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Rechercher : projet Balcon vert

  • Conseils de quartier suite

    • 13 membres désignés par le Conseil d’arrondissement ;
    • 13 habitants (10 tirés au sort sur liste électorale + 3 sur liste d’étrangers non communautaires) ;
    • 13 représentants de la vie associative, culturelle, économique et sociale proposés par le Maire après concertation.

    Pour sa composition, le Conseil de quartier cherche à maintenir la parité hommes/femme et une représentation équitable de la population dans sa diversité.

    Le Conseil se réunit au moins trois fois par an en public et son bureau est composé d’un Président et d’un Secrétaire.

    Ses missions sont assez vastes allant des projets concernant le quartier jusqu’à l’élaboration du budget de l’arrondissement voire de la Ville.

    Le 20e a donc opté pour une structure des 7 Conseils sassez formelle de 39 membres qui sont renouvelés en milieu de mandature.

    Dans le 10e

    La création des Conseils de quartier dans le 10e est plus récente puisqu’elle date de 2001. Cet arrondissement compte 6 Conseils qui sont à l’image de ce qui se passe dans notre 9e, c’est à dire ouverts à tout le monde (« dans le respect des valeurs de la République et de la Déclaration des Droits de l’Homme » est-il précisé). Ces Conseils sont animés par une équipe ayant un mandat de deux ans. Cette équipe de 12 personnes élues par le Conseil, de 6 personnes représentatives de la vie du quartier et désignées par le Maire sur proposition des 12 précédentes et de 2 ou 3 élus – soit au total une vingtaine de personnes – a pour mission de coordonner les travaux du Conseil de quartier pour renforcer le lien social, veiller à ce que les sujets concernant les quartiers soient à l’ordre du jour des Conseils d’arrondissement, poser des questions à ce même Conseil d’arrondissement, etc. … L’évaluation de la démarche fait l’objet d’un forum annuel.

    A l’inverse du 20e, nous sommes donc là en présence d’une structure plus ouverte, moins formelle, sans doute beaucoup plus proche de ce que nous vivons dans le 9e.

    Les résultats

    Bien sûr, il n’est pas question ici de décerner les bons et les mauvais points. L’internaute intéressé pourra se faire une idée par lui-même en consultant les sites ou blogs dédiés (voir liste en fin d’article).

    Il n’est pas douteux que la structure assez formelle, donc rigide, du 20e obtient d’assez bons résultats. Il suffit de considérer la place allouée aux Conseils de quartier sur le site web institutionnel de la Maire du 20e pour apprécier leur place mais aussi les actions engagées par les 7 structures. Sans compter que nombre de ces Conseils de quartier ont leur propre site. Avoir un site web n’est pas une fin en soi mais reste sans doute le signe d’une réelle vitalité. La nature des projets est aussi signe d’une assez grande maturité des Conseils.

    Les résultats obtenus par les Conseils du 10e ne sont néanmoins pas négligeables. Il n’est pas douteux que la concertation a été utile dans nombre de projets de réaménagements (Magenta par exemple) et que les commissions mises en place par les Conseils ont participé à l’élaboration de projets clé comme le Plan Local  d’Urbanisme ou celui des Déplacements.

    Les questions communes

    Quelque soit la forme prise par les Conseils de quartier, la question récurrente qui les relie est la suivante : comment faire participer les citoyens – en clair comment les motiver ? La réponse passe par une certaine efficacité des Conseils de quartier, c'est-à-dire par leur capacité à traiter efficacement un certain nombre de problèmes. Cela passe aussi par l’écoute que les élus leur apportent, leur indépendance par rapport à ces derniers, en tenant compte de la sociologie de l’arrondissement.

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    Ce sont tous ces aspects qui devront être abordés au cours de la réunion du 18. Amina Bécheur, élue en mars et en charge de la Démocratie locale, nous en parlera lors de l’entretien qu’elle nous accorde en ce vendredi 13 et dont nous vous parlerons lundi – à suivre.

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    Sites institutionnels :

    Marie du 20e

    Les 7 Conseils de quartier du 20e

    Mairie du 10e

    Les Conseils de quartier du 10e

    Sites non institutionnels :

    Quartier Gambetta - 20e

    Conseils de quartier -  10e

     

    Revue de presse :

    Le Parisien  - 3 juin 2008

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     le Parisien - 11 juin 2008

     

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    Dans la perspective de la réunion plénière des Conseils de quartier de notre arrondissement qui se tiendra le mercredi 18 juin à 19h salle Rossini en Mairie, 6 rue Drouot, il nous parait intéressant de se pencher sur ce que font les autres arrondissements. Il se trouve que les Conseils de quartier du 20e - que l’on peut considérer un peu comme pionniers en la matière -  et ceux du 10e voisin - qui ont obtenu quelques bons résultats ces dernières années -  nous ont permis d’assister à une réunion commune d’informations et d’échanges ces derniers jours.

    Dans le 20e

    Pour le 20e, les Conseils de quartier relèvent d’une histoire assez ancienne puisque les premières ébauches de cette structure datent de l’ère Chirac/Bariani (Maire du 20e de 1983 à 1995). Ils servaient alors de lieux d’expression à la population opposée à la politique municipale. Il faut donc d’emblée noter qu’il y a une espèce de culture du Conseil de quartier.

    Aujourd’hui le 20e a 7 Conseils de  quartier créés en 1995 et gérés par une charte qui date de 2001. Le Maire de l’arrondissement en est Président de droit mais un Président est désigné parmi les élus. En sont également membres de droit l’adjoint au Maire en charge de la Démocratie locale, et un conseiller d’arrondissement.

    La composition des Conseils est donc la suivante :

  • Travaux dans le haut de la rue du Faubourg Saint-Denis

    PHOTOS - travaux st denis 3.jpg

     

    Ils étaient attendus par les habitants du quartier depuis l'an dernier. La commission urbanisme du conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc avait activement travaillé sur le réaménagement de cette section de la rue comprise entre la rue de Dunkerque au sud et le boulevard de la Chapelle au nord. Florence Bargier de la DVD (Direction de la voirie et des déplacements) était venue présenter le projet final lors de la plènière du conseil de quartier le 8 avril.

     

    Objectifs de ce réaménagement :

    • faire une place aux vélos dans le couloir de bus à contresens (nord-sud) et donc élargir ce couloir,
    • donner davantage d'espace aux piétons et sécuriser les traversées,
    • verdir la rue en plantant des arbres, là où les réseaux des concessionnaires de la Ville ne l'interdiront pas (câble, eau, chauffage urbain, etc.)

    Pour plus de détails cliquez sur la lettre d'information de paris.fr

    Evidemment, ces travaux qui vont durer cinq mois ne sont pas sans conséquence sur la circulation. Ainsi les bus venant du nord sont déviés par les rues du Château-Landon et de l'Aqueduc. Ces travaux s'ajoutent à ceux de la porte de La Chapelle qui doivent permettre d'accueillir le tramway T3. Ainsi, le bus 350 qui passe par la rue du fg St Denis ne peut plus desservir la porte de La Chapelle. Les usagers des transports en commun vont devoir patienter.

    Reste à réaménager le secteur entre la place de La Chapelle et la porte de La Chapelle, donc les rues de La Chapelle et Marx-Dormoy.

    Action Barbès compte bien poursuivre les réunions de sa commission circulation et insister pour que la Ville tienne ses engagements de campagne.

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    Ci-dessus une vue de la place de La Chapelle, peu encombrée, ce qui n'est pas si courant... En réalité, elle est libérée de son trop-plein de circulation à l'occasion de la fête de Ganesh en ce dernier dimanche du mois d'août.
  • Encore plus de pub sur les façades des monuments ?

    Les afficheurs, dont Jean-Charles Decaux, nous prennent pour des benêts ! Que ne lit-on pas dans le 20 minutes du 10 mars ? Le projet de limiter à 12 m² la publicité sur les bâches de chantier serait irresponsable, car ces publicités permettraient de financer les travaux des monuments historiques qui en ont bien besoin…

    On passerait donc de « zone de publicité réduite » dans un périmètre autour des sites ou monuments classés par respect pour ces lieux chargés d’histoire et, accessoirement, gros pourvoyeurs de rentes touristiques,  à la généralisation de bâches publicitaires pour faciliter la rénovation de ces mêmes sites ? Ce serait vraiment un changement de philosophie.

    Poussons plus loin la réflexion : les façades de monuments les mieux positionnées, vues par le plus grand nombre, attireront aisément l’attention des publicitaires, alors que des monuments de grandes valeurs historiques, n’ayant pas une orientation aussi favorable, resteraient sans sponsor… et en rade de financement pour d’éventuelles rénovations. Quand on connaît la tendance actuelle à casser les péréquations entre monuments au profit d’une gestion indépendante par site, sommée de pourvoir à son entretien, on voit la dérive et, plus tard, le triste sort qui pourrait menacer certains lieux.

    article_3108-LYO03-BACHE.jpgLa tendance est là et la presse s'en est fait l'écho. Quelques exemples récents et pas seulement à Paris : Place Bellecour à Lyon l'été dernier une bâche de 1500 m² (photo parue dans 20 minutes) mais aussi des bloguistes assez ulcérés par l'irruption de la publicité dans notre quotidien. Ici aussi la façade du musée d'Orsay.  Voir d'autres photos sur le blog...

     

    affiche-geante-Chanel-musee-d-Orsay-6085.jpgAffiche-murale-Passy-Armani-femme-nb.jpg

    En conclusion, remercions la Mairie de Paris de renoncer à cette manne publicitaire, au moins sur la façade du Louxor...

  • Démission à l'ICI

    La révolution tunisienne a décidément laissé des traces dans notre quartier, la dernière en date est la démission de Hakim El Karoui de la présidence de l’Institut des cultures d’Islam, installé rue Léon, en attendant la livraison d’un bâtiment rue Stephenson.

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    L'immeuble d'angle sera conservé et flanqué de constructions nouvelles, accueillant l'ICI.

     

    logo_ici.gifNous avons reçu un dossier de presse très complet la semaine dernière appelant à signer une pétition à l’encontre de M. El Karoui, nommé en mai 2010 par le maire de Paris. La révélation par Mediapart de ses notes datées des 12 et 14 janvier (voir dans le dossier de presse) au président Ben Ali, pratiquement à l’heure de sa fuite, sur l’art et la manière de juguler la révolte et d’enrayer le sentiment d’injustice… a jeté une ombre épaisse sur la capacité de l’homme à soutenir le formidable éveil du peuple tunisien à la démocratie et la liberté.

    Malgré un vote en conseil d’administration le 11 mars favorable à son maintien au poste de président de l’ICI, M. El Karoui a préféré rendre son tablier. Selon les propos de Bertrand Delanoë à l’AFP : « Ce choix s'explique par son souci de ne pas laisser les attaques qui l'ont récemment visé porter atteinte à la sérénité indispensable à la conduite de ce projet". "Les polémiques lancées contre Hakim El Karoui sont infondées et scandaleuses. Je lui renouvelle toute mon estime, ma confiance et mon amitié".

    Il n’était peut-être pas nécessaire d’en faire autant, même si notre maire, comme beaucoup d’élus et notables français, ont des attaches affectives avec la terre de Tunisie. Il est des liens qu’il faut parfois savoir dénouer.

  • Dans ses voeux pour 2011, Delanoë souhaite mettre un frein à la hausse des loyers à Paris

    Le 5 janvier, Bertrand Delanoë a déclaré avec force qu'il souhaitait enrayer la hausse des loyers à Paris. Ils ont doublé en dix ans et le prix moyen du mètre carré a augmenté de 36% en cinq ans. Trop, c'est trop !

    Pour se faire, il n'y a pas mille solutions. Il faut rééquilibrer l'offre et la demande, en un mot construire beaucoup de logements pour décourager la spéculation. Le but du maire est de construire 6 000 logements par an d'ici à 2014 pour arriver à un taux de 20% de logement social dans la capitale. Cela suffira-t-il ? Réussira-t-il à obtenir la mixité sociale si souvent évoquée par lui et éviter ainsi des poches d'exclusion ? On a vu dans nos quartiers du Nord-Est  parisien les méfaits d'une trop grande concentration de logements aidés.

    D'autres mesures sont annoncées, comme l'extension de l'allocation Paris Logement  aux retraités et aux personnes en situation de handicap, le doublement du prêt à taux zéro maintenu en 2011. Ce qui provoque des remous est la proposition d'encadrement des loyers lors de la première mise en location et lors du changement de locataire. Cette mesure pourra être expérimentée à Paris si le gouvernement le permet et donne aux élus parisiens les moyens législatifs pour l'appliquer. Or fin 2010, Jean-Pierre Caffet avait déjà présenté ce projet à l'assemblée qui l'avait rejeté.

    Ecoutons-le :

    Logement envoyé par mairiedeparis. - L'info internationale vidéo.

    Une récente polémique a mis en avant l'occupation de logements du parc social par des familles aux revenus élevés, L'Expansion est revenu sur ce dossier en donnant des explications détaillées.

  • Plan Climat de Paris au CQ Trudaine Rochechouart

    La plus grande partie du Conseil de Quartier (CQ) Trudaine Rochechouart qui s’est tenu mardi 15 novembre a été consacré au Plan Climat de Paris avec la présence de David Greau du cabinet de Denis Baupin, adjoint au Maire de Paris en charge du développement durable et l’environnement.

    Avec une présentation assez complète, David Greau a introduit les grands objectifs de ce Plan Climat pour la Ville et fait un premier bilan d’étape après sa mise en route au début de 2008.

    Présentation conseil quartier 9e 151111

    L'auditoire, une trentaine de personnes, était attentif et n'a pas manqué de poser des questions.

    D'abord, sommes-nous sur la bonne voie ? Plan lancé en 2007, que donnent les résultats en 2011, presque 2012 ? Même si certains résultats sont encourageants, David Greau n'a pas caché la difficulté, notamment parce que la Ville de Paris a un champ d'intervention limité estimé à 20% du total. On ne peut pas obliger les copropriétés privées à améliorer les performances énergétiques des immeubles.

    Concrètement, comment cela fonctionne t-il ? La Ville a engagé la rénovation des écoles par exemple. Elle traque le gâchis dans son fonctionnement quotidien et essaie d'insufler dans chaque projet une orientation respectueuse de l'environnement.

    La tâche est immense ! La bataille se joue à tous les niveaux. La Région Ile-de-France vient de décider la création d'une Société d'Economie Mixte, Energies Posi'iF, afin d'accompagner le développement des énergies renouvelables et l'éfficacité énergétique. Voir l'article publé dans Les Echos

  • Et si nous parlions du CINASPIC ?

    Rien à voir avec un serpent venimeux, rien non plus de cinématographique. Il risque de passer un peu d'eau sous les ponts avant que ce terme n'entre dans le langage courant. Mais il mérite toute notre attention. Il s'agit de "Construction ou Installation Nécessaire Aux Services Publics ou d’Intérêt Collectif" !

     

    Qu'est-ce que c'est ?

    Pourquoi aborder aujourd'hui cette terminologie encore ignorée de tous ? Parce que nous sommes allés consulter les documents mis à disposition dans les mairies (en l'occurrence à la mairie du 10e samedi dernier) dans le cadre du projet de modification du Plan local d'urbanisme (PLU). Ce vocable désigne des surfaces d'au moins 500 m2 ­— on est encore à l'étape de leur localisation possible —, qui pourraient servir de stockages de proximité aussi bien pour les approvisionnements que pour les déchets (in et out, si l'on peut dire !).

    Une fois défini le concept, que pourrait-on en faire ? Curieux de certains « fléchages »  (ce sont les nombreuses annotations relevées sur les cartes du PLU), nous nous sommes penchés sur la question. Depuis plusieurs années, la Ville cherche à limiter les nuisances liées au transport routier, la circulation des camions, leur moteur Diesel, leur pollution, leur stationnement, etc. Dans cette catégorie, on trouve d'un côté les très nombreux véhicules du service de collecte des ordures ménagères, au milieu, les autobus de transport en commun, les autocars de tourisme, et de l'autre côté, les véhicules de livraison de toutes sortes et notamment d'approvisionnement des magasins de la grande distribution, qui se sont multipliées ces derniers temps dans Paris intra-muros (Carrefour, Casino, Leader Price, Dia, etc.).

    Concernant le transport de personnes, le Syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF), associé à la RATP, a programmé un passage progressif des autobus vers des motorisations plus respectueuses de l'environnement. Les autocars de tourisme sont dans le collimateur des autorités municipales : par exemple, les tarifs de stationnement ont été augmentés considérablement, mais cela n'empêche pas tous les stationnements illicites que nous signalons régulièrement à la fois au cabinet du Préfet et à l'adjoint chargé des transport à la Mairie de Paris (voir notre blog). Autre mesure qui va dans le même sens, l'interdiction à venir des véhicules de plus de 15 ans, particulièrement polluants.

    Restent les transports de biens aux deux bouts de la liste, les marchandises et les déchets. Plusieurs solutions ont déjà été envisagées. On avait parlé un temps de transporter les denrées destinées à la consommation par les trams, de nuit. A priori l'idée a été abandonnée. Trop compliquée. Autre solution, le transport par voie d'eau, la Seine, les canaux. Honnêtement, en dehors des matériaux de construction dont des quantités importantes sont déchargées par péniche aux ports parisiens de la Zac-Paris-Rive-Gauche, on ne voit guère l'approvisionnement en produits frais de la capitale passer par ce circuit. Sauf si la logistique urbaine entre en scène... et la nécessité de réduire les gaz à effet de serre dont le secteur du transport et de la logistique restent responsables pour 27% au plan national. (source : ministère de l'Ecologie

    Logistique urbaine

    On entre là dans les modes de transport alternatifs à la route, avec des objectifs très ambitieux (ceux qu'avait assignés le Grenelle de l'Environnement, hélas un peu oubliés). Bon an mal an, on apprend néanmoins à la lecture de différents communiqués de presse spécialisés que les liens entre les ports, l'activité fluviale et les responsables municipaux et régionaux ne sont pas rompus, bien au contraire. Un accord a été signé, par exemple, pour que les déblais des travaux du Grand Paris Express soient évacués par voie d'eau, diminuant en cela le trafic routier, une solution qui « désengorgerait les routes ». Idem pour l'approvisionnement en matériaux de construction : tonnage impressionnant en Ile-de-France vu d'une part l'absence de carrières à proximité et d'autre part les besoins du secteur de la construction de logements. 

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    Livraison dans le voie de bus L.85 rue de Clignancourt, Paris 18e.


    Mais quid de l'approvisionnement des grandes surfaces parisiennes ? Tout passe par la route. Il n'est qu'à voir les camions en cours de déchargement dans la voie de bus de la rue de Clignancourt (Paris 18e) qui compte face à face deux enseignes de bonne taille.

    L'idée serait de créer des surfaces, souvent en sous sol, assez grande pour stocker, mais à la taille de Paris néanmoins, une sorte de stockage de proximité. Rien à voir avec les plateformes logistiques de la grande distribution dans les régions, qui peuvent atteindre plus de 50 000 m2, telle celle de Garons près de Nîmes. Le but serait de limiter l'entrée des camions de gros volume qui accèdent actuellement aux grandes surfaces parisiennes bien sûr. L'idée n'est pas mauvaise mais nous n'en sommes qu'aux balbutiements. A voir au fil de la réflexion de ce que pourraient apporter les « cinaspic ».... Le sujet n'est pas tout à fait nouveau, puisqu'il était évoqué en Conseil de Paris en novembre dernier et dans Le Parisien de l'époque, des crédits pour les études ont même été votés alors (voir ici le début de l'article, réservé aux abonnés, malheureusement... )  

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    Plateforme Auchan sur la zone aéropole près de Nîmes (Photo Midi libre)

     

    Détail sur l'enquête publique sur le PLU : 

    L'enquête publique est ouverte dans les vingt mairies d'arrondissement de Paris. Elle a pour objet la modification du plan local d'urbanisme (PLU) sur l’ensemble du territoire qu’il couvre.

     Les caractéristiques principales du projet sont les suivantes :
    – rétablir des règles en faveur de l’équilibre territorial des destinations suite à la disparition des COS
    – renforcer la compatibilité du Plan Local d’Urbanisme (PLU) avec le Programme Local de l’Habitat (PLH), le Schéma Directeur d’Ile-de-France (SDRIF) et le Plan de Déplacements Urbains d’Ile-de-France (PDUIF) qui ont récemment évolué
    – renforcer les mesures en faveur de la nature en ville
    – renforcer la protection du commerce de proximité
    – adapter certaines dispositions afin de permettre la réalisation de projets d’aménagement ou de construction d’intérêt général.

    Les informations environnementales se rapportant à l’objet de l’enquête sont contenues dans le rapport de présentation du projet de modification du PLU inclus dans le dossier d’enquête publique.

     

     

  • Collecte de vêtement au Bois Dormoy demain dimanche

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    Voici une demande solidaire qui émane d'une habitante du 18e arrondissement, Laurence Rico, via les animateurs du Bois Dormoy :

    "Ookulture est une association du 18e, qui aide, par l’usage de la photographie, des habitants qui rencontrent des difficultés financières et sociales. Dans le cadre d’un projet mené par cette association, j’ai rencontré Brahim qui avait besoin d’aide pour rédiger un dossier de demande de FSH (fonds solidarité habitant) pour une exposition photographique autour de son handicap. Au fil de nos entretiens, nous avons échangé sur ses conditions de vie. Il s’avère que, grâce à nos réseaux associatifs mais aussi amicaux, nous pouvons l’aider à se procurer des vêtements neufs ou d’occasion notamment. Si nous récoltons suffisamment de dons, nous pourrons bien sûr en faire bénéficier d’autres membres de l’association.

    La récolte aura lieu le dimanche 25 juin de 13h à 18h dans le jardin partagé du Bois Dormoy.

    2T Cité de la Chapelle, 75018 Paris"

    C'est une bonne occasion de visiter ce lieu si particulier qui, à force d'efforts de ces créateurs et utilisateurs, a été sauvé d'une destruction certaine. Et en même temps d'entrer dans les réseaux d'entraide solidaire. 

  • Barbès, des perspectives d'amélioration

    Comme nous l'avions annoncé dans notre article du 20 février, la rencontre avec le député de la 18e circonscription de Paris, Christophe Caresche, et sa suppléante pour le prochain scrutin, a été riche. Nous avons abordé tous les sujets qui régulièrement reviennent au devant de l'actualité dans notre quartier.
    C'est un quartier et des problématiques qu'ils connaissent bien. Christophe Caresche était adjoint de Bertrand Delanoë chargé de la sécurité dans la précédente mandature, poste qu'occupe actuellement Myriam El-Khomri. Quant au cinéma Le Louxor, c'est à Christophe Caresche en 2002 et 2003 que le maire de Paris avait confié la négociation avec la famille Ouaki, les anciens propriétaires et fondateurs de Tati, pour le rachat du Louxor. Souvenons-nous aussi qu'au début il n'était pas question de vendre...

    Dans cette séquence de notre entretien, Elisabeth Carteron, la présidente d'Action Barbès, décrit les problèmes que rencontre le quartier. Ils sont nombreux, déjà anciens, et ils nous font craindre pour la réussite du projet culturel que représente le Louxor. Les Parisiens d'autres quartiers ne se laisseront-ils pas détourner de venir à Barbès ? L'image n'est pas formidable, les abords plutôt désagréables... 

    Ce n'est pas tout à fait l'opinion du député qui marque son optimisme et prend l'exemple de Stalingrad. Ecoutons-le ainsi que sa suppléante.

    La perspective d'une mise à plat de l'organisation de la préfecture de police et de ses missions, ce que dans le jargon, on appelle sa doctrine, laisse penser qu'on pourra obtenir plus d'efficacité sans pour autant augmenter le nombre des fonctionnaires de police. Sur ce dernier point, C. Caresche est très clair, ce n'est guère envisageable à une grande échelle. On l'avait un peu anticipé...

  • IDEAS BOX : une belle idée de culture et de solidarité

    Après l'inauguration à la mairie du 10e, il y a quelques jours, Idéas Box va ouvrir ses boites dès le 6 mai dans deux lieux de l'arrondissement. Alors qu'y-a-t-il dans ces fameuses boites?

    Avant de répondre à cette question, un mot sur l'origine du projet d'abord imaginé pour une population de réfugiés avec une campagne intitulée « l'urgence de lire ». D'où la nécessité de créer un outil - ici une médiathèque en kit - facile à transporter et à utiliser. Idéas Box a déjà voyagé dans de nombreux pays africains mais aussi dans des camps de réfugiés syriens et même jusqu'en Australie. 

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    Dans ces 4 boites qui peuvent être installées en moins d'une demi-heure, des livres papier et numérique, une télévision avec un vidéo projecteur ( et des films!), des caméras, des jeux de société, du matériel pour les arts plastiques...

    Pour mieux comprendre, rien de tel que cette vidéo

     

    Autre vidéo intéressante :

    Dès le 6 mai et ce jusqu'à fin juin, l'Idéas Box s'installera les mercredis de 13 à 16h au jardin Villemin et les jeudis aux mêmes heures au square Alban Satragne. Une initiative gratuite pour tous.

     

  • Quand un conseil de quartier se met au street art

    Un mur moche, c'est triste. C'est d'autant plus moche et d'autant plus triste quand c'est celui d'une crèche. Alors ladite crèche et le conseil de quartier se sont penchés sur la question. Mais où ? Et bien dans le 10e, la crèche est celle qui jouxte le square Alban Satragne et le conseil de quartier est Porte Saint-Denis Paradis.

    Le jour de l'ouverture de la médiathèque Françoise Sagan voisine, nous avons rencontré l'artiste, pas peu fier de son oeuvre à juste titre. D'un mur sale avec beaucoup de traces d'urine, il a fait comme une bande dessinée colorée.

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    "Les choses sont allées assez vite" nous explique l'artiste. "J'ai écouté les souhaits de la crèche et du conseil de quartier, j'ai présenté mon projet et le conseil de quartier s'est occupé des sous" continue t-il dans un sourire en précisant que ces choses administratives ne sont pas son truc. Un budget de 4550€ a été voté en conseil de quartier de manière à ce que "La fresque présente un aspect ludique, et étant à portée des enfants, égaillera leur trajet jusqu’à la crèche" nous dit le compte rendu de la réunion tenue le 9 avril dernier.

    Une initiative sympathique et audacieuse. Bravo le CQ Porte Saint Denis Paradis et chapeau l'artiste !

     

  • Rythmes éducatifs au menu du CQ Goutte d'or le 12 mars

    Le prochain conseil de quartier Goutte d'Or - Château Rouge se tiendra cette fois au centre Barbara rue de Fleury, tout à côté de Barbès. Ce n'est pas si courant et il convient de le souligner.

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    Le choix de l'équipe d'animation s'est porté sur le thème de L'aménagement des rythmes éducatifs. On se souvient des débuts très difficiles, tant pour la ville qui a du faire des prouesses pour recruter des personnels capables d'animer les plages horaires libérées que pour les familles qui ont du jongler avec leurs horaires traditionnels. Le conseil de quartier veut tirer un bilan et donner la parole aux acteurs impactés par ce changement. Qu'en pensent-ils presque deux ans plus tard ?

    En marge, nous regrettons que le thème des aménagements du boulevard de la Chapelle ne suscitent pas beaucoup d'intérêt au sein du conseil de quartier Goutte d'Or Château Rouge. Pour l'instant..... Peut-être lors d'une plénière prochaine, le thème sera-t-il évoqué ? 

    Par ailleurs, deux projets d’investissements seront soumis à un vote des habitants:  végétalisation rue Max Lisbonne et aménagement d'une partie des arcades rue de la Goutte d'or, très attendu.