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Rechercher : métro barbès-stalingrad

  • Des aménagements de voirie près de la station de métro côté 18e

    Nous recevons ces jours-ci avec satisfaction la lettre d'information de la Direction de la Voirie et des Déplacements qui explique en détails les transformations que va subir le tronçon du boulevard de La Chapelle situé entre les numéros 106 et le 126, c'est à dire la portion du boulevard qui court le long de la station de métro Barbès Rochechouart.

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    Il s'agit d'élargir le trottoir qui longe la station : celui-ci passera de 0,50 m à 2,30 m pour faciliter le passage des piétons, y compris les personnes à mobilité réduite. Il avait été réduit il y a de nombreuses années avec l'idée de coller les stationnements voiture au plus près des grilles de la station pour éviter les rassemblements, nombreux autour de la station, déjà à l'époque. On se rend compte aujourd'hui que cette solution a aussi des inconvénients. Des potelets vont être implantés pour protéger cet espace nouveau de déambulation piétonne. Le souci de permettre aux piétons un libre accès aux trottoirs devrait se doubler du souci de leur réserver un libre accès à la station, à l'entrée comme à la sortie. Ce qui est loin d'être le cas. La RATP en est pleinement consciente mais ne semble pas s'en inquiéter. Épisodiquement, son personnel de sécurité fait évacuer la station, les entrées, les sorties... qui sont réinvesties dans la demi-heure.

    paris, 18e, Barbès, métro, trottoir, voirie, motos, stationnement, livraisonsCet élargissement supprime 11 places pour le stationnement des voitures : elles vont être déplacées sur le trottoir pair, là où l'on observe que peu de cyclistes osent laisser leurs bicyclettes... On se demande bien pourquoi. La réputation de Barbès y serait-elle pour quelque chose ? Ce sont 62 emplacements vélos et 8 emplacements motos qui disparaissent. paris, 18e, Barbès, métro, trottoir, voirie, motos, stationnement, livraisonsToutefois, la Voirie n'oublie pas les cyclistes - ceux qui passent -, puisqu'elle a décidé d'élargir le séparateur. En effet, quand une voie cycliste longe un stationnement automobile, il est essentiel que le séparateur soit au moins aussi large que la portière côté passager, qui peut s'ouvrir à tout moment. Dans cet ordre d'idée, on peut regretter que des stationnements en lincoln (en partie ou en totalité à cheval sur un trottoir) aient été créés sur le boulevard de Magenta le long des pistes cyclables. Les cyclistes doivent, là, y redoubler d'attention.

    Les commerçants ne sont pas oubliés dans l'affaire : une aire de livraison glisse du n°124 vers le n°126, quant à celle devant le n°116, elle reste en place.

    Les travaux nécessiteront la neutralisation des stationnements pendant les mois de février et mars, précisément jusqu'au 25, si le calendrier est bien respecté.

    Cet aménagement nous semble aller dans le bon sens, même si dans ce secteur, toutes transformations apportent des modifications de comportements rarement anticipées et difficiles à prévoir. Le principe, comme quoi la nature a horreur du vide, se vérifie ici mieux qu'en tout autre lieu. Donc, modestement, nous disons : attendons de voir. Cette expérience côté 18e permettra de tirer des leçons pour aménager l'autre trottoir du boulevard, côté 10e, quand le Louxor ouvrira ses portes... en 2013.

  • L'accès au métro Barbès reste désespérément fermé pour les personnes à mobilité réduite!

    Le métro parisien, exploité par la RATP, n'est pas soumis à l'obligation de mise en accessibilité complète prévue par la loi Handicap de 2005, en raison de son ancienneté et de sa configuration. Seuls la ligne 14 et les prolongements de lignes sont intégralement accessibles. Toutefois, il est prévu sur le réseau de métro existant la réalisation de différents travaux pour améliorer cette situation sur plusieurs aspects (installation d’escaliers mécaniques et ascenseurs, mise en place d’équipements adaptés pour les personnes en situation de handicap sensitif et cognitif, action pour rendre accessible l’information voyageurs, etc.)

    La station de métro Barbès-Rochechouart est ainsi l'une des rares stations du métro parisien à disposer d'ascenseurs permettant d’accéder aux quais en hauteur de la ligne 2. Afin de rejoindre de plein pied ces ascenseurs, un accès adapté (avec portail qui est ouvert à la demande) pour les parents avec poussette, les personnes en fauteuil roulant mais également les personnes avec cabas (nombreux lors des jours de marché), les personnes présentant des difficultés pour marcher — de fait l'ensemble des personnes à mobilité réduite — existe côté rue Guy-Patin. Cet accès dédié est clairement indiqué avec les pictogrammes poussettes et fauteuil roulant, côtés entrée et sortie, comme l'illustrent nos photos. Comme pour tous ces accès adaptés, le principe est de solliciter l'ouverture auprès de l'agent en gare via un interphone.

    Or, depuis plusieurs mois, vous avez sans doute constaté la fermeture permanente de cet accès (avec la mise en place d'un cadenas). D'après les informations données par la RATP, cette fermeture est liée aux dégradations récurrentes subies sur le portail. Probablement en raison de réclamations d'usagers, un panneau y a récemment été installé avec l'indication "cet accès est uniquement pour le passage des poussettes pliées. Pour le passage de bagages ou de poussettes dépliées, veuillez utiliser l'accès principal de la station côté boulevard de Rochechouart".

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    Au-delà du fait que rien n'est prévu pour les personnes en fauteuil roulant (en contradiction avec le pictogramme présent), les concepteurs de ce panneau ne semblent absolument pas connaitre la station Barbès ! En effet, l'accès principal depuis le boulevard de Rochechouart se fait par un escalier de près de 20 marches. Et pour rejoindre les ascenseurs d'accès à la ligne 2, il faut encore redescendre le même nombre de marches ! On ne peut vraiment pas dire que ce soit adapté pour le passage des poussettes dépliées (qui sont généralement occupées !)  et pour des personnes se déplaçant difficilement. Une situation donc très pénalisante.

    Il est indispensable que la RATP remette en service sans attendre cet accès adapté, en trouvant une solution la plus efficace pour éviter les dégradations.  

  • les Vélib', les pigeons et les statistiques mensongères

    C'était début juin et nous sortions du métro à Barbès, côté 9e, au retour d'une réunion à l'Hôtel de Ville. Nous venions d'entendre en fin de séance que notre remarque sur le mauvais ravitaillement de la station de Vélib' située face à Tati était dénuée de sens, que les statistiques disaient le contraire, qu'elle fonctionnait très bien, cette station ! Malgré notre étonnement et notre description d'une station perpétuellement vide et quand par miracle un vélo s'y trouve, sa selle ne tarde pas à être recouverte de fientes de pigeons, malgré nos protestations à l'unisson, le représentant de la Direction de la voirie (DVD) voulait nous convaincre du contraire. Chiffres de Decaux à l'appui, semble-t-il...

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    Forcément en descendant du métro, nous avons voulu constater une nouvelle fois l'état des lieux. Bingo ! Un cycle esseulé était là pour témoigner de ce qu'est un VELIB' dans le quartier de Barbès-Rochechouart, sur les deux douzaines d'accroches que compte la station. N'exagérons pas, quelques minutes plus tôt, ils devaient être deux, puisque nous avons demandé l'opinion d'une jeune dame qui venait d'enfourcher son vélo. 

    - Bonsoir ! nous avons juste une question pour vous, utilisatrice des Vélib'. Trouvez-vous facilement un vélo ici même en sortant de votre travail ? 

    - Pas très souvent en effet, mais j'ai l'habitude de marcher un peu sur le boulevard et j'en trouve soit rue Gérando ou rue de Dunkerque, ou plus loin rue Lallier. Ils sont rares en altitude ! Ce soir, j'ai eu de la chance.

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    Une certaine vacuité....

    Nous nous posons actuellement la question au sein de notre commission Barbès Stalingrad, dédiée à la réflexion sur la Promenade Urbaine, s'il ne vaudrait pas mieux concevoir une occupation de cet espace plus positive.... voire plus utile. 

  • Promenade urbaine : Action Barbès à l'école

    Inutile de vous rappeler ici l'importance que notre association accorde au projet de rénovation du boulevard de La Chapelle sous le viaduc du métro entre Barbès et Stalingrad  pour en faire une promenade urbaine, c'est-à-dire un endroit attrayant et moins pollué qu'aujourd'hui, civilisé quoi. Certes Action Barbès compte parmi ses adhérents deux bons spécialistes du sujet, deux urbanistes, mais devant l'étendue du sujet, nous avons pensé que cela n'était pas suffisant pour dialoguer sérieusement avec les urbanistes de la Ville de Paris ou bien ceux de l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) qui devrait théoriquement conduire la concertation puis les études. Alors le bureau a décidé de se pencher concrètement sur le sujet en participant à des balades urbanistiques pour essayer d'appréhender les questions qui se posent et les solutions possibles. Par exemple, dans le cadre de la promenade urbaine, nous allons être confrontés à la question de la mise en valeur de notre patrimoine urbain car nul ne peut contester que le viaduc et ses piliers font partie de notre patrimoine commun (voir à cet égard l'excellent article paru sur le blog 28 rue Affre). L'association ne part pas non plus de rien puisque nous avons travaillé en son temps au réaménagement de l'ensemble de trois boulevards débouchant au carrefour Barbès : de Magenta, Barbès, de Rochechouart Mais enfin, apprendre est toujours agréable et ici utile.

    Nous avons participé en ce samedi 27 septembre très ensoleillé à une balade au cœur d'un quartier en pleine restructuration : Plaine commune, à cheval entre Aubervilliers et Saint Ouen. Nous sommes certes un peu loin de la problématique spécifique du projet Barbès Stalingrad mais cela nous donne une idée de ce qui se fait, comment cela se fait et aussi, non négligeable pour nous, le rôle que peuvent jouer les associations dans le cadre d'un projet.

    Le récit de la balade se trouve sur le site de l'association Paris Nord Est : Balade urbaine à la Plaine Saint Denis

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    Restructuration de tout un grand quartier : création du campus Condorcet

    (cliquer sur la photo pour l'agrandir)

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    Campus Condorcet (cliquer sur la photo pour l'agrandir)

     

  • Opération cartes postales pour le marché Barbès

    Beaucoup de nos actions consistent à interpeller les autorités compétentes dans le cadre des projets que nous défendons. Ce peut-être les élu(e)s, qu'elles ou qu'ils soient des arrondissements ou de l'Hôtel de Ville, ce peut-être les commissariats voire la préfecture de police, ce peut-être les acteurs économiques comme la SEMAEST par exemple. Bref, s'adresser à celles et ceux qui sont en situation de décider. Pour ce faire, reconnaissons que le web 2.0 nous aide beaucoup. Ce blog bien sûr, mais aussi les fameux réseaux sociaux si prisés notamment par les élus : Facebook via notre page Les amis d'Action Barbès ou Twitter via notre compte @ActionBarbes.

    Mais il y a aussi la bonne vieille méthode du courrier en grande quantité ! ...

    ... Nous l'avons pratiquée à plusieurs reprises notamment avec l'envoi de cartes postales destinées au maire du 18e arrondissement de l'époque lors de l'incendie de l'ancien magasin Vanoprix pour demander l'installation d'une brasserie au carrefour Barbès et plus récemment avec l'envoi de lettres au préfet de police de Paris pour traiter la situation dégradée du quartier. Non sans un certain succès dans les deux cas, mais restons modestes.

    Cette semaine, nous avons lancé une nouvelle campagne cartes postales. Le succès du projet de promenade urbaine Barbès-Stalingrad passe par une profonde réorganisation du marché La Chapelle à Barbès. C'est une condition préalable sine qua non que nous avons signalée à plusieurs reprises tant auprès des mairies d'arrondissement qu'à l'Hôtel de Ville. A dire vrai, les choses n'avancent guère, notamment si l'on considère la nouvelle Délégation de Service Public que la mairie de Paris doit négocier avec le mandataire du marché d'ici environ un an. C'est très en amont qu'il convient de prendre le problème et nous voyons le temps passer sans que rien ne bouge de ce côté là. Aussi, avons-nous décidé d'interpeller directement Anne Hidalgo, maire de Paris, sur le sujet, par l'intermédiaire de cartes postales à lui envoyer par la poste. La voici

     

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    Recto : visuel - illustrateur : Stéphane Ricout

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    Verso : texte

    Cliquer sur les visuels pour les agrandir

    Vous pouvez télécharger cette carte en cliquant ICI.

    Pour s'assurer du succès de cette opération, c'est à dire envoyer un maximum de cartes, vous pouvez vous aussi, si vous le souhaitez, l'adresser à la maire de Paris et ce suivant la procédure qui vous convient le mieux :

    • soit télécharger la carte, la dater, la signer et l'envoyer sous enveloppe à l'Hôtel de Ville;
    • soit passer en prendre un ou plusieurs exemplaires selon vos besoins chez notre ami le kiosquier de Barbès, Samir Lebcher, au pied de l'escalier monumental de la station de métro.

     Nous comptons sur vous.

     

  • Portrait d'artiste : Jean Moderne, aka RCF1.

    Faire de l’axe Barbès Stalingrad un espace de la Culture Urbaine et du Street Art est un projet qui nous tient à cœur. Nous sommes allés à la rencontre de l’artiste Jean Moderne,  aka RCF1, dont nous vous présentons ici un portrait.

     

    paris,barbèsn street-art,rcf1,jean-moderne,graffitiL’énergie des quartiers populaires au cœur de la création

    De la fenêtre de son appartement, les voies ferrées de la gare du nord, le viaduc du métro aérien. Trains et rames défilent. Les jours de marché on aperçoit en contrebas les camions des marchands de fruits et légumes qui déballent leurs marchandises. Toutes les surfaces d’expression du graffiti brut, peint dans l’urgence et la spontanéité, se sont données rendez-vous dans son panorama. C’est ici qu’habite Jean Moderne, aka RCF1, figure pionnière du mouvement graffiti en France. 

     

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    RCF1 crée en 2004 Black Market une série de toiles, marquées par l’énergie ambiante des quartiers populaires, qui circule de Barbès à Ménilmontant. Black Market est une forme de survie en milieu urbain, une culture de la rue qui s’approprie les mots et les supports, s’expose, se donne à voir. Ce travail sur toile est en continuité des tags, des throw-up (lettrage réalisé à la bombe) et des graffs qu’il peint alors sur les camions des primeurs.


    Paris graffiti-writer RCF1 paints a truck and a canvas. 
    Director Romain Thieriot 

     

    Parcours d'un peintre rock qui fait du graffiti

    Influencé par le mouvement Mod dans son adolescence, il commence la peinture en dessinant sur les parkas de ses amis et en bombant les murs de scooters au pochoir. En 1988, il interrompt des études d’histoire de l’art lorsqu’il découvre le graffiti new-yorkais. Pour lui l’Aérosol Art réinvente la peinture à un moment où l’art conceptuel semble l’avoir emporté. Il se jette alors dans ce qui lui semble être le dernier mouvement artistique fort, et peint à la bombe comme on joue avec une guitare électrique. Son style, marqué par la culture rock, est signé d’un acronyme portant les initiales d’une chanson des Clash : Rudie Can’t Fail (Mick Jones). Pour ceux qui ne l'ont pas dans l'oreille, nous vous proposons un petit détour par la bande son : c'est ici
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    Journaliste dès les années 90 pour la revue 1TOX puis Radikal, il interviewe les pionniers de la scène graffiti Dondi, Quick, Phase II. Ces derniers exerceront une influence majeure sur lui. En 1993, RCF1 abandonne un temps les lettres pour des points d’exclamation ressemblant à des fantômes, lesquels influencent le Street-Art alors naissant. (source Biographie Galerie Celal)

     

     

     

     

    Recherche d'essentiel de la toile à la fresque monumentale

     

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    Jean Moderne/RCF1 Macaé UTE Norte Fluminense 2012

    Reconnu comme figure incontournable de la scène graffiti, il oriente sa peinture vers une recherche d’essentiel, explorant les couleurs primaires et les lignes noires, que l’on retrouve de manière récurrente dans son travail en galerie ou sur les fresques monumentales qu’il réalise à Buenos Aires, Macaé au Brésil (ci-dessus) ou encore à Niort ou La Rochelle (ci-dessous). Puissance des lignes et des couleurs, icônes de la culture rock des sixties, les murs de Jean Moderne s'emparent avec jubilation du paysage urbain. 

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    RCF1 Beatles Mural La Rochelle. Photo Marie Monteiro

    RCF1 participe actuellement à l’évènement Red Bull Curates Canvas Cooler à la Galerie CELAL au 45, rue Saint Honoré, à Paris. (voir dans 20 minutes).

    10 ans après son Black Market et les camions des primeurs peints à la bombe, "les Beaux Arts de Bèsbar", à quand une fresque monumentale de Jean Moderne célébrant haut et fort le Street Art made in Barbès ? 

    Pour voir d'autres oeuvres de Jean Moderne une visite à la Galerie Celal et à son blog. (http://romeocharliefoxtrot.blogspot.fr)

  • Comité de pilotage Barbès : un point avant l'été

    Le dernier comité de pilotage Barbès s'est tenu le 10 avril dernier  au Secrétariat Général de l'Hôtel de Ville. Pour l'historique de ce comité et son fonctionnement, vous pouvez retrouver les informations dans notre précédent article sur sa dernière réunion en novembre 2014.

    Cette fois, une grande partie de la réunion a été consacrée à un premier bilan du groupe de travail sur la Promenade urbaine sous l'égide de l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR). Rappelons que trois réunions ont eu lieu entre janvier et mars avec la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD), la Direction de la Propreté et de l'Environnement (DPE), la RATP, l'Equipe de développement local La chapelle, des représentants des conseils quartier (Goutte d'or, Chapelle, Louis-Blanc, Lariboisière) et quelques associations dont Action Barbès. La dernière réunion portait sur les usages.

    Secteur actuel concerné : du carrefour Tombouctou/Maubeuge à la rue Philippe de Girard.

    Pour retrouver notre article sur la deuxième réunion, cliquez ici

    En amont, Action Barbès a préparé toutes ces réunions dans le cadre de sa commission Barbès-Stalingrad à laquelle participent nombre de ses adhérents.

    Quelques pistes de l'Apur

    Deux grands objectifs : constituer une promenade piétonne à l'échelle de Paris et retrouver un espace public de qualité. Pour ce faire, l'Apur propose un élargissement des trottoirs et du terre-plein central, la suppression de places de stationnement ou la réduction à une voie de circulation. Il s'agit également de désencombrer l'espace public piétonnier et si possible renforcer les espaces végétalisés.

    On pense notamment à créer un vrai parvis devant les Bouffes du Nord, à transformer le carrefour Tombouctou/Maubeuge, à faire évoluer le site de la déchetterie, à installer du mobilier polyvalent sur les espaces libérés (pourquoi pas des agrès sportifs, un food-truck ...). La réouverture de la sortie nord de la station de métro La Chapelle est indispensable (aux dernières nouvelles, en cours de finalisation par la RATP mais pas de date).

    Soulignons ici le travail de qualité réalisé par l'Apur et la méthode utilisée plutôt innovante.

    Et maintenant ?

    La balle est dans le camp des décisionnaires. Nous sommes encore loin de voir poindre un début de travaux d'autant qu'il faudra en premier lieu trouver un hébergement aux migrants installés sur le site Eurovia sous le viaduc. En cours avec la préfecture, nous a-t-on dit. 

    Nous avons insisté particulièrement sur la problématique du stationnement illicite des autocars sur le pont Saint-Ange, au carrefour Tombouctou, ainsi que sur la présence des porte-huit (transport de voiture de location) normalement interdits. Nous savons qu'une réflexion est menée à l'échelle de l'Hôtel de Ville mais nous n'avons obtenu aucune réponse satisfaisante pour le moment.

    Côté calendrier : une nouvelle réunion est prévue d'ici à l'été, exclusivement dédiée au carrefour de la place de la Chapelle, et un prochain Comité de pilotage à la rentrée où nous demanderons que le tronçon Barbès-Tombouctou soit  mis à l'étude. Nous avons cette fois encore insisté sur la nécessité d'élargir la concertation dans les arrondissements concernés par la promenade urbaine, notamment en profitant des conseils de quartier. A suivre.

    Autres sujets abordés

    Comme à chaque fois, Nelson Bouard, commissaire du 18e arrondissement, a fait le point sur les questions de sécurité. Suite aux nombreuses actions menées, le trafic de cigarettes est moins visible et les quantités vendues ont baissé ; il note également une amélioration  dans la vente de médicaments de substitution et sur les marchés à la sauvette (pour nous, ils se sont déplacés en réalité vers La Chapelle et Stalingrad). Des interventions se font également sur le haut du 10e et du 9e. La placette Charbonnière fait l'objet d'interventions quotidiennes, souligne le commissaire. (une réunion avec Action Barbès organisée par la mairie du 18e devrait avoir lieu avant l'été).

    La propreté n'a pas manqué d'être évoquée. On nous informe que le campement de migrants est nettoyé une fois pas semaine et des toilettes ont enfin été installées. Vous avez peut-être remarqué que la déchetterie est fermée depuis plusieurs semaines. Les problèmes d'insalubrité ont été mis en avant par les agents qui exercent leur droit de retrait. Les mesures prises récemment seront-elles suffisantes et satisfaisantes pour qu'ils reprennent leur fonction sur le site ? 

    D'un constat commun, il semble nécessaire d'augmenter le nombre de toilettes publiques. C'est possible dans le cadre du contrat avec JCDecaux. Il est plus difficile de trouver des lieux d'implantation (encombrement, sous-sol adapté). La ville envisage d’étudier d'autres types de matériel (escamotables par exemple).

    Action Barbès a renouvelé sa demande de réunion spécifique pour le marché alimentaire sous le viaduc (stationnement anarchique des camions, difficulté de circuler pour les clients...). Réflexion en cours.

    Un dernier point qu'on pourrait aussi appeler le serpent de mer : celui d'une exposition sur le Louxor dans l'enceinte de la station de métro Barbès-Rochechouart. Voilà plusieurs années que nous tentons de lancer l'idée avec l'association les Amis du Louxor. Une rencontre RATP/Mission Cinéma/ Louxor devrait avoir lieu. Qui financera? Une question qui risque de poser problème. Autant dire que rien n'est encore fait !

    oOo

    Les réunions du comité de pilotage Barbès sont aussi à l'origine de petits plaisirs que seul Paris peut nous offrir. Voici la vue offerte aux participants depuis la fenêtre de la salle de réunion à l'Hôtel de Ville.

    Capture d’écran 2015-04-15 à 17.26.54.png

     

  • Exigeons la culture pour tous

     
    Expression libre .... Un de nos adhérents de longue date a pris la plume pour nous écrire sa détermination, et peut-être aussi une certaine exaspération. Nous vous le livrons tel quel. Ce sera l’occasion éventuellement de vous exprimer dans les commentaires si vous trouvez sa position excessive, ou utopiste. Dites-nous. Ou dites-le lui, c'est ainsi que s'engage le dialogue. 
     

    Dans le projet de promenade urbaine qui nous occupe depuis plusieurs années — je fais partie des adhérents de la première heure en 2001 —, précisément depuis l'automne 2013, nous avons souvent cherché quelles étaient les marges d'intégration de la culture au coeur du dossier. La culture doit conquérir sa place et son espace, partout dans Paris. Le 104 et le centre Barbabra montrent que c'est possible, les quais de Loire et de Seine avec leurs salles de cinéma MK2 aussi. Et d’autres. Les abords de la Rotonde, haut lieu du trafic de crack au début des années 2000, ont bien changé au fil du temps. 

    Ce n'est pas sans peine que votre lecture critique de la démarche de l'atelier d'architecture autogéré (AAA) a permis de renouer des contacts avec les acteurs culturels de l'axe Barbès-Stalingrad, et de, semble-t-il, raviver la demande culturelle auprès de l’Hôtel de Ville. Bien que cet itinéraire traverse des quartiers populaires, il me semblait légitime qu'on y privilégiât un accès plus direct à la culture. Ou faudrait-il dire, PARCE QUE ce parcours traverse des quartiers populaires.... oui, justement. C'est bien le sens de votre action actuelle et de nos actions anciennes quand il fallait défendre la réouverture du Louxor à Barbès. Nous manifestions en nombre à l’époque devant les portes condamnées du cinéma, devant ses mosaïques couvertes d'affiches.

    "Or, les expériences précédentes de AAA (notamment Colombes et l'agrocité, transférée à Genneviliers), indiquaient que son ambition se concentrait sur la conversion des habitants vivant entre Barbès et Stalingrad en jardiniers du dimanche et en menuisiers recupérateurs de palettes. Loin de moi le refus systématique de planter des haies de romarins, d’avocatiers, de passiflores, de choux portugais et même d’ananas (extrait).... Loin de moi l'idée que les usagers du boulevard n'auraient pas besoin de savoir regonfler un pneu, de le réparer, ou même de faire un vélo neuf avec trois anciens.... Toutefois, vous aurez bien remarqué tout au long de la présence de AAA sur la place de la Chapelle que les habitants ne se sont pas déplacés en foule pour mettre la main à la pâte, que ce soit lors des cours de cuisine ou de bricolage. Alors quoi ? Mauvais esprit ? Manque de temps ? Pas assez de communication ? Ou simplement un manque d'intérêt pour le projet estampillé AAA, esquissé dans ses grandes lignes lors de deux réunions publiques catastrophiques.

    Personnellement je pense que la permaculture, les jardins partagés, les actions solidaires et collectives ont besoin d'un cadre un peu moins passant que le boulevard de la Chapelle pour se développer sereinement. Ils sont les bienvenus et ont connu un franc succès pendant les aménagements autour de la Halle Pajol et des jardins d'Eole, parce qu'on était là dans un quartier, et non sur un boulevard, plutôt inhospitalier. Anciennement mur des fermiers généraux, il est connu pour être une frontière que les habitants eux-mêmes franchissent difficilement. Si l'on n'y crée pas des animations, des spectacles, des événements, en y intégrant des lieux de convivialités de type terrasses/bars/cafés, et des commerces, le boulevard restera une bande de bitume inanimée, battue par les vents sous le viaduc.

    Parallèlement il faut aussi penser à l'intergénérationnel, faire en sorte que chacun, du jeune au moins jeune, y trouve un objet d'attrait et de satisfaction. Donc ne pas craindre que les bancs publics cristallisent la présence de sans logis, ne pas fermer les squares parce qu'ils pourraient être « mal occupés ». C'est ainsi qu'on a tué le quartier, dans un premier temps en laissant se dégrader un habitat vétuste et bientôt insalubre, puis en ne prenant pas rapidement les mesures qui s'imposaient en terme d'accueil des migrants quand les premiers campements sont apparus sous le métro. Soyons réalistes, on ne peut pas vivre avec ces clôtures métalliques éternellement. Les populations à la recherche de domicile ou de papiers, ou des deux, se sont logiquement réparties dans toutes les rues alentour, faute de mieux. Et bien sûr sur les bords du canal, où leurs semblables avaient déjà élu domicile en 2006, avec les premières tentes, plus de dix ans déjà ! Mais bientôt les quais n'ont plus suffi. 

    Il faut donc régler l'hébergement des sans logis, d'ici ou d'ailleurs. Et même si cela coûte. Faute de quoi, ce sont des quartiers entiers qui partent à vau l'eau — et pas seulement dans la capitale —, et des pans entiers de notre société qui s'indignent ou se tournent vers des positions radicales peu recommandables.

    Alors, tournons-nous vers la culture pour tous. Des exemples tels ceux de Jean Vilar avec le théâtre populaire après la dernière guerre ou d'Antoine Vitez avec son Théâtre élitaire pour tous ont réussi. La culture est diverse, ce sont les expositions photos, les installations éphémères, les événements festifs, etc. Exigeons de nos acteurs politiques qu'ils manifestent de l'ambition pour les quartiers qui souffrent de dysfonctionnements récurrents. Nous ne sommes pas à Chapelle-Marx-Dormoy dans un quartier pauvre au sens propre, souvenons-nous que le m2 tourne autour de 7000 €. La pauvreté est dans la rue, parce qu'on l'y laisse séjourner. Tout cela relève de l'action publique. Les uns ont le droit à un toit si leur situation l'exige, et les autres ont le droit aussi de vivre dans un quartier pacifié. 

     
    Pour finir sur une note positive, j’ai lu le projet de la Voirie pour la promenade urbaine de Barbès à Stalingrad, présentée à la mairie du 10e en fin d’année (et maintenant en ligne), et vu que la déambulation des piétons est bien prise en compte, que les pistes cyclables sont élargies, que certains trottoirs le sont aussi. Enfin des efforts sont faits pour réduire la place de la circulation automobile. Courage, on va y arriver." 
  • Promenade urbaine : on y voit plus clair

    Dans un article "Coup de gueule" du 13 septembre dernier, nous nous inquiétions de l'avenir réservé à l'engagement pris par Anne Hidalgo, Rémi Féraud et Eric Lejoindre devenus respectivement maire de Paris, maires des 10e et 18e arrondissements, à propos du projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. La lecture de cet article vous donne toutes les informations nécessaires et il n'est donc pas utile de recommencer ici.

    Action Barbès, dans la mesure de ses moyens, a mis la pression sur les élus des deux arrondissements pour obtenir des réponses claires à ses craintes, craintes par ailleurs relayées dans un article bien renseigné publié dans Le Parisien du 23 septembre (cf. ci-dessous).

    Après quelques jours de tergiversation, la réponse est venue de façon indirecte de Rémi Féraud, maire du 10e, lors d'une interview donnée à France Bleue 107.1. "Action Barbès ne veut pas que le projet soit oublié, elle a raison, et nous non plus" dit Rémi Féraud. "Dans la mandature, le calendrier n'est pas encore décidé. Moi je souhaite, comme Eric Lejoindre, le maire du 18e, que la concertation puisse commencer dès le début de l'année 2015" ajoute t-il. Voilà des propos qui nous rassurent. Nous attendrons donc patiemment mais avec attention au mois de novembre l'inscription au Plan d'Investissement du projet de promenade urbaine Barbès Stalingrad puis dans la foulée la lettre de mission que la maire de Paris enverra à l'APUR.

    Ecouter l'interview de Rémi Féraud :

    Promenade Urbaine à 12 min 41 s.

     

    Article du Parisien (publié sur ce blog avec son accord) :

    (cliquer sur l'article pour l'agrandir)

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  • Et si le vélo était un acteur économique à Paris ?

    L'association Paris en Selle, que nous vous avons déjà présentée, organise une table ronde intitulée No Bike No Business : le vélo, atout pour l'économie locale ? Cela se passe le 23 mars à 19h dans les locaux de la prestigieuse Ecole Normale Supérieure de la rue Ulm.

    Le thème est grosso modo "Est-ce que le vélo/la voiture contribue au dynamisme des quartiers ?". La question vaut d'être posée surtout si l'on se réfère à l'ambitieux plan vélo lancé par la Mairie de Paris et qui prévoit 15% des déplacements en vélo à Paris en 2020 (voir notre article du 17 février dernier sur les ratés de ce plan vélo). Et aussi aux réticences souvent exprimées par les commerçants lors du lancement des projets de réduction de la circulation automobile sur certaines artères, voire dans le cadre des projets de piétonnisation. Nos quartiers autour de Barbès n'échappent pas à cette question, que ce soit pour le projet de promenade urbaine Barbès-Stalingrad ou pour celui de la piétionnisation d'une partie de la rue des Martyrs, par exemple.

    Vous trouverez sur la page Facebook "No bike, no business" de l'événement toutes les informations nécessaires ainsi que que sur la page de la manifestation sur le site Que faire à Paris "Table ronde : no bike, no business".

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  • Promenade urbaine: on attend la suite

    La période des voeux va bientôt se terminer et nous attendons avec impatience que l'agence chargée de la concertation sur les aménagements de la future promenade urbaine soit nommée par la Ville. On nous dit que ce serait imminent...

    Nous avions participé à la réunion quelque peu décevante de restitution du Civic Lab le 15 décembre dernier (voir notre article du 20 décembre).

    Le Civic Lab dont la mission s'arrêtait fin décembre semble poursuivre ses activités sur le projet. Pourquoi pas. Mais le local situé place de La Chapelle a brûlé en décembre et désormais plus possible de s'y réunir. L'agence d'architecture autogérée suggère cette fois un atelier intitulé "Alimentation responsable" ce samedi 21 janvier à 17h30 sur l'esplanade de la Halle Pajol. Atelier proposé par l'association Marché sur l'eau. Puis à 19h, retours, échanges et débats sur le devenir du Civic Lab et la promenade Barbès-Stalingrad.

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    Là encore, pourquoi pas. Cependant, nous avons à plusieurs reprises demandé que des animations et des moments d'information aient lieu vers Barbès et que les activités mises en avant par le Civic Lab soient visibles, ou mieux encore, soient vues par les habitants de ce côté-ci. Car, rappelons-le, la promenade urbaine va de Barbès à Stalingrad.

    Quels habitants vont réellement être informés de cette animation samedi ? Qui va se déplacer jusqu'à la Halle Pajol ? Quel sens cela a-t-il pour ce projet dont nous attendons la mise en action ? Quand pourra-t-on, comme lors des réaménagements des boulevards de Rochechouart, de Magenta et Barbès se mettre autour d'une table pour travailler sur plan avec les services de la voirie et des déplacements ?

    Pas de réponse à ce jour. Nous avons fait part de nos interrogations à Marie-Anne Kleiber, journaliste au JDD. Voir l'article ci-dessous.

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    Source : JDD du 15 janvier 2017 - article de Marie-Anne Kleiber

    cliquer sur l'article pour l'agrandir 

    MAJ 19 janvier voici le lien

    Paris, après les grillages, une coulée verte à La Chapelle ?

  • Promenade urbaine : des étudiants ingénieurs s'y intéressent

    Invités par Laurent Decourtieux (Coordonnateur Département Espace public, Aménagement, Mobilité) à l'Ecole des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP), nous avons assisté la semaine dernière à la soutenance d'étudiants qui ont planché sur la Promenade urbaine Barbès-Stalingrad. Nous avions déjà tissé des liens en 2014 avec ce professeur dont les élèves avaient alors travaillé sur un réaménagement de la place de La Chapelle. Puis à l'automne dernier, nous avions rencontré un autre groupe d'étudiants lors de la réunion de notre commission Promenade urbaine. Ensuite, nous les avions accompagnés pour une longue balade sur le parcours.

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    L'EIVP, 80 rue Rebeval dans le 19e

    La Ville de Paris était à juste titre représentée puisque ces jeunes gens ont vocation pour nombre d'entre eux à intégrer les Services de la ville. Nous avons donc retrouvé Ludovic Piron-Palliser de la mission Pavex (préfiguration, aménagement, valorisation et expérimentation de l'espace public) au Secrétariat général et Alain Boulanger (Chef du pôle mobilité durable de la Direction de la Voirie et des Déplacements Plan Vélo).

    Pas question ici de dévoiler leurs travaux qui sont en cours de finalisation et qui ont porté sur certains tronçons de la promenade. Une tendance générale notable se dessine et qui n'est pas pour nous déplaire: "renverser le rapport de force entre espace piétons et espace voitures". Vous l'aurez compris, il s'agit bien de favoriser le piéton et les circulations douces et donc de réduire la circulation automobile. Un thème très cher à l'Hôtel de ville.

    Quelques idées de-ci de-là

    Nous ne ferons pas ici une liste exhaustive des propositions pour lesquelles une présentation visuelle s'impose. Nous espérons que certains étudiants accepteront de venir présenter leur travail lors d'une prochaine réunion de notre commission PU.

    On retrouve des idées déjà évoquées par l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR) comme des parcours sportifs (murs d'escalade), des aires de jeux pour les plus jeunes (balançoires accrochées sous le viaduc), des aires de repos, un espace de ressourcerie clos adossé à la déchetterie, lieux pour le street art, vaste amphithéâtre sur l'espace Jessaint, panneaux mobiles au niveau des Bouffes du Nord pour permettre des expositions...

    D'autres pistes intéressantes, sur la nécessité d'un bel éclairage que ce soit sur et sous le viaduc et encore sur le mobilier urbain. Là encore, sans photo difficile de vous mettre dans l'ambiance.

    La végétalisation n'est pas oubliée qu'elle soit horizontale ou verticale, avec l'idée qu'elle soit prise en charge par des habitants.

    Et les étudiants ont aussi réfléchi à la nécessité de revoir le marché notamment en diminuant le linéaire dans sa longueur mais en doublant les allées (bon là, ils n'ont pas forcément pensé aux stationnements des camions qui sont trop nombreux mais l'idée n'est pas inintéressante).

    Du côté de la circulation

    On la réduit notamment sur l'axe Place de La Chapelle - Porte de La Chapelle, avec un seul sens de circulation sud-nord (sauf pour les bus). On envisage également un seul coté du boulevard de La Chapelle pour la circulation automobile et une piste cyclable bi-directionnelle et sécurisée de l'autre côté.

    Certes, tout n'est pas réalisable mais nous avons passé un excellent moment avec ces futurs ingénieurs.