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Les bars, les nuisances et les efforts de médiation...

Un fois de plus, début mai, nous nous sommes rendus à la mairie du 18e à l’invitation de Monsieur Gonzalez, élu chargé de la médiation. Nous y avons participé à une réunion sur la charte « Silence on fête », signée entre la Mairie et les établissements, bars, restaurants qui entourent le carrefour Ramey Clignancourt Muller, et même un peu plus bas que la rue Christiani, puisque L’Escale est sur la sellette aussi depuis quelques mois. 
 
Il n’y a pas moins de sept établissements de ce type dans le secteur, et c’est sans doute le nombre qui crée le ras-le-bol des habitants. Car, malgré les efforts de certains, il s’en trouve toujours un sur la durée, à un moment ou à un autre, qui ne fermera pas sa devanture à l’heure réglementaire, ou qui organisera un concert alors que son infrastructure ne le permet pas dans de bonnes conditions pour le voisinage : la musique de l’intérieur ne doit pas être audible à l’extérieur, et encore moins dans la chambre ou le salon des voisins. 

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Danielle Lebas : femmes à la terrasse d'un café parisien.


Que stipulent les règles qui ont été consenties par les commerçants, règles modifiées par la mairie au terme d’une première année, qui avait révélé qu’une bonne partie de la charte n’était ni respectée, ni acceptable par les riverains, 
- emplacements des terrasses dûment délimités
- fermeture des devantures tous les soirs de la semaine à 21 heures.  
- fermeture des terrasses du mardi au samedi à 1 heure et le dimanche et lundi à minuit.

Dans un premier temps il faut comprendre que tout trouble à l’ordre public est interdit, ici ou ailleurs, et que si des plaintes sont déposées, si la police est sollicitée, si la brigade des incivilités passe, les commerçants s’exposent à des verbalisations, au paiement d’amendes, voire à des fermetures administratives, ou à la suppression de l’autorisation de terrasse. Un arsenal existe pour lutter contre le bruit. Reste que tout est dans un juste équilibre. Les élus avaient prévenu en janvier 2016 que les demandes de renouvellement de terrasses seraient effectives tous les 3 mois de façon à se réserver la possibilité d’émettre un avis négatif en cas de problème. Les élus, par ailleurs, sont sensibles aussi à l’activité, pour ne pas dire à l’attractivité d’un quartier. Une certaine Direction du développement économique n’a-t-elle pas changé de nom récemment pour faire bonne place à la fameuse attractivité de Paris (DDEEES changée en DAE = Direction de l’attractivité et de l’emploi). Qui du sommeil du riverain ou du chiffre d’affaires couplé avec quelques emplois à la clé de tel ou tel commerce pèse le plus… ?

Nous avons appris que la DPSP, aussi appelée brigade de lutte contre les incivilités, opérationnelle depuis novembre dernier dans le 18e (voir article sur notre visite à la DPSP) se verra confier un parcours, genre ronde de surveillance des points noirs, élaboré par les élus, notamment ceux chargés de la sécurité et de la tranquillité des habitants, de la propreté et des relations avec les commerçants. Mario Gonzalez a promis que le carrefour Clignancourt ne serait pas oublié, même si les demandes sont nombreuses pour que la brigade passe plutôt ici que là. Du côté de la police, il est vrai que leur absence a déçu. Pas de représentant du commissariat, malgré les nombreuses invitations depuis la fin de l’an dernier. Mais après des emplois du temps chargés, cette fois, on a dû accepter l’argument de la réserve imposée aux représentants de l’Etat en période électorale. C’est cette même réserve qui conduira à repousser la prochaine réunion à fin juin ou début juillet pour mettre en place des mesures adaptées à la période estivale. Ce sera bien tard…. 
 
 Un rappel à la campagne de sensibilisation de lutte contre les troubles occasionnés par les terrasses... 

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Commentaires

  • Un détail mais sous copyright : la peinture ci-dessus est directement inspirée de la fameuse photographie "Jeunes femmes à la terrasse d'un café". Paris, vers 1925. © Maurice-Louis Branger / Roger-Viollet (visible entre autres ici par ex, http://www.parisenimages.fr/fr/galerie-collections/4495-2-jeunes-femmes-a-terrasse-dun-cafe-paris-1925)

  • Merci à Karine de compléter la légende ! C'est vrai que nous aurions pu être plus précis. Par ailleurs, prendre les personnes attablées aux bars cités plus haut n'était pas facile non plus... Merci.

  • Je rie jaune, car depuis le début du ramadan, il y a des prières au haut parleur et fenêtres ouvertes jusqu'à minuit et demi à l'institut des Cultures d'Islam, ce qui empêche tout le monde de dormir même en fermant ses fenêtres et personne n'intervient.

  • merci d'avoir choisi mon tableau pour votre blog :-) çà fait toujours plaisir....
    Cordialement

  • c'est exact, comme dit plus haut, je me suis inspirée de la photo en ajoutant quelques éléments, plus de chaises et un homme inventé (un peu latino lol)

  • Bonjour,

    Il semblerait que cet article de mai 2017 soit le dernier en date à traiter du problème de tapage nocturne et je souhaite ici me faire le relais du voisinage de l'Escale au 32 rue de Clignancourt, puisque nous subissons un tapage nocturne presque tous les soirs (occupation illégale de la voie publique en l'absence de terrasse, consommation illégale d'alcool et de drogue dans la rue, sonorisation de la rue devant le 34 rue de Clignancourt (Indice Cosmetic) : tout ceci est insupportable pour beaucoup d'entre nous qui souhaitons faire interdire ces pratiques qui perdurent malgré des appels fréquents au 3430. Nous voulons faire circuler une pétition et l'adresser au maire. Avez-vous des conseils ? Si vous souhaitez rejoindre notre lutte prenez contact ici! merci d'avance pour toute info permettant de gagner en efficacité (car la police ne s'en occupe visiblement pas du tout).

  • Bonjour,

    Nos actions ne sont pas toutes relayées sur notre blog, aussi nous continuons à suivre le secteur que vous habitez et les problématiques qu'on y rencontre, notamment celle du tapage nocturne. N'hésitez pas à nous contacter par mail (action.barbes@gmail.com) afin d'échanger plus précisément sur ce sujet et envisager des actions communes pour faire évoluer positivement les choses.

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