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  • Un nouveau vide grenier le 18 septembre

    Il y a très longtemps que les abords du square Montholon n'ont pas accueilli un vide-grenier. Cette longue absence dans ce quartier va être réparée par l'équipe du Conseil de Quartier Trudaine-Rochechouart avec la participation active de la Croix-Rouge française du 9e (vestiboutique du 32 rue de Maubeuge).

    En tant que vendeur, vous pouvez vous inscrire si vous êtes résident du 9e arrondissement. Pour vous inscrire, rien de plus simple, rendez-vous sur le site de la mairie du 9e ici.

    Les inscriptions auront lieu auprès de la Croix-Rouge (01 48 78 12 62)  les mardi 6 septembre, jeudi 8 septembre, mardi 13 septembre et jeudi 15 septembre, de 15h à 18h.

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  • Chiffres mis en perspective

    paris,impôts,revenus,grands-patrons,dépense,santé,h1n1,vaccins,conflits-d-intérêtsEntre deux cents et trois cents millions d'euros. C'est ce que les grosses fortunes françaises annonçaient à grand renfort de communication il y a peu dans les pages du Nouvel Obs. Quelques "grands patrons" et "riches héritières" revendiquent la possibilité de participer à l'effort des Français en payant davantage d'impôts.

    Dans un premier temps, on se dit : Que voilà de braves gens ! Spontanément ouvrir sa bourse. C'est un beau geste. La première déclaration entendue faisait état de quelque 30 000 contribuables concernés par le "beau geste" et le volume ainsi collecté s'éleverait à environ 300 millions. Hum, même quand on est moyen en calcul mental, on a vite fait de comprendre qu'en moyenne, chacun aura contribué au relèvement des finances de l'état à hauteur de 10 000 euros... Pas de quoi aller manger à la soupe populaire pour des contribuables comme le patron de Total, Christophe de Margerie, un parmi d'autres pris au hasard, qui a engrangé plus de 3 millions en 2009 et 4,6 millions d'euros en 2010. Il n'est pas le mieux payé, puisque les medias le placent "seulement" au  13e rang. (le gagnant est.... Jean-Paul Agon, PDG de l'Oréal, qui a dépassé les dix millions d'euros de revenus.)

    L'étalement de ces chiffres, en dehors de nous révolter par leur disproportion, n'apporte pas grand'chose. En revanche, les rapprocher de certaines dépenses récentes de l'Etat leur donne du sens. Revenons sur les dépenses de santé de 2009-2010 liées au traitement préventif de la grippe H1N1... Un bref communiqué de l'AFP nous les remettait récemment en mémoire en évoquant l'incinération auquel se livre l'Allemagne :

    "L'Allemagne incinère ses stocks de vaccin H1N1
        L'Allemagne va incinérer 16 millions de doses inutilisées de vaccin contre la grippe A (H1N1), ont annoncé, mercredi 17 août, les autorités régionales de Saxe-Anhalt, qui gèrent les stocks pour le compte de tout le pays. L'Allemagne s'est retrouvée avec 28 millions de doses, pour un coût de 230 millions d'euros, alors que moins de 10 % de la population a accepté de se faire vacciner au moment de l'épidémie de 2009. - (AFP.)

    paris,impôts,revenus,grands-patrons,dépense,santé,h1n1,vaccins,conflits-d-intérêtsEt en France, à combien s'est élevée la facture ? Les 94 millions de vaccins, plus les Tamiflu, les masques, les gels.... Le Professeur Bernard Debré la chiffrait à plus d'un milliard et demi sur TF1 le 4 janvier 2010. Le caractère anxiogène de la pandémie n'expliquait peut-être pas tout. Mais laissons les commissions chargées de dénouer les conflits d'intérêts travailler.

    Maintenant repensez au beau geste des grands patrons... dont certains, peut-être, sont liés à l'industrie pharmaceutique.

    Note : les revenus rapportés ici ont été lus dans le journal du net et confirmé dans le JDD et Le Monde pour l'année 2009, et dans l'Expansion pour 2010.

  • Le cinéma a profité de l'été

    Pas au sens où on l'entend habituellement, c'est à dire au niveau du nombre des entrées. Ou bien il faudrait dire : l'été profite au cinéma quand il est pluvieux !

    Non, nous parlions des tournages dans les rues de Paris. On pouvait lire la semaine dernière dans le Parisien sous la plume de Benoît Hasse : "Depuis le 1er juillet, les tournages de 34 longs-métrages, 7 téléfilms et une quinzaine de séries ont débuté un peu partout dans la capitale, sur la voie publique ou dans différents bâtiments transformés en studios provisoires. "

    Tous ceux qui ont vu Midnight in Paris  de Woody Allen, tourné l'été dernier, ont pu admirer bien sûr Paris la nuit, un peu façon cartes postales, et les critiques ont été diverses sur ce thème, mais beaucoup de touristes notamment américains n'ont-ils pas cette image en tête? Paris historique, Paris romantique, Paris "cartes postales".... et Paris, toujours en tête des villes les plus visitées au monde, d'après les données rendues publiques récemment. Woody Allen a surtout filmé les beaux quartiers, le charme de la pierre de taille sous la lumière jaune des lampadaires.  On emporte moins fréquemment les caméras sur les hauteurs de Belleville ou entre les tours du 13e. J'ai toutefois vu cet été un vieux film de Gilles Grangier, dans lequel Lino Ventura est vendeur de journaux - il dit crieur -, 125 rue Montmartre (1,69 million d'entrées !) qui fait la part belle aux rues de Paris, d'abord le quartier de la presse, puis les quais et Passy, un autre Paris, celui des années 1950. Même en noir et blanc, on note la différence. Les immeubles sont encore bien noirs, le zouave est à sa place sous le pont de l'Alma, et Georges Pompidou n'est pas encore une voie sur berge.

    Paris est une vaste scène qui offre des décors de qualité, y compris dans notre quartier. Christophe Honoré dans son dernier film Les bien aimés, sorti mercredi 24, a tourné dans la rue des Deux Gares, où il situe l'hôtel Kuntz, lieu de rencontre habituel de Catherine Deneuve ou de Ludivine Sagnier, selon l'époque. Sa caméra traverse la cour d'honneur de Lariboisière, passe sous les arcades pour suivre Chiara Mastroianni et Louis Garrel sur le boulevard de La Chapelle... Notre viaduc est beau au cinéma. Christophe Honoré présente et explique son film en direct dans cette petite vidéo, trouvée sur le site de la Ville, où il confirme bien qu'il aime tourner dans le Paris populaire, et tout particulièrement dans le haut du 10e.


    Christophe Honoré présente "Les Biens-aimés" par mairiedeparis

    Les Parisiens se plaignent souvent des tournages qui perturbent le stationnement et leurs habitudes. C'est pourquoi la Mission cinéma fait de son mieux, y est attentive et autorise plutôt en été les grandes productions qui entraînent des fermetures de rues ou des interdictions de circuler. C'est ce que dit Michel Gomez, délégué général de la Mission cinéma, dans l'interview du Parisien.

    Quelques articles-sites sur le sujet :

    Cigalle magazine en 2009 sur les tournages à Paris, inerview de Michel Gomez, tarif des sites, etc.

    Des tournages aussi en Ile-de-France, avec des productions chinoises.

    Galeries d'images d'Inception filmées à Paris.

    Et enfin sur le site de la Ville de Paris, des parcours de films tournés à Paris.

  • Etendre les interdictions de vente d’alcool ?

    Depuis début juillet, la Préfecture de Police applique un nouvel arrêté d'interdiction de consommation d'alcool sur la voie publique autour du bassin de la Villette, en soirée et la nuit. Celui-ci interdit la consommation de 22h à 7h et la vente à emporter de 22h30 à 7h dans une zone autour du bassin, et cela jusqu’au 31 octobre.

    Les nombreuses plaintes des habitants de ce quartier s’y sont pas étrangères. En effet, les abords du bassin sont devenus très agréables et représentent un espace très attractif pour les pique-niques de toutes sortes. Malheureusement tous ne savent pas respecter la tranquillité des riverains. Certains semblent même ignorer que de nombreux appartements donnent sur les deux quais de Seine et de Loire, où les rencontres conviviales trop souvent s’éternisent… tard dans la nuit, voire tôt le matin. Ajoutez à cela le taux d’alcoolisation des individus augmentant avec les heures. Cocktail détonnant ! et même risque de noyade...

    Nous avons dans notre quartier un dispositif analogue d'interdiction qui date de quelques années et concerne un périmètre autour de la gare du Nord. Mais au grand dam des habitants du haut du faubourg Poissonnière qui se plaignent depuis longtemps de nuisances sonores au pied de leurs immeubles, le périmètre n'englobe pas cette partie. Les rassemblements étaient particulièrement bruyants ce printemps, au cours duquel les soirées douces et sans pluie ont été nombreuses. Ces réunions ne sont pas constituées de pique-niqueurs dans notre secteur. Elles se situent sur la partie haute du faubourg, côté 10e, et seraient plutôt une base arrière de la station de métro, car on y retrouve tous les petits trafics qui en font la réputation. N’en pouvant plus des éclats de voix, parfois des bagarres bruyantes, tard dans la nuit, les habitants se sont concertés et ont fait circuler une pétition, qui en quelques jours a pu regrouper plusieurs centaines de signatures. Ils ont été reçus en juin par le commissaire du 10e, Jacques Rigon. Des dispositifs existent ; un travail de collaboration avec les deux autres commissariats, 9e et 18e, devrait faire progresser les résultats et la tranquillité des habitants, a laissé entendre le commissaire Rigon.

    Quant à l’interdiction de vente de boissons alcoolisées, que souhaitaient les signataires de la pétition implicitement, il n’en est pas question. L’arrêté préfectoral ne prend pas en compte le faubourg pas plus que le haut du boulevard de Magenta. Pourtant, certains montrent du doigt la petite épicerie du faubourg, qui sans aucun doute fournit aussi bien les retardataires du quartier, bien heureux de l’aubaine, que les buveurs nocturnes, installés à 30 mètres plus haut, de bons clients, sans doute...

    Deux remarques :

    -   en admettant que ladite épicerie soit interdite de vente, à certaines heures, il s’en trouvera toujours une autre un peu plus loin, ne serait-ce que le Monop de l’autre côté du boulevard de Magenta, pour proposer des canettes de bière ou toutes sortes de boissons pas trop chères mais alcoolisées.

    -   Par ailleurs, à l’heure où les enseignes de la grande distribution nationale ouvrent des magasins dans toutes les rues, il peut être intéressant de conserver des petits commerces de proximité. D’après nos adhérents clients réguliers ou occasionnels de l’épicier, les aliments de base seraient abordables… d’un niveau de prix équivalents, en tout cas. Ces lieux constituent également des points de lumière dans des quartiers qui restent anxiogènes pour certains. Comme pour la poule et l'oeuf, est-ce l'épicier qui génére l'attroupement ou l'attroupement qui fait vivre l'épicerie ?