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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • Les bars, les nuisances et les efforts de médiation...

    Un fois de plus, début mai, nous nous sommes rendus à la mairie du 18e à l’invitation de Monsieur Gonzalez, élu chargé de la médiation. Nous y avons participé à une réunion sur la charte « Silence on fête », signée entre la Mairie et les établissements, bars, restaurants qui entourent le carrefour Ramey Clignancourt Muller, et même un peu plus bas que la rue Christiani, puisque L’Escale est sur la sellette aussi depuis quelques mois. 
     
    Il n’y a pas moins de sept établissements de ce type dans le secteur, et c’est sans doute le nombre qui crée le ras-le-bol des habitants. Car, malgré les efforts de certains, il s’en trouve toujours un sur la durée, à un moment ou à un autre, qui ne fermera pas sa devanture à l’heure réglementaire, ou qui organisera un concert alors que son infrastructure ne le permet pas dans de bonnes conditions pour le voisinage : la musique de l’intérieur ne doit pas être audible à l’extérieur, et encore moins dans la chambre ou le salon des voisins. 

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    Danielle Lebas : femmes à la terrasse d'un café parisien.


    Que stipulent les règles qui ont été consenties par les commerçants, règles modifiées par la mairie au terme d’une première année, qui avait révélé qu’une bonne partie de la charte n’était ni respectée, ni acceptable par les riverains, 
    - emplacements des terrasses dûment délimités
    - fermeture des devantures tous les soirs de la semaine à 21 heures.  
    - fermeture des terrasses du mardi au samedi à 1 heure et le dimanche et lundi à minuit.

    Dans un premier temps il faut comprendre que tout trouble à l’ordre public est interdit, ici ou ailleurs, et que si des plaintes sont déposées, si la police est sollicitée, si la brigade des incivilités passe, les commerçants s’exposent à des verbalisations, au paiement d’amendes, voire à des fermetures administratives, ou à la suppression de l’autorisation de terrasse. Un arsenal existe pour lutter contre le bruit. Reste que tout est dans un juste équilibre. Les élus avaient prévenu en janvier 2016 que les demandes de renouvellement de terrasses seraient effectives tous les 3 mois de façon à se réserver la possibilité d’émettre un avis négatif en cas de problème. Les élus, par ailleurs, sont sensibles aussi à l’activité, pour ne pas dire à l’attractivité d’un quartier. Une certaine Direction du développement économique n’a-t-elle pas changé de nom récemment pour faire bonne place à la fameuse attractivité de Paris (DDEEES changée en DAE = Direction de l’attractivité et de l’emploi). Qui du sommeil du riverain ou du chiffre d’affaires couplé avec quelques emplois à la clé de tel ou tel commerce pèse le plus… ?

    Nous avons appris que la DPSP, aussi appelée brigade de lutte contre les incivilités, opérationnelle depuis novembre dernier dans le 18e (voir article sur notre visite à la DPSP) se verra confier un parcours, genre ronde de surveillance des points noirs, élaboré par les élus, notamment ceux chargés de la sécurité et de la tranquillité des habitants, de la propreté et des relations avec les commerçants. Mario Gonzalez a promis que le carrefour Clignancourt ne serait pas oublié, même si les demandes sont nombreuses pour que la brigade passe plutôt ici que là. Du côté de la police, il est vrai que leur absence a déçu. Pas de représentant du commissariat, malgré les nombreuses invitations depuis la fin de l’an dernier. Mais après des emplois du temps chargés, cette fois, on a dû accepter l’argument de la réserve imposée aux représentants de l’Etat en période électorale. C’est cette même réserve qui conduira à repousser la prochaine réunion à fin juin ou début juillet pour mettre en place des mesures adaptées à la période estivale. Ce sera bien tard…. 
     
     Un rappel à la campagne de sensibilisation de lutte contre les troubles occasionnés par les terrasses... 

    paris,18e,bars,restaurants,nuisances-sonores,clignancourt,ramey

     
  • Ils font des trous, des petits trous....

    Angle du boulevard de Magenta, mercredi matin, heure du marché, un ouvrier, casque sur les oreilles, maintient comme il le peut son marteau-piqueur, dont la pointe fourrage dans les cailloutis, qui longent les façades du Louxor.

     

    Ce matin, deux ouvriers s'affairent sous l'échafaudage qui soutient la marquise. Pour combien de temps encore?

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    En effet, certains trous ont reçu leur ration de mortier tout frais, comme le montre la photo ci-dessous.

     

    Sans être devin, et sachant que par un courrier adressé à ACTION BARBES, le 18 décembre 2007, Bertrand Delanoë annonçait un nouveau dispositif en ces termes : "...afin de faciliter la circulation des piétons sur les trottoirs au niveau du Louxor, dont le chantier débutera en 2010, les services de la Ville de Paris vont rapidement mettre en place une structure avec un pied le long de la façade qui minimisera les emprises au sol pour reconstituer un trottoir propre et clair.", sans être devin donc, nous nous hasardons à dire que le nouveau dispositif arrive.

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    Pour ceux qui ont loupé un épisode : en septembre dernier, les services de voirie avaient monté un couloir en tôle pour sécuriser le passage des piétons, devant le Louxor. L'intention était bonne, mais le résultat catastrophique. Notre association avait protesté avec vigueur et demandé une amélioration sensible du soutien de la marquise en attendant la rénovation du cinéma. Une fois de plus, ce chapitre illustrait pleinement la nécessité d'une meilleure coordination entre les différentes sections des services de la Ville.

     

    En réponse à notre pétition de l'été 2007, des réunions se sont alors tenues, en octobre, novembre et décembre, entre les 3 arrondissements, les services et ACTION BARBES, à la fois en mairie du 18e et au secrétariat général de l'Hôtel de Ville. Les abords du Louxor faisaient partie des points noirs à améliorer : ces travaux sont les signes tangibles de cette concertation.

     

    Nous souhaitons vivement que les autres points de notre dossier trouvent une solution et que, comme nous le demandons. se mette en place une coordination transversale, entre arrondissements situés autour du carrefour Barbès, entre les services qui interviennent sur place, entre les institutionnels (RATP, Préfecture de Police, Assistance publique avec Lariboisière) qui sont sur place. Ce n'est pas un voeu pieux, c'est une nécessité pour avancer.

  • Incendie boulevard de La Chapelle

     

    Boulevard de La Chapelle un jour de marché vers 13h30


     

    Comme le rapporte l'article du Parisien du 11 mars, un feu a pris sur le toit d'un immeuble de cinq étages au 92, boulevard de La Chapelle, vers 13h30, un incendie accidentel, sur un chantier de toit, alors que les ouvriers terminaient leur pause-déjeuner. Des dégâts sur le toit seulement, et une évacuation des habitants dans les étages et dans la crèche au rez de chaussée. Plus de peur que de mal. Ce sont les faits.

    A Action Barbès, nous nous projetons un peu au-delà des faits eux-mêmes. Il était 13h00, un mercredi ordinaire, avec ses embouteillages ordinaires de jour de marché, les difficultés ordinaires que rencontrent toutes les ambulances qui se dirigent vers les services des urgences de Lariboisière, que rencontrent aussi les véhicules du Samu et ce jour là les camions des pompiers, les camions des marchands stationnés un peu partout sur les trottoirs et aux angles des rues, sur les bateaux, là où les marchandises sont plus près des étals, bien sûr et on peut le comprendre… Mais la sécurité aux abords d’un hôpital dans tout cela ?

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    Voilà des années que l'association demande aux élus et aux responsables de réfléchir à des améliorations indispensables en terme de circulation dans ce secteur. Certes, nous avons obtenu en 2008 la mise en service du sens unique nord sud sous la viaduc, au niveau de la rue Guy Patin. Une avancée significative, qui a permis depuis lors de supprimer le blocage sous le viaduc et l'embouteillage entre la rue Guy Patin et le carrefour Barbès, côté 10e. Les klaxons ont cessé de ce côté, il est vrai. Ce n'est pas suffisant pour fluidifier l'accès vers les urgences de Lariboisière.

    sortie G Patin 14h.JPG

    La situation reste très tendue. Le boulevard de La Chapelle côté 18e est saturé une bonne partie de la journée. C'est pourquoi nous avons, avec d'autres associations et membres de conseils de quartier, écrit au Maire de Paris, récemment, pour qu'une commission extra municipale des déplacements soit mise en place. Elle permettrait de réfléchir aux entrées nord de Paris et plus particulièrement par la porte de La Chapelle et à leur impact sur la circulation dans les zones périphériques nord  de la capitale.






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    Pour participer à la commission circulation et voirie d'Action Barbès, prenez contact directement --> actionbarbes9@club-internet.fr - et pour vous informer des échanges qui ont eu lieu lors de la réunion de lancement de ses travaux, lisez notre compte rendu.
  • 3e journée nationale de l'audition

    Récemment, le 11 mars pour être précis, se tenait une table ronde en mairie du 10e sur ce thème.

     

    «  Aller au spectacle quand on est malentendant »  était le sujet de cette journée organisée par Paul Zylberberg, président d'Audio Ile de France, que nous connaissons bien pour avoir partagé de nombreuses réunions à ses côtés et... parce que nous sommes voisins dans le 10e.

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    Source : Cemafore

    Un constat tout d'abord : salles de cinéma, théâtres, concerts, musées ne fournissent pas un accès à la culture satisfaisant pour les malentendants, faute d'installations techniques adéquates. Pourtant, la réglementation existe: la loi du 11 février 2005 (puis le décret en mai 2006) qui concerne tous les handicaps. On y définit l'accessibilité comme une adéquation entre la personne et son environnement.

    Un aperçu dans la capitale : quelques salles sont équipées et mettent à disposition gratuitement des appareils auditifs, Le Châtelet, L'opéra Comique, la Comédie Française, l'Odéon, le Palais des Congrès. D'autres proposent un sur titrage. On est encore loin du compte.

    De l'avis des participants, l'information est insuffisante. Il est souvent difficile  de savoir si une salle est équipée, faute de logo par exemple. La « toile » offre des informations en ligne qu'il faut aller chercher soi même pour s'assurer d'un accès satisfaisant, ici, ou encore là, chez Cemaforre pour les régions Centre et l'Île de France.

    En février de cette année, on a annoncé un « Plan National Handicap auditif » pour renforcer l'accès à l'information et à la culture. Mais aucune précision quant aux budgets alloués!

    Des chiffres qui exigeraient une attention particulière à cette problématique :

    On estime à 10% de la population le nombre
    des personnes devenues malentendantes
    ,
    soit environ 6 millions et
    à environ 100 000 les personnes sourdes de naissance.

    La sensibilisation est en marche, mais marche lente...

  • Où attacher les vélos ?

    A quoi ressemblent les nouveaux équipements de voirie pour attacher les vélos et pour stationner les motos ?

    On passe enfin à des stationnements motos sans matériel rigide, juste des marquages au sol, pas chers et tout aussi efficaces, quand les deux roues à moteurs (2RM) sont devenus assez nombreux pour dissuader les automobilistes d'y garer leur voitutre, comme ce fut longtemps le cas. Mais le nombre des motos a fini par avoir raison des automobilistes peu respectueux des marquages au sol.

    Questionnés sur le plan vélos de la Ville, les élus nous ont transmis des chiffres sur les ambitions et les réalisations dans leurs arrondissements :

    9e : les objectifs pour la mandature ont été fixés à 730 places pour les deux-roues motorisés et 300 places pour les vélos. A la fin de l'année 2010, étaient déjà réalisées 267 places motos et 268 places vélos. Ce qui serait davantage que ce que propose le plan vélo de la ville, rapporté au 9e, 125 places sur les 5000 pour tout Paris.

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    Rue de la Tour d'Auvergne : une moto sur l'aire de livraison,
    deux voitures sur l'espace Vélib' vide, puis des cycles motorisés
    ou non sur un espace mixte.
    On ne pourra pas faire beaucoup plus.. et force est de constater
    qu'il ne reste guère d'espace pour les piétons dans une rue
    où se trouvent pourtant une crèche et un centre de sports.

    10e : le plan vélo prévoit la construction de 500 emplacements pour les vélos, sur la période 2008-2014, dont 172 sont déjà réalisés. Lors de la réunion de fin septembre à la mairie du 10e, nous avons appris que les attaches -ces dispositifs métalliques qui permettent d'accrocher votre bicyclette avec quelques chances de la retrouver - seront désormais des "nougarettes" du nom de leur inventeur. Il s'agit de gros trombones, espacés de 50 cm, pour que ces places ne soient pas squattées par des deux-roues motorisées (2RM).

    18e : sur les années 2009 et 2010, les stationnements pour cycles ont été créés en grand nombre, le besoin est criant. Ce sont 471 places nouvelles pour les vélos et 409 places pour les motos et scooters avec accrochage spécifique, mais aussi 697 places avec simple marquage au sol. Soit au total 1 577 stationnements nouveaux pour l'arrondissement.

    La Mairie est bien décidée à atteindre l'objectif qu'elle s'est fixé, c'est à dire créer 18 000 places de parking deux-roues d'ici à 2014. Elle compte bien créer aussi des emplacements en sous-sol.

  • Bingo, une nouvelle boutique de mariage !

     

     

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    Depuis peu de temps, quelques jours seulement, s'est ouvert une nouvelle boutique qui présente, y compris sur le trottoir, ses robes de cérémonie. Est-ce le printemps, la saison la plus propice aux noces en grandes pompes, qui favorise l'éclosion....?
    Le boulevard de Magenta, à l'angle de la rue de Dunkerque, là où des robes remplacent désormais des chaussures, est pourtant placé sous l'oeil vigilant de la Semaest dans un dispositif, appelé Vital quartier.

    L'action de ce dispositif, qui a principalement pour but de  maintenir la diversité commerciale, s'étend sur 10 arrondissements de Paris. Notre quartier de Barbès bénéficie de cette surveillance bienveillante sur quelques voies : le haut du boulevard de Magenta, la rue de Rocroy, la rue de Dunkerque et une partie de la rue du faubourg Poissonnière, côté 10e. Action Barbès participe aux réunions du groupe de travail local, qui s'est réuni pour la deuxième fois le 10 février 2010 (voir notre compre rendu).

    D'autres quartiers dans Paris sont classés Vital Quartier. Une rapide recherche révèle que certains sont de vrais succès, du moins les commentaires qu'on peut lire sur la toile tendent à le faire croire. Un exemple : la rue Saint Denis, qui au fil du temps concentrait un trop grand nombre de sex shops, a changé. Des locaux ont été acquis par la Semaest, à l'occasion d'une déclaration d'aliéner (d'une mutation) et remis en location, après une rénovation de qualité des lieux - c'est aussi une caractéristique de la mission de la Semaest-. Le but est bien entendu d'inverser la tendance et de favoriser la rénovation parallèlement.

    Que s'est-il passé à l'angle de la rue de Dunkerque ? On peut imaginer que le propriétaire est resté le même. Seul le preneur de bail a changé. Dans ce cas, impossible pour la Seamest d'intervenir. C'est la liberté du commerce qui prévaut. Ou bien, malgré sa vigillance, elle n'a pas été informée...

     

     

  • Place Turgot : Voici la colonne enterrée de récupération de verre

    On aura finalement obtenu gain de cause place Turgot. Malgré les fortes réticences de la DVD au moment des réunions organisées par la commission d’urbanisme du conseil de quartier Trudaine Rochechouart, la colonne enterrée est là.

    Nous imputons les difficultés à convaincre la Voirie à la probable présence de réseaux de concessionnaires dans le sous sol de la place. L’existence d’une « plage » au niveau des égouts est bien connue également : elle avait fait l’objet d’une révision il y a quelques années seulement.

    L’ennui est que la DVD ne dispose pas de plans mis à jour régulièrement, et notamment au fur et à mesure des travaux engagés par les différents concessionnaires de la Ville que sont ErDF, GrDF, le chauffage urbain, France Télécom, Numéricable, etc…  et donc il est quasiment impossible de connaître rapidement l’état des lieux. Il faut user de requête auprès de chacun des concessionnaires. Un certain temps, il nous avait été répondu que la Préfecture de police ne souhaitait pas ces colonnes à verres en sous-sol, pour des raisons de sécurité. Cette opposition n’a pas été confirmée après enquête.

     

    PHOTOS - Turgot - colonne enterrée.JPG

     

    Quant à la cabine téléphonique que l’on aperçoit derrière la colonne à verre, elle ne ressemble pas au « champignon » promis. Mais, là en revanche, la Ville n’en est pas responsable, il s’agit du choix de l’opérateur. Pour des raisons de propreté, la commission d’urbanisme avait accueilli plutôt favorablement le « champignon » qui interdit tout collage d’affiche sur les vitres contrairement à ce modèle-ci. Le modèle initialement préconisé peut être vu place d’Anvers, tout près du boulevard de Rochechouart côté Dunkerque. Il s’agit d’une colonne avec l’équipement téléphonique surmontée d’un disque qui protège de la pluie.

    PHOTOS - Turgot - colonne aérienne.JPGPour mémoire, voici à quoi ressemblait la précédente bonbonne à verre, dont l’emplacement variait au gré des saisons. On ne vous garantit pas que le vidage sera plus silencieux, mais le dépôt, oui !

     

     

  • Bars du quartier Clignancourt : la mairie lance une nouvelle médiation

    Nous vous avions fait part en décembre 2013 des difficultés de cohabitation entre les riverains et les bars dans le quartier Clignancourt/Ramey (voir ici notre précédent article). Suite à cette situation et notamment l'absence de résultats de la médiation menée photo.jpgen 2013, la mairie du 18e a décidé en janvier 2014 de ne pas renouveler les autorisations de terrasses de deux établissements (La Chope du Château rouge, 30 rue de Clignancourt et le Troquet, au 36).
     

    ls.jpgAfin de trouver la solution la plus satisfaisante pour tous (comprenant notamment d'autoriser de nouveau les terrasses), la mairie du 18e a décidé de lancer une nouvelle médiation, pilotée par Mario Gonzalez, l'élu chargé de la médiation. 
    L'élu a ainsi rencontré en juillet 2014 les représentants de certains établissements, puis en septembre 2014 les représentants de certaines associations de quartier (dont Action Barbès) afin de présenter la démarche choisie pour cette médiation :

    1e phase : Identifier les intervenants autant du côté des établissements que des riverains et associations, avec l'idée d'associer l'ensemble des établissements présents dans le quartier Clignancourt/Ramey/Muller (et pas uniquement les établissements concernés par la médiation menée en 2013);

    2e phase : Rédiger une charte spécifique pour le quartier Clignancourt/Ramey, conformément à ce que prévoit le règlement des terrasses (article A6);

     

    M. Gonzales a ainsi précisé que la charte pourrait être déclinée comme suit :

    1e partie : un état des lieux de la situation, précisant le contexte et les évolutions  du quartier;

    2e partie : l'engagement des établissements pour agir sur les nuisances sonores (au moins les limiter au maximum) et sur l'étalement des terrasses;

    3e partie : la définition d'un comité de suivi de la bonne mise en œuvre de la charte et du respect des engagements pris.

    Une nouvelle réunion devrait être organisée prochainement avec l'ensemble des intervenants (établissements et associations de riverains) pour échanger sur ces propositions, avec l'objectif donné par la mairie d'aboutir mi octobre 2014, date qui semble optimiste. 

    Cette proposition d'élaboration d'une charte pour le quartier, bien qu'elle pose un certain nombre d'interrogations sur sa mise en œuvre, son respect et son suivi,  semble néanmoins aller dans le bon sens pour permettre une meilleure cohabitation entre les bars et les riverains dans le quartier.

     A suivre donc ! 

  • Toujours des vendeurs à la sauvette dans l'enceinte de la station Barbès

    Nous rendons compte régulièrement du dispositif que met en place la Préfecture de Police dans une zone maintenant élargie, qui s’étend du boulevard Barbès à la place de La Chapelle, en passant par la Goutte d’Or et la gare du Nord. Une vaste zone qui cumule des dysfonctionnements et des occupations illicites variées. Nous ne revenons pas en détail sur l’état des lieux.

    Malgré une présence policière accrue que nous ne remettons pas en cause, nous avons été étonnés de revoir l’espace de la station de métro Barbès-Rochechouart intégralement occupée par des vendeurs à la sauvette, récemment. A plusieurs reprises. Le phénomène était devenu moins courant et nous l’avons signalé à notre interlocuteur habituel, le commissaire divisionnaire Rigon. 

    Il déplore et reconnaît que la chose se produit hélas ! encore. Pourtant les relations semblent étroites avec ses collègues de la Brigade des réseaux ferrés (BRF) et les représentants de la RATP. La coordination entre ces deux instances va être encore renforcée pour garantir une présence vraiment constante au moins les deux jours de marché, les mercredis et samedis. Il veut constituer deux équipes de policiers de la BRF/RATP, l’une dédiée aux interpellations, l’autre davantage à l’îlotage préventif, complétée d'une coordination avec une équipe du GPSR (Groupe de protection et de sécurisation des réseaux). Dans ce cadre, des actions de verbalisations et de saisies vont être menées par les agents de la RATP, qui en ont la compétence dans leurs emprises. 

    Nous avons appris également qu’une réflexion a été lancée sur la gestion des flux de passagers au niveau de la station, entrées et sorties, de façon à éviter au maximum les embolies à certains endroits, comme devant le kiosque ou à la sortie Patin, et à retrouver une circulation des personnes plus équilibrée. Le commissaire compte bien obtenir le déplacement du kiosque à journaux un peu à droite de son emplacement actuel, afin de libérer de l’espace devant les escaliers. L’idée n’est pas nouvelle mais n’a pas encore aboutie. Toutes ces décisions apporteront-elles une amélioration sensible, nous le souhaitons.

    paris,paris18e,ratp,barbès

    Depuis une quinzaine de jours, la Ratp a semble-t-il décidé de fermer la sortie Guy Patin les jours de marché entre 9h et 17h, ce qui est inacceptable.

    Nous reparlerons de ces problèmes avec le commissaire lors de la prochaine réunion de notre comité ZSP élargie du 9 avril, en livrant nos observations de terrain comme d’habitude.

  • Bars du quartier Clignancourt : signature d'une charte de la vie nocturne

    paris,clignancourt,bars,médiation,charte,silence-on-fêteLa médiation lancée par la mairie du 18e arrondissement suite aux difficultés rencontrées au niveau des bars du quartier Clignancourt — Ramey (voir ici notre article sur le lancement de la deuxième médiation) et à laquelle Action Barbès participait, a abouti à l'élaboration d'une charte de la vie nocturne, dénommée "Silence on Fête". La charte complète est ici : Charte de la vie nocturne

    Il faut noter qu'au-delà des obligations réglementaires que doivent respecter les exploitants de bars (terrasses, bruit, etc. ...), ceux qui ont signé cette charte s'engagent notamment :
    - à assurer la fermeture effective des terrasses à minuit;
    - à fermer les devantures tous les soirs à 22h30 au plus tard, y compris en période estivale;
    - à affecter un "chuteur" les vendredis, samedis, veilles de jours fériés et fêtes exceptionnelles pour maitriser les entrées et sorties de la clientèle;
    - à mettre en place des supports (cahier de doléances, numéro de téléphone, etc. ...) permettant aux riverains de les alerter en cas de nuisances.
     
    Dans le cadre de cette charte, une commission de concertation sera chargée du suivi du respect de ces engagements. Elle se réunira régulièrement (une première réunion est prévue en avril et une seconde au début de l'été). Action Barbès participera à cette commission, dans la continuité de sa participation à la médiation. N'hésitez donc pas à nous contacter pour nous faire part de vos observations afin que nous puissions les relayer !

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    La mairie du 18e avait bien fait les choses pour cette cérémonie de signature

    La signature proprement dite de la charte par le maire du 18e, Eric Lejoindre, et les exploitants des bars a  eu lieu le mardi 10 mars 2015 à la mairie, en présence de notre association (qui représentait également à l'occasion le collectif Clignancourt-Ramey-Muller).
     
    Les exploitants signataires de la charte sont : La Chope de Château Rouge, Le Muller Café, Le Troquet, Le Clair de Lune, Le Rosie, Le Blue, L'Attrape-Coeurs Bar et Le Café du commerce. Notre association n'a pas signé cette charte car, de notre point de vue, elle correspond uniquement à un engagement des exploitants auprès de la mairie, et les riverains ou associations de riverains n'ont donc pas à en être signataires (bien qu'ils aient participé aux échanges sur sa rédaction).
     
    Première conséquence de cette charte : le Troquet et la Chope de Château rouge ont retrouvé depuis peu leur terrasse !
     
    A suivre.
     
  • Rue de Clignancourt : le sens interdit le moins respecté de Paris ?

    Le tronçon de la rue de Clignancourt situé entre la rue Muller et la rue Chirstiani  dans le 18e a été transformé en voie réservée aux bus, taxis et vélos en 2013, dans le cadre de la modification du plan de circulation mise en œuvre par la mairie de cet arrondissement, notamment  pour sécuriser le carrefour rue de Clignancourt-rue Ramey. Cette modification a entrainé la mise en place d'un sens interdit, précisant "sauf bus, taxis, vélos".

    Or, il suffit de boire en café à la terrasse d'un bar du carrefour pour constater le nombre particulièrement important de véhicules non autorisées (avec une part substantielle de 2 roues motorisés) qui ne respectent pas ce sens interdit et empruntent ce tronçon de la rue de Clignancourt pour rejoindre le boulevard Barbés. Même les services municipaux (camions de ramassage des ordures notamment) ne respectent pas l'interdiction.

    Cette constatation a été corroborée par la présentation des résultats des comptages routiers présentés à notre association par la mairie du 18e en décembre 2014 (lire notre article ici : plus de la moitié du trafic journalier  (près de 1 000 véhicules par jour) est un trafic de "fraude". Étrangement, lors de cette réunion, les représentants de la mairie n'ont pas donné l'impression de vouloir mettre en œuvre des actions immédiates pour lutter contre cette situation...

    Une part importante de ce trafic de fraude est probablement un trafic de transit. Pour que le plan de circulation, et donc ce sens interdit, soient respectés, notre association considère qu'il est nécessaire de prévoir un réaménagement adapté de la rue Ramey (par exemple en zone 30 avec un traitement particulier de l'entrée de rue) permettant de réduire efficacement ce trafic de transit.

    Il faut espérer que, dans le cadre du bilan sur la 1e phase d'aménagement du carrefour Clignancourt-Ramey qui sera présenté lors du prochain Conseil de Quartier Montmartre - le mercredi 25 mars 2015 à 19h à la Mairie - , la Mairie du 18e présentera les actions particulières prévues pour résoudre ce problème.

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  • Quartier Clignancourt-Ramey : Point sur la charte de la nuit

    Habituellement, les réunions pour faire le point sur la Charte de la nuit dans le secteur Clignancourt-Ramey réunissent autour de Mario Gonzalez (élu chargé de la médiation à la mairie du 18e) associations, collectifs de riverains et commerçants signataires de la Charte. Après avoir rencontré les gérants de bars, l'élu avait choisi, cette fois, de n'inviter que des riverains.

    Si les habitants invités ont reconnu qu'il y a bien eu quelques améliorations, ils ont ajouté que la charte n'était malheureusement plus respectée. Mario Gonzalez en a convenu en admettant que plusieurs cafés ne jouaient plus le jeu. Depuis l'été, des commerces ont changé de gérants, d'autres ont fait l'objet de sanctions avec demande de fermeture administrative. En bref, on sent une certaine exaspération du côté de la mairie face à quelques professionnels récalcitrants. Les horaires de fermeture de devanture ne sont plus d'actualité chez certains d'entre eux, les tables débordent sur le trottoir. Et comme les moyens de contrôle sont limités, les problèmes perdurent.

    Alors quelles propositions ?

    On pourrait décider de mettre un terme à la charte et revenir à la case départ. C'est à dire une fermeture selon la règle générale à Paris, soit 2 heures du matin (au lieu d'1 heure si l'on respecte la charte locale, ce qui ne semble pas être le cas). Au risque, par ailleurs, que certains cafés ne bénéficient plus d'autorisation de terrasse. Pas forcément la bonne solution.

    Autre possibilité, attendre la mise en place de la brigade de lutte contre les incivilités dans l'arrondissement. En effet, les agents pourront alors verbaliser le manque de civisme de certains clients (on pense aux épanchements d'urine et aux jets de mégots) mais également certains commerçants pour non respect des fermetures de devantures et débordement de terrasses et, sans doute à terme, les nuisances sonores. Et nouveauté importante, la brigade patrouillera une partie de la nuit et les week-end.

    Cela semble presque plus raisonnable, car l'hiver est moins propice aux débordements sonores, les devantures restant fermées. Nous avons toutefois noté que les riverains sont très sensibles à la musique que diffusent les bars; les basses traversent parois et plafonds, que les devantures soient ouvertes ou fermées. Il faudra en tenir compte dans la suite des négociations. 

    Nul doute que ces sujets seront débattus, en décembre, lors du prochain Conseil de la nuit auquel nous participons.