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Rechercher : salle de consommation

  • Pas de pause estivale pour la Prévention et la Réduction des Risques !

    Dans la série de nos Cartes Postales de cet été 2013, en voici une nouvelle envoyée depuis les plages de la Gironde et axée "Santé et Prévention" !

    Le long week-end du 15 août est passé, mais les plages du sud-ouest sont en effet encore bien chargées.

    vacances,santé,prévention,réduction-risques,aides,vihSur l'un des parkings de ces plages, nous avons rencontré une équipe d'AIDES, première association en France luttant contre le VIH, le Sida et les hépatites virales, et fondée en 1984. 

    L'équipe locale, composée de 2 salariés et de 3 volontaires, était venue de l'antenne AIDES de Bordeaux, à la rencontre des vacanciers sur plusieurs sites de la région. A leur programme pendant cette semaine : 3 jours sur le site des plages du village du Porge, avec nuitées au camping, pour assurer une présence quasi continue en journée.


    AIDES, un acteur incontournable de la Réduction des Risques

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    Nous avons remarqué cette équipe d'AIDES Gironde tout d'abord par sa camionnette, installée sur le parking des plages, arborant le logo de l'association , avec la porte grande ouverte aux passants.

    Ce véhicule nous a donc fait penser à celui de l'association Gaïa Paris que nous avons l'habitude de voir stationner dans nos quartiers, dans le cadre de ses maraudes pour la prévention des risques liés à la toxicomanie, comme sur la photo ci-dessous prise un soir de juillet dernier devant la Gare de l'Est.

    vacances,santé,prévention,réduction-risques,aides,vihSur notre blog, nous avons déjà longuement parlé de Gaïa Paris, association fondée et soutenue par Médecins du Monde, qui gèrera la prochaine Salle de Consommation à Moindre Risque ("SCMR") dans le 10e. Nous y avons aussi largement exposé les raisons pour lesquelles nous soutenons l'ouverture d'une SCMR; elle nous paraît être la suite logique des politiques de réduction des risques mises en oeuvre en matière de toxicomanie. Il faut rappeler que ces programmes ont été initialement développés pour limiter la transmission des infections (VIH, hépatites VHC) chez les usagers-injecteurs de drogues, quand le Sida est apparu et a entraîné une très forte mortalité parmi eux.

    Contribuant à la politique de santé publique, les actions de terrain d'AIDES et de Gaïa Paris ont donc le même objectif. Dès lors, nous avons souhaité vous faire découvrir cette présence d'AIDES, dans un cadre local de prévention et réduction des risques, sur des lieux de vacances ou festifs — ici ce sont les plages, comme en Aquitaine, mais aussi dans des festivals et des lieux de rencontre — ou également de façon pérenne en milieu urbain dans les commerces fréquentés par les migrants, les quartiers/rues où sont localisés des usagers de drogue, les établissements pénitentiaires, etc.

    Les actions d'AIDES ciblent différentes populations, vulnérables (exposées au VIH et aux hépatites, telles les personnes homosexuelles, les femmes, les immigrants et étrangers, les consommateurs de produits psycho-actifs, les détenus) et le grand public.

    Ses missions sociales ne se limitent pas à la prévention, mais comprennent aussi des programmes d'accompagnement et de soutien (insertion sociale et amélioration des conditions de vie), des actions auprès des pouvoirs publics et des autorités de santé (via son plaidoyer pour la défense des malades et l'accès aux soins, etc.), et même un pôle de recherche, d'innovation et d'expérimentation. L'association AIDES met également son expérience, acquise sur le terrain en France depuis près de 30 ans, au service d'associations en Afrique.

    Nous ne pouvions donc pas rester indifférents à l'action d'AIDES, car cette association est fortement impliquée dans toutes les problématiques liées à la réduction des risques en matière de toxicomanie, sur les thématiques que nous avons plusieurs fois évoquées dans nos précédents articles. (voir nos articles sur le sujet)

    Par exemple, AIDES gère un certain nombre de Centres d'Accueil et d'Accompagnement à Réduction des Risques pour Usagers de Drogues ("CAARUD" qui sont des établissements médico-sociaux établis par le décret n°2005-1606 du 19 décembre 2005 et détaillés par la circulaire DGS n°2006-01 du 2 janvier 2006). A ce titre, AIDES a ouvert 2 CAARUD à Paris, dont un nouvel établissement au début de cette année dans le 2e arrondissement.


    AIDES ouvre un nouveau CAARUD à Paris - 2 par AIDES-association


    Par ailleurs, le 4 février dernier, AIDES a été co-signataire, aux côtés des autres acteurs du Réseau Français de Réduction des Risques (créé à l'initiative de Pierre Chappard en 2011), de Médecins du Monde et d'autres associations, d'un Communiqué de Presse demandant au Premier Ministre Jean-Marc Ayrault de tenir la promesse d'ouverture de Salles de Consommation à Moindre Risque expérimentales en France... Et, depuis lors, les choses avancent avec l'ouverture programmée de la première SCMR à l'automne prochain.     


    L'exemple concret d'action de proximité en matière de prévention sur les plages 

    Retour sur le littoral Aquitain, et sur cette action estivale spécifique qui a retenu notre attention... L'équipe d'AIDES s'est donc déployée à plusieurs endroits sur le vaste site de la plage.

    Sur le parking, la camionnette aux couleurs de l'association offre la possibilité d'un dépistage du VIH, rapide, anonyme et gratuit, au bout du doigt ("TROD" ou Test de dépistage Rapide à Orientation Diagnostique du VIH au bout du doigt, fiable à 3 mois après une exposition au risque, avec un résultat en moins de 30 minutes, que les militants d'AIDES peuvent officiellement pratiquer depuis l'arrêté du 9 novembre 2010).


    vacances,santé,prévention,réduction-risques,aides,vihUn peu plus loin, à l'entrée du chemin d'accès aux plages, une tente-pavillon est disposée et un militant est disponible, devant une table où sont présentés différentes documentations, des livrets d'information voire  du matériel de prévention. 

    L'objectif est d'établir un contact avec les passants et différents types de public potentiel, puis échanger, informer, orienter (comme proposer un dépistage etc.) avec une approche toujours basée sur la confiance et la confidentialité, sans jugement, sans discours moralisateur, et dans le respect de l'identité de chacun, et ce, pour présenter toutes les possibilités permettant de réduire les risques et de protéger sa santé. 


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    Sur la plage également, deux ou trois militants sont bien visibles avec leur présence affichée par deux drapeaux plantés dans le sable et où figure le logo d'AIDES. Mais les militants présents ne restent pas statiques sur leurs serviettes, ils s'activent et vont au devant des estivants. 

    Le but est toujours de dialoguer avec ceux qui ne fréquentent pas les locaux associatifs ou communautaires, ceux qui ne se pensent pas être dans la cible de l'association ou ceux qui pensent se protéger suffisamment pour ne pas se considérer comme faisant partie des populations classiquement vulnérables.

    Et pour cela, les militants d'AIDES disposent de guides d'entretien individuel, qui leur permettent de "briser la glace" avec leurs interlocuteurs et d'amorcer un échange convivial sur des sujets variés et au choix de la personne interrogée (comme le principe des autotests de dépistage bientôt disponibles en France, ou des questions plus médicales telles la charge virale, des sujets sociétaux tels les discriminations, ou plus intimes, etc.). 

    Pour compléter le panel des possibilités d'échanges avec les vacanciers, les militants organisent à la sortie des plages un apéro-discussion en petit groupe entre 19h et 20h30 pour clore leur journée d'action sur la plage. Ces entretiens individuels et ces moments de prise de parole collective des estivants, avec une écoute de la part des militants, sont importants pour l'association AIDES : ils lui permettent de construire ces savoirs et ces savoir-faire, qui sont diffusés ensuite dans un objectif de partage d'expérience et d'information.

    Et comme l'association AIDES est marquée par un engagement très fort de plusieurs centaines de militants qui constituent son capital humain, nous nous devions de vous présenter les 5 militants qui nous ont fait découvrir leurs actions de prévention menées sur cette plage de la Gironde :

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    Sur la photo, de gauche à droite : Morgane, Anthony, Jean-Claude, Mathilde et Raphaël.

    L'engagement des militants sur le terrain est indispensable aux diverses actions menées par AIDES. A l'instar de la diversité des profils qui fait la réputation de l'association au niveau national, notre petite équipe d'Aides Gironde était constituée de 2 permanents (salariés) et 3 volontaires (bénévoles), avec des anciennetés d'engagement associatif variant entre 12 ans et quelques mois, et des modes de vie différents. A noter qu'avec cette variété de profils issus d'horizons divers, la formation (théorique et pratique) permet une transmission des connaissances parmi les militants pour assurer l'efficacité des missions et leur permettre de mieux s'impliquer.

    Un bel exemple d'engagement, au coeur de l'été, sur des questions qui ne nous ont pas laissés indifférents, et qui nous ont conduits à nous engager en faveur de l'ouverture de la Salle de Consommation à Moindre Risque dans nos quartiers (voir nos articles sur cette SCMR).  

  • Le 64 boulevard de la Chapelle bientôt prêt

    Après bien des années d’abandon, pour des raisons qui nous ont été expliquées à plusieurs reprises (notamment défaillance de l’entreprise chargée de la construction), l’immeuble du 64 boulevard de la Chapelle se dresse désormais vers le ciel (bleu ces jours-ci) exhibant sa façade gris souris, toute neuve, toute belle, seulement percée de fenêtres carrées qui tranchent un peu avec les habitudes architecturales du secteur. 

    64 bd Chapelle

    Une rapide recherche a rafraîchi notre mémoire : initialement l’immeuble devait accueillir deux programmes distincts, l’un destiné à un centre d’accueil des usagers de drogues, et l’autre dédié au logement de personnes en réinsertion avec 10 appartements. L’accès est double puisque l’immeuble dispose d’une entrée indépendante dans la rue de Chartres et une autre sur le boulevard de la Chapelle. La construction était prévue débuter en 2012 et être livrée en 2014… Tout arrive pour qui sait attendre. 
     
    Nous avons souvent parlé de la salle de consommation à moindre risque (SCMR rue Ambroise-Paré 10e) ici même, mais beaucoup moins du Centre d’accueil et d’accompagnement de réductions des risques des usagers de drogues, le Caarud Espoir Goutte d’Or (EGO), situé rue Saint-Luc, 18e. Au fil du temps, EGO s’est organisé en deux antennes, d’un côté, le Centre d’accueil et STEP, programme d’échange de seringues, et de l'autre le Centre de soin d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA). C’est le CSAPA qui après une année de « délocalisation » dans le 20e, va investir le 64 Chapelle avec un regroupement de tous les services d’EGO à la suite. Pour l’instant, le rez-de-chaussée et le 1er étage sont prêts, mais les travaux au 2e étage ne sont pas totalement terminés. On annonce une mise en service pour fin mai. Toutefois, les locaux de la rue Saint-Luc resteront actifs, car l’augmentation de la demande, avec pour conséquence l’augmentation du nombre de soignants, fait que davantage d’espace est nécessaire pour les consultations, les soins, les entretiens... L’entrée se fera par le 5 rue de Chartres. 

    5 rue de CHartres.jpg

     
    Quant aux 3e, 4e et 5e étages, lis sont alloués à l’association Aurore pour son hébergement, et l’entrée se fera par le 64 bd de la Chapelle. 
     
    Pour découvrir ou s’informer de ce qui fait l’histoire et le quotidien d’EGO, nous vous conseillons de lire l’article paru en 2016 dans le blog de Gouttedor-et-vous
  • 2017: quoi de neuf à Barbès

    2017 commence. Voilà ce que nous pourrions écrire sur la situation actuelle en ce début de nouvelle année :

    Le marché des biffins sous le viaduc Barbès-La Chapelle qui se tient les après-midi de marché et celui dit "des voleurs" place de la Charbonnière qui, lui, se tient tous les soirs ont occupé une grande place dans l'actualité de cette semaine.

    La question est complexe et les solutions difficiles à trouver. Peut-on se contenter des actions ponctuelles de la police dont le résultat n'est que de déplacer les problèmes ? Bien sûr que non. Avoir déplacé le marché des biffins de Belleville à Barbès comme cela semble être le cas n'a rien résolu du tout. Même si les autorités, Mairie de Paris et Préfecture de police, se targuent de quelques résultats, on sent bien que celles-ci sont désarmées devant la situation. Le problème est social. Le développement de ces marchés de la misère est un symptôme évident de la crise que nous traversons.

    En attendant, il faut aussi dire que ce sont les riverains du boulevard de La Chapelle, ceux des rues adjacentes et d'une manière générale tout ceux qui fréquentent ce quartier qui souffrent. Le plus difficile à supporter et le plus inquiétant aussi est l'état de saleté dans lequel ces marchés laissent l'espace public.

    Comme nous avons une fâcheuse tendance à Action Barbès à tout archiver depuis 2001, nous avons retrouvé le texte que vous venez de lire dans une newsletter de décembre...2013 !

    Incroyable, non ? Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on est en pleine actualité.

    Alors qu'est-ce qui a vraiment changé depuis tout ce temps ? Soyons honnêtes, on a eu de bonnes choses: après la mise en place de la ZSP en 2012 (mais plus de réunion depuis presque deux ans), l'ouverture du cinéma Le Louxor (avril 2013), puis celle de la brasserie Barbès (avril 2015) et encore celle de la salle de consommation à moindre risque (octobre 2016).

    Le problème, c'est que la situation globale du quartier s'est plutôt dégradée. Nous avons d'ailleurs écrit de nombreux articles sur le sujet récemment (le 24 novembre, le 28 novembre,). Puis, nous avons décidé de nous adresser directement au préfet de police après notre rencontre du 2 décembre avec les maires des 10e et 18e. (voir notre article du 17 décembre).

    Ce courrier est toujours à la disposition de nos lecteurs, que nous engageons vivement à suivre la même voie : envoyez-le à Monsieur le Préfet. (Télécharger cette lettre)

    Nous avons eu de nombreux retours de riverains qui annonçaient avoir envoyé ce courrier et l'avoir diffusé auprès de leurs voisins. De très nombreux commerçants de la Goutte d'or ont eux aussi signé cette lettre qui a été envoyée par un de nos adhérents avant les fêtes. Et nous savons que d'autres commerçants suivront (trêve de fin d'année oblige).

    **** Nous venons de recevoir une réponse du préfet de police. A lire demain sur notre blog ! 

     

  • Première réunion du comité de voisinage de la ZSP après le changement de direction

    Mercredi 10 juillet 2019, s'est tenue la première réunion du comité de voisinage de la ZSP sous la houlette de la commissaire centrale du 18e arrondissement, Emmanuelle Oster. C'est la première rencontre depuis le changement de direction de la ZSP 10-18 décidée par le nouveau Préfet de Paris en juin dernier (voir sur notre blog l'article du 11 juin dernier : "Incompréhensible changement à la tête de la ZSP").

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    La séance a commencé par un exposé de Madame Emmanuelle Oster, commissaire divisionnaire à la tête du 18e, arrivée à l'automne dernier dans l'arrondissement. Madame Oster nous informe que la ZSP 10-18 est passée officiellement le 7 juin dernier sous son autorité. Elle rend hommage au travail effectué par l'équipe précédente, et en particulier par le commissaire Rigon, et qu'elle inscrira globalement son travail dans la continuité de ce qui a été fait.

    Comme on nous l'avait annoncé il y a quelques mois, nous avons confirmation qu'au titre de "Quartier de reconquête républicaine" la ZSP vient de bénéficier de dix-neuf effectifs supplémentaires, officiant principalement en fin de soirée et la nuit.

    Le préfet de Police Lallemand est venu récemment dans le 18e. Accompagné par la commissaire Oster il a visité Barbès, la Goutte d'Or, La chapelle, Château-Rouge. Une première opération de police s'inscrivant dans la durée est en cours sur le secteur de la place de La Chapelle, ce choix est une volonté préfectorale. Cependant la commissaire Oster est bien consciente que "le 18e est un tout" et que régler un problème sur un secteur ne fait que transférer le problème vers d'autres "lieux de déport".

    Sur un an dans le 18e on observe une stabilité de la délinquance d'une manière générale, avec cependant une hausse des vols avec violence (par exemple vols à la portière sur Barbès) ayant probablement pour cause des effectifs de police réduits en raison des manifestations de gilets jaunes, confirmant notre analyse à ce sujet.

    Sans surprise, le secteur Goutte d'or-Barbès est ressenti comme étant particulièrement tendu par la commissaire Oster, qui souhaiterait que la deuxième opération au long cours concerne ce quartier.

    S'en suit un bilan des actions sur les commerces (notamment les restaurants et épiceries vendant de l'alcool la nuit), la vente de smartphones de contrefaçon, le trafic de cigarettes (1,4 tonne saisie).

    Au sujet du métro Barbès-Rochechouart, il a été souligné que la RATP a plein pouvoir de maintenir fermée la sortie sur la rue Guy Patin au métro Barbès les jours de marché. La situation actuelle risque ainsi de perdurer en dépit de l'avis de la police qui préférerait que cette sortie soit ouverte ces jours-là également, tout comme les élus et les habitants.

    Concernant l'organisation du comité de voisinage, la commissaire propose que la concertation avec les associations s'effectue dorénavant sous la forme de réunions tenues une fois par mois, chaque secteur de la ZSP (Château-Rouge, Chapelle, Barbès, Gare du Nord) y serait traité alternativement avec les associations et collectifs concernés par le secteur discuté (ce qui veut dire un rendez-vous tous les mois pour Action Barbès dont le champ d'action s'étend sur l'ensemble de la ZSP), et deux fois dans l'année une réunion pour tous les quartiers, éventuellement ouverte également aux habitants.

    Pour notre part nous avons interpellé la commissaire Oster sur plusieurs points et notamment sur l'ahurissante affaire des fonctionnaires de police du commissariat du 18e récemment mis en examen et sur les conséquences sur le secteur Barbès-Goutte d'or. La commissaire ne peut naturellement pas communiquer sur l'affaire, l'enquête étant en cours. Elle nous assure cependant de sa ferme intention de prendre les choses en main et de remettre de l'ordre à la Goutte d'Or, le secteur de la ZSP où sans doute la situation est la plus difficile.

    Coté municipalité du 18e, la représentante de la DPSP nous informe que des patrouilles sont mises en place aux abords des stations de métro aux heures de départ au travail et de retour du travail et à l'heure de la pause méridienne, ainsi qu'au square Alain Baschung (1 agent), au jardin d'Éole et au square Rosa Luxembourg (4 agents). En plus de l'arrivée de ces nouveaux effectifs, il est mis en place un numéro d'appel d'urgence, allô incivilités (3975). Certaines équipes sont à présent munies de sonomètres, afin de mesurer les nuisances sonores. La promenade urbaine continue d'être mise en place, à terme elle comprendra un secteur de jardinage participatif, un atelier de réparation de vélos, des activités diverses, l'implantation d'un kiosque d'information, un point convivialité au marché Lariboisière (déjà en place) ; la présence régulière d'agents de la DPSP sera assurée sur le parcours de la Promenade urbaine.

    L'Hôtel de ville nous a informés que de nombreuses actions sur les commerces ont été entreprises, notamment boulevard Barbès, afin que les devantures soient fermées comme le veut la réglementation parisienne, et éviter ainsi les attroupements qui favorisent ici les vols à la tire. Une demande d'Action Barbès formulée de longue date.

    Enfin, côté 10e arrondissement, le commissaire général adjoint du 10e, Jeremy Ransinangue, a signalé une recrudescence de ventes de cigarettes de contrebande (rue La Fayette, rue de Dunkerque, quartier tamoul notamment), due à un "effet déport" de l'action en cours actuellement place de La Chapelle, il a aussi mentionné des vols en réunion Gare du nord ainsi que la présence de mineurs isolés dans le quartier tamoul, engendrant parfois des tensions entre ces différents groupes. Des renforts ont été affectés sur cette zone. Côté SCMR, même si quelques difficultés demeurent, le commissaire fait le constat d'une amélioration du secteur depuis l'implantation de la salle de consommation.

    Rendez-vous est pris pour la prochaine réunion en septembre prochain.

  • On parle d'économie de la drogue sur France Inter

    C'était vendredi dernier sur France Inter dans la tranche 7/9 de Patrick Cohen, vous l'avez peut-être entendu ou peut-être pas, aussi nous vous le proposons ici sur notre blog. 

    Dans la vidéo ci-dessous, on peut entendre Stéphane Gatignon, maire de Sevran (93) et le journaliste Jérôme Pierrat,  qui s'apprête à publier Parrains de cité, Enquête chez les millionnaires du cannabis.


    L'invité de 8h20 : L'économie de la drogue par franceinter

    Nous retiendrons qu'il faut quadriller certains territoires, selon Stéphane Gatignon, si l'on veut que les habitants puissent y retrouver une vie quotidienne apaisée. Tout en sachant que les problèmes se déplacent. On handicape le business là, jusqu'à 18 heures au mieux, puis on le retrouve un peu plus loin. Démonter une filière prend du temps... et beaucoup de moyens. La distribution de la drogue, du cannabis en particulier, suit le même chemin que les produits de la grande distribution mais de façon occulte. 

    Avons-nous les moyens actuellement de faire obstacle à cette économie illicite mais fructueuse pour certains ? A condition qu'ils vivent assez longtemps....

    Dans notre quartier, l'ouverture de la salle de consommation à moindre risque aiguise les tensions, elle crée des angoisses et exacerbe le sentiment d'insécurité. Mais le maire du 10e a été très clair: il a soutenu la création et l'expérimentation de cette SCMR dans son arrondissement parce qu'il avait eu la confirmation qu'une brigade renforcée de policiers serait allouée à ce secteur. C'est en cours, nous en avons eu la confirmation ces jours-ci. Les premiers travaux sur les lieux d'installation ont commencé. On fait de la place. 

  • Réunion publique ce soir à la mairie...

    et débat sur l'expérimentation d'une salle de consommation à moindre risque. 

    Cliquez sur le lien ou sur le fac simile, pour lire la lettre de Rémi Féraud qui vous y invite. (format de lecture)

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    Certaines associations de riverains se sont manifestées contre ce projet, et malgré plusieurs entretiens avec le maire du 10e, plusieurs réunions sur le sujet sur place ou à la mairie, elles persistent dans le rejet de cette expérimentation.


  • Drogues, réduction des risques, kézako ?

    Nous avons trouvé sur le site d'Euronews un article qui résume très bien ce qu'est la prévention des risques en matière de toxicomanie, les procédures à suivre pour réduire ces risques et les résultats que l'on peut en attendre. Tout justifie une telle action. Le projet de salle de consommation à moindre risque au 39 boulevard de La Chapelle fait partie de ces actions.

    La réduction des risques, qu'est-ce que c'est ?

     

    je supporte les SCMR.JPG

  • SCMR, l'expérience canadienne à Vancouver

    A l'occasion des 10 ans de l'ouverture du site de salle de consommation à moindre risque à Vancouver, Radio Canada a diffusé cette interview du docteur Brian Conway qui fait le point sur cette expérimentation. Très instructif. Décidément, beaucoup à apprendre de nos amis canadiens.

    Interview Radio Canada.JPG

    Cliquer sur l'image pour faire démarrer la vidéo

    Laissez passer les pub', la suite en vaut la peine.

  • Assemblée générale d'Action Barbès

    Pour l'édition 2018, Action Barbès sera de nouveau accueillie par Les Libraires Associés au 3, rue Pierre l'Ermite dans le 18e. Notre assemblée générale se tiendra le 4 octobre  à 19h. Elle sera, comme chaque année, ouverte aux non-adhérents qui souhaitent nous rejoindre.

    Au menu, promenade urbaine, salle de consommation, participation aux opérations "Tous mobilisés" et aux réunions ZSP avec le chef de district, propositions au budget participatif...

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  • Les terrasses de la Goutte d'Or rouvrent ce matin !

    Mercredi 19 mai, c’est la réouverture des terrasses – normales ou « provisoires » - des cafés-restaurants, ceux de la Goutte d’Or en l’occurrence.

    L’Inspecteur des travaux finis de Action Barbès a été envoyé en mission !

    Donc, premier arrêt au 360 Music Factory, qui dès aujourd’hui mercredi sort ses tables sur le trottoir de la rue Myrha. Le Big Boss a eu l’inspiration d’installer un beau store orange-safran, vous voilà donc protégé des intempéries, si jamais … Service, donc, de 12h à 21h. Venez vite découvrir sa nouvelle carte méditerranéenne, grecque, libanaise (que nous avons testée pendant la période "cuisine à emporter". Un régal).

    Pour les week-ends musicaux, il faudra attendre le samedi 12 juin. Eclectisme et qualité tout l’été. Du mardi au samedi, de 11h à 23h, 32 rue Myrha.

    En parlant de musique, vous pouvez vous joindre dès maintenant à l’équipe de Au Fil des Voix (associée au 360), pour sept mois de 35h par semaine. Vous accompagnerez le développement des projets d'actions avec les écoles, des formations et les master class autour de la musique, des partenariats et des publics.

    Visite au Chien de la Lune, le restaurant gastronomique de chez nous. Christian, ce mardi, était en pleine construction de sa nouvelle terrasse (sur un espace de livraison), sous l’œil intéressé de quatre agents de police. Il vous attend ce mercredi, de 12h à 14h50, côté restaurant, puis toute la journée, jusqu’à 21h, le Chien étant maintenant aussi un bar toutes consommations, tapas, assiettes de petites choses … jusqu’au dîner ! Pour y dîner au-delà de 21h, merci d’appeler l’Elysée au 01 42 92 81 00, pour savoir quand le couvre-feu disparaît.

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    Visite à l’historique café-bar-restaurant-hôtel qu’on ne présente plus : Les Trois Frères. Un véritable atelier de menuiserie était, ce mardi, étalé sur le trottoir, en train de construire la terrasse "provisoire". Elle vous attend euh… pas mercredi, mais demain jeudi 20 mai. D’ici là, tout sera prêt pour un total service restaurant (12h à 15h puis 18 h à 21h), et café bar le reste de la journée !

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    Pour "plus tard ", l’association de L’Echo-Musée, rue Cavé, qui, n’étant pas un débit de boissons, mais de culture,  partageait sa "terrasse provisoire" avec le café d’en face Le Parc, qui lui est un café, mais n’a pas de terrasse. Cela fonctionnait bien, l’été dernier, juste devant les frondaisons du square Léon. Vont-ils remettre le couvert cet été ?

    Et pour plus tard aussi, la terrasse (ou la salle aussi ?) de La Table Ouverte, qui a remplacé le restaurant La Goutte d’Or, (dans la rue du même nom), mais qui n’est pas encore tout à fait prêt…

    Action Barbès vous souhaite un joyeux tour des terrasses de la Goutte d’Or, en consommant avec modération et en respectant la tranquillité du voisinage, bien sûr !

  • En visite dans un conseil de quartier voisin

    Le thème principal du conseil de quartier Louis-Blanc-Aqueduc jeudi dernier concernait également les habitants riverains de l'hôpital Lariboisière. En effet, les animateurs avaient invité des représentants de l'APHP pour lancer le débat sur la future restructuration du pôle hospitalier Saint-Louis-Lariboisière-Fernand-Widal.

    Entrer dans les détails des réalisations en cours ou à venir serait fastidieux, mais pour les lecteurs qui veulent en savoir un peu plus, qu'ils n'hésitent pas à cliquer sur le lien http://ghparis10.aphp.fr/le-nouveau-lariboisiere-2/.

    On a retenu le développement de l'offre de soins, le centre du diabète et de ses complications (unique en France), une réanimation chirurgicale au top niveau en sous-sol à Larib', des médecins de très haut niveau en hématologie, une augmentation des capacités d'accueil de l'unité d'hospitalisation d'urgence de courte durée et, pour les aspects techniques, une nouvelle IRM très performante pour la neurologie.

    "Malgré le contexte difficile, nous sommes plutôt en développement y compris à l'international pour certaines activités" a insisté Philippe Sudreau, directeur du groupe hospitalier.

    Quid du projet Lariboisière 2018 ?

    C'était une condition incontournable du maire et de la Ville pour accompagner le projet : accueillir sur le site de Lariboisière l'ensemble des activités actuellement à F. Widal et maintenir le nombre de lits. Ce sera bien respecté. Un engagement écrit  a été signé entre les deux parties. Il va falloir faire vite. Rémi Féraud a rappelé que le site de Lariboisière n'est plus aux normes de sécurité incendie. Quant à F. Widal, les conditions d'accueil et de travail sont dépassées.

    On est pour le moment dans la phase de réflexion et il faudra envisager ensuite la programmation architecturale : lancement du marché prévu 3e trimestre 2014.

    Pour notre quartier, quel impact ?

    L'accès des urgences se fera alors par le boulevard de la Chapelle et serait ainsi facilité. Pas davantage d'information pour le moment.


    paris,lariboisière,cq-louis-blanc-aqueduc,aphpEt pour le site F. Widal ?

    "La vente du site financera en grande partie la restructuration. Le PLU a déjà été modifié. Le projet n'est pas plus avancé que cela. Des discussions vont s'engager avec l'APHP. On cherchera à désenclaver le quartier et à construire des logements sociaux. Il s'agit bien du projet d'un nouveau Lariboisière et pas du projet de fermeture de F. Widal" a martelé Rémi Féraud.

    Action Barbès a déjà demandé qu'une concertation soit instaurée avec les associations et les conseils de quartier impliqués. L'échéance lointaine permet d'y réfléchir dès maintenant.

    Le sujet polémique d'actualité n'a pas manqué de ressurgir. On s'y attendait : le lieu de la Salle de consommation à moindre risque (SCMR), étant désormais connu (39 boulevard de la Chapelle), le sujet se rapproche ainsi des habitants du conseil de quartier Louis BLanc Aqueduc. Quelques opposants se sont fait entendre, d'autres ont exprimé des inquiétudes parfois légitimes. Mais Rémi Féraud tient bon " il faut que nous avancions en matière de réduction des risques." Rendez-vous ce soir à la mairie du 10e.

    " S'il devait y avoir afflux de dealers et de consommateurs, nous arrêterions", a promis  le maire, qui, par ailleurs, a annoncé la mise en place d'un comité de suivi dans lequel siègeront des associations dont Action Barbès.

    Il a précisé les deux conditions requises à l'ouverture du projet pour l'automne : un personnel et des moyens suffisants pour un bon fonctionnement et une brigade territoriale images?q=tbn:ANd9GcT_rRVP0OHiXYsCbsXHEC0owQkDpJzSJm9LHOu-UcdEltHXrRl6de police pérenne pour le secteur.

    Enfin, un dernier sujet a été abordé, celui du devenir de la caserne de pompiers Château-Landon vide depuis plusieurs années. Une partie du rdc permettra prochainement à l'Armée du Salut de distribuer des repas au chaud tous les soirs et non plus sous le viaduc. Le projet final doit être discuté et complémentaire avec celui de F.Widal. Il permettra de programmer une extension des écoles Louis-Blanc qui manquent d'espace. La période électorale qui va s'ouvrir permettra de débattre et de proposer.


  • SCMR : ce qui se passe au Luxembourg

    Après Barcelone, partons au Luxembourg !

    RTL a consacré le 12 octobre dernier un reportage sur le projet Abrigado, une salle de consommation à moindre risque (SCMR) dans la ville de Luxembourg. Loin des clichés et des peurs irrationnelles, loin de ceux qui refusent de voir la réalité en face au nom de principes ou d'idéologies dont on voit aujourd'hui le désastreux résultat, le reportage nous dépeint les bénéfices d'une telle salle et de son acceptation par les habitants.

    En bonus avec l'article de RTL, un reportage de France24 sur ce qui se passe en Espagne, encore !

     

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    Salles de shoot : au Luxembourg, plus personne ne conteste leur efficacité