule le détour, mais avec la présentation d'un ensemble de photographies de la Goutte d'Or par le célèbre photographe Bruno Lemesle, cela fait deux bonnes raisons d'aller faire un tour rue Pierre l'Ermite.

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    Ces photos, en partie inédites, composent une sorte de mémoire en images du quartier depuis la fin des années 1970. Un beau livre paraît simultanément.

    La librairie sera ouverte samedi 9 et dimanche 10 octobre après-midi, dans le cadre des Portes d'Or. L'exposition-vente durera jusqu'à fin octobre. Pour connaitre les horaires et les jours d'ouverture des Libraires associés, rendez-vous sur leur site.

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    C'est où ?

    Les Libraires associés, 3 rue Pierre l'Ermite, Paris 18e

    C'est quand ?

    Du 9 au 30 octobre 2021

  • Projection-débat à la bibliothèque de la Goutte d'Or : "Sauver une langue"

    Dans le cadre de la Fête des vendanges de Montmartre, qui célèbre cette année le thème du futur, la bibliothèque de la Goutte d'Or vous propose ce samedi 9 octobre d'assister à une projection-débat : "Sauver une langue", de Liivo Niglas.

    "Une langue d'Indiens d'Amérique du Nord quasiment morte est recueillie et transmise aux jeunes générations de la communauté. Les jeunes la parleront : cette langue du passé devient un ferment d'avenir !"

    Le film (2020, 74 min, VOSTF) sera présenté par Monique Laroze, spécialiste du cinéma documentaire. L'entrée est libre et il n'y a pas d'inscription préalable.

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    C'est où ?

    Bibliothèque de la Goutte d'Or, 1-3 rue Fleury, Paris 18e

    C'est quand ?

    Samedi 9 octobre 2021, de 14 h à 16 h

  • Le chevalier aux poubelles

    Connaissez-vous le square Nadar ? À quelques pas du Sacré-Cœur, ce petit square abrite la statue du Chevalier de la Barre, que le site de la Ville de Paris décrit comme "entourée de sophoras". La réalité est toute autre et plutôt affligeante : cette très belle statue s’élève au bord d’un espace au sol poussiéreux, qui, pendant la plus grande partie du temps, devient un "espace canin", en d’autres termes, un lieu où les chiens peuvent s’ébattre librement, et aussi évidemment se soulager ; et pour couronner le tout, ce sont d’énormes poubelles qui s’entassent près du piédestal. C’est ainsi que ce très jeune homme, victime de l’intolérance et de la barbarie, à qui nos concitoyens ont su rendre hommage, se retrouve environné de chiens et de poubelles.
    Au fait, que savons-nous de la courte vie du Chevalier ? Accusé de ne pas avoir salué une procession, il fut longuement torturé avant d’être décapité puis brulé. C’était le 1er juillet 1766, il avait dix-neuf ans. Une statue, réalisée par le sculpteur Armand Bloch, et placée sur le parvis du Sacré-Cœur, fut inaugurée le 3 septembre 1905, avant d’être, en 1926, déplacée dans le square ; elle fut fondue en 1941 pour en récupérer le métal. En 2001, une nouvelle statue, œuvre d’Emmanuel Ball et financée par souscription, fut placée sur le socle qui n’avait pas été détruit et qui porte l’inscription, tirée du Dictionnaire Philosophique de Voltaire : "La tolérance universelle est la plus grande des lois".
    Bien que l’intérêt d’espaces ludiques canins soit incontestable, et même si la Ville de Paris manque d’emplacements pour ses conteneurs à déchets, ne pourrait-on offrir à ce jeune martyr un environnement plus digne du symbole, ô combien d’actualité, qu’il représente ?

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  • Le festival Magic Barbès est de retour !

    On l'avait évoqué lors d'un précédent article, à partir de ce jeudi 30 septembre, revient le festival Magic Barbès, orchestré par le FGO Barbara.

    C'est une édition "au féminin" qui s'annonce cette année, mettant en avant "Les Héritières", des femmes artistes du 18e dont le travail s'inscrit dans une longue tradition artistique locale.

    Exposition, concerts, rencontres, spectacles... c'est un programme riche qui s'offre à vous jusqu'à dimanche, comme vous pouvez le voir en détail ci-dessous.

    Et pour plus de détails encore, rendez-vous sur la page du festival du le site du FGO Barbara.

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  • Les "P'tits Baudets" reprennent du service

    Les P'tits Baudets reprennent du service. Les P'tits Baudets ? Tout simplement une série de concerts pour le jeune public, donnés le dimanche après-midi aux Trois Baudets, la salle de concerts du boulevard de Clichy consacrée à la jeune scène française. Et jusqu'au mois de décembre les places sont gratuites (sur réservation uniquement) !

    Vous retrouverez ce dimanche 3 octobre, Rit Qui Qui avec leur spectacle "Vivre heureux dans un pull qui gratte". Ce nouveau spectacle de Rit Qui Qui confirme leur genre musical ancré dans le jazz en voyageant volontiers dans la pop, le rap ou la world, avec une écriture humoristique et une poésie des mots.
    (50 min. À partir de 5 ans) 

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    C'est où ?

    Les Trois Baudet,  64 boulevard de Clichy,  Paris 18e

    C'est quand ?

    Dimanche 3 octobre 2021, à 15 h 30

  • La rue comme local poubelles...

    Devant le numéro 23 de la rue de Jessaint, au débouché de la rue Affre dans la Goutte d'Or, est installée une corbeille de rue. Jusque là rien d'inhabituel, si ce n'est la présence récurrente de sacs d'ordures ménagères entassés autour de ladite corbeille. Et par "récurrente", il faut comprendre "quotidienne" et ce depuis plusieurs années. De prime abord, on pourrait penser que les habitants de cet immeuble sont bien peu civils à ainsi abandonner leurs déchets dans l'espace public, qui plus est à quelques mètres du square Alain Bashung, risquant ainsi d'attirer des rats par ici.

    Mais arrêtons là les spéculations et n'incriminons pas les habitants du 23 rue de Jessaint, qui, s'ils sont bien les auteurs de ces dépôts sauvages, sont les premières victimes de cette situation. En effet, en échangeant avec ces habitants, on apprend que dans cet immeuble appartenant à la Ville de Paris et géré par par un bailleur social, l'accès au local poubelles est fermé aux habitants, leur seule solution pour se débarrasser de leurs déchets étant des vide-ordures minuscules. Bien contre leur volonté - ils réclament depuis longtemps un local poubelles accessible dans leur immeuble - ils n'ont pas d'autre choix que de déposer leurs sacs d'ordures sur la voie publique : "Vous imaginez bien qu'on est pas ravi d'avoir un tas de poubelles devant chez soi" nous confiait, dépitée, une habitante de l'immeuble. Il faut noter que les sacs sont toujours correctement fermés et déposés "proprement", mais un dépôt sauvage en appelant d'autres, on constate que d'autres types de déchets (gravats, mobilier...) viennent souvent grossir le tas.

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    23 rue de Jessaint, juin 2020

    Nous avons nous-même alerté les élus concernés du 18e sur ce sujet il y a plusieurs mois, mais rien n'y fait. Il n'y aurait pas de solution en vue avec les bailleurs sociaux (une solution proposée : poser ses ordures dans un immeuble voisin ! Qui consentirait à cela pour soi-même ?). Il faudrait donc accepter que la rue soit considérée comme un local poubelle possible. Une situation d'autant plus préoccupante qu'il semblerait que l'immeuble sis au numéro 53 de la rue de la Goutte d'Or et celui au 5-7 de la rue de la Charbonnière, toujours dans le quartier de la Goutte d'Or, connaissent des situations similaires.

    On se demande donc ce qu'il faut faire pour que les règles élémentaires d'hygiène soient appliquées ici et que des travaux de mise en conformité soient entrepris dans les immeubles concernés - les bailleurs sociaux ont des budgets pour cela -, et que l'on respecte enfin les familles qui vivent dans ces immeubles, ainsi que les habitants du quartier qui voient leurs rues transformées en local poubelles ? 

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    23 rue de Jessaint, août 2021

  • "Pas de Deux" au LMP

    Coïncidence : nos quartiers accueillent en même temps Dune, méga-production cinéma de science fiction, au Louxor, et Pas de Deux, prenante pièce de théâtre … de science fiction, au Lavoir Moderne Parisien !

    Pas de deux, dans une belle ambiance post apocalyptique, sableuse, brumeuse et rougeâtre met le chef survivant d’une armée disparue (Jérémie Bédrune) face à un prisonnier (Julien Favart, qui est aussi l’auteur). Responsable de sa défaite ? Interrogatoire façon Guantanamo ? Parfois, oui. Questions absurdes. Aussi. Joute verbale, malgré les coups ? Aussi, et habile, du cruel à l’humour !

    Deux hommes, privés de repères, peut-être les seuls survivants … Si c’est le cas, pourquoi s’affronter encore ? 1944 en Afrique, ou aujourd’hui en Afghanistan ? "J’ai choisi ces deux figures extrêmes pour explorer la multiplicité de l’homme" dit Julien Favart. Deviner l’autre ? Le convaincre ? L’anéantir ? En restera-t-il deux, un ou zéro à la fin ?

    Les deux acteurs doivent travailler comme en miroir, dans une asymétrie calculée. L’échange est aussi bien mental que physique, très physique  (de plus, au Lavoir, on est à quelques mètres des comédiens).

    Il faudrait féliciter l’ensemble de la Compagnie Graine de Soleil, pour le texte, donc, la mise en scène, la lumière (Marine Flores), la scénographie Zakariae Heddouchi (dans les conditions minimalistes du Lavoir. Ce n’est pas le Puy du Fou !) Appréciez aussi un accompagnement musical, en direct, discret et élégant de Jonathan Morali.

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    C'est où ?

    Le Lavoir Moderne Parisien – 35 rue Léon, Paris 18e

    01 46 06 08 05 /  lavoirmoderneparisien.com

    C'est quand ?

    Du mercredi au samedi, 20 h, le dimanche à 17 h. Durée : 1 h 30. Jusqu’au dimanche 26 septembre 2021.

    • Plein tarif : 19 €
    • Abonnés : 13,33 € et 10 €
    • Chômeurs, habitants du 18e, plus de 65 ans : 15 € 
    • Intermittent, minima sociaux : 12 € 
    • Moins de 26ans : 10 €
  • Les conseils de quartier font leur rentrée dans le 18e

    Les conseils de quartier vont de nouveau se réunir à partir de cet automne, des rencontres cette fois physiques et non plus en téléconférence.

    Dans le 18e, la prochaine rencontre publique du Conseil de Quartier Goutte d'Or - Château Rouge aura lieu le lundi 27 septembre à 18 h 30 à l'école élémentaire Cavé. Vous pouvez contribuer à l'ordre du jour en faisant vos propositions par ici.

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    Pour le Conseil de Quartier La Chapelle - Marx Dormoy, il faudra attendre le mercredi 13 octobre (l'horaire n'est pas encore fixé) pour la tenue de la prochaine réunion publique qui se déroulera au Grand Parquet. Mais vous pouvez déjà proposer un thème qui pourra être abordé lors de cette réunion. Pour cela, vous devez vous rendre sur la page dédiée.

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    Attention : ces rencontres sont soumises au contrôle du pass sanitaire.

  • Le jardin "L'Univert" fête ses 10 ans

    C'est un joli petit jardin partagé, bien caché, et bienheureux ceux qui connaissent ce petit oasis de verdure niché au coeur de la Goutte d'Or, rue Polonceau. Les initiés auront compris que l'on parle ici du jardin L'Univert, un jardin partagé dans une résidence de Paris Habitat sise au 35 rue Polonceau.

    Cela fait dix ans que fût lancée cette belle initiative par Caroline Falletta (aujourd'hui c'est Anne Plouzennec qui anime le jardin avec les habitants). Ce jeudi 16 septembre vous êtes conviés à fêter cet anniversaire. Le programme est alléchant (voir ci-dessous), avec de la poésie, de la musique et de la convivialité au menu !

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    C'est où ?

    35 rue Polonceau, Paris 18e

    C'est quand ?

    Jeudi 16 septembre 2021, de 16 h à 20 h