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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • 30 km/h à Paris ? Pour ou contre ?

    Comment apaiser notre ville et revenir à un rythme de vie plus lent, moins stressant ? Comment rendre plus agréable nos quartiers, permettre une reconquête de l’espace par les habitants ?

    Depuis les dernières municipales, il semble que la dynamique qui avait présidé à la création d'axes civilisés (toute une philosophie mise en veilleuse ?), à la promotion des modes de transports doux, à la reconquête des espaces publics par les piétons et plus généralement par les habitants, que cette dynamique donc soit un peu au point mort.

    La question posée par certains est pourquoi ne pas généraliser les zones 30 dans Paris, à l'exception de quelques grands axes qui resteraient à 50 ?

    D'autres pensent que l'alternative serait de multiplier les zones 30...

    Le débat anime les groupes depuis le printemps, comme le relatait un article du parisien en mars dernier intitulé " la mairie part en guerre contre la vitesse".

    paris,transports,circulation,pollution,sécurité,vitesse,accident,bruitLa vitesse est génératrice de bruit sur certains revêtements, les pavés par exemple. Dans ce cas, plutôt que de se préserver du bruit individuellement, tâchons collectivement d'en limiter la production en favorisant les revêtements moins sonores et en réduisant la vitesse sur les zones pavées.

    Les boulevards périphériques la nuit sont source de bruit pour tous les riverains. Le jour aussi, naturellement, mais il est encore plus néfaste la nuit. Les couvertures sont coûteuses et l'ensemble du périphérique n'a pu bénéficier de cette réduction du bruit. Il est question de réduire la vitesse à 70 km/heure au lieu des 80 actuellement autorisés, et souvent largement dépassés justement la nuit. Emmenés par Denis Baupin, maire-adjoint chargé de l'environnement, les élus parisiens en conseil de Paris ont voté un voeu en ce sens, adressé à la Préfecture de police. Quelle réponse a-t-elle fait ? Sans vouloir lui manquer de respect, nous dirons qu'elle botte en touche, car le préfet Gaudin déclare sans rire que les effets de la réduction de vitesse sur le bruit restent à démontrer. Sans doute ne dort-il pas près des périphériques...

    Dans Paris, intra muros, il existe déjà 70 zones que l'on pourrait baptiser pacifiées, car la vitesse y est théoriquement limitée à 30 km/h. Pourtant nous avons près de notre quartier quelques contre-exemples qui laissent songeur. Dans le 10e, il existe un quartier vert, où les comptages font apparaître dans certaines voies (rue de Château Landon, rue Philippe de Girard) des passages importants (quelques milliers de véhicules par jour). Respectent-ils tous les 30 km/h réglementaires ? Non. Les riverains s'en font l'écho dans le conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc, chaque fois que l'occasion leur en est donnée. Ils soulignent qu'à la vitesse est associée la pollution, qui rend ridicule ici l'appellation de "quartier vert".

    D'autres citoyens se plaignent de la trop grande circulation dans des voies étroites peu adaptées au grand passage. Ce sont les habitants de de la rue d'Hauteville par exemple, qui régulièrement en appellent au maire du 10e. Ils anticipent, peut-être à tort, les reports de flux quand la place de la République sera mise en circulation sur un seul de ses côtés, et  quand les Grands boulevards offriront un double sens. Voir notre article sur le sujet en mars dernier.

     Une vitesse réduite c'est

     moins de bruit et moins de pollution

    pour plus de sécurité et plus de convivialité

     

  • Opinion : les impôts locaux à Paris et la politique

    La régionalisation et la récente Loi dite de déconcentration conférant aux Régions et aux communes un certain nombre de responsabilités hier encore sous la tutelle de l’Etat ont engendré pas mal de polémiques autour des moyens, notamment financiers, permettant à celles-ci d’assumer correctement leurs nouveaux rôles. Ce fut par exemple le cas pour le Syndicat des Transports d’Ile de France (STIF) il y a quelques semaines.

    Dans ce contexte et au moment où les Parisiens vont payer leurs taxes locales, Jacques Bravo, Maire du 9ème mais aussi Président de la Commission des Finances et des Marchés Publics au sein du Conseil de Paris, a jugé utile de publier une lettre aux habitants de notre arrondissement. Elle est en ligne sur le site web de la Mairie (cliquez ICI) et fait l’objet d’une assez large diffusion par courrier.

    Que dit cette lettre ? Le message est à deux niveaux. Elle note d’abord que la promesse de l’équipe municipale actuelle, Bertrand Delanoë en tête, de maintenir la pression fiscale locale constante est respectée. Elle souligne ensuite que le maintien de cette pression fiscale au niveau de 2001 n’a pas empêché la Mairie de Paris d’investir massivement dans le 9ème et donc de moderniser notre arrondissement, notamment en ce qui concerne les établissements scolaires. Prenons en acte, présentée ainsi la chose n’est pas contestable et faisons remarquer au passage que tenir ses promesses électorales ne peut pas être considéré comme un exploit particulier mais doit plutôt être regardé comme chose tout simplement normale.

    Ce que ne dit pas la lettre mais qui semble quand même être la réalité d’aujourd’hui, c’est que la Ville de Paris a financé ses gros investissements par un appel significatif à l’emprunt et que sa dette aurait augmenté depuis 2001 de façon importante. La Ville reste certes dans une situation financière des plus saines comparée à d’autres capitales mais il aurait été intéressant que la lettre de Jacques Bravo en touche un mot. Par ailleurs, sembler se satisfaire des investissements réalisés dans le secteur du logement social quand on connaît la situation actuelle de la Ville et au regard des drames récents n’est sans doute pas approprié. Certes la critique est aisée, le risque de surenchère certain, mais plus de modestie serait bienvenu. Le fait de souligner que l’actuelle majorité a fait plus et mieux que l’ancienne en la matière n’est pas un argument recevable quand bien même il serait justifié.

    On peut s’interroger aussi sur l’opportunité d’une telle lettre. Pourquoi maintenant ? Que se passe t-il à l’Hôtel de Ville pour qu’un élu ressente la nécessité d’un tel document au milieu de la mandature ? Informer les citoyens est chose nécessaire et utile mais il serait assez naïf de croire que cette action est déconnectée du contexte politique parisien actuel et peut être des difficultés que la majorité municipale rencontre en son sein même. Sans porter un jugement trop hâtif et tel que nous pouvons le voir aujourd’hui, il est néanmoins clair que la mandature Delanoë sera marquée par 2005, qu’il y a un avant la perte de JO de 2012 et les drames des logements sociaux, et un après. Que la perception que nous avons eu du Maire avant ces événements et celle que nous avons aujourd’hui, éclairée par son comportement souvent incompréhensible, n’est pas tout à fait la même. De là à penser qu’une initiative telle que celle de Jacques Bravo en devienne nécessaire n’est pas à exclure, en notant au passage que les fameuses réunions de compte rendu de mandat semblent avoir perdu le calme des années précédentes.

    Notez dans vos agendas que pour le 9ème, la réunion avec B. Delanoë aura lieu le 8 Décembre à 18h45 salle Rossini à la Mairie, 6 rue Drouot.

  • Retour sur le Code de la rue : une nouvelle façon de se comporter en ville.

    Le Conseil de quartier Trudaine Rochechouart s'est penché sur la question du vivre ensemble dans la ville, d'abord par le biais des questions liées à la sécurité routière mais a élargi son approche. La présentation qui a été faite lors de la dernière réunion de ce Conseil, sans proposer réellement de solutions, pose bien la question en la remettant en perspective. C'est là un élément essentiel pour notre réflexion collective sur le sujet que nous pouvons - devons - partager avec d'autres arrondissements / Conseils de quartier qui eux aussi ont en tête le même souci. Travail de fond et de longue haleine mais que ne manque pas d'intérêt. Merci au collectif d'animation Trudaine Rochechouart de nous avoir préparé ce billet et la présentation liée.
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    La rue n’est pas la route. C’est une évidence qu’il faut savoir admettre. C'était aussi le pari du collectif du conseil de quartier Trudaine Rochechouart en présentant les grands principes du code de la rue, le 28 novembre dernier.

    Sur route, on imagine une distance plus longue qui exige un moyen de transport approprié, qui puisse vous porter d’un endroit à un autre en un minimum de temps. Le monde moderne est pressé.

    Dans la rue… DANS la rue ? Ah, oui, vous aussi, vous remarquez la préposition différente. On ne dit pas sur la rue, ni sur rue, à moins de l’opposer à sur cour, mais dans la rue. Cela tend bien à décrire un univers plus fermé, que l’on peut supposer délimité par des façades de maisons, par des boutiques, un endroit où l’on ne fait pas que passer, mais aussi où l’on vit.

    Voilà, le mot est lâché : on vit dans la rue alors qu’on se déplace sur route. Si tel est bien le cas, pourquoi devrait-on appliquer le code de la route à nos rues ?

    Il est temps de prendre le problème à bras le corps et de sensibiliser nos contemporains, disons nos voisins, pour rester concret, à l’urgence de ce code de la rue, qui nous permettra de vivre mieux en ville. En ville, mais aussi dans les villages qu’aucune déviation ou rocade ne vient préserver du passage des camions et des automobiles.

     

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    C’était le but de la réunion du conseil de quartier Trudaine Rochechouart qui s’est tenue la semaine dernière. Les participants, malgré une écoute attentive, sont demeurés sceptiques. Certains ne croient pas à un changement des mentalités rapide. Beaucoup pensent que tous les maux dont souffre Paris viennent des zones situées hors les murs. Certes, la venue de ceux qui travaillent à Paris et demeurent à plusieurs dizaines de kilomètres du centre augmente le nombre des véhicules motorisés qui circulent dans la capitale. Tant que les zones d’activité et les zones résidentielles seront réparties comme elles le sont actuellement, il est vrai que nous nous heurterons à ces difficultés.

    Une autre répartition est-elle possible ? Oui, sans aucun doute.

    Un étalement des zones urbaines est-il souhaitable ? Non, certainement pas.

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    La ville, contrairement à une opinion assez largement répandue, est l’option la plus rationnelle pour beaucoup de paramètres tant économiques qu’environnementaux. Imaginez ce qu’il faut développer d’énergie pour apporter l’eau, l’électricité, le gaz, le câble, la TNT, le réseau de portable, le ramassage scolaire… et la collecte de ordures (désolée de ce rapprochement misérableJ) à une fermette isolée en rase campagne ! Alors qu’en agglomération, la même dépense d’énergie sera répartie entre plusieurs dizaines, voire centaines de foyers.

    Pourquoi dans ce cas la ville agit-elle parfois comme un repoussoir ? Alors que le village sourit aux candidats en quête de paradis ?

    Parce que la ville a été dévoyée : elle est synonyme de délinquance, de bruit, de stress, n’est-elle pas le lieu ou l’on travaille? Et pas toujours dans les meilleures conditions.  Aussi parce que les urbanisations récentes n’ont pas toujours été réussies. Mal conçues, ou dans la hâte, elles sont devenues, pour certaines au moins, des zones tristes, déshéritées, subies plus que choisies par les populations qui les habitent.

    Il faut réhabiliter l’urbain (le mot ne signifie-t-il pas aussi courtois, poli?), redonner le goût du vivre ensemble en respectant l’autre, et cela commence par le respect des règles qui permettent de partager les espaces sans heurt. Les aménagements de chaussée ne feront pas tout, même si nous multiplions avec frénésie les coussins berlinois* et les trottoirs traversants* !

    Pour en savoir davantage sur le code de la rue tel que présenté en conseil de quartier Trudaine-Rochechouart le 28 novembre, cliquez! Le code de la rue - présentation.pdf

    * type d’aménagements de voirie pour sécuriser le passage des piétons ou des vélos, et qui n’ont plus de secret pour les participants au conseil de quartier Trudaine-Rochechouart !

  • Rénovation de la station Château Rouge: les travaux commencent

    Une réunion publique a eu lieu le jeudi 16 avril 2015 à la mairie du 18e pour informer de l'avancement de l'opération de rénovation de la station Château Rouge, en lien avec le démarrage prochain des travaux. La RATP a ainsi réalisé une présentation globale de l'opération prévue, qui dans l'ensemble, reprenait les informations déjà données au comité de suivi du 19 novembre 2014. (Lire notre article sur le sujet ici)

    Présentation qui a permis de confirmer le calendrier présenté lors de la réunion de suivi.

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    • D'Avril à fin juin 2015 : réalisation des travaux préparatoires au niveau du carrefour du Château Rouge pour permettre la réalisation des travaux et l'aménagement des installations de chantier (modification de l'éclairage public, dépose de mobilier urbain, dépose de la fontaine de Wallace, etc...). Ces travaux sont menés par les services de la voirie de la mairie de Paris.

    • A partir de début juillet 2015 :démarrage des travaux proprement dits de la RATP de rénovation de la station Château Rouge pour une durée de 26 mois (avec maintien de la station en service la 1ere année des travaux)

    • Mai 2016 : fermeture de la station

    • Aout 2017 : réouverture de la station agrandie et rénovée

    La RATP a précisé que la 1ère phase des travaux concernera les travaux de génie civil les plus conséquents (création de l'extension de la salle d'accueil sous le boulevard Barbès via une tranchée ouverte), en  juillet et août 2015. Cette 1ère phase de travaux ne comprendra pas de travaux dans la station même.

    Par ailleurs, la RATP a prévu un dispositif de communication spécifique pendant la durée du chantier, avec notamment la diffusion régulière dans un périmètre élargi de notes d'information sur le chantier.

    Les habitants du quartier venus assez peu nombreux au vu de l'ampleur des travaux et des nuisances possibles ont toutefois soulevés des points intéressants.

    A commencer par la circulation piétonne déjà difficile aux abords de la station de métro. Nul doute que le cheminement ne sera pas aisé. Pour les cyclistes, la piste devrait être maintenue. Par la suite, Félix Beppo, adjoint au maire du 18e en charge de la voirie et de l'espace public, engagera une réflexion dans le cadre du plan vélo 2015-2020 pour éviter les conflits actuels piétons/vélos. Mais on l'a compris, ce sera pour l'après-travaux. Jusque là, les élus l'ont bien dit, ce ne sera pas simple.

    Et pour les véhicules? Là aussi, il faudra un temps d'adaptation. On passera à une seule voie de circulation dans chaque sens.  " On s'adaptera au fur et à mesure des contraintes et on surveillera les reports dans les rues de Clignancourt et des Poissonniers" a précisé F.Beppo. Peut-être des moyens policiers pour gérer les flux a-t-on entendu dans la salle?

    Du côté de la RATP, il semble qu'on n'ait pas réponse à tout. Par exemple, quid de l'arrêt du bus 31, déplacement possible ? La responsable présente fera remonter la question. Il est évident que la circulation des bus sera impactée.

    Quant au report d'usagers sur les stations Marcadet et Barbès, la RATP l'affirme, elle l'a étudié et n'est pas inquiète. On verra...

    A savoir aussi: l'accessibilité dans la station sera possible pour tous les handicapés, sauf...ceux en fauteuil roulant puisqu'il n'y aura pas d'ascenseur. Côté environnement, les gravats seront évacués par camions. Sachez aussi que comme dans presque toutes les stations, il n'y aura qu'un seul agent en station pour  l'accueil.

    A l'issue de la présentation, M. Beppo  a précisé qu'un comité de suivi serait mis en place, ouvert à toutes les personnes intéressées. Notre association y participera bien évidemment et continuera à informer sur ce blog.

     

    Voici le document de présentation RATP :

    Cliquer sur l'image pour télécharger la présentation (fichier PDF)

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  • Rencontre avec le commissaire Jacques Rigon, suite.

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    A propos de cette rencontre, nous avons publié samedi un premier article, orienté plus particulièrement sur les ventes illicites de cigarettes (voir notre article du 4 février).

    Les autres problèmes du quartier ont aussi été évoqués bien évidemment.

    Présence de mineurs isolés

    Vous avez peut-être constaté, comme nous, la présence de jeunes mineurs isolés. C'est un phénomène récent en si grand nombre. Lors de la réunion avec le préfet, ce dernier l'avait évoqué et s'en inquiétait. Voici quelques éléments de réponse du commissaire Rigon :

    • 19 très jeunes mineurs isolés, âgés entre 8 et 12 ans et tous marocains, ont été interpellés pour des vols et ont été placés en foyers MAE ou Croix Rouge dans le 20e et le 11e, dans le cadre des mesures d'aide sociale à l'enfance.
    • 16 mineurs plus grands, âgés entre 14 et 17 ans (algériens, tunisiens et marocains), ont été interpellés principalement pour des vols et ont été généralement déférés au Parquet.

    Sur ce sujet, le Parquet et la Mairie sont mobilisés. Dans le 18e, il y a une intervenante sociale. Rappelons que ces jeunes mineurs, souvent sans attache familiale, doivent pouvoir bénéficier d'un hébergement et d'une prise en charge. On peut penser qu'ils sont aux mains de réseaux pour les plus jeunes. La police intervient aussi sans attendre qu'ils commettent des délits, pour tenter de les soustraire à des dérives plus graves, car ces jeunes sont avant tout en danger. A savoir également qu'il n'est pas possible de les obliger à intégrer un foyer d'aide sociale à l'enfance sans leur consentement.

    Le marché

    Ceux qui s'y rendent ou qui habitent juste à côté auront sans doute remarqué la présence de policiers assez tôt le matin. Dans l'allée centrale, on rencontre encore des vendeurs à la sauvette, majoritairement d'herbes aromatiques, mais il y a du mieux et les agents de la Direction de la protection, de la sécurité et de la prévention (DPSP) y circulent et veillent. Les véhicules du marché sont enlevés s'ils ne respectent pas les horaires de départ (à savoir 15h le samedi et 14h30 le mercredi, pour une arrivée à partir de 5h), une grue est là ! Certains commerçants ont expérimenté à leur dépens que ladite grue peut s'attaquer à de lourds camions... Il s'agit de permettre aux agents de la Propreté — une brigade spéciale appelée la Fonctionnelle, qui intervient en fin de marché, mais aussi après les manifestations sur la voie publique, par exemple — de pouvoir nettoyer correctement, rapidement et sans entrave. Nous avons remarqué, en effet, que les commerçants ne trainaient pas ! En revanche, les livraisons nocturnes par des 38 tonnes ont repris, d'après des signalements reçus. Nous avons informé le commissaire. Des actions devraient suivre.

    Nous avons réalisé un reportage photographique pour illustrer le travail des agents de la propreté. Nous le publierons dans les prochains jours avec commentaires appropriés.

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    Boulevard Barbès

    Des contrôles de commerces ont eu lieu (encore mardi dernier) avec la collaboration de l'Urssaf. Il s'agit bien de délivrer un message fort pour que cesse l'occupation non autorisée sur le trottoir. Nous avons appris par ailleurs, que des démarches ont été faites auprès de la direction de l'urbanisme et que plusieurs dossiers sont en cours. Nous nous tenons informés des procédures et de leurs effets.

    La presse vous donnera aussi quelques détails supplémentaires... :  l'article du Parisien du 5 février.

    La prostitution

    Nous avons également évoqué les problèmes liés à la prostitution dans le secteur Château-rouge et signalé des intrusions dans des immeubles. Jacques Rigon a rappelé l'obligation faite aux propriétaires de sécuriser les bâtiments, notamment par des moyens fiables de fermeture des portes d'entrée des immeubles. Les immeubles sensibles sont essentiellement habités par des locataires, qui subissent sans avoir les moyens de remédier au problème. Des courriers peuvent également être envoyés aux syndics, nous confirmera le commissaire. Rappelons qu'une loi d'avril 2016 pénalise désormais les acheteurs d'actes sexuels et que les forces de police sur place appliquent les nouveaux dispositifs de la loi. 

    Autre point inévitable, le marché aux voleurs sur la placette Charbonnière (où un camion de CRS stationne en principe depuis le début d'après-midi jusque tard le soir) Tous ces sujets seront remis sur la table dans 15 jours, lors de notre prochaine réunion avec le commissaire. A suivre...

  • Opération ”Barbès respire” : premier bilan un mois après

    Presque un mois après le début de la mise en place de l'opération surnommée "Barbès respire", le préfet de police Michel Cadot a souhaité présenter un premier bilan et échanger avec les associations du quartier Barbès-Chapelle.

    Nous ne reprendrons pas tous les chiffres déjà annoncés par Jacques Rigon, chef de district lors de la réunion à laquelle nous avions participé fin janvier (voir nos articles du 4 février et du 7 février).

    La rencontre a eu lieu au commissariat central du 18e avec Action Barbès, SOS Chapelle et le collectif d'habitants du boulevard Barbès.

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    Autour de la table côté élus et institutionnels, Eric Lejoindre, maire du 18e, et Stéphane Bribard qui représentait le maire du 10e, Colombe Brossel adjointe de la Maire de Paris chargée de la sécurité et de la prévention, les commissaires centraux de ces deux arrondissements Valérie Goetz et Damien Vallot, Jacques Rigon, chef de district, ainsi que de nombreux représentants des forces de l'ordre et de la Ville. On vous fait grâce de la longue liste.

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    En introduction, le préfet a tenu à rappeler la mise en place d'un dispositif qui a vocation à durer pour une amélioration de la situation. Si les CRS ont été moins présents dans la dernière quinzaine, c'est suite aux évènements qui ont eu lieu en banlieue mais le retour des effectifs sur Barbès-Chapelle est en cours.

    Quelles actions?

    Pour l'aspect répressif, une dizaine d'opérations par semaine, un dispositif spécifique les jours de marché avec des enlèvements de véhicules avant et après (une cinquantaine dont 5 poids lourds), des évictions de l'espace public (sauvettes), des procédures de destruction, des arrestations (beaucoup pour vente de cigarettes), des PV.

    En ce qui concerne la présence de très jeunes mineurs marocains (que nous croisons rue Patin, autour du métro et vers le square Bashung), Colombe Brossel a reconnu une situation totalement inédite dans la capitale. La Ville a mis en place deux types d'actions. L'association "Hors les murs" est chargée de la prise de contact pour des mises à l'abri (pas toujours acceptées par ces enfants) et par ailleurs un travail de fond, pour lequel on a besoin du Parquet des mineurs doit être mené. Une seconde association vient d'entrer en action, il s'agit de "Vaga". On mobilise également des éducateurs de rue. Situation compliquée...

    Le marché, la placette Charbonnière

    Eric Lejoindre a répété qu'on devra profiter du déplacement du marché en septembre pour l'installer dans de bonnes conditions et surtout le réinstaller dans de bonnes conditions. La récente mise en place des pots plantés de la placette ont été évoqués. Nous avons regretté qu'ils ne soient pas assez hauts (comme ceux du parvis de la gare du Nord) car ils servent inévitablement de poubelles et devront donc être entretenus régulièrement (voir notre article du 8 février).

    Du côté des commerces

    Beaucoup de contrôles sur l'ensemble du périmètre de la ZSP avec des demandes de fermetures administratives (souvent pour travail dissimulé) dont certaines sont déjà effectives. On en note ainsi place et rue de la Chapelle, rue Pajol, place Caplat, rue Myrha, boulevard Barbès... et ça va continuer !

    Le contact avec les citoyens

    Les associations présentes ont fait un même constat sur la durée d'attente trop longue quand on appelle le 17. Le Préfet s'en est étonné et a demandé une vérification à ses services. Espérons qu'il s'agisse d'un dysfonctionnement passager.

    ****  Prochaine réunion avec le Préfet et ses équipes début avril et, d'ici là, les rencontres avec Jacques Rigon au commissariat du 20e devraient continuer.

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  • Actions de la Semaest dans le 10e : le bilan

    Le groupe de travail local mis en place avec la Semaest sur les secteurs Lancry et Entre Deux Gares ne s'était pas réuni depuis juin 2013. Il était donc temps de dresser un bilan des actions de cette société d’économie mixte de la Ville de Paris, chargée de veiller sur le commerce de proximité dans le cadre de l'opération Vital'Quartier. Elle a bien d’autres missions dont la lutte contre la mono-activité et notamment par le rachat de murs commerciaux, comme nous allons le voir plus bas.

    Nous nous intéresserons plus particulièrement au secteur Entre Deux Gares pour lequel on peut noter le peu de locaux rachetés par rapport au secteur Lancry.

    Quelle évolution depuis 2007?

    Certaines activités ont diminué comme les call-box, les agences d’intérim, ou encore le prêt-à-porter, bien que cette baisse sur le terrain ne soit pas très visible. Pour preuve la dernière ouverture d’une boutique de vêtements de cérémonie à l’angle de la rue Guy-Patin et du boulevard de Magenta, dans un pied d’immeuble occupé précédemment par une société d'assurance. 

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    Sur le papier, le nombre de locaux vacants a beaucoup augmenté mais il faut tenir compte des locaux commerciaux de la gare du Nord en travaux au moment de la collecte des informations.

    Quelques chiffres

    Dans les services à la personne, on note une forte augmentation de ce qui est appelé "soins de beauté" et qu'on pourrait aisément rebaptiser "salons de massage"! On est passé de 6 à 16. Une hôtellerie plus haut de gamme s'est implantée privilégiant les 3 étoiles. La téléphonie a doublé (de 11 à 22). Augmentation également significative de la restauration rapide assise. 

    On a perdu plusieurs boutiques d'alimentation générale et de ventes de journaux (de 13 à 7). Sans compter les artisans du bâtiment comme les travaux d'électricité et le carrelage-peinture.

    Quelles acquisitions de la Semaest ?

    Depuis 2013, 12 locaux ont été acquis par la Semaest, mais seulement deux dans le secteur Entre Deux Gares. Elle déplore une réelle difficulté à trouver des locaux à acheter. Un local (activité de supports de communication) a été acquis rue de Château-Landon et un second au 96, rue de Maubeuge, l'épicerie fine que nous évoquions le 15 février dans le blog, cliquez ici. Un peu maigre.

    Le périmètre d'intervention s'agrandit

    Un souhait formulé depuis longtemps par des associations et des conseils de quartier est réalisé : la zone d'intervention de Vital’Quartier 2 comprend désormais le triangle formé par les rues de Chabrol au sud, Alsace à l'est et La Fayette au nord. 

    Les interventions dans la salle

    Des membres des différents conseils de quartier concernés par Vital'Quartier et des responsables associatifs conviés à ce groupe de travail ont pu poser leurs questions en fin de réunion. Chacun a volontiers reconnu le travail de la Semaest, notamment dans la rénovation des façades des commerces  — les photos projetées, type Avant/Après ont clairement démontré le progrès en terme d’esthétique —et pour l'extension du périmètre d'intervention. Les habitants ont exprimé à plusieurs reprises leur ferme conviction qu’une méthode plus efficace serait la préemption de baux commerciaux, en plus des murs, car la conversion de certains commerces se fait sans que la ville en ait connaissance, et ainsi elle ne peut limiter les phénomènes de mono-activité, ou bien seulement à la marge. Il a été rappelé le vote d’un texte de loi ouvre cette possibilité et qu’elle est pratiquée dans d’autres villes de France. 

    En fait, la ville ne souhaite pas reprendre des baux pour des raisons financières — trop onéreux et des contraintes en gestion — comme l'expliquait déjà Olivia Polski, l’adjointe d’Anne Hidalgo chargée du commerce, dans une réunion en mairie du 18e, même si la Loi Pinel le permet.  Certains dans la salle ont proposé qu'une préemption de baux à titre expérimental soit tentée. Pas de réponse positive à cette demande.

    Pour consulter le document dans son intégralité, cliquez ici.

     
  • La police et les relations publiques

    Ces derniers mois, nous sommes allés en visite au commissariat central du 18e pour échanger avec Nelson Bouard, commissaire principal. Et aussi par deux fois  en visite au Commissariat central du 19, rue Louis-BlancAprès le départ du commissaire Grinstein au printemps, le poste est resté sous la responsabilité de Frédéric Ségura qui avait répondu positivement fin juin à notre demande. La Brigade spécialisée de sécurité nous intéressait, il fallait que nous comprenions ses missions, son fonctionnement, considérer l'intérêt de la présence de cette nouvelle brigade pour les habitants du quartier. Le long article sur le sujet est paru le 11 juillet et il se peut qu'il vous ait échappé : il est là. Et bien sûr, pour poser vos questions en direct, n'oubliez pas d'assister au double conseil de quartier demain 6 novembre au Christopher's Inn / The Beluschi's, 5 rue de Dunkerque.

     

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    L'intérim a duré tout l'été jusqu'à la nomination du commissaire Julien Miniconi, qui spontanément nous a invités à venir le rencontrer. Attention, pas une convocation entre deux policiers !! Nous apprécions à sa juste valeur la démarche des nouveaux commissaires de prendre le temps de connaître les habitants, leurs associations, de venir dans les réunions publiques des conseils de quartier. Comme déjà dit plus haut, ce sera le cas demain lors de la réunion exceptionnelle de deux conseils de quartier, Lariboisière — Saint-Vincent-de-Paul et Louis-Blanc — Aqueduc sur le thème de la BST. 

    Il s'agissait d'une prise de contact. D'une présentation des uns et des autres. Le commissaire Miniconi est un jeune quarantenaire dynamique — il nous "suit" sur Twitter —, qui a quitté son dernier poste de commissaire adjoint dans le 16e arrondissement avant de rejoindre le 10e le 8 septembre. Un saut dans l'inconnu ? Pas tant que cela ... car il a fait des années de service dans les Yvelines et dans l'Essonne où il a pris du galon dans la gestion des violences urbaines. 

    Dans le 10e, nous ne souffrons pas de violences urbaines au sens où elles sont habituellement définies, le commissaire le souligne. La palette des problématiques est beaucoup plus large, et c'est certainement ce qui en fait la difficulté au regard de l'action de la police. 

    Le commissaire Miniconi s'attache à cerner chaque quartier avec ses spécificités. Concernant les voies entre la gare du Nord et l'hôpital Lariboisière, il évoque la présence de la toxicomanie et des diverses addictions, notamment à l'alcool, parfois couplées, qui conduisent un nombre de personnes non négligeable à investir ce territoire, de jour ou de nuit, au grand dam des habitants qui ne se sentent pas à l'aise avec la drogue, pour faire simple. Il le sait, il ne néglige pas le problème, il viendra expliquer ses intentions, la forme de son action le 6 novembre en public. 

    Pour revenir à l'alcoolisation des personnes, qui est souvent estompée par les projecteurs braqués sur les drogues illicites, nous avons lu à plusieurs reprises des informations dans les bulletins des mairies sur la promulgation de décrets préfectoraux à propos des interdictions variées de vente ou de consommation de boissons alcoolisées dans nos quartiers. C'était l'occasion de faire le point sur le quartier et sur les interdictions en vigueur : voici une carte transmise par le commissaire, elle est assez explicite et vaut, semble-t-il, pour le trottoir 9e du faubourg Poissonnière. 

    . Pour les rues inscrites dans le périmètre "fuchsia", la légende dit qu'un arrêté du 11/07/2014 interdit la consommation de 12h à 7h et la vente à emporter de 22H30 à 7h. Voilà qui est précis. 

    . Dans le faubourg Poissonnière, l'interdiction de consommer vaut de 16h à 7h et de la vente à emporter de 21h à 7h.

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    Cliquez sur le plan pour l'agrandir

     

    Nous avons évoqué d'autres sujets, comme l'état très préoccupant des abords du square Alban Satragne (sans évoquer l'attaque à l'explosif, lundi dernier, du distributeur qui s'y trouve), les sauvettes nombreuses et diverses, qui s'étendent vers La Chapelle, les ventes illicites aux abords de la station de métro Barbès, la circulation trop rapide des automobiles dans des voies dites de rencontre (donc limitées à 20 km/h, voire 30 dans un nombre croissant de rues "zone 30"), les salons de massage dont on peut douter des bonnes pratiques parfois, l'errance de jeunes garçons sans-papier, le recel car il s'agit bien de recel dans certains endroits comme la placette Charbonnière, que le commissaire n'ignore pas même si elle est située dans le 18e....

    Bienvenue Commissaire ! 

     

  • Jours de marché rue Guy Patin : Rémi Féraud rencontre les riverains

    A la demande d'habitants du 7 rue Guy Patin, le maire du 10e et son directeur de cabinet William Todeschini s'étaient déplacés pour les rencontrer au pied de leur immeuble mercredi 3 avril en fin d'après-midi.

    L'occupation des trottoirs de cette rue, les jours de marché, commence à devenir problématique à tel point qu'à certaines heures de la journée il est difficile de les emprunter, voire de sortir ou entrer dans les immeubles côté impair. La situation a très largement empiré depuis septembre dernier, nous l'avons déjà largement commentée.

    Beaucoup plus de « biffins », mais surtout il semble que ce marché parallèle se structure: organisateurs, guetteurs, placiers, un réseau qui semble vouloir profiter de la misère.

    Rappelons que la Zone de sécurité prioritaire du 18e ne comprend pas la rue Patin dans son périmètre, même si des CRS postés près de là sont intervenus quelquefois.

    Quelle est la position de la mairie?

    Rémi Féraud veut éviter que la rue Guy-Patin soit « l'angle mort de l'action publique ». Il trouve intolérable que les habitants ne puissent rentrer chez eux et fait des demandes répétées à la Préfecture de police. Il constate qu'il y a plus de policiers le samedi. Il soutient l'idée de Myriam El Khomery, adjointe au maire de Paris chargée de la sécurité, telle qu'elle l'a présentée lors de la réunion sur la Salle de consommation à moindre risque (le 27 mars dernier, voir notre article), à savoir la mise en place d'une brigade spécialisée de terrain (BST). Une telle brigade était intervenue à Belleville il y a 2 ans avec des résultats probants.


    BST : de quoi s'agit-il?

    C'est une brigade permanente de terrain composée d'une vingtaine de policiers, ce qui lui permet de bien connaître le quartier, les habitants, les commerçants et donc d'être plus efficace que des Compagnies républicaines (CRS) dont les membres changent régulièrement.

    En attendant cette création hypothétique, le maire incite les habitants à envoyer leurs témoignages, ce qui aidera à faire intervenir les forces de police.

    Organiser la vente ?

    Pourquoi ne pas permettre aux vendeurs de s'installer légalement sous le viaduc, après le marché, encadrés par une association ? « A Saint-Ouen, où des biffins bénéficient d'une carte les autorisant à vendre, il se crée à côté du marché licite, un autre marché de type “marché aux voleurs“ et on n'évitera pas le même phénomène à Barbès » a expliqué Rémi Féraud. C'est pourquoi il n'y est pas favorable.

    Il a demandé des passages plus fréquents des services de la Propreté le jeudi et le dimanche très tôt, soit le lendemain du marché quand l'espace public porte encore les traces très visibles des ventes à la sauvette.

    Nous aurons l'occasion de revenir sur le sujet puisque nous participerons la semaine prochaine à une réunion du Comité de suivi Barbès à l'Hôtel de Ville en présence de tous les services de la ville actifs sur le terrain, de la préfecture de police et de quelques autres... Nous sommes toutefois bien conscients d'être à la croisée des chemins, conscients aussi que le marché a toute vocation à se ritualiser, se massifier, et se répéter, peut-être pas tous les jours de la semaine, car la clientèle est aussi celle du marché officiel de Barbès connu pour avoir les meilleurs prix de Paris (tout comme TATI!) Mais qui sait ?

    -->  Pour mémoire : dans le blog, nous vous avons présenté la BRT dès février 2011 quand celle de Belleville, la seule sur Paris, a été créée. Un mois plus tard, en comité de pilotage Barbès, notre proposition d'un second carré aux biffins avait été rejetée. 

  • Les marchés de Barbès au Conseil de Paris

    Au dernier conseil de Paris, le mardi 16 octobre, les marchés de Barbès ont fait l'objet d' « échanges de voeux » entre l'opposition et l’exécutif parisiens. Les élus de l'UMP 18e demandaient à ce qu'il soit mis fin au « marché sauvage » de Barbès, que la mobilisation de la préfecture de police permette de rendre aux riverains, aux commerçants, et aux passants la tranquillité publique, et pour finir que soit mis en place un groupe de diagnostic et d'actions, tripartite (mairie de Paris, Préfecture de Police et Préfecture de Paris) pour améliorer la situation tant sur un plan sanitaire que sur celui de la propreté mais aussi sur celui du traitement social des personnes.

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    Pour répondre à l'opposition, Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris, chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l'exclusion, présentait le vœu suivant :

    Considérant la multiplication des étalages de vendeurs dits à « la sauvette » qui proposent des produits de récupération ou de consommation sur le boulevard de la Chapelle parallèlement au marché Barbès ;

    Considérant que ces activités traduisent la grande précarité d'une partie de la population, tant du côté des acheteurs que des vendeurs ;

    Considérant le mécontentement légitime des Parisiennes et Parisiens, qu'ils soient riverains, commerçants ou passants, lié à ces occupations illégales, qui génèrent des tensions sur l'espace public ;

    Considérant la coordination conduite par la mairie d'arrondissement du 18e, entre les services de la direction de la Protection et de la Prévention de la Ville et les services de police pour permettre le nettoyage du marché, verbaliser les dépôts d'ordures et assurer la tranquillité publique,

    Considérant les vœux de I'exécutif adoptés en séances du Conseil de Paris des 19 et 20 mars 2012, et 24 et 25 septembre 2012 demandant au Préfet de Police de garantir la régulation de I'espace public, et que le pilotage d'un groupe de travail sur le carrefour Barbés avec l'ensemble des acteurs publics concernés par les différentes problématiques soit assuré par le Secrétariat Général de la Ville de Paris :

    Le Conseil de Paris émet le vœu que :

    • La coordination entre les services de police et la direction de la prévention et de la propreté soit renforcée dans le cadre de la zone de sécurité prioritaire Goutte d'Or-Château rouge,
    • Le groupe de travail sur le carrefour Barbès piloté par le secrétariat général de la Ville de Paris établisse un diagnostic social des vendeurs à la sauvette et étudie les aménagements susceptibles d'améliorer les conditions de travail des commerçants non sédentaires et la tranquillité des riverains,
    • Suivant les résultats du diagnostic mené, l'accès aux droits des vendeurs à la sauvette en situation de grande détresse puisse être favorisée par une action sociale appropriée en lien avec les services de I'Etat

    Nous avions interpellé Olga Trostiansky à ce sujet quelques jours plus tôt, à la suite de plusieurs échanges avec nos adhérents. Un membre de son cabinet s'est rendu sur les lieux aux heures que nous avions indiquées (les jours de marché à partir de 15 heures environ) et a ainsi pu constater le nombre important de vendeurs à la sauvette et l'étendue des étalages au sol.

    La dernière réunion du Comité de Pilotage Barbès s'est tenue en mars 2012. Action Barbès n'avait pas pu y participer, mais nous avions adressé à Philippe Chotard secrétaire général de l'Hôtel de Ville, un dossier très complet reprenant en détail les différentes problématiques. Malheureusement, à ce jour, nous ne disposons pas du compte rendu de cette importante réunion. Nous espérons qu'il réunira à nouveau le comité de pilotage Barbès très prochainement.

  • Il est passé par ici, il repassera par là....

    Avez-vous suivi nos articles sur les porte-huit ? 

    Porte-huit ??? Ce sont ces camions de longueur remarquable qui transportent les voitures de location des particuliers, et dont les agences sont nombreuses dans la gare du Nord. Au passage, et pour faire court, ces camions longs stationnent aux abords de l'hôpital Lariboisière, au plus près des rampes des parkings Vinci, là où ils déposent ou prennent en charge les voitures de location. Leur but est de réduire au maximum la distance et le temps de transfert. 

    L'hôpital s'est plaint depuis longtemps des vibrations des moteurs, nécessairement en marche pour produire l'énergie indispensable aux mouvements des voitures. Des aménagements ont été faits rue de Maubeuge, pour marquer les espaces réservés à ces camions aux places les moins dérangeantes pour les services de réanimation, notamment. 

    Mais rien n'y fait. Les porte-huit se sont déplacés vers la rue Ambroise-Paré, en façade de l'hôpital,  entre l'entrée des urgences et l'entrée principale, ajoutant au nombre des mécontents les riverains de la rue Ambroise-Paré. 

    paris,lariboisière,porte-huitUne réunion a eu lieu au début du mois d'octobre, précisément le 10, sur place et en présence de responsables de la mairie, de la voirie, de l'hôpital, administration et corps médical, du commissariat, de la préfecture de police, en présence des riverains et de notre association. Chacun a pu exprimer son opinion, faire part de ses observations, livré sa perception des nuisances liées à ces camions. Entre nuisances sonores, pollution indéniable, et nécessaire présence d'une activité commerciale qui est liée à la gare et aux nombreux utilisateurs de voitures louées... les solutions rapides et simples avaient beaucoup de mal à émerger. 

    La réunion a duré plus d'une heure. Des plans ont été déployés au vent mauvais du nord... Les policiers ont affirmé que chaque jour la patrouille verbalise... mais peine perdue, les enjeux commerciaux sont trop élevés. On a également évoqué la charte qu'auraient du signer depuis plus de deux ans les professionnels du transport... signature reportée plusieurs fois, car la charte est trop restrictive sur les horaires de circulation. Dans ces conditions, rien n'est signé et les porte-huit continuent à encombrer le secteur. 

    On a pourtant doucement atteint les limites du supportable, aussi bien à l'hôpital que chez les riverains. Quelle solution dès lors ? 

    P1050456.jpgLe responsable de la section de voirie du 10e a donc décidé de gêner le stationnement des porte-huit. Gêner physiquement puisque les PV seuls ne sont pas dissuasifs. Dans un premier temps, avec une dose d'optimisme qui s'avérera bientôt excessive, il a fait placer des palissades de manière à réduire la circulation de la rue Ambroise-Paré à une seule file. Et donc à empêcher l'arrêt des porte-huit. Arrêt est bien le terme exact, et non stationnement, puisque les moteurs sont en marche. Or, le représentant de la Préfecture nous a appris que l'arrêt est autorisé sur cette portion de rue... ce qui limite la répression que pourrait exercer la police à l'encontre d'un stationnement illicite.

    Image 2.jpg

    Qu'à cela ne tienne, les porte-huit se sont décalés un peu plus loin, entre la rampe de sortie du Parking Vinci et le feu tricolore à l'entrée de l'hôpital. 

    Image 19.jpg

     Mais à malin, malin et demi... la section de voirie avait encore quelques palissades en réserve... qu'elle s'appliqua à ranger devant l'espace réservé au stationnement des motos et autres deux roues. Ce qui donne des choses bizarres, mais qui sont temporaires toutefois. Voyez vous-mêmes sur les photos que nous avons faites hier :

    Image 3.jpgImage 1.jpg 

    Nous en sommes là. 

    C'est une expérimentation, qui en fonction des résultats, devrait déboucher sur la création d'un petit nombre de stationnements voitures, côté des numéros pairs de la rue Ambroise-Paré, entre l'entrée des urgences et la rampe du parking Vinci, toujours dans le but de ne laisser qu'une seule voie de circulation qui empêche l'arrêt du porte-huit. Autant dire une guerre de tranchée... 

  • Placette Paré-Patin : il serait question d'un feu tricolore!

    Nous l'avions évoqué dans notre article sur l'aménagement de la place du 8 novembre 1942, la place Paré-Patin fait désormais l'objet d'une réflexion pour l'agrémenter.

    Une première réunion s'est tenue sur place jeudi dernier en présence des services de voirie, le responsable de la section territoriale du 10e, Emmanuel Berthelot, de William Todeschini directeur de cabinet du maire de l'arrondissement et de Véronique Cohen. Action Barbès, qui, à plusieurs reprises, a demandé cette concertation, y participait.

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    Il devait être question de végétalisation mais le sujet principal a finalement été celui d'une possible implantation d'un feu tricolore après le passage réservé aux ambulances. Surprise, mauvaise surprise, pourrait-on ajouter.

    Pourquoi un feu 

    C'est à la demande essentiellement des sociétés de taxis nombreux autour de la gare du Nord. Ils souhaitent pouvoir regagner le boulevard de Magenta plus rapidement et donc emprunter le passage réservé aux véhicules d'urgence. (seul le tourner à droite serait possible)

    Lors du réaménagement du boulevard de Magenta, nous avions participé à de nombreuses concertations et nous avions approuvé la fermeture de la rue Paré donnant accès au boulevard de Magenta. Il s'agissait de donner priorité aux piétons et de ne pas couper la piste cyclable. Certes, le passage est malheureusement emprunté par d'autres véhicules que ceux autorisés (malgré les deux panneaux sens interdit bien visibles). Nous l'avons d'ailleurs signalé à maintes reprises aux différents commissaires de l'arrondissement qui se sont succèdés et aux élus. Le jeudi 3 mai pendant une heure, les personnes présentes sur place n'ont pu que le vérifier, certains même avec étonnement. La discussion a donc porté davantage sur l'opportunité d'un tel feu tricolore.

    paris,10e,paré-patin,passage-interdit,urgences,sécuritéQue propose la DVD

    Un feu implanté juste avant le boulevard et après le passage piétons. Autant dire que les piétons auront bien des difficultés à traverser car les véhicules autorisés (et ceux non autorisés, à plus forte raison) s'approcheront au maximum du feu, c'est à dire sur le passage piétons. On ajouterait sous les panneaux d'obligation de tourner à droite (juste avant le sens interdit) "sauf taxis et ambulances". De quoi surcharger, de notre point de vue, inutilement l'espace public et la lisibilité." Les piétons sont la priorité absolue de la DVD", a affirmé Emmanuel Berthelot. Nous pouvons en douter pour cet aménagement précis. On nous dit qu'un panneau lumineux " Priorité aux piétons" coûterait cher. Et un feu tricolore ?

    Lot de consolation

    Des jardinières pourraient agrémenter la placette ; comme pour la place du 8 mai 1942, elles seraient entretenues par la Régie de quartier. Restera à trouver les bons emplacements.

    Ce sera l'objet de la réunion en mairie  du 10 mai avec  William Todeschini et l'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul. Réunis le 4 mai, les animateurs du CQ ont d'ores et déjà prévenu qu'ils n'étaient pas favorables à l'implantation d'un feu tricolore et ont demandé l'avis des habitants inscrits sur leur liste de diffusion. Emmanuel Berthelot s'est engagé à ce que rien ne soit finalisé avant le 10 mai. La discussion risque d'être sportive. Nous invitons nos lecteurs à réagir sur le blog.

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