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Rechercher : projet Balcon vert

  • Travaux station Barbès: encore un peu de patience

    Préoccupés par les travaux dans la station de métro Barbès-Rochechouart, nous avions contacté fin février Didier Perret de l'agence de développement RATP pour Paris. Il nous avait assurés du maintien d'un guichet vente à l'entrée face à Tati (voir notre dernier article). Or, les travaux se poursuivent et il n'y a plus aucun guichet de vente actuellement. Celui en haut de l'escalier monumental est depuis longtemps un simple point d'information. Et encore n'est-il pas ouvert en permanence. Testée mercredi vers 17h, la borne d'appel en haut de l'escalier monumental est restée muette... Plusieurs personnes  à la recherche d'une information n'ont pu obtenir satisfaction. 

    Notre interlocuteur Didier Perret répond volontiers à nos questions. Ainsi, nous avons reçu ce nouveau message mercredi dernier : 

     

    "Au terme des travaux d'aménagement et d'embellissement réalisés par la RATP, je vous confirme le maintien d'un guichet de ventes à la station Barbès.
    Je viens de faire un point avec l'équipe projet concernant notre planning d'intervention, effectivement nous sommes actuellement dans une phase pénalisante, mais transitoire, qui correspond à la dépose des équipements anciens en attendant la construction du nouvel espace de ventes en lieu et place.
    Au regard des éléments de planning en ma possession, la phase de construction devrait débuter dans les prochains jours, pour une remise d'ouvrage fin mai.
    Par ailleurs, je me suis permis de transmettre votre message à la responsable de la ligne 4, en charge de l'accueil et de la vente à la station Barbès, afin qu'elle puisse intégrer votre remarque dans l'organisation du service pendant cette phase travaux.
    Je reste bien évidemment disposé à vous apporter toutes les précisions utiles si besoin."

    métro, barbès, travaux,

    Nous avons insisté pour que le guichet d'information soit ouvert davantage en terme d'amplitude horaire. En souhaitant que nous soyons entendus et que le guichet flambant neuf ouvre bien fin mai.
  • Quand on parle de nos maires dans la presse


    paris,9e,10e,élections-municipales,rémi-féraud,jacques-bravo,pauline-véronLe Parisien a donné une série d'articles sur les arrondissements en janvier. A-t-il anticipé une campagne très précoce pour les élections municipales, puisque, déjà, des candidats se sont déclarés dans les deux camps ? Pour mémoire rappelons que le scrutin n'aura pas lieu avant la mi-mars 2014, en ce qui concerne le deuxième tour..

    Pour l'instant nous avons noté pour vous deux articles sur les maires des 9e et 10e arrondissements, qui sont les plus proches de nous.

    paris,9e,élections-municipales,Jacques-bravo,pauline-véronPour sa succession, Jacques Bravo, maire du 9e, officialise sa préférence pour Pauline Véron, son adjointe depuis 2001 devenue adjointe au maire de Paris chargée de l'économie sociale et solidaire en juillet 2012. Il ne semble pas vraiment craindre un retour de la Droite aux manettes du 9e, car selon lui, personne à l'UMP n'est assez crédible ou bien implanté dans le paysage, dénonçant au passage le « tourisme électoral » de certains. Les oreilles de Pierre Lellouche ont-elles sifflé ?

    Lire l'article du Parisien du 17 janvier 2013.

     

    rencontres-avec-Remi-Feraud.jpgQuant à Rémi Féraud, maire du 10e il se déclare candidat à sa propre succession. Elu en 2008 avec un taux frisant les 75% de votes en sa faveur, et jeune encore – 41 ans ! – il n'est pas incongru qu'il veuille continuer la tâche qu'il s'est assignée et pour laquelle il a été si largement élu. Il cite notamment la reconquête de l'espace public et les grands défis du vivre-ensemble, dans un arrondissement toujours secoué par des « querelles de voisinages ».

    Lire l'article du Parisien du 18 janvier 2013.

    Nous suivons de très près ses actions et la pression qu'il exerce sur le gouvernement pour faire avancer l'expérimentation d'une salle de consommation à moindre risque. En effet, lui s'est déclaré favorable à l'ouverture d'un tel dispositif, mais la balle est dans le camp de Marisol Touraine, qui doit préparer soit un décret, soit un projet de loi et convaincre les députés de le voter. Faute de quoi on restera dans le champ des bonnes intentions.

  • Voeu commun au conseil d'arrondissement du 10e le 4 février

    Nous avons évoqué brièvement dans notre article du 2 février le dernier conseil de quartier Lariboisière-St Vincent de Paul.

    C'est à cette occasion qu'Action Barbès a reçu le soutien des habitants présents pour demander la mise en zone 30 des abords de l'hôpital. C'est un souhait que nous avions déjà émis lors de la concertation sur les double sens cyclables (DSC). Bertrand Delanoë a insisté sur sa volonté d'augmenter le nombre de zones 30 dans la capitale lors de ses voeux pour 2013, notamment près des crèches, des écoles et des hôpitaux. L'occasion de réitérer notre demande était là, à ne pas manquer.

    Elisabeth Carteron, présidente de notre association, a donc présenté le voeu commun (ici le texte complet) lors du conseil d'arrondissement du 4 février en mairie du 10e.

    C'est Elise Fajgeles qui a répondu avec des arguments sans surprise : il faudra un financement pour réaliser cette mise en zone 30, examiner le coût des aménagements qui seront nécessaires (panneaux, modifications éventuelles de voirie....).

    Certes, nous avons un avis favorable de l'élue mais aucune certitude sur la faisibilité, aucun calendrier si le projet était validé.

    3417504662.jpgNous ne l'avons pas évoqué en conseil, car ce n'était pas le sujet, mais des modifications de voirie sont déjà envisagées pour pérenniser l'expérience en cours de réduction de la rue Ambroise-Paré à une seule voie roulante. Le dispositif actuel, à base de palissades, qui empêchent le stationnement gênant des camions de transport "porte-huit" devant l'hôpital est chaudement plébiscité par ce même hôpital. Ne serait-ce pas une opportunité pour faire d'une pierre deux coups ? Avec des économies d'échelle... comme on dit en langage économique ?

    Au risque d'en repasser une couche, n'est-il pas dans les tuyaux également d'ouvrir le passage Paré-Patin aux taxis.... ce changement ne se fera pas sans l'intervention de la section territoriale de voirie. Alors, réfléchissons et globalisons. Autant pour les finances de la Ville que pour la tranquillité des riverains.

    Action Barbès a par ailleurs suggéré que le budget alloué au déplacement de la piste cyclable sur la chaussée du Magenta au niveau du Louxor soit plutôt utilisé pour les abords de l'hôpital. Rappelons que nous avions demandé, puis rejeté cet aménagement au vu du coût prohibitf de l'opération (voir article du 13 octobre 2012).

    Encore un dossier à suivre... 

  • On a abattu des arbres malades sur la place de la République

    Place de la République

    Lors de la phase étude du projet de réaménagement de la place de la République, une attention particulière a été portée au devenir des arbres présents sur la place. Tout a été mis  en oeuvre pour permettre la sauvegarde d’un maximum de sujets.
    Néanmoins, 15 arbres nécessitaient une intervention car :
     8 sujets étaient en mauvais état.
     7 sujet ont du être remplacés pour rénover l’alignement d’arbres dépérissant sur le trottoir Sud Ouest.
    En conséquence, ces sujets ont été abattus entre les 13 et 16 novembre 2012.
    De nouveaux sujets seront rapidement plantés à l’emplacement des arbres abattus. Au total, il y aura 23 arbres supplémentaires sur la place à la fin du chantier.

    L'avis d'information de la Ville ne dit pas la date des plantations. En revanche, on a appris dans la presse,  (d'après le Figaro et ses sources), que depuis le 25 novembre, tous les échafaudages devraient avoir complètement disparu. Si vos fenêtres donnent sur la place, envoyez-nous des photos. D'ici, du carrefour Barbès, et malgré notre longue vue, on distingue mal... 

    Contacts (si vous souhaitez en savoir davantage)
    Maître d’ouvrage : Mairie de Paris
    Maître d’oeuvre :   Direction de la voirie et des déplacements, 6ème Section territoriale
                               39, quai de la Seine - 75019 Paris
                               Tél. : 01 53 38 69 00
                               du lundi au vendredi de 8h30 à 17h
                               Relations avec les usagers :   Didier Larrus

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  • A tous ceux qui s'inquiètent du chantier de la brasserie de Barbès

    Oui, vous avez raison ! Le chantier des ex-magasins Vano ne bouge pas beaucoup depuis cet été. 

    Inquiets que le projet de brasserie ne voie pas le jour, vous êtes nombreux à nous interpeller sur les réseaux sociaux, sur le blog et dans la rue pour savoir ce qui se passe. Nous sommes allés chercher l'information à la source, à plusieurs sources même. 

    En juin 2011, l'incendie de Vano a ravagé une construction sise sur deux parcelles : celle située à l'angle des boulevards Barbès et de la Chapelle appartient à un propriétaire qui a fait affaire avec le futur restaurateur ou cafetier, Monsieur Moussié; l'autre parcelle qui enserre la première, car elle a une ouverture sur chacun des boulevards, est la propriété d'un investisseur bailleur, qui a conclu un bail de location avec Foot Locker pour l'ouverture d'un magasin de chaussures de sports.

    La reconstruction des bâtiments devait avoir lieu à l'identique, puisque son coût était pris en charge par les compagnies d'assurance. (nous le disions déjà le 8 septembre ici même) Toutefois une demande modificatrice du permis de construire a été faite au cours de l'été, pour la parcelle d'angle, celle de la brasserie donc, et le délai court depuis lors jusqu'à la réponse de l'administration. 6 mois est le délai minimum. Cela nous amène à la mi-janvier. 

    Pourquoi dans ce cas, ne pas poursuivre le reste du chantier ?

    La réponse nous vient de l'élue du 18e qui a toujours été notre interlocutrice attentive : les deux propriétaires se sont entendus pour confier la reconstruction à la même entreprise, qui pour des raisons de simplification et de cohérence économique préfère mener les deux chantiers concomitamment. 

    Ne nous inquiétons pas. Tout devrait reprendre bientôt. Sauf intempéries... bien sûr.

    Pour patienter et rêver de beaux établissements servant cafés et rafraichissements, nous vous proposons l'article très documenté du site des Amis du Louxor mis en ligne en mars 2012.

  • Drogue, réduction des risques et argent public

    Les adversaires de l'implantation d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR) pour les toxicomanes au 39 boulevard de La Chapelle n'ont de cesse de critiquer un mauvais usage de l'argent public pour un tel projet.

    Regardons la question de plus près.

    Dans l'entretien qu'il nous a accordé en Juillet 2013, Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement, indiquait que le budget de fonctionnement de la SCMR se montait à 800 000€ par an. L'association GAIA qui devrait gérer cette salle prévoit de recevoir entre 80 et 100 personnes par jour, 7 jours sur 7, avec comme équipe permanente 2 accueillants moniteurs éducateurs, 2 éducateurs, un infirmier et un agent de sécurité, soit au total 6 personnes.

    Le but d'une SCMR est, entre autres, de réduire la transmission du virus du Sida. Un simple calcul, certes un peu cynique, nous montre l'intérêt financier d'un tel équipement : le traitement d'un(e) séropositif(ve) est intégralement pris en charge par la Sécurité Sociale et aujourd'hui on peut estimer le coût moyen d'un tel traitement à 25 000€ par an dans le cas où le patient n'est que séropositif, c'est à dire sans complication par ailleurs. Il est facile de voir que si une personne de 30 ans est infectée par le HIV, doit être traitée en conséquence et a une espérance de vie de 30 ou 40 ans comme l'efficacité des traitements actuels le permet, alors le retour sur investissement (terme affreux s'agissant de santé publique) d'une SCMR est intéressant. Les brillants économistes sortiront leur calculette et leur taux d'actualisation préféré pour se convaincre que l'argent public dépensé là pour éviter des dépenses à la Sécurité Sociale déjà bien mal en point financièrement est donc bien employé. 

    La Plate Forme Globale pour les SCMR a d'ailleurs produit un argumentaire financier intéressant, notamment pour ce qui se passe au Canada. 

  • Bibliothèque Goutte d'Or : la mairie du 18e nous répond

    Nous avions écrit par deux fois à Didier Vallet, directeur de cabinet du maire du 18e à ce sujet. Voir nos articles du 26 mai et du 31 mai ici même dans le blog pour l'historique du dossier. Nous avions proposé de publier les réponses que la mairie voudrait bien nous fournir. Les voici donc.

    Nous remercions Didier Vallet de sa réponse.

    Daniel Vaillant est tout aussi mécontent que vous de la fermeture prolongée de cette bibliothèque, très fréquentée, d’un quartier politique de la ville du 18ème.

    Après plusieurs rebondissements et dysfonctionnements anormaux, les travaux doivent désormais commencer en aout (préparation du chantier en aout et démarrage des travaux en septembre) pour s’achever en février 2013.

    Les travaux concernent la construction d’un nouvel escalier, la mise aux normes handicapées, la réfection des menuiseries, de l’électricité, des faux plafonds, des luminaires et de la ventilation, le changement des portes coupe feux, ainsi qu’une nouvelle signalétique.

    Pour palier ces lenteurs, la Direction des Affaires culturelles vient de s’engager à proposer des activités « hors les murs » au bénéfice des habitants du quartier, dès cet été. Nous attendons de connaitre le détail de ces propositions d’activités.

    Enfin, Daniel Vaillant vient de demander au Maire de Paris que la direction des Affaires culturelles s’engage sur une date ferme de réouverture de la bibliothèque, date la plus proche possible de la fin des travaux.

    Nous ne pouvons cependant qu'être étonnés par la nécessité de mettre aux normes handicapées. Que n'y avait-on penser plus tôt au moment du projet ? Quel est cet architecte qui a oublié ce "détail" ? La bibliothèque a-t-elle subi de telles dégradations qu'il faille refaire les menuiseries, l'électricité (on ne la refait pas tous les dix ans chez soi, même si, on le comprend bien, la fréquentation d'un lieu public est largement plus importante), les luminaires, etc? Que doit penser le citoyen? Responsabilité accablante des usagers pour des dégradations ou mise en cause de matériaux de mauvaise qualité ?

    En ces périodes où les économies sont de rigueur, c'est quelque peu regrettable.

    Lire aussi sur le site de Social Nec Mergitur les derniers rebondissments sur le dossier.

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  • Sur paris.fr on parle de la Goutte d'or en bien....

    Une fois n'est pas coutume. C'est plus souvent dans les pages faits divers du Parisien qu'on évoque la Goutte d'or, une manifestation des habitants contre la saleté, un événement citoyen contre l'occupation illicite de l'espace public, ou encore une bagarre entre petits voleurs. Mais cette fois, rien de tout cela, l'accent est mis fermement sur les aspects positifs de notre quartier. 

    Nous avons retenu particulièrement l'immense fresque peinte sur le pignon nord qui surplombe l'Institut des Cultures d'Islam (rue Léon), réalisée par l'artiste Tarek Benaoum. 350 m2 de couleurs ! Tous les détails ici

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    Toujours dans la couleur, et avec un même fond bleu (qui nous fera peut-être oublier l'absence de ciel bleu cet hiver à Paris) une autre fresque, horizontale celle-ci, et dédiée aux femmes. Cet été, nous vous avions présenté le projet avant sa réalisation et les palissades en bois qui cachaient les piliers des arcades. 

    photo JRBourge

    Photo JR Bourge

    Découvrez l'artiste, Claire Courdavault, dans le reportage qui lui est consacré sur le site de la ville. C'est ici. 

    Vous apprendrez que le collège Georges Clémenceau innove pour aider les élèves en difficulté. Le dispositif SOA (Savoir, oral, attitude) met le focus sur la maitrise de la langue, le passage obligé pour acquérir les savoirs fondamentaux et progresser dans une scolarité apaisée et fructueuse. La langue mais pas que... reprendre confiance en soi, élargir les envies et la motivation de l'enfant, voire de l'ado puisqu'on est ici en collège. Tout un dispositif créé en 2010, déjà, est proposé aux jeunes, repérés par leurs professeurs, pour leur permettre de mieux avancer dans leur parcours scolaire. Les ateliers de travail autour de la langue, de l'oral et de l'écrit, et de l'art se traduisent par des expositions des oeuvres des élèves. Une motivation de plus pour ces élèves. Voir le détail sur le site paris.fr.

  • Le Lavoir Moderne Parisien: nouveau lieu artistique contemporain?

    La semaine dernière, nous avons rencontré la nouvelle équipe du Lavoir Moderne Parisien situé 35 rue Léon dans le 18e, une équipe pleine d'énergie et déterminée à faire revivre ce lieu qui subit depuis plusieurs années les conséquences d'une bataille juridique avec le propriétaire du bâtiment.

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    Un peu d'histoire

    En 1986, c'est Hervé Breuil qui investit un lieu laissé à l'abandon et devient le directeur du LMP. Ce jusqu'en 2012, où le tribunal exige la liquidation de la structure entraînant ainsi la fin de vie du LMP (voir article de Médiapart et nos articles du 12 janvier 2012 et du 29 mars 2012). La mairie de Paris bloque alors le permis de construire grâce à une ordonnance de 1945 qui interdit de changer la destination culturelle d'un lieu. En 2014, la Compagnie Graines de Soleil créée par Khalid Tamer reprend le flambeau. Mais les difficultés perdurent et il passera la main à l'équipe actuelle. A ce jour, le théâtre est toujours géré par l'association.

    Quelle situation aujourd'hui et quels besoins?

    Les responsables du lieu ont déposé un dossier pour une demande de subvention de fonctionnement auprès de Bruno Julliard adjoint à la maire de Paris et chargé de la culture. Par ailleurs, le dossier est également arrivé sur le bureau de la ministre Françoise Nyssen. Il s'agit avant tout de soutenir la création émergente et permettre de revenir à ce qui a fait le passé et la notoriété de la salle. En effet, de nombreux artistes connus y ont fait leurs premiers pas (Abd al Malik, Mathieu Boogaerts, Youssou N’Dour, les Têtes raides...). Des personnalités du monde du spectacle, telle Ariane Mnouchkine soutiennent le projet. Nous relayons volontiers l'appel à contributeurs lancé par l'équipe. Si vous disposez d'un peu de temps, vous pouvez par exemple vous engager pour l'accueil et la billetterie à raison d'un soir par semaine. Mais vous pouvez aussi aider à la communication notamment. Dans un tout autre domaine, n'hésitez pas à faire part de vos connaissances sur le passé artistique du lieu depuis 1986 et également sur la création du Lavoir au 19e siècle.

     

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    un air de " Petit Bouffes du Nord" appelé ainsi par Peter Brook

    La salle contient 70 places assises et jusqu'à 200 personnes debout.

    Pour la saison en cours, ce sont 29 spectacles qui sont proposés et on nous promet déjà une belle programmation pour 2018-2019. La restauration prévue dans le hall ne sera pas oubliée.

    Pour tout savoir sur la programmation, rendez vous sur lavoirmoderneparisien.com et facebook.

     

  • Rencontre avec la direction de l'hôpital Lariboisière

    Les travaux du nouveau Lariboisière ont commencé depuis plusieurs mois ou plus exactement la phase de démolition. Nous avions assisté à la présentation du projet  en mars de l'an dernier (voir notre article du 30 mars 2017). 

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    Les premiers coups de pelleteuse ont été pour le bâtiment Morax, à l'angle des rues Ambroise-Paré et Maubeuge. Un nouveau bâtiment sera bientôt érigé et il accueillera les services techniques, informatiques et de communication, ainsi que le laboratoire d'anatomo-pathologie. Au rez-de-chaussée, un espace de restauration est prévu.

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    Bâtiment Morax

    Le calendrier des travaux est à peu près respecté, à trois mois près, un retard dû à des raisons d'appels d'offre. La construction du "Nouveau Morax" est prévue début 2019 pour une durée d'un an. Ensuite, les bâtiments qui accueillent actuellement diverses activités dont les services techniques, les laboratoires, et sont situés vers le boulevard de la Chapelle, au bout de la rue de Maubeuge, seront à leur tour détruits.

    L'ouverture du nouveau Lariboisière est prévue pour 2023. Il faudra alors transférer les activités d'hospitalisation et le plateau technique dans le nouveau bâtiment. Après la réhabilitation du bâtiment Galien, les activités d'addictologie, psychiatrie et médecine physique de Fernand-Widal rejoindront Lariboisière. La parcelle située le long de la rue Guy-Patin sera ensuite vendue (2024-2025) et devrait accueillir très probablement des logements.

    L'entrée principale des piétons se fera boulevard de la Chapelle avec une dépose-minute prévue. Pour les urgences, ce sera rue de Maubeuge.

    Nous avons aussi évoqué la modification de la piste cyclable du boulevard de la Chapelle dans le cadre de la Promenade urbaine. Initialement, les trottoirs devaient être élargis le long de l'hôpital, la piste cyclable étant conservée, pour ne laisser qu'une seule voie de circulation. L'hôpital a demandé qu'il soit tenu compte des impératifs d'accès des véhicules de secours. Les trottoirs resteront donc inchangés, au moins jusqu'à 2023. La piste cyclable protégée disparaît et Action Barbès le regrette. Les cyclistes devront désormais cohabiter avec les véhicules d'urgence dans un couloir élargi. Espérons que cette voie ne servira pas aux automobilistes et deux-roues motorisés pressés. On ne garantit rien!

  • Visite de chantier sur la ligne 2: les travaux avancent

    Où en sont les travaux de réfection de la ligne 2 entre Anvers et Jaurès ? Nous avons pu nous aventurer sur le chantier en compagnie de Sylvie Pouget de l'agence de développement RATP Paris, Frédéric Legard chef de projet pour la RATP et de Joël Pierre chargé d'études Génie civil qui œuvre sur le chantier depuis septembre 2017.

    Nous avons déjà commencé par une petite explication au tableau dans la base vie située rue du Département. Rien de tel pour mieux comprendre les travaux en cours. Il fallait aussi s'équiper d'un casque, de chaussures de sécurité et d'un gilet comme pour les visites organisées pendant les travaux de la station Château Rouge.

    L'organisation du chantier

    Il y a en fait 4 chantiers organisés en plusieurs phases.

    Un principal pour la partie extérieure du viaduc (zone de métallerie à traiter) avec un échafaudage de chaque côté et repérable par son emballage de plastique blanc. On accède ainsi à la zone de métallerie à traiter. C'est pour la journée.

    2ème chantier : dans les stations. Même principe, mais on est obligé d'installer des échafaudages plus larges comme on a pu le voir au carrefour Barbès, des installations qui empiètent forcément sur la chaussée.

    3ème chantier : traitement de la zone de métallerie, mais côté voie et donc possible seulement la nuit sur une plage horaire très réduite (environ 3h).

    4ème chantier : on travaille dans les espaces à l'intérieur des stations au niveau des grilles au sol. Et c'est aussi la nuit puisqu'il ne doit pas y avoir d'usagers.

    Les 4 chantiers avancent en même temps avec une soixantaine de personnes à la tâche et une quinzaine pour l'encadrement. Ces dernières semaines, la période de gel a ralenti l'avancement des travaux qui sont actuellement évalués entre 18 et 24 mois.

    Le carrefour Barbès devrait être rendu prochainement à la circulatio; le chantier s'est déplacé vers le carrefour Tombouctou-Maubeuge et on devrait s'attaquer à la station Chapelle mi mai. La déchetterie devra fermer ses portes.

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    Les médaillons en céramique seront remplacés

    Pourquoi tout ce bruit ?

    Si vous êtes passé à proximité du viaduc vers Barbès, vous avez sans doute dû vous boucher les oreilles tant le bruit était parfois assourdissant. C'est la phase de sablage qui en est la cause, phase qui permet de mieux décaper les parties métalliques afin de mieux les traiter ensuite ; une action qui n'est pas possible sur tout le parcours. Si vous avez l'œil averti, vous remarquerez peut-être des différences...

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    Machine qui permet de retraiter le sable

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  • Promenade urbaine, la lumière et la couleur arrivent...

    Aujourd'hui, nous vous donnons quelques nouvelles de la Promenade urbaine. Les travaux de voirie ne sont pas tout à fait achevés, il reste quelques petites parties à terminer (nous reviendrons dans un prochain article sur les problèmes liés à leur réalisation), mais la réalisation de la fresque de l'artiste Momies (voir notre article du 14 janvier dernier) commence à voir le jour. C'est sur le tronçon du boulevard de la Chapelle situé entre les rues Guy Patin et de Tombouctou que l'oeuvre commence à prendre forme.

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    Sur un sol préalablement nettoyé et séché au chalumeau, la première couche de fond bleue a été étalée, créant ainsi un long ruban qui souligne la perspective du viaduc. Les arabesques, esquissées par l'artiste à main levée, sont ensuite peintes soigneusement par une équipe d'ouvriers. L'avancée du chantier est relativement lente du fait des contraintes liées à la météo qui doit être favorable mais également à la tenue du marché deux fois par semaine. Un marché dont la bande de couleur souligne encore plus les dépassements d'étal, certains débordant toujours de plus d'un mètre de la limite autorisée. Mais revenons plutôt à nos couleurs, que nous vous laissons découvrir sur les quelques photos qui suivent.

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    Sur ce même tronçon, nous avons pu assister aux premiers essais pour la mise en lumière du viaduc. Et il faut l'avouer, c'est très enthousiasmant, l'éclairage du tablier nous dévoile son architecture sous un jour nouveau, sans mauvais jeu de mots. Nous avions proposé une mise en valeur du viaduc par la lumière au budget participatif de 2015, projet qui avait été retenu par le vote des Parisiens, mais nos ambitions étaient bien modestes et l'enveloppe du budget participatif était loin de pouvoir assurer la qualité de la réalisation qui voit le jour à présent.

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    Et finissons avec un petit bonus, avec l'arrivée du nouveau modèle d'urinoir accolé aux toilettes existantes, toujours sur le boulevard de la Chapelle, au droit de la rue de la Charbonnière. Fermé par une petite porte qui offre un peu d'intimité aux utilisateurs, ce modèle semble relativement solide, mais seul le temps nous le dira.

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