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Commerce - Page 55

  • Un premier déjeuner à la brasserie Barbès

    CDxtgbxWYAAYNxy-1.jpgLes jours suivant l'ouverture de la Brasserie Barbès, il était très difficile d'y accéder. Faire la queue pour boire un café ou déjeuner n'est pas notre style, alors gentiment on a attendu. Deux semaines sont passées, les choses se sont calmées et nous avons pu déjeuner. Voilà nos impressions.

    Le déjeuner a eu lieu au 1er étage, sous la verrière. Ouverte au début du repas avec des radiateurs électriques accrochés aux murs et réchauffant la clientèle, elle a été fermée ensuite le temps se gâtant un peu.

    Il est indiscutable que le lieu est très réussi. Décor simple mais avec des détails qui le rendent très plaisant : couleur des sièges style brasserie, jolies tables rondes au 1er étage. Et bien sûr cette verrière et ces grandes ouvertures qui donnent beaucoup de lumière.

    20150516_123203.jpg

    L'accueil est sympathique, sans plus. On ne vous donne guère le choix de la place et il faut être ferme pour refuser un coin sous un radiateur qui surchauffe l'endroit quand on est seul à déjeuner, tout est majoritairement prévu pour quatre personnes, le reste des tables pour deux.

    La carte est attrayante, le choix large, rien à redire, que ce soit pour les plats ou les boissons. Le service est correct, rapide, efficace, rien à redire là non plus.

    Ce jour-là, nous avons mangé du foie de veau au Banyuls (très bon) avec de la purée labellisée "maison" mais hélas tiédasse. Nous avons ensuite gouté au chou praliné (très bon, moelleux). Petit excès, nous avons bu un pichet de 50cl de Morgon, lui aussi correct sans plus.

    20150516_130606.jpg

    A notre grande surprise, la brasserie ne propose pas de fromages dans sa carte (peut-être n'avons nous pas assez regardé).

    Sérieux point noir qui pose problème : sous prétexte de la verrière, l'endroit est fumeur ce qui de facto interdit l'endroit à certains non-fumeurs.

    L'addition est comme toutes celles d'un endroit équivalent à Paris : 50€ pour un apéritif, un plat, un désert, un pichet de vin et un café - oui ce jour-là était jour de fête !

    On a entendu et lu beaucoup de choses sur la gentrification de Barbès induite par la brasserie. Ces commentaires étaient pour la plupart négatifs, non pas tant à propos de la qualité de ce que propose la nouvelle brasserie, mais par les prix pratiqués qui revenaient à en fermer les portes à certains. Ils sont clairement la manifestation d'une déception. On peut le comprendre mais qui a jamais cru que les gérants pouvaient investir tant d'argent, employer 40 personnes dans un établissement de ce type et proposer des cafés à 1€ et des pintes de bière à 4€ ? Le côté péjoratif désormais donné aux mots "gentrification" ou "boboïsation" est-il justifié ? C'est le système qu'il faut interpeller et éventuellement remettre en cause. Vaste débat.

    Je crois que nous retournerons à la brasserie, mais pas tous les jours.

  • Le Paris Print Club ouvre ses portes

    Nous avons suivi depuis plus d'un an les efforts de l'équipe du Paris Print Club, un groupe de graphistes et artistes-artisans (voir notre article en avril de l'an passé ici) souhaitant s'installer dans le quartier de la Goutte d'or, et donc à la recherche de locaux adaptés. La perle rare était découverte l'été dernier rue Doudeauville, mais la perle était plutôt défraîchie. Il fallait un lustrage assez complet. Voici qui est fait et l'atelier ouvre...  mais laissons le communiqué parler à notre place : 
     
    L'atelier ouvre enfin ses portes 
    après plusieurs semaines 
    de travaux et d'installation !
    Nous avons le plaisir de vous inviter 
    à découvrir et à fêter l'ouverture 
    de notre nouveau lieu
     au 

    33 ter rue Doudeauville 
    dans le 18e arrondissement de Paris.

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    métro Chateau Rouge (4) 
    ou Marx Dormoy (12)

    Bus 31 | 56 | 85 | 302
     
    Journée Portes-Ouvertes 
    - Jeudi 14 mai - 
    14h - 18h
     
  • La cuisine de rue fait son show place d'Anvers

    Paris,cuisine,

    Du 5 au 28 mai, la cuisine de rue est dans le 9e. Mais de quoi parle t-on au juste ? La mairie de Paris a décidé de faire la promotion et de soutenir les commerces de restauration dans "les endroits déficitaires" précise t-elle dans un communiqué de presse daté du 14 avril dernier et expliquant le projet (voir le communiqué de presse en ligne sur le site paris.fr).

    Avant que soient connus les résultats de la consultation faite par la Ville, le 9e s'est lancé dans une expérimentation et accueillera donc en mai les fameuses camionnettes (ou "foodtrucks").

    Paris,cuisine,

    Prévue le mardi 5 mai le long du square d'Anvers, la première présence de ces cuisines roulantes a déclenché notre curiosité et nous sommes allés jeter un coup d’œil vers midi. La preuve en image.

    paris,cuisine

     

    Étaient présents deux foodtrucks, un proposant des spécialités italiennes (pizza et focaccia) et l'autre des burgers avec frites. Tenus pas des jeunes gens sympathiques, chacun est indépendant. Ils ont adhéré à l'association des Restaurateurs de Rue Indépendants (ARRI) qui est en fait le contact de la mairie de Paris pour cette opération. Cette association couvre toute l'Ile France. Ce ne seront pas toujours les mêmes aux mêmes endroits, tous vont tourner et il nous a été dit que la semaine prochaine viendraient des spécialités mexicaines. Des infos complètes sur le programme de mai sont disponibles sur le site de la mairie du 9e.

    Pour ce qui concerne le square d'Anvers, nul doute que la présence de ces camionnettes devrait remporter du succès auprès des très nombreuses personnes fréquentant le square aux beaux jours. Dire que l'emplacement retenu correspond à un endroit déficitaire en offre de restauration est sans doute un peu rapide tant l'avenue Trudaine ou le boulevard de Rochechouart voisins sont déjà bien pourvus en cafés et restaurants en tous genres, mais peut être assistons-nous à l'apparition d'une nouvelle offre pour les porte-monnaies les moins garnis, s'éloignant des fast-food à l'américaine qui ont fait tant de mal à notre santé. A suivre.

     

  • Quartier Ramey-Clignancourt-Muller : Une drôle de réunion

    Lundi dernier avait lieu à la mairie du 18e la première réunion de suivi après la signature de la charte de vie nocturne le 10 mars. De quoi s'agissait-il ?

    Souvenez-vous du carrefour Ramey-Clignancourt-Muller, de l'animation qui y règne depuis une petite dizaine d'années, grâce aux bars et restaurants qui ont ouvert à l'intersection de ces trois rues et des incontournables soucis avec les riverains qui ont suivi l'interdiction de fumer dans les endroits clos. Nous écrivions sur le sujet dès décembre 2013 un article intitulé « Pour une cohabitation harmonieuse avec les riverains ».

    paris,clignancourt,bars,terrasses,médiation,vie-nocturne,convivialité,concertsMise en cause par l'un des protagonistes dans un long commentaire posté à la suite de cet article mais six mois plus tard, notre association avait accepté de participer aux réunions de médiation orchestrées par la mairie, au lendemain des élections municipales du printemps 2014. Le jeune élu chargé de la médiation, Mario Gonzalez (ci-contre), souhaitait entendre toutes les parties et, sans négliger les protestations locales qui avaient conduit à des fermetures administratives, très préjudiciables aux commerces, son intention était de rétablir les autorisations de terrasses en les encadrant.

    Comment évolue la situation ?

    A ce jour, la situation s'est clairement améliorée. Les autorisations de terrasses ont été restituées, moyennant des engagements des commerçants, comme la fermeture des portes à 22h30 pour éviter la diffusion de la musique, le repli des terrasses à minuit au lieu de 2h du matin en général, la présence de « chuteur » pour limiter les conversations fortes des clients, parmi les mesures souhaitées et adoptées dans la majorité des cas. Il est à noter toutefois que certains établissements ont beaucoup souffert de la diète appliquée, qu'ils s'en remettent doucement et que leur chiffre d'affaires ne leur permet pas de répondre positivement à toutes les requêtes de la charte. Ainsi en est-il de L'Attrape cœurs qui dispose d'un fumoir mais pas de chuteur. On pourrait croire que l'un compense l'autre, mais dès qu'il fait chaud les fumeurs préfèrent fumer dehors à l'air libre que dans le fumoir. Que faire ? S'entendre avec les voisins, tenter de limiter les éclats de voix, réduite le son de la sono... ou comme l'a fait L'Attrappe-coeurs supprimer ses concerts la mort dans l'âme.

    L'avenir

    Les patrons et gérants de bar défendent leur activité, ils ont fait des efforts pour récupérer leurs terrasses qui sont indéniablement un plus dans ce métier, ils continuent dans cette voie avec le secret espoir de repousser le repli des tables d'une heure. Leur argument est assez recevable en cette matière : ils disent que les clients assis à une terrasse font moins de bruit que les buveurs debout. Nous serions tentés de les croire.

    De son côté, Mario Gonzalez veut encadrer les éventuels débordements qu'il craint en période estivale. Une programmation musicale de qualité pour la fête de la musique serait un atout, la présence des Pierrots de la nuit avec des animations festives dans le style des arts de la rue estomperaient les craintes de l'élu. Sans doute à la satisfaction des riverains. Des affiches avec le logo de "Silence on fête" seront à nouveau distribuée. Des badges pour identifier les chuteurs sont en vue également. 

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    Que dire des riverains ?

    En dehors de notre association, qui tout en assistant aux débats autour de la charte signée en mars, n'en est pas signataire, les autres associations ou collectifs du quartier brillent par leur absence. Nous avons largement expliqué que nous n'étions pas à la source du conflit entre riverains et gérants de bars, encore moins à l'origine des fermetures administratives, expliqué aussi que nos adhérents du quartier se plaignent du manque de propreté mais pas du bruit — ce qui est lié à leur lieu de domicile peut-être. Malgré ces déclarations répétées, il se trouve un participant, représentant des commerçants, ou du moins qui semble parler en leurs noms, présent à toutes les réunions, qui remet notre parole en doute en permanence, dans le but d'opposer notre association à l'ensemble des commerçants. Dès lors on peut comprendre que ces derniers s'interrogent. En effet, des représentants de la contestation initiale il ne subsiste qu'une seule personne, appartenant au Collectif Clignancourt-Ramey-Muller, que nous avions représenté lors de la signature de la charte en mars, mais qui avoue parler en son nom. Certes, cette personne a changé son discours depuis les réunions de l'automne et c'est bien la preuve que les rapports se sont adoucis. Le porte-parole cité plus haut quant à lui affirme qu'il a contacté tous les habitants des immeubles environnants, qu'il s'engage dans la création d'une association réunissant commerçants et riverains, qu'il représente déjà l'association Clign'ensemble, la plus importante du quartier avec ses 500 adhérents, désormais satisfaits de la situation, et qu'il va le démontrer dans un questionnaire qu'il s'apprête à leur adresser dans les jours qui viennent. Feuille de route ambitieuse. Mario Gonzalez se déclare intéressé par la formule si elle est faite dans les règles de l'art. Pourquoi dans ce cas, les autres associations de riverains ne sont-elles pas présentes aux réunions ? Il est légitime que les bars s'irritent de ne pas trouver à qui parler. Qui dit médiation suppose qu'il y ait au moins deux parties, association ou collectif, en somme la partie qui a motivé les fermetures administratives et les suppressions d'autorisation de terrasses, afin qu'elle donne son avis.

    Qu'allions-nous faire dans cette galère ?

    Etant donné que nous ne sommes pas vus comme une association de bonne volonté, prête à recueillir des témoignages de riverains, y compris via notre blog, comme l'a fait le porte-parole de certains bars en juillet 2014, prête à participer à la médiation et au dialogue, mais plutôt comme un adversaire irréductible et mal-intentionné, nous nous interrogeons sur notre présence à l'avenir dans de telles réunions. Nous n'apportons rien, disons-le clairement, puisque nos adhérents ne se plaignent pas des bars ou résolvent leur problème directement.

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  • Comité de pilotage Barbès : un point avant l'été

    Le dernier comité de pilotage Barbès s'est tenu le 10 avril dernier  au Secrétariat Général de l'Hôtel de Ville. Pour l'historique de ce comité et son fonctionnement, vous pouvez retrouver les informations dans notre précédent article sur sa dernière réunion en novembre 2014.

    Cette fois, une grande partie de la réunion a été consacrée à un premier bilan du groupe de travail sur la Promenade urbaine sous l'égide de l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR). Rappelons que trois réunions ont eu lieu entre janvier et mars avec la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD), la Direction de la Propreté et de l'Environnement (DPE), la RATP, l'Equipe de développement local La chapelle, des représentants des conseils quartier (Goutte d'or, Chapelle, Louis-Blanc, Lariboisière) et quelques associations dont Action Barbès. La dernière réunion portait sur les usages.

    Secteur actuel concerné : du carrefour Tombouctou/Maubeuge à la rue Philippe de Girard.

    Pour retrouver notre article sur la deuxième réunion, cliquez ici

    En amont, Action Barbès a préparé toutes ces réunions dans le cadre de sa commission Barbès-Stalingrad à laquelle participent nombre de ses adhérents.

    Quelques pistes de l'Apur

    Deux grands objectifs : constituer une promenade piétonne à l'échelle de Paris et retrouver un espace public de qualité. Pour ce faire, l'Apur propose un élargissement des trottoirs et du terre-plein central, la suppression de places de stationnement ou la réduction à une voie de circulation. Il s'agit également de désencombrer l'espace public piétonnier et si possible renforcer les espaces végétalisés.

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