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Dans le 10ème - Page 143

  • Le Street Art gagne du terrain dans le nord du 10e

    "Art Liberté - du Mur de Berlin au Street Art" voilà ce que proposera très bientôt la Gare de l'Est pour plusieurs semaines d'exposition.

    La rue d'Alsace est aussi concernée, la preuve en photos avec des artistes en plein travail.

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    N'hésitez pas à jeter un œil également en descendant l'escalier de la rue d'Alsace.

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    Le Street Art, que nous défendons dans le cadre de la Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad, arrive doucement dans le nord de l'arrondissement. Encore un effort pour arriver jusqu'au boulevard de la Chapelle !

     

  • Restructuration de Lariboisière : les opposants s'activent

    Il est évident que la restructuration de l'hôpital Lariboisière dans le cadre du projet Paris Nord Est de l'AP-HP aura un impact important sur le quartier autour du carrefour Barbès et bien  au-delà. C'est pour cela que nous nous y intéressons de près. Après avoir rencontré la direction de l'hôpital en décembre 2014 (voir notre article) qui nous a présenté les modifications au projet initialement prévu, paris,lariboisière,santé,hôpital,hôpital-lariboisièredes voix se sont élevées contre celui-ci, notamment du côté des élus communistes du 10e arrondissement mais aussi du syndicat CGT. Soucieux de vous fournir une information aussi complète que possible, nous avons donc rencontré les trois élus communistes du 10e, à savoir Didier Le Reste, Dante Bassino et Dominique Tourte. Voici leurs réponses à nos interrogations.

    Comment regardez-vous le projet « hôpital Paris Nord » de l'APHP dans son ensemble ?

    Didier Le Reste (DLR) - Avec les élus communistes du 10earrondissement, nous ne sommes pas hostiles par principe au projet d’hôpital Nord, si celui-ci était créé pour répondre aux besoins de santé des populations de Seine-Saint-Denis sans vider les hôpitaux du Nord parisien. Il ne s’agit pas de déshabiller Paul pour habiller Jacques ! Par ailleurs, il faut faire attention au gigantisme. De nombreux services qui sont des services de proximité n’ont aucun intérêt, autre que financier, à être regroupés dans des grands pôles.

    N'est ce pas à l'échelle de la métropole du Grand Paris que ce projet devrait être envisagé ?

    DLR - Les besoins de santé peuvent et doivent effectivement être envisagés à grande échelle, celle du grand Paris, .....

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  • Le canal Saint-Martin, gueule d'atmosphère ouvrière

    Histoire & Vies du 10e a programmé une visite, animée par Alain Rustenholz :


    Le canal Saint-Martin, gueule d'atmosphère ouvrière

    Samedi 11 avril 2015, de 14h à 16h45

    (Rendez-vous : 14h, devant la Rotonde de La Villette, 6-8 place de la Bataille de Stalingrad) Visite gratuite.



    Le canal Saint-Martin, destiné à couper une boucle de la Seine entre le quai Henri IV à Paris et la ville de Saint-Denis, nait dans la spéculation foncière comme le montre si bien Balzac dans César Birotteau. Il fait bientôt de ses berges le faubourg industriel du 19e siècle.

    Puis ce même canal, qui a concentré les ouvriers, leur fournit, quand ils s’insurgent, « une ligne de défense formidable » : en juin 1848, « il fallut du canon pour emporter les barricades élevées sur les deux rives à l’entrée du faubourg du Temple », se souviendra La Bédollière ; les troupes de Lamoricière n’y parviendront qu’au bout de cinq jours. Dès 1859, le Second Empire fera donc couvrir un bout du canal, de la rue Rampon à la Bastille, de sorte que sa cavalerie ne puisse plus y être stoppée.

    Alain Rustenholz vient de publier De la banlieue rouge au Grand Paris (éd. La Fabrique) qui forme un diptyque avec Paris ouvrier.

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  • Conseils de quartier : peut-on les revitaliser ?

    Les conseils de quartiers (CQs) ont été généralisés dans les 122 quartiers de la capitale lors de la première mandature de Bertrand Delanoë (2001-2008). Ils ont connu alors un certain succès et la participation des Parisiens y était satisfaisante, semble t-il. Chacun reconnait paris,conseil de quartier,démocratie locale,mobilisationaujourd'hui que ces CQs se sont essoufflés et que de moins en moins de gens y assistent. Ce constat a été partagé par tous les candidats aux municipales de 2014 et a fait l'objet d'une attention particulière lors de la campagne électorale. Certains engagements ont été pris notamment par l'actuelle maire de Paris, Anne Hidalgo, sur le sujet dans le cadre plus général du fonctionnement de la Démocratie locale à Paris (lire Ca devrait bouger côté conseils de quartier).

    Notre association Action Barbès s'est toujours intéressée aux CQs et s'y est investie dans les quartiers jouxtant le carrefour Barbès, voire au-delà. Dans bien des cas, nous sommes présents dans les équipes d'animation comme aujourd'hui pour les CQs Anvers Montholon (9e), Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul (10e) et Montmartre (18e) et nous assistons aussi régulièrement aux CQs La Chapelle Marx Dormoy, Goutte d'or Château Rouge (18e) et Louis Blanc Aqueduc (10e). Dans le cadre des renouvellements des équipes d'animation actuellement en cours dans les 10e et 18e, nous avons posé notre candidature dans certains quartiers.

    Sans vouloir généraliser notre expérience, il nous faut constater un certain nombre de faits.

    D'abord la réelle baisse de mobilisation des habitants pour assister/participer à ces conseils aujourd'hui. Seuls les sujets un peu sensibles comme la propreté, la sécurité ou bien des aménagements importants de voirie arrivent encore à intéresser mais guère plus. Il y a bien sûr des différences, cette baisse de fréquentation est moins marquée dans le 18e qui est un arrondissement très peuplé.

    La relative faiblesse des équipes d'animation qui sont en général toujours constituées des mêmes personnes, en petit nombre. Certaines sont motivées mais certaines sont  peu actives et rendent le travail de ces équipes difficile et quelques fois laborieux.

    L'hétérogénéité des chartes de fonctionnement des CQs et leur complexité rendent le fonctionnement de cette Démocratie participative très lourd et parfois incompréhensible (lire Des conseils de quartier sauce locale).

    Le rôle joué par les élus référents reste ambigu. Disons que dans bien des cas, les CQs fonctionnent dans une autonomie surveillée. La politique n'est jamais très loin ce qui a sans doute tendance à faire hésiter nombre de gens à participer.

    La mairie de Paris n'ignore pas ces problèmes et a lancé plusieurs actions afin d'essayer d'y trouver une solution. A l'initiative de Pauline Véron, adjointe à la maire de Paris chargée en autres de la Démocratie locale, un voeu a été voté au conseil de Paris. Il y est mentionné, parmi d'autres mesures, que la charte de participation des Parisiens aux conseils de quartier serait révisée et qu'un outil numérique serait mis en place pour faciliter la circulation d'informations.

    Nous avons interrogé Pauline Véron sur ces mesures et sa réponse sera intéressante à lire.

    A suivre.

     

  • Le tiercé gagnant des meilleures caméras sur feu rouge : Paris, médaille Or, Argent et Bronze

    Le premier radar installé sur feu rouge date de la fin de l'année 2012. C'était sur le boulevard de la Chapelle peu avant la rue Philippe de Girard. Ce choix très judicieux ne s'est pas démenti. Il est toujours là et ne mollit pas.

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    Boulevard de La Chapelle côté 10e

    Déjà quelques mois après sa mise en fonctionnement il était le plus performant sur les onze radars de Paris. C'est ce qu'écrivait le journaliste du Parisien en mai 2013. (voir l'article).

    Extrait :

    « Celui du boulevard de la Chapelle (le premier à avoir été mis en service, dès décembre 2012, mais aussi le plus « productif » des onze boîtiers) se déclenchait en moyenne 100 fois par jour en janvier dernier. Son activité quotidienne a désormais franchi la barre des 150 flashs. »

    Récemment les chiffres du palmarès de l'année 2014 sont tombés : Paris rafle toutes les médailles et singulièrement, notre quartier du 10e est bien placé.... Le piéton n'a qu'à bien se tenir. On remarquera pourtant que le nombre de déclenchements par jour a un peu chuté, passant de 150, en mai 2013, à « seulement » 70 en moyenne pendant l'année 2014. Sommes-nous sur la bonne voie ?

    Tableau fourni par la Préfecture de Police de Paris

    Reste à savoir si le montant de l'amende est vraiment dissuasif (135 €) au vu du nombre d'infractions qui continuent à être commises après deux ans de l'entrée en service de ce dispositif ?

    Source : voir ICI