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  • Pas de comète à Barbès !

    Ne rêvez pas ! La fameuse comète faite d'un gros, mais alors très gros, bloc de glace qui est passée au large du soleil n'est pas visible d'ici. Elle ravit les photographes de l'hémisphère sud, car elle laisse sa spendide trâinée laiteuse impressionner les négatifs.

    voici quelques liens vers des magazines de la presse scientifique qui présentent des photos de la "chose" :

    - dans Sciences et Vie.com du 23 décembre, quelques précisions :

    La comète Lovejoy, qui a croisé le Soleil à seulement 140 000 kilomètres de distance ce 16 décembre 2011,  commence à s’éloigner de notre étoile et, du même coup, à devenir visible depuis la Terre… La « grande comète de 2011 » est désormais bien visible à l’oeil nu, éclatante, juste avant le lever de soleil, dans la constellation du Scorpion. Une vision féérique, qui n’est malheureusement accessible que depuis les tropiques et l’hémisphère sud. Si vous êtes actuellement aux Antilles, à la Réunion, en Polynésie, en Nouvelle Calédonie, en Australie, en Amérique du Sud, en Afrique australe, vous pourrez suivre tous les matins, dans les jours qui viennent ce spectacle rare, exceptionnellement beau : celui d’une grande comète qui s’est brûlée aux feux du Soleil.

    Il est encore difficile de dire aujourd’hui si la comète Lovejoy a réellement survécu à son passage près du soleil : sur les images, c’est son immense chevelure qui est visible, mais son noyau, c’est à dire le bloc de glace et de poussière interplanétaire qui la constituent, n’est pas vraiment apparent. S’est-il désagrégé ces derniers jours ? Nous en saurons bientôt plus, lorsque les grands télescopes des observatoires professionnels pourront enfin être pointés sur cet astre extraordinaire. Actuellement, c’est impossible : la comète est encore trop basse sur l’horizon et trop proche du Soleil.

    Ici pour la photo.

    - dans Le Figaro, le 26 décembre ! ici

    Les premiers calculs faits après cette réapparition miraculeuse montrent que le noyau de la comète devait faire au minimum un kilomètre pour avoir réussi à éviter l'incinération. «On peut aussi imaginer que la comète était peu active, avec peu de glace exposée à la surface et qu'elle était recouverte de beaucoup de matériaux réfractaires, comme des poussières», estime Nicolas Biver, astronome à l'Observatoire de Paris-Meudon. Quelques heures après son passage derrière le Soleil, Lovejoy s'est réactivée, laissant derrière elle une double queue de poussières et de particules chargées, qui sont depuis visibles dans le ciel de l'hémisphère Sud peu de temps avant l'aube.

    ET pour finir, un saut à la Réunion, la veille de Noël, tôt le matin :

    comète-lovejoy;la-réunion

    Photo Luc Perrot, dans la Petite Gazette.

  • Place de la République

    La mairie du 10e nous fait savoir qu'une réunion de présentation du projet de réaménagement de la Place de la République aura lieu ce mardi 13 décembre, à 19 heures, au gymnase Jean Verdier, 11 rue de Lancry, 10e.

    C'est une réunion publique où chacun peut se rendre pour en savoir plus...

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  • En attente de la grille...

    Les premières ondées de l'automne nous rappellent amèrement que les trottoirs de notre Magenta (nous n'oublions pas les boulevards Barbès ou de la Chapelle, mais qui trop embrasse mal étreint... concentrons-nous sur Magenta.) donc, les pluie drues qui sont tombées en septembre ont déjà transformé en pataugeoire les pieds des arbres de ce boulevard rénové, reconverti, réaménagé, civilisé et... inauguré au printemps 2006, par Bertrand Delanoë.

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    L'équipe municipale de 2001 à 2008 dans le 10e comprenait plusieurs élus Verts qui avaient bien compris l'intérêt de doubler la rangée de platanes vieillissants du boulevard. Allaient de pair l'élargissement des trottoirs et la réduction des chaussées dans les deux sens de manière à limiter le nombre de véhicules. On se souviendra pour être juste avec eux que la précédente municipalité parisienne avait opté pour une autoroute urbaine sur cet axe entrant de Paris et conduisant à la République. En province, on parle souvent de « pénétrante ». La nouvelle option a eu le mérite en effet de réduire le nombre des voitures à défaut de fluidifier la circulation.

    Reste les dommages collatéraux. Comme les cuvettes aux pieds des arbres. Oui ! Encore...

    Devant les plaintes des agents de la Propreté qui dénonçaient leurs conditions de travail, et notamment la difficulté à soulever les grilles de fonte pour nettoyer dessous, il a été décidé de ne pas les reposer. Et pour éviter toute hésitation future, les pieds d'arbres furent délimités par un espace carré. Exit les grilles rondes ! Pourquoi cette décision n'a-t-elle pas été prise ailleurs ? Sans chercher bien loin, les grilles sont bien là autour des arbres de l'avenue Trudaine et même des jeunes arbres plantés en haut de la rue de Rochechouart, de la rue des Martyrs et de la rue de Maubeuge (Paris 9e).

    Mystère... Les agents de la DPE du 9e et du 10e sont pourtant rattachés à la même section territoriale, celle implantée rue du Faubourg Poissonnière.

    Une économie ? Des caisses vides en fin de projet.... ? Ça ne semble pas être vraiment le cas, et à bien y regarder, si un manque de budget a empêché la pose des grilles lors de la rénovation, la réfection à plusieurs reprises des pieds d'arbres du Magenta aura coûté à terme bien plus cher.

    en attente de la grille 2.jpg

    Que pensez-vous, chers lecteurs du blog et habitants du quartier, d'une demande forte pour que les grilles soient rendues à notre Magenta ? Toutes les tentatives de cerclage et de comblement des cuvettes ne donnent rien. Les détritus s'entassent au pied, flottent dans l'eau, pourrissent.... Seuls les mégots passaient à travers la dentelle des grilles. Maintenant le jet de mégot est dénoncé et interdit, voire verbalisé si un inspecteur passe par là. Peut-être avec un peu d'optimiste peut-on penser qu'on s'oriente vers une période de moins de mégots sur les trottoirs et donc sous les grilles des arbres … N'est-il pas temps de réclamer nos grilles dans ces conditions, et même si l'on doit transformer des carrés en cercles !

    Pied d'arbre rue La FAyette.jpg

    Un article de 2012, déjà, traitait du même sujet.... quand on vous dit que la persévérance est la première qualité d'une association de quartier. Quitte à nous répéter, nous continuerons. 

     

  • Pour les amateurs de gastronomie

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    Dans le cadre de la fête de la gastronomie initiée au Ministère de l’Économie, en partenariat avec le Ministère de l’Agriculture, le marché Saint-Quentin ouvre ses portes à la chef Fabienne Zytnicki–Roux, issue de l’école Escoffier-Ritz. Elle proposera le samedi 23 à 16h30 et à 18h15 des recettes simples pour cuisiner avec des fruits et légumes de saison. Si vous êtes tentés, pensez à vous inscrire à cette adresse: urbanfoodcorporation@gmail.com.

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    Et pour tout savoir de cet évènement national et international, c'est ici.

  • Pas vu de street art depuis longtemps ?

    Des réunions de concertation ont repris après l'été, organisées par la Ville, dans le cadre du projet de promenade urbaine. Nous sommes déçus pour l'instant de la réticence, voire de l'opposition aux réductions des flux automobiles encore tenace du côté de la mairie de Paris. Notons cependant une avancée sur une possible expérimentation de réduction à une voie de circulation sur l'ensemble du parcours (ou presque. Nous restons vigilants.

    Pour garder espoir, nous nous passons en boucle de jolies fresques, des exemples de street art toujours plus spectaculaire, toujours plus étonnant et original. Pourrons-nous voir un jour dans nos quartiers, et sur cette promenade dont la gestation est plus que pénible, le talent de ces créateurs à l'imaginaire débordant ? 

  • Pour les jeunes... tous au parc de la Turlure

    JEUNES EN SCENE DANS LE 18e


    Samedi 28 mai 2011
    De 15h À 19h
    Square Marcel Bleustein-Blanchet dit parc de la Turlure
    Derrière le Sacré-Coeur à Montmartre.
    Accès par le funiculaire de Montmartre (Place Suzanne Valadon)


    Layone%20-%20Les%20ecrits%20restent%20Pochette%20CD.jpgLa deuxième édition de cet événement parrainé par le rappeur LAYONE, révélateur de talents 100% made in 18, est une scène ouverte dédiée aux jeunes, mixant cultures urbaine et classique.
    Rap, hip hop, rnb (R&B au choix) et rock auront la part belle côté musique, mais pas seulement puisque le Conservatoire du 18e jouera sur scène la pièce musicale composée pour l’occasion. Côté danse, c'est l'éclectisme qui l'emporte avec un coupé décalé, des danses du monde ou encore du Krump et du hip-hop. Et tout ceci orchestré par une invitée d'honneur la chanteuse de rnb Lu'Divine.
    Tous les ingrédients sont donc réunis pour une belle après-midi musicale, festive et solidaire avec et pour les jeunes de tous les quartiers du 18e.
    Le maire du 18e, Daniel Vaillant, et son adjointe chargée des Âges de la vie (petite enfance, jeunesse, famille), Violaine Trajan, ouvriront la représentation pour encourager les participants qui se préparent depuis plusieurs mois.

  • les conséquences des pics de pollution

    14 460

    c’est le nombre d’infractions relevées à l’occasion des pics de pollution atmosphérique du 13 janvier au 12 février lors de contrôles effectués sur 35 251 véhicules, par les services de police et de gendarmerie en Ile-de-France. Parmi ces infractions, 13 293 étaient liées à la vitesse, 1 092 aux contrôles techniques et 72 aux contrôles antipollution.
    A noter que, pour le seul mois de janvier, les températures en baisse ont entraîné à 4 reprises (les 13, 17, 30 et 31 janvier) un dépassement du seuil de pollution atmosphérique aux particules. Ceci entraîne, de fait, des vérifications systématiques de la réalité des contrôles techniques sur les véhicules en circulation, à un renforcement des contrôles anti-pollution des véhicules à moteur, au contrôle de présence de matériels de débridage sur les cyclomoteurs et à l’intensification des contrôles de vitesse.

    C'est bien sûr un extrait du bulletin d'information de la Préfecture de police n° 203, daté du 22 février.

    Trop froide ou trop chaude. Les variations importantes de la température provoquent des pics de pollution. La solution reste : MOINS DE VEHICULES A MOTEUR EN VILLE.... En attendant la police verbalise. L'infraction la plus sanctionnée demeure toutefois la vitesse et de loin.

  • Les voix de la ville

    Le Fonds de Soutien aux Initiatives des Habitants (FSIH) de la Goutte d’Or a soutenu le projet d’un habitant du quartier, Aurélien Caillaux, intitulé « Les voix de la ville ». Il s’agit d’une balade sonore de la Goutte d’Or racontée par 22 habitants du quartier.

    les voix de la ville.jpg
    La balade sera prochainement mise en ligne sur le site www.lesvoixdelaville.com. Pour le lancement, Aurélien Caillaux sera ce soir et demain à l'Echomusée (21 rue Cavé) de 11h à 18h pour vous prêter des lecteurs mp3 et vous permettre de faire la visite !

    Un vernissage avec apéro est prévu à 18 heures.

  • Les migrants du boulevard de La Chapelle

    L'actualité internationale s'invite aussi à Barbès ou plus exactement à quelques pas de Barbès, à La Chapelle. Le drame des centaines de migrants morts en Méditerranée nous renvoie directement à ceux qui ont trouvé refuge sous le viaduc du métro. Suivant certains articles de presse publiés ces derniers jours, ils seraient environ 600 à Paris et concentrés en deux endroits : sur les quais de la Seine près de la bibliothèque François Mitterrand et boulevard de La Chapelle.

    Ces hommes (et quelques femmes maintenant) installés sous le viaduc attendent pour beaucoup de pouvoir se rendre en Grande Bretagne. Situation similaire à Calais dans une plus importante proportion. Et situation qu'on ne peut sûrement pas leur envier !

    Le sujet a été évoqué lors des trois réunions sur le projet de Promenade Urbaine avec le Secrétariat Général de l'Hôtel de Ville et l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR). Il a été également traité lors du Comité de Pilotage Barbès le 10 avril dernier.  La préfecture recherche actuellement des places d'hébergement d'urgence et Emmaüs a été mandaté par la Ville de Paris pour aider ces migrants dans leurs démarches, notamment s'ils souhaitent être demandeurs d'asile. Des toilettes ont  été installées, le lieu est nettoyé une fois par semaine. Les migrants reçoivent des aides pour les repas. Voilà la situation telle que nous la connaissons à ce jour.

    Nous souhaitons évidemment que des solutions décentes d'hébergement soient rapidement mises en œuvre.

    Il nous faut aussi aborder un sujet qui va certainement en fâcher certains. Pas mal de gens se plaignent de cette situation. Non pas tant pour les migrants qui, certes, font généralement  l'objet d'une remarque teintée d'empathie, mais surtout pour eux-mêmes car il est certain que la présence des migrants dans les conditions que nous connaissons est une dégradation des conditions de vie du quartier. Certains préconisent de les chasser de cet endroit, ce qui en réalité ne fait que repousser le problème un peu plus loin et ne résout rien. D'autant qu'il ne faudrait pas non plus nous exonérer trop rapidement de nos responsabilités en la matière. Ces migrants sont à la recherche de conditions de vie décentes qu'ils croient pouvoir trouver en Europe. Nous savons hélas que c'est un leurre. Eviter ces phénomènes migratoires sera difficile tant que nous n'aurons pas pris la mesure de ce qu'il faut faire dans les pays d'origine de ces migrants pour qu'ils y restent, c'est à dire tant que nous ne nous lancerons pas dans des politiques d'aide au développement efficaces. C'est la seule solution si nous voulons résoudre le problème. Hélas, nous pouvons déjà constaté que nous n'en prenons pas le chemin. Pas de réelle politique européenne d'aide au développement mais une étrange idée de détruire les bateaux des passeurs, comme si cela allait résoudre les problèmes. Pas d'efforts de la France qui a réduit de 20% en trois ans le budget de l'aide au développement.

    La misère du monde existe et est à nos portes. Nous ne pouvons pas la supprimer d'un coup de baguette magique ou en la repoussant chez les voisins. Un peu d'humanité et de responsabilité ne nuisent pas.

    oOo

    Sur le sujet, voir l'interview de Jean Christophe Rufin (à 6mn15) 

     
     
  • Conseil de quartier Montmartre

    Le prochain conseil de quartier Montmartre se tiendra

    le mercredi 25 mars 2015 à 19h

    à la Mairie du 18e

    (En effet, en raison des contraintes liées au plan vigipirate, il n'a pas été possible de trouver un lieu dans le quartier)


    Ce conseil de quartier portera sur le thème : Transports publics et déplacements et traitera plus particulièrement :

    - du bilan des aménagements réalisés au carrefour rue de Clignancourt/ rue Ramey  et prochaine phase d'aménagement;

    - du bilan sur le dispositif Paris Respire Montmartre;

    - du devenir du Montmartobus (en présence d'un représentant de la RATP);

    Un bilan sur l'action du conseil de quartier depuis 2 ans sera également présenté.

    Toutefois, il nous faut mentionner les difficultés rencontrées par l'équipe d'animation du conseil de quartier Montmartre, dont Action Barbès fait partie, pour préparer cette réunion. En effet, malgré les demandes répétées, il n'a pas été possible de rencontrer les services de voirie et l'élu en charge de l'espace public (M. Beppo) afin de préparer de façon concertée ce conseil de quartier. En particulier, il n'a pas été apporté de réponses aux interrogations soulevées sur les sujets qui seront discutés.
    Il est donc probable que ses membres découvrent lors de la réunion publique les présentations qui seront faites par les représentants de la mairie, sans avoir pu échanger préalablement.

    Il est à espérer que le fonctionnement des conseils de quartier dans le 18e arrondissement sera revu à l'issue du renouvellement des membres des équipes d'animation prévu le 13 avril 2015 afin de permettre une réelle concertation avec les services de la mairie. Cela semble indispensable pour que la démocratie locale ne soit pas un vain mot.

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  • Salons de massage et prostitution

    A en croire les déclarations du ministère de l'Intérieur, la prostitution à Paris repose sur trois piliers : en première place le racolage sur la voie publique (en forte diminution), puis viennent les maisons spécialisées, en clair les salons de massage (en forte augmentation) et enfin les sites de rencontres sur Internet (également en progression). Voir aussi une intéressante publication de ce ministère Des nouvelles formes de prostitution en France.

    Les habitants du 9e ne seront pas surpris de ces informations. Si en effet la quantité des "bars à hôtesses" a considérablement baissé pour laisser place à des endroits branchés comme c'est le cas rue Frochot à Pigalle, il est incontestable que de nombreux salons de massage se sont installés dans cet arrondissement. Il suffit de se promener rue Rodier, rue Condorcet et alentour pour s'en convaincre. D'après la mairie du 9e, il y en aurait 58 à ce jour. Ici nous en parlons régulièrement depuis 2012 (#salon de massage).

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    Voici une carte de Paris publiée très récemment par l'Atelier Parisien d'Urbanisme illustrant bien la concentration des salons de massage dans le 9e (cliquer sur la carte pour l'agrandir)

     

    Cette prostitution cachée se double en fait d'un trafic de femmes, essentiellement asiatiques pour ce qui concerne les salons de massage, semble t-il. Les autorités ont pris conscience du phénomène et la lutte contre cette prostitution et le trafic humain qui va avec a été engagée il y a plusieurs années, sans grand résultat en vérité à ce jour, quoiqu'en dise la préfecture de police.

    Dans le cadre de cette lutte anti-prostitution, la maire du 9e, Delphine Bürkli (UMP), a déposé lors de la dernière séance du conseil de Paris mi-mars, un voeu préconisant la mise en place d'un label, en clair une façon de trier parmi les salons de massage ceux qui se concentrent sur une vraie relaxation des clients et ceux qui pratiquent la prostitution. C'est là une initiative justifiée quant à l'objectif mais qui pose pas mal de problèmes dans sa mise en place.

    Nous nous sommes procurés le script du débat qui a eu lieu lors du conseil de Paris au cours duquel la maire du 9e, Delphine Bürkli, puis l'adjointe à la maire de Paris chargée de l'égalité Hommes-Femmes, de la lutte contre les discriminations et des Droits de l'Homme, Hélène Bidard, et enfin le représentant du préfet de police se sont exprimés sur le sujet. Assez court, ce texte de délibération est intéressant à lire, expliquant l'approche du problème par les uns et les autres. Vous pouvez le consulter en le téléchargeant le fichier PDF. Le vœu présenté par la maire du 9e a été rejeté par le conseil de Paris.

    La lutte contre la prostitution en salons de massage et le trafic humain associé est-elle assez active aujourd'hui ? On a bien peur que la réponse soit non, hélas ! Pour quelques salons fermés, d'autres réapparaissent presque aussitôt. Disons-le crûment, il faut taper là où ça fait mal, c'est à dire au portefeuille. Intensifier les contrôles fiscaux devrait être une piste privilégiée, toutefois on pourrait aussi faire comprendre aux propriétaires des murs de ces salons que l'appât du gain lié à la location de leur boutique les rend complices de proxénétisme, ça pourrait les faire réfléchir, non ?

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    Une annonce publiée sur un site web pour un salon situé près de la place de Clichy.

    C'est assez explicite - Français approximatif

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  • Rue de Châteaudun

    La rue de Châteaudun doit son nom à la résistance que cette ville opposa aux Prussiens en octobre 1870. Stéphane, un de nos fidèles lecteurs ayant séjourné récemment dans cette charmante ville, nous a adressé le texte suivant avec une belle photo.

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    Paris participa à cette résistance en y envoyant un bataillon de francs-tireurs commandé par le comte Ernest de Lipowski, d'oú le Franc-Tireur de Paris sur lequel s'appuie la ville blessée, sur la photo ; et le texte qu'écrira Victor Hugo - qui finança de ses propres deniers un canon nommé Châteaudun - à la fin de ce même mois d'octobre 1870, au ton martial et un brin emphatique :

    "Une ville ouverte a été assassinée, une cité sans défense a été mise à sac par une armée devenue, en plein XIXème siècle, une horde ; un groupe de maisons paisibles a été changé en un monceau de ruines ; des familles ont été massacrées dans leurs foyers ; l'extermination sauvage n'a épargné ni le sexe ni l'âge ; des populations désarmées, n'ayant d'autre ressource que le suprême du désespoir, ont subi le bombardement, la mitraille, le pillage et l'incendie ; que ce canon les venge ! (...) que ce canon soit implacable, fulgurant et terrible ; et quand les Prussiens l'entendront gronder, s'ils lui demandent : qui es-tu ? Qu'il leur réponde : Je suis le coup de foudre, et je m'appelle Châteaudun !"

    Lors de l'assaut, les Prussiens reconnaîtront une centaine de soldats morts dans leurs rangs. Ils se vengeront les jours suivants en pillant et brutalisant la population et un tiers de la ville haute (le centre-ville) partira en fumée, soit 20% de la commune. Il y aura 33 tués du côté français, principalement des combattants.