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Social & solidarité - Page 19

  • Une pétition pour améliorer le service postal à Château Rouge

    Nous relayons ici, une fois n'est pas coutume, une pétition d'habitants. En l'occurrence, cette pétition peut intéresser beaucoup de nos lecteurs puisqu'elle vise à améliorer le service postal à Château Rouge. Vous retrouverez le texte des pétitionnaires ci-dessous ainsi qu'un lien vers la pétition en ligne.

    Service postal défaillant PARIS 18ème – Quartier Marcadet Poissonniers/Château Rouge

     

    "Depuis plusieurs mois, les quartiers de Marcadet Poissonniers/Château Rouge dépendant des Bureaux de Poste (Tri du courrier) de RUE DU DUC (75018) et de Château Rouge (39 BD BARBES) subissent d’importants problèmes de distribution de courriers :

    ·         Absence de courriers : Nous sommes parfois obligés de nous rendre nous-même Rue du Duc pour récupérer un courrier important                                  

    ·         Aucun avis de passage lors de la livraison d’un colis : Nous sommes obligés de suivre le colis sur internet puis aller dans le bureau de poste le plus proche de chez nous « Château Rouge » pour demander l’adresse du dépôt du colis. L’adresse étant aléatoire selon les colis : soit bureau de poste lui-même à Château Rouge soit au Franprix au 75 rue des Poissonniers

    ·         Retard important de livraison du courrier dans nos boîtes aux lettres

    Lorsque rarement nous croisons un facteur, il nous répond qu’il est au courant des problèmes de courriers du quartier et incrimine l’absence de rigueur de certains autres facteurs….

    Il est important de noter que la densité de population du 18ème arrondissement est d’environ 31 000 habitant au Km² et que certains services très prisés comme les transferts d’argent à l’étranger ne sont réalisables que dans certains bureaux de poste du 18ème (exemple : Château Rouge).                                                            

    Les faits cités augmentent donc la fréquentation de ces bureaux de poste et la sollicitation des employés des services postaux qui peuvent créer une situation de stress pour ces derniers. Malgré cela, le quartier ne dispose pas de plus de bureaux de poste que d’autres arrondissements dont les densité et fréquentation sont moins fortes.

    Par ailleurs, la précarisation du métier de facteur via le recours aux contrats courts ne permet pas l’établissement d’une relation de longue durée et de confiance entre les riverains et le facteur. Cette précarisation impacte donc négativement la qualité des services fournis par La Poste.

    Ce service défaillant a des conséquences fortes pour les riverains notamment dans leurs démarches administratives où des délais conditionnent leur bonne avancée !

    Nous demandons au Bureau de Poste RUE DU DUC, CHATEAU ROUGE et à LA POSTE en général d’agir afin de rétablir un service normal, qui remplit ses fonctions et assure aux riverains le même service que dans les autres quartiers du 18ème et de PARIS.

    Afin de retrouver un VRAI SERVICE postal dans notre quartier, aidez-nous en signant cette pétition !"

    Cliquer ici pour signer la pétition

  • 10e comité de voisinage de la SCMR

    Le jeudi 11 octobre dernier, la maire du 10e arrondissement, Alexandra Cordebard, a présidé la 10e réunion du Comité de voisinage de la salle de consommation à moindre risque (SCMR). Nous avons assisté à cette longue réunion, qui s'est déroulée dans la salle des fêtes de la mairie du 10e, et qui a réuni une soixantaine de personnes. Parmi les présents autour de la table : Anne Souyris, adjointe à la maire de Paris chargée de la santé, des élus du 10e, la commissaire de police du 10e, des représentants de l'Agence régionale de la santé (ARS), de la préfecture, de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA), de Gaïa, qui gère la SCMR. Les riverains étaient représentés par Action Barbès, le Collectif de parents habitants SCMR, le collectif de riverains Lariboisière-Gare du Nord, le conseil de quartier Saint-Vincent de Paul-Lariboisière. À noter, l'absence de l'association Vivre gare du Nord & Est qui a marqué ainsi sa lassitude de ne pas voir s'améliorer la situation dans le secteur. Autour de la table, et pour la première fois, étaient également présents des usagers de la salle, portant ainsi la parole des premiers concernés par l'addiction. Cette présence a été très largement saluée par l'assistance.

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    La réunion a débuté par un point sur le fonctionnement de la salle de consommation présenté par Gaïa. Après presque deux ans de fonctionnement, la SCMR de la rue Ambroise-Paré compte plus de 1100 inscrits, pour environ 450 usagers par mois, à raison de 160 à 180 passages par jour (autant d'injections ou d'inhalations qui ne se font plus dans l'espace public, NDLR). Mais la salle ne sert pas qu'à la consommation, elle un outil de prise en charge médicale, psychiatrique et sociale avec par exemple, presque 900 consultations infirmières et plus de 1000 entretiens du coté social. En réponse aux inquiétudes de certains riverains qui se plaignent du grand nombre d'usagers de drogues causant des troubles dans le voisinage (injections de rue, bagarres...), il a été précisé que ces troubles se limitaient à une dizaine de personnes parfaitement identifiées, la très large majorité des usagers ne posant pas de problèmes particuliers. Gaïa comprend les attentes des riverains mais explique qu'il ne leur revient pas de gérer l'espace hors de la salle, même si leurs vigiles n'hésitent pas à intervenir à proximité de l'entrée lorsque cela leur est possible.

    Un des usagers de la salle a ensuite pris la parole. Sans domicile et habitué du quartier de longue date, il a exprimé sa satisfaction de pouvoir bénéficier d'un équipement tel que la SCMR, non seulement pour la réduction des risques mais également pour la tranquillité des riverains. Des riverains à qui il a dit comprendre leur colère face aux intrusions dans les halls d'immeuble qui étaient nombreuses avant l'ouverture de la SCMR. Il est à noter que les scènes de consommation de drogue dans les halls d'immeuble sont devenues rarissimes depuis l'existence de la salle de consommation. C'est là un des bénéfices de la SCMR dans le quartier. Il a tenu à préciser qu'il est fallacieux d'imaginer que toutes les personnes en errance dans le secteur étaient des toxicomanes, beaucoup ne sont pas liées à la salle de consommation.

    La nouvelle commissaire du 10e a ensuite rappelé le dispositif ZSP qui permet un focus particulier sur le secteur et est revenue en détail sur l'ensemble des forces de police à l'oeuvre dans le quartier et, en particulier, autour de la SCMR.

    Il a été rappelé que ce secteur est une scène de drogue depuis des décennies, et que la présence de la SCMR ne l'a pas implantée. Même si la pacification de l'espace public, autre but parallèlement à la réduction des risques, n'est pas encore totalement satisfaisante, la situation est bien loin de la vision caricaturale que certains médias peuvent rapporter. Il ne faut pas oublier que si on peut encore trouver parfois des seringues usagées dans le caniveau, et c'est regrettable, rappelons qu'avant l'ouverture de la SCMR, c'est par kilos qu'elles étaient ramassées vers l'entrée de la gare du Nord rue de Maubeuge.

    Par ailleurs, tout le monde s'est félicité du barreaudage des entrées du parking géré par la société Indigo, également représentée à ce comité, mais a vivement regretté l'aspect inesthétique de ces "cages". À cette occasion, la société Indigo a annoncé qu'elle renonçait à la gestion du parking situé boulevard de la Chapelle, coté Barbès, à partir de janvier 2019. Cet abandon, est dû principalement aux grandes difficultés de gestions causées par les intrusions de vendeurs de cigarettes, et plus marginalement à cause d'un éventuel report de deal qui se serait reporté ici. Cela fait plusieurs années que nous signalons ce parking, en effet utilisé comme cache pour la vente de cigarettes et autres produits, mais également pour les vélos volés qui seront revendu juste à coté, sur la placette Charbonnière. 

    Pour notre part, nous avons renouvelé notre soutien à cette expérimentation, comme cela a été voté unanimement à notre assemblée générale. Nous avons demandé, conjointement avec le Collectif de parents habitants SCMR, une amélioration des aménagements urbains sur le secteur, car l'expérience nous le montre, l'amélioration de l'espace public ne saurait se penser que d'un point de vue sécuritaire. 

    Nous n'allons pas détailler la totalité de la réunion, tant l'exercice serait fastidieux (on peut retrouver l'ensemble des comptes rendus détaillés de ce comité sur le site de la mairie du 10e). Mais finissons avec l'intervention de la Mildeca qui a redit l'annonce prochaine d'un "plan toxicomanie" ambitieux et renouvelant l'approche qui en était faite jusqu'ici, un plan intéressant particulièrement le Nord-Est parisien, bien au-delà du secteur de la SCMR. Nous ne manquerons pas de suivre de près ce plan qui va concerner directement nos quartiers, dans le 10e et surtout dans le 18e arrondissement.

     

  • Un documentaire radio sur les mineurs isolés de la Goutte d'Or

    La semaine dernière, l'émission de documentaire de Perrine Kervran sur France Culture, LSD La Série Documentaire, a consacré une série sur les transformations entraînées dans les territoires concernés par l'arrivée de migrants : Des villes transformées par l’exil : mes voisins les migrants. Cette série documentaire est signée par Raphaël Krafft, qui est aussi un habitant du quartier de la Goutte d'Or, et réalisée par Guillaume Baldy.  

     

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    La Goutte d'or  Crédits : DOMINIQUE FAGET - AFP

     

    Le premier épisode s'intéresse au 18e arrondissement, et plus précisément à la Goutte d'Or et aux mineurs marocains, avec un épisode intitulé "La Goutte d’Or face aux mineurs isolés" :

    "Au printemps 2017, un groupe d’une quinzaine d’enfants et d’adolescents isolés originaires du Maroc se sont installés dans le square Bashung dans le quartier de la Goutte d’or dans le Nord de Paris. Orphelins pour la plupart, poly toxicomanes dans leur majorité, ils sont aujourd’hui plusieurs dizaines à vivre dans ce périmètre de vols à la tire, larcins et autres trafics. 

    Leur présence a bouleversé la vie de ce petit périmètre de la Goutte d’or où ils vivent : restaurateurs et commerçants ont vu leurs chiffres d’affaires baisser dramatiquement et le trafic de drogue s’est réimplanté à proximité de ces petites mains utiles et corvéables. Malgré un budget de plus de 700 000 euros voté récemment par le conseil municipal pour prendre ces enfants en charge, les services de l’état et de la mairie de Paris paraissent désemparés et s’orientent vers une réponse strictement policière en vue de leur renvoi au Maroc au mépris des conventions sur les droits de l’enfant ratifiées par la France. Pour la plupart enfants de familles marocaines ou mères célibataires qui ont quitté le village pour grossir les rangs des usines chinoises et européennes délocalisées dans les banlieues de Tanger, Fès ou Casablanca, ces jeunes incarnent et sont victimes de la mondialisation dans ce qu’elle a de plus sauvage."

     

    Vous pouvez réécouter ce documentaire ci-dessous ou encore le télécharger sur la page de l'émission sur le site de France Culture.

     

     

  • La Petite ferme de la Goutte d'Or ouvre ses portes

    Ce samedi 13 octobre à 14h, le square Alain Bashung va connaitre une deuxième vie, après de longs mois de fermeture, et d'abandon, suite à son occupation par des mineurs isolés, ceux qu'on nomme les "mineurs marocains".  En effet, le square rouvre ses portes aujourd'hui pour accueillir la Petite ferme de la Goutte d'Or, une idée d'associations locales et d'habitants du quartier pour faire revivre ce square. La journée sera aussi gourmande avec la participation de l'association Goutte Verte pour un stand de crêpes.

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    C'est l'association des Fermiers de la Francilienne, mandatée par la Mairie de Paris, qui a construit clapiers, enclos et autre poulailler ces dernières semaines, pour accueillir une mini ferme pédagogique. Un ferme à laquelle les habitants, petits et grands, peuvent contribuer au fonctionnement.

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    Ce nouvel équipement implanté dans le fond du square Alain Bashung a pour ambition de faire revivre un lieu marqué par de grosses problématiques de squat et de délinquance qui ont conduit à sa désertion par les habitants du quartier et ensuite à sa fermeture par la mairie.

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    Le square Alain Bashung, le 22 septembre 2018

     

    La Petite ferme devrait s'ouvrir au public de façon progressive. Dans un premier temps, des visites tout public sont organisées du mardi au vendredi de 16h00 à 18h et le samedi de 14h à 18h. Une bonne occasion d'aller voir les poules et les lapins de la Goutte d'Or !
  • Tournoi de pétanque

    Nous avons pris l'habitude d'annoncer certains événements de l'association Quartier Partagé tels les lotos et les tournois de pétanque.

    Paris, paris 10e, quartier partagé

    Le prochain rendez-vous sera pour les amateurs et amatrices de pétanque, le samedi 13 octobre à 14h, dans le square Villemin. Un moment de convivialité et de solidarité.