Angle du boulevard de Magenta, mercredi matin, heure du marché, un ouvrier, casque sur les oreilles, maintient comme il le peut son marteau-piqueur, dont la pointe fourrage dans les cailloutis, qui longent les façades du Louxor.
Ce matin, deux ouvriers s'affairent sous l'échafaudage qui soutient la marquise. Pour combien de temps encore?
En effet, certains trous ont reçu leur ration de mortier tout frais, comme le montre la photo ci-dessous.
Sans être devin, et sachant que par un courrier adressé à ACTION BARBES, le 18 décembre 2007, Bertrand Delanoë annonçait un nouveau dispositif en ces termes : "...afin de faciliter la circulation des piétons sur les trottoirs au niveau du Louxor, dont le chantier débutera en 2010, les services de la Ville de Paris vont rapidement mettre en place une structure avec un pied le long de la façade qui minimisera les emprises au sol pour reconstituer un trottoir propre et clair.", sans être devin donc, nous nous hasardons à dire que le nouveau dispositif arrive.
Pour ceux qui ont loupé un épisode : en septembre dernier, les services de voirie avaient monté un couloir en tôle pour sécuriser le passage des piétons, devant le Louxor. L'intention était bonne, mais le résultat catastrophique. Notre association avait protesté avec vigueur et demandé une amélioration sensible du soutien de la marquise en attendant la rénovation du cinéma. Une fois de plus, ce chapitre illustrait pleinement la nécessité d'une meilleure coordination entre les différentes sections des services de la Ville.
En réponse à notre pétition de l'été 2007, des réunions se sont alors tenues, en octobre, novembre et décembre, entre les 3 arrondissements, les services et ACTION BARBES, à la fois en mairie du 18e et au secrétariat général de l'Hôtel de Ville. Les abords du Louxor faisaient partie des points noirs à améliorer : ces travaux sont les signes tangibles de cette concertation.
Nous souhaitons vivement que les autres points de notre dossier trouvent une solution et que, comme nous le demandons. se mette en place une coordination transversale, entre arrondissements situés autour du carrefour Barbès, entre les services qui interviennent sur place, entre les institutionnels (RATP, Préfecture de Police, Assistance publique avec Lariboisière) qui sont sur place. Ce n'est pas un voeu pieux, c'est une nécessité pour avancer.