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Environnement - Page 57

  • Armoires électriques : enquête en cours

    Inclure l'état des armoires électriques du sous-viaduc, boulevard de la Chapelle, dans le champ de nos préoccupations d'association de quartier est un peu osé... En cherchant bien, nous en avons déjà parlé à l'occasion d'une inspection des pieds d'arbres, ou du stationnement des voitures qui occupent l'espace tous les dimanches et jours fériés. Juste pour dire que ce n'est pas une découverte pour nous, de constater que ces armoires électriques ont subi à plusieurs reprises les effets du vandalisme.

    De quel objet s'agit-il précisément ?

    Comme dans tous les marchés de la Ville de Paris, les marchands qui s'acquittent de leurs droits et sont légalement inscrits auprès du gestionnaire de marché ont la possibilité de se brancher sur le secteur et d'alimenter qui un comptoir frigorifique qui une plaque chauffante et tous, en hiver, leur éclairage électrique. Il existe donc plusieurs armoires électriques de taille respectable (voir photo 1), fermées à clé, et des points de branchement en hauteur, plus nombreux (voir photo 2).

    Image 2.jpg

    L'état des armoires est devenu préoccupant ces derniers mois. En effet, à plusieurs reprises nous les avons découvertes éventrées, parfois les portes hors de leurs gonds, ou même cassées, des détritus entassés à l'intérieur. Or, les signalements que nous avons faits ont eu des échos variés et n'ont pas toujours été efficaces. Jusqu'à ce que nous rencontrions un responsable de la voirie du 18e, lors d'une marche exploratoire fin avril avec le maire du 10e, Rémi Féraud — un exemple de coopération inter-arrondissements si rare et pourtant bénéfique !

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    Outre l'aspect dangereux que présente un tel équipement dans l'espace public, il est clair que nous nous sommes pris au jeu de savoir qui peut bien vandaliser de la sorte ces pauvres armoires. Et d'enquêter et de faire des suppositions, et de nous perdre en conjectures...

    Première hypothèse, la plus souvent avancée, les armoires servent de caches pour les cartouches de cigarettes de contrebande. On pourrait le penser de l'armoire la plus proche de la sortie Guy Patin du métro. Mais celle-ci résisterait plutôt bien. D'autres niches situées dans le pied des feux tricolores font évidemment office de cache à cigarettes, ou d'autre chose... Tout le monde le sait, mais celles-ci sont refermées après utilisation, généralement.

    Deuxième hypothèse : du pur vandalisme ? Des portes brisées, des tags rageurs sur la peinture marron... Pas trop crédible sur le long terme. En effet, en suivant de près le cas de l'armoire située au niveau du centre Barbara, nous nous sommes aperçu que sitôt réparée (nous avons été en contact avec la DVD dès la réparation faite), elle était de nouveau fracturée. Les vandales attendraient, cachés derrière un pilier du viaduc, pour à nouveau perpétrer leur « crimes » ? Peu probable.

    Troisième hypothèse, c'est l'accès au réseau électrique qui est recherché. L'armoire dont il est question dans le paragraphe précédent a été « ouverte », en fait la serrure forcée, très rapidement après la réparation, mais, si l'on peut dire, proprement.

    Qui peut avoir besoin de se brancher sur le secteur en dehors des commerçants du marché, qui y ont un accès libre ? Qui utilise cet espace du sous-viaduc en dehors des jours et horaires de marché ? Une enquête s'impose. Car les réparations à répétition ont un coût naturellement pour la ville, autrement dit, nos deniers collectifs sont mis à contribution. On aimerait que ce soit pour d'autres missions... On aimerait aussi savoir si d'autres armoires plus solides, moins faciles à forcer existent dans le catalogue des équipements municipaux... 

     

  • Opération Prévention-Propreté dans le 10e: édition 2015... sans habitant

    Malgré l'information qui avait été diffusée bien en amont aux  conseils de quartier et aux associations de riverains, seule Action Barbès avait fait le déplacement pour être au lieu de rendez-vous mardi dernier, sur le parvis de l'église Saint-Vincent de Paul, point de départ de la marche exploratoire. Celle-ci était organisée par Coordination Toxicomanie avec les services de la ville concernés. Bon, 9h un jour de semaine, on peut comprendre que les habitants ne soient pas forcément disponibles. Mais en ce qui concerne les mairies, c'est plus difficile à accepter. Le 18e avait tout de même envoyé un chargé de mission. Par contre côté 10e, grande solitude. Personne de la mairie. Heureusement, Isabelle Cavillier, responsable communication de la propreté des 9e et 10e était sur le pied de guerre avec plusieurs agents ainsi que Said Agouni responsable du secteur 18e que nous connaissons bien également. Céline Debaulieu représentait l’association Gaïa. La Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE) n'était pas représentée.

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    9h du matin parvis de l'église Saint Vincent de Paul

    Participaient également à cette balade qui a lieu chaque année, des responsables de la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP), du Caarud Charonne-Beaurepaire (centre d'accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues), le Smash (Service Municipal d'Actions de Salubrité et d'Hygiène), la société Decaux, la Mission métropolitaine de prévention des conduites à risque (anciennement connue sous le nom de Mission prévention toxicomanies) ainsi dénommée car travaillant désormais avec le département 93. Le siège est d'ailleurs délocalisé à Pantin. 

    A cette heure, le square Cavaillé-Coll est plutôt propre. Habituellement, on peut y retrouver des flacons de méthadone et quelques petites seringues. C'est un lieu de repli. La balade commence rue Bossuet. Rue de Dunkerque, devant la Pointe du Groin, pas de seringues mais beaucoup de mégots dans le caniveau alors même qu'il y a une poubelle devant le restaurant. (voir ci-dessous)

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    De l'autre côté du boulevard de Magenta, rue Saint-Vincent de Paul, on ne trouvera qu'une seringue usagée. Mais la rue n'a pas encore été balayée à cette heure.

    Long entretien ensuite avec un responsable de la société JCDecaux devant la sanisette de la rue Ambroise-Paré. Les photos ci-dessous se passent aisément de commentaires.

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    Local technique attenant, les détritus sont apportés par la vague d'eau de nettoyage

     

    Signalons qu'un agent JCDecaux a mis une bonne heure pour venir à bout du nettoyage de la sanisette. Certains se piquent encore avec des seringues usagées (5 en un an), malgré les gants de protection et l'obligation d'utiliser une pince pour ramasser. Un travail très ingrat. Heureusement, les employés peuvent changer de secteur au bout d'un certain temps.

    A savoir : le taux de retour des seringues est ici le plus faible de Paris avec environ 5% de retour dans les poubelles des distributeurs de seringues prévus à cet effet. Mais ne pas faire dire à ce chiffre ce qu'il ne dit pas : 95% des seringues usagées ne se retrouvent pas dans l'espace public parisien car beaucoup de gens viennent de banlieue quelques fois lointaine pour prendre des kits d'injection.

    JCDecaux souhaite qu'on fournisse un sachet plastique dans le kit d'injection afin que tout le matériel usagé soit regroupé avant d'être jeté. A étudier avec l'association Safe  chargée de l'approvisionnement des distributeurs.

    Rue de Maubeuge, c'est plutôt clean. Rien à signaler boulevard de Magenta en remontant vers le Louxor et pas davantage rue Guy-Patin. Il est encore tôt. La marche se termine par l'espace sous-viaduc. Pas de seringues, mais on connait bien les autres problèmes. Armoire électrique cassée (avec une seringue à l'intérieur), pieds d'arbres jonchés de détritus, mobilier urbain dans un état déplorable, mauvaises odeurs. Nos lecteurs connaissent tout cela!

     

  • Paris s'est faite belle

    paris,propretéEn ce samedi 23 mai, Paris avait demandé à ses habitants de la faire belle. Plus exactement, la mairie de Paris avait organisé l'opération Paris fais toi belle.

    Pour changer un peu des éternels soucis de propreté autour du marché Barbès sous le viaduc ou à la Goutte d'or, nous avons décidé de suivre les équipes dans le 9e. On aurait bien tort de penser que le 9e n'est pas touché par le phénomène. Regardez cette magnifique photo prises à deux pas de la place Pigalle justement en ce samedi matin.

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    Promenez vous vers 9h ou 10h le matin le week-end place Pigalle même, vous comprendrez l'ampleur du désastre problème.

    Bref, plein de courage, nous sommes allés au rendez-vous fixé à 9h30 au square d'Anvers, sous le kiosque. Là nous attendaient les équipes de la Direction de la Propreté et de l'Eau (DPE) de la Ville de Paris, dont  Isabelle Cavillier de la section 9e/10e, qui est une connaissance de longue date d'Action Barbès, ainsi que des élus du 9e, dont bien sûr l'adjoint en charge de la propreté, Sébastien Dulermo.

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  • Rénovation de la station Château Rouge: les travaux commencent

    Une réunion publique a eu lieu le jeudi 16 avril 2015 à la mairie du 18e pour informer de l'avancement de l'opération de rénovation de la station Château Rouge, en lien avec le démarrage prochain des travaux. La RATP a ainsi réalisé une présentation globale de l'opération prévue, qui dans l'ensemble, reprenait les informations déjà données au comité de suivi du 19 novembre 2014. (Lire notre article sur le sujet ici)

    Présentation qui a permis de confirmer le calendrier présenté lors de la réunion de suivi.

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  • Comité de pilotage Barbès : un point avant l'été

    Le dernier comité de pilotage Barbès s'est tenu le 10 avril dernier  au Secrétariat Général de l'Hôtel de Ville. Pour l'historique de ce comité et son fonctionnement, vous pouvez retrouver les informations dans notre précédent article sur sa dernière réunion en novembre 2014.

    Cette fois, une grande partie de la réunion a été consacrée à un premier bilan du groupe de travail sur la Promenade urbaine sous l'égide de l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR). Rappelons que trois réunions ont eu lieu entre janvier et mars avec la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD), la Direction de la Propreté et de l'Environnement (DPE), la RATP, l'Equipe de développement local La chapelle, des représentants des conseils quartier (Goutte d'or, Chapelle, Louis-Blanc, Lariboisière) et quelques associations dont Action Barbès. La dernière réunion portait sur les usages.

    Secteur actuel concerné : du carrefour Tombouctou/Maubeuge à la rue Philippe de Girard.

    Pour retrouver notre article sur la deuxième réunion, cliquez ici

    En amont, Action Barbès a préparé toutes ces réunions dans le cadre de sa commission Barbès-Stalingrad à laquelle participent nombre de ses adhérents.

    Quelques pistes de l'Apur

    Deux grands objectifs : constituer une promenade piétonne à l'échelle de Paris et retrouver un espace public de qualité. Pour ce faire, l'Apur propose un élargissement des trottoirs et du terre-plein central, la suppression de places de stationnement ou la réduction à une voie de circulation. Il s'agit également de désencombrer l'espace public piétonnier et si possible renforcer les espaces végétalisés.

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