Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : salle de consommation

  • Le Conseil de Quartier Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul vous donne les clefs du Budget Participatif

    Fin janvier, nous vous présentions en détail le dispositif du Budget Participatif, notamment par un entretien avec l'Adjointe à la Maire de Paris, Pauline Véron. Outre cet article de fond du 28 janvier dernier, nous avions également évoqué le lancement de cette initiative dans le 10e et dans le 9e.  

    Le prochain Conseil de Quartier Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul vous propose donc une nouvelle occasion de comprendre très concrètement ce dispositif, et vous aidera à mettre en oeuvre vos idées et construire vos projets pour les proposer dans le cadre du Budget Participatif.

    Cette réunion publique se tiendra :

    le mardi 3 mars de 19h à 21h

    à

    l'école élémentaire située au

    3 rue de Belzunce, Paris 10e

     

    Par ailleurs, vous pouvez vous abonner aux actualités de ce Conseil de Quartier sur sa page Facebook en cliquant ici

     

    paris,10e,conseil-de-quartier,lariboisière-saint-vincent-de-paul,budget-participatif

    Cliquez sur l'affiche pour télécharger le tract correspondant

     

  • ”Art Liberté - du Mur de Berlin au Street Art” c'est à la Gare de l'Est

    Pour fêter les 25 ans de la chute du mur de Berlin, la gare de l'Est propose une exposition sur son parvis, à l'intérieur de la gare et rue d'Alsace. Nous avions publié quelques photos prises alors que des artistes mettaient la touche finale au mur de la rue d'Alsace (voir ici). Et pas n'importe quels artistes puisqu'ils avaient participé aux fresques du Mur de Berlin en 1984 (Christophe-Emmanuel Bouchet, Kiddy Citny et Thierry Noir). 

    Sur le parvis, ce sont pas moins d'une trentaine d'artistes qui se sont exprimés sur des fragments de béton du mur, conservés jusque-là par Sylvestre Verger, commissaire de l'exposition.

    gare de l'est, street art, inauguration, exposition

    Une partie de l'exposition vue depuis la terrasse des salons de la gare de l'Est

    street art, gare de l'est, mur de Berlin

    La Trabant, tout un symbole, ici peinte par Thierry Noir

    street art, gare de l'est, 10e

     Autres voitures de Christophe-Emmanuel Bouchet et de Kiddy Citny

    N'hésitez pas à entrer dans le hall de la gare où sont exposées des photos d’œuvres réalisées sur le Mur de Berlin dans les années 80. 

    gare de l'est, street art, exposition , 10e

    Des vidéos seront également projetées dans cet espace.

    A l'occasion du vernissage de l'exposition, Patrick Roppert, directeur général de Gares et Connexions a annoncé une autre exposition de street art à venir gare du Nord Quai 36. On ne peut que s'en réjouir.

     

  • De la rencontre avec le commissaire Jacques Rigon, chef du 2e district de Paris

    Le titre est ambigu ?  Il y a beaucoup à dire et nous avons décidé de traiter les sujets les uns après les autres, pour plus de clarté. Les problématiques de Barbès s’étalent aussi bien dans l’espace public que dans la presse et depuis peu, d’une manière un peu invasive, à la table du préfet, qui a décidé de prendre le taureau par les cornes. Ou comme il l’a dit lui-même « de changer de braquet » (voir notre article du 21 janvier dernier).
    Il a proposé de réunir la même assemblée tous les deux mois. Coordinateur de cette nouvelle politique offensive de la Préfecture, le commissaire Jacques Rigon nous a sollicités pour une rencontre en début de semaine. Première réunion pour faire le point, échanger nos connaissances, lui, nous dire les premiers chiffres des actions de la semaine dernière, et nous, lui communiquer nos observations d’habitants du quartier. Nous sommes convenus de nous revoir tous les quinze jours. Il semble en effet qu’on ait changé de braquet, peut-être même le vélo est-il plus sportif. 
     
    Le commissaire nous a consacré plus d’une heure, dans des circonstances particulières puisqu’il devait gérer en même temps le dispositif de police après la mort d’un adolescent dans le 20e, devant son lycée. Nous avons su nous adapter et constaté que la fonction demande une grande concentration et une disponibilité certaine. 
     
    L'état d'esprit 
     
    M. Rigon souhaite visiblement nous convaincre que les forces de police sont mobilisées et que les résultats vont suivre, forcément. Il nous donne quelques chiffres pour nous le démontrer : rien que la semaine dernière (du 23 au 28 janvier) sur le 18e, elles ont procédé à 200 arrestations, ont établi 124 procédures simplifiées, saisi 380 kg d'objets mis à la benne, réalisé 1400 évictions de vendeurs à la sauvette… un bilan chiffré est établi au jour le jour et transmis au préfet. 
     
    « On occupe le quartier ! Il faut que cela soit visible ! » Les opérations sont programmées, avec un calendrier serré, qui alterne les horaires des coups de poing, diversifie les thèmes (sauvette, vente de cigarettes, enlèvement de véhicules) de façon à surprendre et à désorienter les malfrats. Oubliée la routine. Oubliées les actions prévisibles qu’on voyait venir de loin. Il faut être efficace, perturber les trafics, et exploiter au maximum les moyens qui sont mis à disposition, actuellement. Ses moyens humains, augmentés de façon conséquente, ne seront pas toujours là, il faut donc savoir en tirer le meilleur. 
     
    Occuper le terrain de façon visible, c’est aussi grâce à la présence des sections de CRS. Elles sont au nombre de 3 en journée, plutôt l’après midi et aussi en soirée. Les CRS sont des unités de maintien de l’ordre, elles n’ont pas pour mission de saisir quoi que ce soit, ou de verbaliser une infraction, mais les hommes en bleu patrouillent dans les rues du quartier, pour qu’on les voit. Présence de tous les instants ! Occupation et reconquête de l’espace public. 
     
    Marlboro, Marlboro ! 
     
    Parlons des cigarettes dont les vendeurs, eux aussi, savent occuper l’espace public. C’est une des priorités des forces de police et la tâche est immense. Les cigarettes de contrebande fumées en France se comptent par milliards. Oui, par milliards. Déjà plus de 45 milliards dans le réseau officiel des buralistes. Les tonnages saisis à Marseille, à Toulouse, à Bayonne, en Seine-Saint-Denis, dans le Val d'Oise... eux aussi sont impressionnants.  Et ne datent pas d'hier....
     
    Nous avons fait quelques recherches dans la presse pour mieux comprendre le sujet : 
    • en 2010 déjà, les policiers estimaient que 500 cartouches de fausses cigarettes étaient écoulées tous les jours à Barbès, générant plus de 15000 € de profits quotidiens (France Soir du 1er juillet 2010)
    • en septembre 2011 : une très grosse prise dans le Val d'Oise, 11 tonnes de Marlboro et de cigarettes "made in China" (Le Point du 1er mars 2013)
    • en 2012 : 371 tonnes de cigarettes de contrebande et de contrefaçon ont été saisies en France, annonçaient les douanes (Le Point du 1er mars 2013), un peu moins qu'en 2011... ! 
    • en avril 2015, on pouvait lire dans le Parisien les déclarations de la commissaire d'Aubervilliers, Fabienne Azalbert (actuellement dans le 18e) : "Les cigarettes sont achetées 1 € le paquet en Afrique, sont transportées par des mules et revendues 4 €. Il s'en écoule environ 200 cartouches par semaine ». Un trafic dont l'organisation rappelle celle des stupéfiants « avec des vendeurs de rue, des ravitailleurs, un trésorier… »
    •  dans l'Express/Expansion de juin 2015, des détails encore : La contrebande en provenance du sud de la Méditerranée n'est pas une spécialité phocéenne. En Seine-Saint-Denis, 14% des paquets sont originaires du Sénégal ou d'Afrique du Nord - essentiellement d'Algérie. Les importations illicites de cigarettes algériennes ont explosé ces dernières années. En France, elles auraient atteint 2,7 milliards d'unités en 2014, selon une enquête, publique celle-là, menée par la société d'audit et de conseil KPMG pour le compte des producteurs de tabac. 1,7 milliard de plus qu'en 2012. 
    • En Algérie, une cartouche de dix paquets de Marlboro coûte 13 ou 14 euros si l'acheteur la paie en dinars, 20 à 30% moins cher s'il débourse des euros. Dans les rues de Marseille, les demi-grossistes la cèdent pour 30 à 35 euros aux revendeurs qui, eux, la monnaient 50 euros aux fumeurs. D'après Philip Morris, ce commerce engendrerait un chiffre d'affaires annuel de 159 millions en Seine-Saint-Denis. Pour la seule ville de Marseille, il rapporterait 42 millions d'euros. 
    • Enfin pour terminer par une saisie récente, à Bayonne cette fois, relatée dans Sud Ouest du 8 décembre 2016
    • 6,5 tonnes de cigarettes ont été saisies à la frontière franco-espagnole, suite à la fouille d’un camion frigorifique en provenance d’Espagne et immatriculé au Royaume-Uni. Les paquets, par milliers, étaient dissimulés derrière des cagettes de salade. Les agents ont dénombré au total 18 palettes de cartons renfermant des cigarettes de contrebande dépourvues de vignettes fiscales, soit 324 000 paquets de cigarettes. La valeur de la marchandise est estimée à plus de 2 millions d’euros

    Nous voyageons à travers le pays pour vous montrer que la tâche est immense, que le trafic est juteux et finalement peu risqué, bien moins que celui lié à la drogue.  Il est aussi à la portée du premier venu, qui n'a pas trop froid aux yeux, ainsi à Toulouse il n'est pas rare que les douanes saisissent des quantités importantes de cartouches achetées en Andorre, seulement distante de 190 km, où elles sont moins taxées donc moins chères. Produit peu périssable, la revente génère de bons profits.

    Et à Barbès ?

    Les policiers en opération à Barbès ont eu la main heureuse ces jours-ci, puisqu'à deux reprises ils ont pu découvrir un stock, ce qu'ils appellent une nourrice :

    • le 26 janvier, au 7 rue des Islettes, 390 paquets de cigarettes. Les deux trafiquants ont été interpelés, puis déférés, et sont convoqués à comparaitre devant le Tribunal correctionnel le 16 mai prochain, devant la 24e chambre.
    • le 31 janvier, dans le cadre d'une nouvelle opération ciblée contre le trafic de cigarettes et menée avec les Douanes, un trafiquant a été interpelé. Il s'agit d'un ressortissant tunisien de 41 ans. Un stock composé de 185 paquets de cigarettes et de 20 paquets de tabac à chiquer a été découvert dans un local désaffecté de la rue de la Charbonnière. L'enquête se poursuit. 

    C'est un travail de fourmis. Il faut d'autant plus encourager les policiers qui s'y acharnent. L'offensive actuelle est tous azimuts. C'est aussi ce qui fait ses chances de succès. 

    Nous nous sommes engagés à signaler les caches que nous connaissons. Certaines sont évidentes, tant il est devenu banal pour les trafiquants et les revendeurs de vaquer à leur occupation quotidienne. Samir Lebcher, le kiosquier, avait eu ces mots en répondant au Préfet le 18 janvier "certains vont à Barbès comme nous allons au bureau, ils viennent ici vendre des cigarettes !" Il faut que nous réagissions aux comportements délictueux. Ils ont pris trop de place dans notre quotidien. 

    Dans les prochains jours, un coup de projecteur sur les mineurs isolés, qui tombent trop facilement dans ce trafic, faute d'attache familiale. Un autre sur la prostitution et sur les troubles de voisinage (bruit, malpropreté, rats...) 

    Nouvelle de dernière minute, une communication de la mairie du 18e qui évoque une opération de grande envergure sur les commerces qui a eu lieu mardi dernier.

     

    paris,barbès,cigarettes,trafic,nourrice,arrestation,tabac

    La Gitane contre le cow boy de Marlboro... 

    (Vieilles publicités de l'industrie du tabac)

  • Effectifs dans les écoles de la rue de la Goutte d'or: des parents s'inquiètent

    Les rentrées scolaires se préparent toujours plusieurs mois à l'avance dans les services académiques. Des modifications de la carte scolaire devraient avoir lieu pour septembre. Nous relayons bien volontiers dans nos colonnes l’inquiétude de certains parents d’élèves des écoles de la rue de la Goutte d’or qui voient d’un mauvais oeil les classes surchargées de la maternelle à la rentrée prochaine. Il s'agit de la polyvalente 49 bis rue de la Goutte d’or et de la maternelle au 57 de la même rue. Ils nous ont sollicités pour publier le communiqué ci-dessous.

    Les parents d'élèves des écoles de la Goutte d'Or se mobilisent actuellement pour que l'Académie de Paris mette en oeuvre des moyens adéquats, suite à la refonte de la carte scolaire du quartier. Face à l'érosion des effectifs ces dernières années dans ces deux écoles, certaines classes avaient dû être supprimées. Le secteur a donc été élargi et les écoles réorganisées en fonction : la polyvalente devient une primaire, tandis que la maternelle accueillera tous les enfants de maternelle. La réforme est prometteuse pour la future primaire puisque les enfants seront accueillis dans de très bonnes conditions avec moins de 20 élèves par classe, eu égard au statut de l'école classée REP plus. En revanche, en maternelle, elle aussi REP plus, l'Académie de Paris prévoit des effectifs à 25 élèves. Pour les parents d'élèves, c'est beaucoup trop : pourquoi ne pas prévoir la même mesure afin d'amorcer le cycle vertueux de la mixité ? Ce qui se joue ici, c'est assurément l'avenir d'un quartier : l'école est le creuset de notre société, et face aux replis sur soi que l'on constate au quotidien, le quartier Barbès peut devenir un véritable laboratoire de la mixité, il en a toutes les caractéristiques. Encore faut-il y mettre les moyens. Des expérimentations prometteuses sont actuellement testées dans d'autres quartiers du 18e arrondissement, au collège, mais pourquoi ne pas s'attaquer au problème dès la maternelle ? Nous le voyons dans nos écoles de la Goutte d'Or, la mixité sociale est bénéfique pour tous les enfants quand les équipes enseignantes sont aussi investies et les effectifs limités. Mais à quoi servent les moyens mis à disposition en REP plus (sorties, projets culturels etc.) quand l'enseignant ne peut accorder un temps d'attention à chaque élève de la classe, comme cela risque d'être le cas l'an prochain à la maternelle ?
    Les habitants du quartier sont soucieux de garantir la qualité du "vivre ensemble" qui caractérise la population mixte, mais solidaire, du quartier de la Goutte d'Or, ce dont l'école républicaine et publique est le meilleur garant, quand elle sait donner sa chance à chacun. L'Académie de Paris n'a pas répondu à nos sollicitations, à ce jour. Espérons que les parents seront entendus car ils constituent assurément le meilleur allié de l'éducation nationale dans ce projet d'une école qui fait la part belle tant aux apprentissages qu'aux cultures multiples d'un monde en pleine mutation.

    Les représentants des parents d'élèves des écoles de la Goutte d'Or

    Nous suivrons avec attention l'évolution de ce dossier et les réponses de l'Académie de Paris.

  • Conseil de quartier Lariboisière : on va parler de l'espace public

    Mardi 15 novembre à 19h, premier conseil de quartier Lariboisière-Saint Vincent-de-Paul après l'été. On va parler des nouveautés dans l'espace public avec trois thèmes principaux.

    paris,paris 10e,espace public,poste,promenade urbaine,incivilités

    Tout d'abord, pour la Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad, l'équipe d'animation a invité l'agence d'architecture autogéré (AAA) qui est chargée d'amorcer la concertation et qui propose des réunions, des animations place de la Chapelle pour faire émerger des propositions.

    Autre thème qui ne manquera pas de susciter les questions des habitants, la Brigade des incivilités tant attendue. Plusieurs responsables de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) seront présents.

    La fermeture du bureau de poste de la rue de Dunkerque située à l'angle de la rue du faubourg Saint-Denis sera évoquée. Il semble bien que la Poste ait décidé de réduire la voilure, d'autres bureaux font l'objet de fermetures annoncées à Paris.

  • Abords de la Gare de l'Est : on rafistole tant bien que mal...

    Dans notre article du 13 octobre dernier, nous évoquions les abords dégradés de la Gare de l'Est : notamment certains équipements publics mal-en-point, résultante parfois d'incivilités nocturnes, le quartier étant une vaste zone de départ de lignes de bus Noctilien.

    Dans ce contexte, nous avions énuméré quelques dégradations constatées dans cette zone très fréquentée au coeur du 10e.

    Suite à nos signalements dans ce précédent article, les deux luminaires "décapités" en haut du boulevard de Strasbourg ont finalement été remplacés fin octobre par un éclairage provisoire constitué d'anciens modèles de luminaire (ALURA). Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e chargée de l'espace public, nous a précisé que ces anciens modèles "pourront être remplacés par des globes plus récents HAPILED d'ici quelques semaines, selon Evesa" (NDLR : Evesa est le prestataire de la Ville de Paris, responsable de l'éclairage public).              

    paris,paris-10e,gare-de-l-est,aménagement-abords-gare-de-l-est

    Le modèle de luminaire ALURA provisoirement installé, en remplacement des luminaires initiaux "décapités"

     

    paris,paris-10e,gare-de-l-est,aménagement-abords-gare-de-l-est

    Le luminaire piétons HAPILED initial, dont deux exemplaires avaient été dégradés et déposés. 

     oOo

    Nous avions par ailleurs évoqué un arbre au tronc arraché, dans cette même zone du haut du boulevard de Strasbourg. 

    paris,paris-10e,gare-de-l-est,aménagement-abords-gare-de-l-est

    Sylvain Raifaud, l'adjoint au maire du 10e, chargé des espaces verts, nous avait répondu (via un commentaire sur Facebook) que cet arbre "sera coupé rapidement au ras du sol, et remplacé cet hiver". Suite à une nouvelle interpellation, le tronc arraché faisant peine à voir, l'élu a précisé à nouveau les conditions de son prochain remplacement, via Twitter :

     

    Nous pouvons certes nous montrer satisfaits de ces remises en état par les services de la Mairie de Paris. Cependant, il va de soi que ces actions peuvent sembler n'être que quelques rustines... dans un espace public confronté à des problèmatiques récurrentes en matière d'incivilités et de nuisances et nécessitant certainement d'être repensé de manière plus pérenne. 

       

  • Mercredi : Fête de Noël de la mairie du 9e, place Lino Ventura !

    La Mairie du 9e et le Conseil de quartier Pigalle-Martyrs vous invitent à la Fête de Noël :

    mercredi 16 décembre

    de 17h à 19h

    Place Lino Ventura

    Cette fête est ouverte à tous !

    Une animation musicale vous sera proposée par une Chorale d’enfants : «Les petits chanteurs de Notre-Dame-De-Lorette». En outre, Manège, Barbe à papa, Pop-corn et vin chaud vous serons offerts !

    Paris,paris-9e,noël,fête-de-noël,anvers-montholon,pigalle-martyrs,conseil-de-quartier

  • Espace public aux abords de la Gare de l'Est : IKEA prend ses aises avec ses autocars...

    Si vous êtes lecteurs réguliers de notre blog, vous savez que nous militons pour un meilleur partage, plus équilibré, de l'espace public, et que nous dénonçons régulièrement les nuisances liées aux cars de tourisme, qui stationnent souvent illicitement dans nos quartiers parisiens (cliquez ici pour la série de nos articles sur ce sujet des autocars).

    A ce titre, nous avions présenté un voeu aux élus du 10e lors du conseil d'arrondissement du 15 juin 2015, concernant principalement la problématique des abords de la Gare du l'Est. Le sujet avait déjà été abordé lors du conseil d'arrondissement du 1er décembre 2014.

    Début mars, nous avions également montré à quel point les autocars prenaient, dans cette zone inter-quartiers au coeur du 10e, de grandes libertés et leurs aises en matière de stationnement illicite, anarchique, photos à l'appui avec vue plongeante sur ces autocars garés parfois en triple, voire quadruple file.

    Dans ce contexte déjà très difficile, et sans avancée positive, voici qu'un nouvel acteur ajoute au désordre ambiant et constant dans cet espace public : l'entreprise IKEA et son magasin Paris Nord 2.

    En effet, depuis le 27 février dernier, IKEA propose un service gratuit de navettes effectuant la liaison entre Paris Gare de l'Est et son magasin de Paris nord à Roissy.

    Le hic, c'est le départ de ces navettes, censé se situer au 7-9 rue du 8 mai 1945, selon le site internet d'IKEA. Or, d'une part, le 7 rue du 8 mai 1945 se situe devant le Café de l'Est et le restaurant La Strasbourgeoise : ici ne sont autorisés que les livraisons et les stationnements des personnes handicapées. Aussi les autocars IKEA ne peuvent-ils pas stationner à cet emplacement suggéré sur leur site !

    Et, d'autre part, au 9 rue du 8 mai 1945, se situant devant le Quick, se trouve l'emplacement dédié au stationnement terminus, réservé à la descente, de certains bus RATP. De ce fait, là également, les autocars IKEA ne peuvent-ils que, très exceptionnellement, stationner à cet autre emplacement suggéré sur leur site !

    Les 3 photos suivantes montrent le stationnement des autocars IKEA, effectivement devant le 9 rue du 8 mai 1945, emplacement indiqué par le site internet d'IKEA : en l'absence de bus RATP, l'autocar IKEA a pu trouver la place libre, ce matin du dimanche 28 février dernier, un dimanche très calme dans Paris (2e dimanche au milieu des vacances scolaires de février).

    paris,paris-10e,gare-de-l-est,autocars-tourisme,autocars,cars-de-tourisme,ikea

    paris,paris-10e,gare-de-l-est,autocars-tourisme,autocars,cars-de-tourisme,ikea

    paris,paris-10e,gare-de-l-est,autocars-tourisme,autocars,cars-de-tourisme,ikea

    Mais, en réalité, les autocars IKEA ne parviennent pas à stationner sagement, et occupent donc illicitement l'espace public, se garant au milieu de la chaussée, là où ils peuvent, contribuant à ce désordre pour lequel nous alertons régulièrement les élus de la Ville et de la Mairie du 10e. Les photos suivantes montrent de manière évidente le stationnement des autocars IKEA au milieu de la chaussée. 

    paris,paris-10e,gare-de-l-est,autocars-tourisme,autocars,cars-de-tourisme,ikea

    Stationnement illicite de la navette IKEA, et, ironiquement, sous l'oeil de la caméra de vidéo-protection de la Préfecture de Police, reliée directement au Commissariat du 10e.

    paris,paris-10e,gare-de-l-est,autocars-tourisme,autocars,cars-de-tourisme,ikea

    Stationnement illicite, en double-file, de la navette IKEA .

    paris,paris-10e,gare-de-l-est,autocars-tourisme,autocars,cars-de-tourisme,ikea

    Stationnement illicite de la navette IKEA, encore sous l'oeil de la caméra de vidéo-protection.

    ...Et les exemples de stationnement sauvage des autocars IKEA sont nombreux :

    paris,paris-10e,gare-de-l-est,autocars-tourisme,autocars,cars-de-tourisme,ikea

    paris,paris-10e,gare-de-l-est,autocars-tourisme,autocars,cars-de-tourisme,ikea

    paris,paris-10e,gare-de-l-est,autocars-tourisme,autocars,cars-de-tourisme,ikea

    Suite à ces constats d'occupation illicite de l'espace public par les navettes IKEA en stationnement, nous avons intérrogé Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e chargée de l'espace public. Elle nous a indiqué que les services techniques de la Ville chargés de la voirie n'avaient reçu aucune demande formelle de la part d'IKEA quant au stationnement de leurs navettes. C'est donc sans autorisation qu'IKEA fait stationner ses autocars, et de manière bien évidente, de façon anarchique dans l'espace public.

    Nous savons que le maire du 10e, Rémi Féraud, a une position très modérée, voire trop modérée, sur ces occupations illicites de l'espace public par les autocars aux abords de la Gare de l'Est, qui souffrent donc de l'absence d'un réaménagement d'ensemble, pourtant réclamé depuis de bien longues années (cliquez ici pour notre article du 13 octobre 2015 "Gare de l'Est : ses abords dégradés !").

    Pour ce cas spécifique IKEA, espérons que la mairie du 10e et la Ville de Paris prendront les mesures qui s'imposent, et insisteront auprès du commissaire du 10e, Julien Miniconi, et de la Préfecture de Police pour que ces stationnements intempestifs, non autorisés, sur la chaussée soient dorénavant verbalisés.

    A défaut d'aménagements adéquats (à l'exception récemment d'une portion partielle de la rue Saint-Laurent), l'espace public aux abords de la Gare de l'Est doit en effet être préservé pour le bien-être des riverains, habitants et commerçants. Gageons que les élus du 10e puissent enfin se rendre compte des nuisances quasi-quotidiennes dont souffre l'espace public de ces abords inter-quartiers de la Gare de l'Est, dégradé et mal partagé.

     

  • Propreté : une intervention efficace de la police au service de l'espace public

    Nous avons déjà à plusieurs reprises évoqué la situation de l'espace public devant le 6 rue du 8 mai 1945 à Paris 10e : une placette sur le trottoir à l'angle de la rue du 8 mai 1945 et de la rue d'Alsace, à proximité immédiate de la Gare de l'Est, et donc stratégiquement localisée sur la zone très fréquentée par les passants entre les 2 gares du 10e.

    Initialement les déchets et détritus divers s'accumulaient sur la terrasse privative de l'ancien établissement "L'Ecu de France", n'appartenant pas au domaine public par définition. Aussi les agents municipaux de la propreté de la Ville de Paris n'étaient-ils pas théoriquement en capacité d'intervenir sur cet espace privatif (lire nos articles du 31 octobre 2015 et du 11 novembre 2015).

    Suite à nos articles et sur injonction de la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris, la terrasse a finalement été déposée au cours de la première quinzaine de décembre, permettant ainsi aux services municipaux de la propreté de pouvoir à nouveau entretenir et nettoyer cet espace rendu au domaine public.

    Constatant pourtant la nouvelle accumulation de détritus sur cet espace, nous avons interrogé nos interlocuteurs à la Direction de la Propreté, qui nous ont avoué leurs difficultés multiples à pouvoir nettoyer le trottoir à cet endroit, du fait notamment de véhicules stationnant à même le trottoir.       

    paris,paris-10e,espace-public,stationnement,verbalisation,police,julien-miniconi

    Aussi, le 20 janvier dernier, avons-nous interpellé le Commissaire Central du 10e, Julien Miniconi, afin qu'il fasse intervenir ses équipes, et notamment les Agents de Surveillance de Paris ("ASP") chargés de faire respecter les règles en matière de stationnement.    

    paris,paris-10e,espace-public,stationnement,verbalisation,police,julien-miniconi

    Le jour même, nous recevions un message du Commissaire indiquant que, suite à notre message, les effectifs de l'UPA (Unité de Police Administrative) s'étaient rendus sur place et précisant également :

    "L'entreprise [...] qui effectue des travaux à l'intérieur du bâtiment a été sanctionnée par la rédaction d'un avis de contravention lié à la constatation de l'occcupation illicite de la voie publique, celle-ci ayant entreposée sur le trottoir un "BIG BAG" rempli de sable. En ce qui concerne le stationnement du véhicule sur le trottoir, je vais donner des instructions fermes aux ASP."

    paris,paris-10e,espace-public,stationnement,verbalisation,police,julien-miniconi

    Depuis cette intervention efficace, l'espace public à l'angle de la rue d'Alsace et de la rue du 8 mai 1945 (coté gauche du parvis de la Gare de l'Est), a retrouvé une certaine sérénité en matière de propreté et d'entretien générale. L'entreprise qui y effectue les travaux au RDC, semble désormais respecter l'interdiction de stationner sur les trottoirs. Et nos interlocuteurs à la Direction de la Propreté de Paris ont admis que cette intervention de la Police "représente [pour eux] une grande aide".  

    paris,paris-10e,espace-public,stationnement,verbalisation,police,julien-miniconi

    Photo prise le 25 janvier 2016, quelques jours après l'intervention des équipes de police du 10e...

     oOo

    Pourtant, cette anecdote et notre intermédiation nous amènent à réfléchir sur les éventuelles lacunes en matière de communication entre les services de la Ville et ceux de la Police.

    Gageons que la future brigade spécialisée contre les incivilités (encore récemment appelée "brigade verte") permettra une meilleure fluidité dans le traitement des points noirs dans l'espace public parisien : comme l'indiquaient DirectMatin et le JDD lundi, ce sujet sera débattu dans le cadre du plan de propreté au Conseil de Paris des 15-17 février prochains.

     

     

  • Concert de l'orchestre d'harmonie du chemin de fer du nord

    Comme chaque année, l'Orchestre d'Harmonie du Chemin de Fer du Nord (sa page Facebook) proposera un concert  à la mairie du 10e samedi 3O janvier à 16h30. Pas d'entrée payante mais chacun pourra participer librement pour encourager les musiciens.

    paris,concert,paris-10e,harmonie-du-chemin-de-fer-du-nord,mairie-du-10e

     

  • Samedi : le Square de Noël de la Goutte d'Or et sa ”soupe aux cailloux”

    Les associations du quartier de la Goutte d'Or, vous proposent, avec la participation de l'Institut des Cultures d'Islam, plusieurs activités pour fêter Noël et cette fin d'année :

    samedi 19 décembre dès 14h

    au square Léon

    paris,paris-18e,fête-de-noël,noël

    A cette occasion, l'association 4C ("Collectif café, culture, cuisine") regroupant des habitants du quartier de la Goutte d'Or vous propose un projet original, convivial, participatif et solidaire :

    "La soupe aux cailloux"

    A l'origine, cette soupe aux cailloux est un conte, connu dans différentes cultures et faisant l'éloge du partage et de la générosité. Un homme arrive dans un village et commence à faire chauffer une soupe ayant pour seul ingrédient un caillou. Les habitants du village, d'abord méfiants, sont intrigués par cette recette et proposent tour à tour de l'agrémenter avec un légume, ou autre ingrédient qu'ils ramènent de chez eux... En fin de cuisson, c'est une soupe énorme et confectionnée grâce aux apports de tous, qui est partagée au centre du village par tous les habitants.

    Vous pourrez aider à confectionner cette soupe géante dès 11h :

    paris,paris-18e,fête-de-noël,noël

    Retrouvez le collectif sur Facebook : "Collectif4c", ou leur page évènement : "la soupe aux cailloux", ou par email : collectif4c@gmail.com

     

  • Entretien des terrasses des cafés / restaurants (suite) : la réponse de la Direction de l'Urbanisme

    Nous avons récemment évoqué la question de l'entretien et de la propreté des terrasses des cafés et restaurants, et des règles d'usages préconisées par la Ville (lire notre article du 31 octobre 2015).

    Concernant le cas concret discuté de la terrasse (plancher mobile) de l'ancien établissement "L'Ecu de France" à l'angle de la rue d'Alsace et de la rue du 8 mai 1945, à la suite de notre signalement, le Service de la Propreté de Paris ("DPE") était intervenu pour nettoyer cette terrasse, laissée à l'abandon par son propriétaire : les agents de la propreté de la Ville ne sont pas censés y intervenir puisque la terrasse, privative, ne relève pas du domaine public.

    Par ailleurs, nous avons reçu une réponse du Service du Permis de Construire et du Paysage de la Rue ("SPCPR") de la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris.    

    paris,propreté,terrasses,cafés,restaurants,dpe,spcpr

    Dans un premier temps, concernant l'absence de nettoyage de cette terrasse par son propriétaire, la Mairie de Paris nous a indiqué :

    "Un inspecteur va intervenir sur cette rue du 10e afin de verbaliser le commerçant au titre du DG 13"

    NDLR : DG 13 = Disposition Générale n°13 contenue dans le Règlement des étalages et terrasses de la Mairie de Paris portant sur "Propreté, nuisances, maintien en état de l'installation et du domaine public".

    Puis, dans un second temps, la Mairie de Paris a constaté que le propriétaire du fonds de commerce avait changé, et nous a apporté la nouvelle précision suivante :

    "En complément d'information, il se trouve que le commerce a changé de propriétaire depuis février 2015. En vertu de l'article DG 17 du Règlement des étalages et terrasses (fin d'exploitation, et non le DG 13 qui traite des conditions d'exploitation des bénéficiaires de l'autorisation), l'ancien propriétaire ne dispose plus d'autorisation et devait donc déposer le plancher.

    Sur la présence de cartons et de déchets, cela résulte a priori de l'installation de personnes sans-abri en journées sur cet espace inexploité. A défaut de disposer des coordonnées actuelles de l'ancien exploitant, nous allons envoyer un courrier au pétitionnaire actuel pour lui demander de bien vouloir procéder à la dépose de ce plancher mobile, en attendant l'installation d'un nouveau dispositif autorisé."

    NDLR : DG 17 = Disposition Générale n°17 portant sur la "Fin d'exploitation" de la terrasse, à savoir :

    "Le bénéficiaire de l'autorisation doit informer sans délai l'administration de la cessation, ou du changement, ou de la cession de son activité. L'autorisation est abrogée de plein droit, à la date du changement du mode d'exploitation intervenu. Il appartient au nouveau propriétaire du fonds de commerce, ou au même propriétaire s'il a eu changement d'activité, de solliciter une nouvelle demande d'autorisation d'occupation du domaine public de voirie auprès des services compétents visés à l'article DG1 (NDLR : DG1 = "Demande d'autorisation").

    oOo

    Notre signalement semble donc avoir trouvé un écho auprès de la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris. Notons que, sans l'enlèvement de cette terrasse qui n'est plus exploitée dans le respect des règles d'usages en matière de voirie et d'urbanisme, des problèmes en matière de propreté seront inévitablement récurrents sur cet emplacement. 

    A ce sujet de l'entretien de la terrasse, s'ajoute le problème très complexe des personnes défavorisées et sans-abri, en situation de précarité et d'errance, sortant du champ assistanciel, qui peuvent trouver un semblant de refuge sur ces espaces en déshérence. Ces espaces ne sont pas des espaces de vie où les conditions acceptables de dignité, de salubrité et de sécurité sont réunies... En outre, ces espaces peuvent représenter pour les riverains des nuisances diverses (sentiment d'insécurité, saleté, envahissement du domaine public) et constituer ainsi des points de crispation, où se cristallisent diverses tensions. 

    paris,propreté,terrasses,cafés,restaurants,dpe,spcpr

    La problèmatique complexe de l'installation des personnes sans-abri, en situation de grande précarité, dans des conditions d'hygiène et sanitaires indignes.