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  • Conseil de la Nuit: point sur la dernière réunion à l'hôtel de ville

    Notre association participe depuis sa constitution au Conseil de la Nuit, mis en place par Ville de Paris, et plus particulièrement au groupe de travail "Tranquillité Publique " (lire le dernier article sur le conseil de la nuit du 6 janvier 2017).

    Une réunion de ce groupe de travail s'est tenue le 20 juin dernier, sous le pilotage de Frédéric Hocquart, conseiller de Paris délégué de la Nuit.

    A sa demande, le réseau Vivre Paris, qui regroupe plusieurs associations parisiennes de riverains, est intervenu longuement en début de réunion. En synthèse, ce réseau a fait part de sa forte déception par rapport au conseil de la Nuit, avec un résultat quasi nul d'amélioration pour les riverains subissant des nuisances sonores importantes. Selon le réseau, il y a beaucoup de communication mais les actions ne suivent pas et il y a un déséquilibre en faveur des acteurs de la nuit. Le réseau prévoit ainsi de publier une lettre ouverte pour "dénoncer l’abandon des parisiens victimes des nuisances qui sont la conséquence du déséquilibre de la politique municipale relative au développement de l’activité nocturne" (Lire l'intervention in extenso ici .)

    M. Hocquart a contesté de nombreux points soulevés par le réseau Vivre Paris. Il est toutefois dommage qu'une relation de confiance n'ait pas pu s’instaurer entre la Ville et cet acteur important de la vie associative parisienne.

    Les points abordés

    Au sujet des campagnes de sensibilisation des noctambules aux pratiques festives responsables, la mairie a présenté celles prévues dans les quartiers les plus festifs (Canal Saint Martin, Quartier Oberkampf, Quai de la Rapée, Butte aux cailles, etc.), les parcs et jardins dont ceux ouverts 24h/24h et  les sites connaissant une forte fréquentation estivale (rives de Seine, place de la République, Champ de Mars, Trocadéro).

    Il a été décidé de relayer cette année la communication par une présence humaine sur l'espace public, avec des supports de communication dédiés.

    La campagne est également  déclinée sur les sites web de la Ville de Paris (Que faire à Paris, Paris.fr) ainsi que sur les réseaux sociaux.
    A noter que suite aux observations du réseau Vivre à Paris, le thème retenu est "la nuit est à tous" et non "la nuit est à vous".

    Retrouvez l'intégralité du Plan de communication.

    Bilan et préconisations sur les chartes locales de la vie nocturne

    Après une présentation de certains élus référents de la nuit (uniquement certains arrondissements car de nombreux conseils d'arrondissement avaient lieu le même soir), il a été présenté un bilan des chartes locales de la vie nocturne existantes et des préconisations.

    A ce jour, 4 chartes locales de la vie nocturnes existent :
    - Ports de la Gare et Bercy (charte des usages du port de la gare),
    - Quartier de la Butte aux Cailles (charte de la vie nocturne pour le quartier Butte aux Cailles),
    - Quartier des enfants Rouges (Charte du vivre ensemble du quartier Enfants Rouges),
    - Quartier du carrefour Ramey- Clignancourt- Muller dans le 18e.(Charte de la vie nocturne "Silence on fête")

    Le bilan a consisté en des entretiens avec les acteurs concernés et a abouti à différents préconisations :
    - assurer une plus grande coordination des chartes au niveau parisien,
    - affiner le diagnostic et les bilans d’activité et de résultats sur chaque secteur,
    - élargir les partenariats et mieux définir les engagements de chacun,
    - rappeler la réglementation existante et préciser les domaines d'intervention de chaque acteur,
    - mieux répondre aux problématiques en temps réels,
    - adopter une approche plus ciblée des établissements pour valoriser ceux qui respectent leurs engagements et accompagner ceux qui ne les respectent pas en amont d'une éventuelle sanction,
    - améliorer la communication

    Notre association, qui avait sollicité la réalisation d'un tel diagnostic, a souligné la qualité du travail réalisé. Toutefois, dans les préconisations, nous avons indiqué la pertinence de renforcer les moyens de la part des mairies d'arrondissement, notamment de sanctions en cas de non respect des engagements.

    En effet, dans le cas de la charte du Quartier du carrefour Ramey- Clignancourt- Muller (pour laquelle nous participons aux réunions de suivi), il est constaté l'absence de réels moyens de la part de la mairie pour en assurer le contrôle, avec une charte qui est quasiment "au point mort" et des bars qui ne se sentent plus totalement concernés. Étrangement, ce constat a été vigoureusement réfuté  par la représentante de la mairie du 18e (M. Gonzales, élu référent nuit était au conseil d 'arrondissement du 18e) qui a présenté une nouvelle fois une vision relativement idyllique de la situation, en n'abordant pas les difficultés (uniquement indication  '"il y a des hauts et des bas") et sans préciser par exemple qu'à la dernière réunion de suivi, un seul bar s'était déplacé!  (lire notre article du 20 mai dernier sur le dernier comité de suivi).

    En ce qui concerne le 18e, la représentante de la mairie d'arrondissement a indiqué les actions actuellement menées :
    - travail de médiation en cours pour essayer d'aboutir à une charte au niveau de la rue des 3 Frères à Montmartre;
    - envoi d'un courrier à l'ensemble des établissements du 18e pour rappeler les règles à respecter pour le vivre ensemble (à télécharger courrier du 8 juin 2017) 
    - travail en cours pour solliciter l'extension des interdictions de transfert de licence IV à l’arrondissement

    Les compétences de la DPSP en matière de verbalisation

    Un point a été fait sur les compétences de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection DPSP) . Voir ici le tableau de synthèse.

    Les échanges ont permis de constater les moyens limités de la brigade de lutte contre les incivilités en période nocturne (3 équipes pour tout le territoire parisien en semaine et 2 le week- end). Au vu de ces moyens limités, il semble probablement difficile de confier un rôle majeur de contrôle des chartes de la vie nocturne, notamment dans le quartier Muller-Ramey-Clignancourt comme cela avait été proposé par la mairie du 18e fin 2016.

    Enfin, suite à des demandes répétées, un tableau des arrêtés préfectoraux interdisant la consommation et la vente d’alcool  a été remis aux présents. Voir la liste ici.

    En synthèse, le conseil de la Nuit apparait une instance intéressante pour essayer de concilier une vie nocturne riche à Paris avec la tranquillité des riverains. Toutefois, la traduction concrète des pistes discutées au conseil de la Nuit, notamment dans le groupe de travail Tranquillité public,  mérite d'être approfondie. La communication peut être une bonne chose mais elle doit s'accompagner de résultats tangibles avec de vrais moyens. Suite à la rentrée...

  • José de San Martin et Alexandre Aguado – Les retrouvailles inattendues ou la Force du Destin

    medium_aguado_en_1843.jpg Hôtel Aguado, actuelle Mairie du 9ème, en 1843Alexandre Aguado, d’origine espagnole, acquiert l’hôtel particulier qui abrite aujourd’hui la Mairie du 9ème rue Drouot en 1829 et en fait sa demeure. Banquier de profession, il s’intéresse à l’art lyrique (il est ami de Rossini et il en assure la fortune par de judicieux placements) et aussi à la peinture. Dans sa jeunesse en Espagne, Alexandre Aguado a connu et fréquenté au sein de la même école militaire José de San Martin, héros de l’indépendance argentine, libérateur du Chili et du Pérou, mais la guerre que la France mène en Espagne sous la Restauration les sépare, Aguado choisissant le camp français, San Martin l’espagnol. Après de nombreuses années de séparation et par un concours de circonstances rocambolesques, les deux hommes se retrouvent à Paris vers 1832, l’un est devenu très riche (Aguado), l’autre pauvre et malade (San Martin).Du 7 au 17 Juin prochain se tiendra dans les salons Aguado de la Marie du 9ème une exposition retraçant les retrouvailles inattendues des deux hommes sous la forme de présentation de peintures, réinterprétation de la « Galerie Aguado » photographies d’Olympio Aguado, fils du Marquis Aguado de las Marismas del Guadalquivir et objets en provenance du musée Général San Martin de Boulogne sur Mer.Le programme des manifestations est le suivant :7 Juin – à 18h30, vernissage de l’exposition, Mairie, salons Aguado en présence de l’Ambassadeur d’Argentine à Paris9 Juin - à 19h, film documentaire « El exilo de San Martin » d’A. Areal Velez, Mairie, salle du Conseil12 Juin – à 17h, projection du long métrage « El general y la fiebre » de J. Coscia à l’Ambassade d’Argentine à Paris, 6 rue Cimarosa dans le XVIème (attention nombre de places limitées)15 Juin – à 20h30, panorama de la musique argentine par Delia Estrada et l’ensemble Confluences, Mairie, salle Rossini17 Juin – à 19h15, conférence débat autour de San Martin, le héros de l’indépendance argentine et son séjour de 20 ans en France par Diana Quattro-Woisson, Mairie, salle du ConseilNote historique rédigée par Bernard Vassor, organisateur de la manifestationOlympio Aguado 1827-1894C’est le deuxième fils d’Alexandre Aguado, le banquier du 6 de la rue Grange Batelière. Il passe son enfance dans les châteaux d’Evry-Petit-Bourg et de Château Margaux qui appartiennent à la famille. Il aura comme précepteur Armand Marrast, le futur Maire de Paris. A la mort de son père, son tuteur légal est José de San Martin. Initié très tôt à la photographie par le comte Vigier, il est l’élève de Gustave Legray qui possède un vaste atelier au chemin de ronde de la barrière de Clichy (actuelle place Clichy). Familier de la famille impériale (il aurait eu dans sa jeunesse, une idylle avec Eugénie de Montijo) il est reçu à la cour. Co-fondateur avec Gustave Le Gray de la Société Française d’héliographie en 1851, puis, la société Française de Photographie en 1854 (11 rue Drouot).A la chute du Second Empire, il suivra en exil, à Londres la cour des souverains déchus.Son œuvre a été l’objet d’une exposition organisée à Strasbourg :Catalogue :Olympe Aguado (1827-1894) photographe (cat. exp.), textes de R. Rapetti, H. Bocard, A. McCauley, M. Poivert, S. Morand, Strasbourg, musées de Strasbourg, 1997, 216 p., 134 ill. NB, 78 ill. coul., bibl.,Bernard Vassor

  • Marché Saint-Quentin: un vrai coup de projecteur

    paris,marché-saint-quentin,commerceL'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul a décidé avant de partir en vacances de dédier sa réunion de rentrée au marché Saint-Quentin. C'est une vraie bonne idée car sans elle, nous ne serions pas allés rencontrer les commerçants, sur place, chez eux, avec le même souci de faire connaissance, de connaître le mode de fonctionnement du marché, ses atouts et ses difficultés.

    Nous avions donné un premier et petit coup de projecteur à ce marché couvert en juillet dernier lors de l'inauguration d'un nouvel espace "convivialité" que tout le monde attendait depuis de très longs mois (voir notre article du 22 juillet).

    Ce marché couvert est installé depuis près de 150 ans dans l'une des dernières halles, encore en place, construites par l'architecte Victor Baltard, auquel le Musée d'Orsay a rendu un bel hommage au début de l'annéeIl fut connu en tant que l'architecte des halles centrales de Paris puis fut désigné architecte officiel de la Ville de Paris (1860-1870).  

    Cette fois, la rédaction du blog a donc décidé à son tour de consacrer plusieurs articles au marché, à la fois pour mieux connaître les marchés parisiens et leur longue histoire, et vous faire découvrir les attraits d'un vrai marché à l'ancienne, où l'on trouve de bons produits à des prix qui supportent la comparaison avec les supermarchés apparus ces dernières années à tous nos coins de rues (et dont parfois certains ferment aussi sans crier gare, c'est le cas du Monop' dans le haut Magenta fermé fin juin).

    La presse s'est fait l'écho cet été de la redécouverte des marchés de proximité. Déjà en juin, on pouvait lire dans Le Parisien que La qualité et la proximité sont les deux principaux atouts des 80 marchés alimentaires. Ils ont aussi su s’adapter aux horaires des parisiens avec des étals ouverts parfois au-delà de 20 heures. Au-delà de 20h... pas partout, car c'est justement un des regrets de certains de nos interlocuteurs rencontrés au marché Saint-Quentin. Nous reviendrons sur cette question demain. 

    Une étude du CROCIS de mai 2013 intitulée "Les marchés franciliens dans l'air du temps" notait que :

    "Face notamment aux questionnements récents et aux problèmes liés à la sécurité et à la traçabilité des aliments, les consommateurs se tournent à nouveau vers les marchés, qui sont revenus dans l'air du temps. Ils constituent l'un des circuits privilégiés de consommation de la population, avec comme premier argument la qualité, puis l'ambiance et la variété des produits (source : CCI France).

    Aujourd'hui, les marchés représentent un quart des fruits et légumes et un quart des produits de la mer vendus en France."

    C'est encourageant ! Et ce constat légitimise tout à fait le thème choisi pour le prochain conseil de quartier qui se tiendra le mardi 1er octobre, au collège Bernard Palissy 21 rue des Petits Hôtels, de 19h à 21h.

  • Rénovation de la station Château Rouge : les gros travaux ont commencé


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     A l'issue des travaux préparatoires menés par les services de la voirie (DVD) d'avril à juin 2015, qui devaient permettre au niveau du carrefour du Château Rouge la réalisation des travaux et l'aménagement des installations de chantier (modification de l'éclairage public, dépose de mobilier urbain, dépose de la fontaine de Wallace, etc...), la RATP a démarré le 7 juillet 2015 les travaux proprement dits de rénovation de la station Château Rouge pour une durée prévisionnelle de 26 mois. Ce calendrier respecte bien le planning présenté lors de la réunion publique du 16 avril 2015, ce qui est positif.

     

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    Aménagement provisoire de la place du Chateau Rouge
    pour permettre les travaux de la RATP avec suppression de la fontaine Wallace

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    Travaux préparatoires à l'installation des installations de chantier de la RATP 

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    Aménagement provisoire de la place du Château Rouge
    et du boulevard Barbes pour permettre les travaux de la RATP 

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    Installations de chantier de la RATP à l'entrée de la rue Poulet 

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    Vue des installations de chantier de la RATP à l'entrée de la rue Poulet

    La 1ère phase des travaux concerne la création de l'extension de la salle d'accueil sous le boulevard Barbès via une tranchée ouverte (travaux de génie civil les plus conséquents), prévue pendant juillet et août 2015. Cette 1ère phase de travaux ne comprendra pas de travaux dans la station même. 

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    Démarrage du terrassement pour les travaux de création de l'extension de la salle d'échange

    Petit bémol : la RATP avait indiqué lors de la réunion publique du 16 avril 2015 qu'un dispositif de communication spécifique serait prévu pendant la durée du chantier, avec notamment la diffusion régulière dans un périmètre élargi de notes d'information sur le chantier. A notre connaissance, il n'y a pas eu de notes d'information.

    Pour ne pas être en reste, la Mairie du 18e avait annoncé lors de cette même réunion la mise en place d'un comité de suivi pour les personnes intéressées. Or, depuis lors, aucune information particulière n'a été transmise sur ce comité de suivi.

    Il est à espérer qu'autant la RATP que la Mairie du 18e respecteront au plus vite leurs engagements afin d'assurer une information régulière et constante des travaux, avec la mise en place d'un réel comité de suivi permettant de faire remonter les observations et doléances des riverains et usagers de la ligne. De la bonne concertation en somme... 

    Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les travaux prévus, toutes les informations sont données ici (notre article de novembre 2014) et là (notre article d'avril 2015).

  • De l'aide pour proposer des idées au Budget participatif

    La campagne pour le Budget participatif 2019 est dans sa première phase, celle où habitants, collectifs et associations peuvent déposer des projets. Cette phase s'achève le 3 février prochain.

    budget-participatif,10e,18e

    Pour celles et ceux qui sont peu habitués à l'exercice, il n'est pas forcément facile de formuler un projet de sorte à ce qu'il ait une chance d'être retenu pour être présenté au suffrage des Parisiens. De même, il n'est pas toujours évident de savoir ce qui relève du budget d'investissement, et donc du Budget participatif qui en dépend. Aussi, les services de la Démocratie locale des mairies d'arrondissement peuvent vous apporter leur aide pour palier à tout cela.

     

    Côté 10e

    Côté 10e, vous pouvez vous mettre en contact avec l’équipe en charge du Budget Participatif au Service de la Démocratie locale de la Mairie du 10e, soit par mail : demolocale10@paris.fr, soit par téléphone : 01 53 72 10 77 ou 01 53 72 10 78.

    L'équipe de la démocratie locale du 10e propose une réunion pour venir en aide à celles et ceux qui souhaitent déposer un projet au Budget participatif. Cette réunion se déroulera :

    Mercredi 30 janvier à 18h30

    à la Mairie du 10e, Salle A, 5e étage

    72 rue du Faubourg Saint Martin

     

    Côté 18e

    Dans le 18e arrondissement, le Service de la Démocratie locale de la Mairie du 18e et  l'association ICI proposent de participer à des ateliers d'aide au dépôt de projet pour le budget participatif :

    Mercredi 23 janvier de 18h à 20h
    à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 18e
    15, passage Ramey

    Vendredi 25 janvier de 17h à 19h
    au Centre Social et Culturel La Maison Bleue,
    24, avenue de la Porte Montmartre

    Mardi 29 janvier de 17h30 à 19h30
    à la Salle Saint Bruno
    25, rue Polonceau

    Mercredi 30 janvier de 18h à 20h
    à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 18e
    15, passage Ramey

    Vendredi 1er février de 17h à 19h
    au Centre Social et Culturel La Maison Bleue,
    24, avenue de la Porte Montmartre

    Samedi 2 février de 10h à 12h
    à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 18e
    15, passage Ramey


    Pour participer à ces ateliers, il est nécessaire de s'inscrire en suivant ce lien.

    Vous pouvez également contacter directement Le Service Démocratie locale de la Mairie du 18e par mail : cq18@paris.fr ou par téléphone : 01 53 41 17 56.

     

     

  • Un siècle de vie et d’art en deux Musées - le Musée de Montmartre

    Le Musée de Montmartre est à l’origine celui de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Montmartre, association fondée en 1886. Il est un Musée de la Ville de Paris mais a qualité de Musée de France, label donné par le Ministère de la Culture ce qui confère à ses activités une qualité artistique certaine tout en lui imposant des prestations d’ordre public (exposition permanente, recherche notamment).

    Les fonds de la collection du Musée proviennent essentiellement de ceux de la société savante qu’est la Société d’Histoire et d’Archéologie de Montmartre. Tout en étant intéressants, ils sont néanmoins assez hétérogènes du point de vue artistique, cette Société n’ayant eu l’approche que pouvait avoir un Musée des Beaux Arts. Il règne donc une grande diversité dans les quelques 150 000 documents qui constituent les collections, on peut même y voir des copies d’œuvres, la copie étant au 19ème siècle un procédé courant et c’est à ce titre que ces copies sont conservées au Musée.

    De manière permanente et tenant compte de la nature de ses collections, le Musée de Montmartre s’est fixé quatre thèmes permanents présentés au public.

    L’histoire de Montmartre. L’Association de 1886 a été créée essentiellement à cause des profondes modifications apportées à Montmartre lors de la construction du Sacré Cœur. En réaction à ces changements radicaux, certains ont cherché à préserver Montmartre et à le présenter comme un village « idéal », dans un esprit un peu nostalgique. C’est l’objet du grand plan relief de Claude Charpentier présenté au Musée et de la salle dédiée à l’histoire de Montmartre.

    La Commune. Le Conservateur du Musée est le premier à reconnaître que les collections ne sont pas très fournies pour un évènement aussi considérable et si lié à Montmartre bien que la Mairie de l’arrondissement lui ait donné son fonds d’archives sur le sujet. En fait, plus que l’histoire de la Commune elle-même, le Musée de Montmartre va s’intéresser aux personnes qui ont fait cette Histoire et des actions conjointes avec d’autres Musées parisiens comme Carnavalet sont en cours.

    L’Ambiance artistique. La période prépondérante pour Montmartre a été de 1880 (ouverture du cabaret Le Chat Noir) à 1907 (création du tableau Les Demoiselles d’Avignon par Picasso et l’arrivée du cubisme) nous dit le Conservateur. C’est cette période que la Musée s’efforce de traiter, cette effervescence de tous les arts qui aura tant d’influence sur les générations d’après. Steinlen, Lautrec, Satie, Debussy et bien d’autres ont marqué cette période. Un des buts du musée est aussi de montrer que la peinture n’était pas seule présente à Montmartre mais que des écrivains, des musiciens, des graveurs, enfin beaucoup d’autres activités artistiques étaient mélangées en un même lieu, contribuant à la création et à l’ambiance artistique.

    N’ayant pas d’espace dédié aux expositions temporaires, le Musée de Montmartre n’organise que peu d’expositions à thèmes. Ce fut le cas pour Théophile Alexandre Steinlen l’hiver dernier et pour fin 2005 se prépare une exposition traitant de l’histoire du lieu qui héberge le Musée. Il s’agit du plus vieil édifice de Montmartre dont on retrouve des traces sûres en 1680 et qui a connu beaucoup de passages. Renoir s’y était installé en 1875 pour peindre son fameux tableau Le Moulin de la Galette et y réalisa aussi La Balançoire. D’autres artistes ont fréquenté l’endroit comme Emile Bernard, Raoul Dufy et les Fauves, Reverdy, etc. L’exposition de l’hiver 2005 retracera tout cela et une partie de celle-ci sera consacrée au graveur Dimitrius Galanis, ami d’André Malraux.

    Le site Internet du Musée de Montmartre est en cours de restructuration. C’est pourquoi vous n’y trouverez pas d’informations très à jour mais vous pouvez quand même y jeter un coup d’œil car il explique bien l’esprit dans lequel le Musée travaille.

    Caché derrière une façade sans véritable intérêt, le Musée et son petit jardin sont un havre de paix. Il communique avec la vigne de Montmartre voisine. Dès l’entrée vous serez dans l’ambiance de ces années de fin du 19ème. Vous pourrez admirer quelques affiches de Lautrec, un joli piano Pleyel, tout ou presque tout sur le Chat Noir, et admirer la magnifique vue sur le Nord de Paris, la vigne et le Lapin Agile à vos pieds.

    Le Musée de Montmartre
    12, rue Cortot
    75018 Paris
    01.46.06.61.11
    Site web du Musée

  • Le 1er mai : une affiche vieille de plus de cent ans !

    grandjouan,1er-mai,affiche

    Dessin de Grandjouan, "1er mai", L'Assiette au beurre, 28/4/1906.

    "1er mai". Ce dessin intervient dans un contexte d'accélération et d'organisation des luttes sociales. La CGT décide au congrès de Bourges (1904) de lancer une grande campagne de propagande en faveur de la journée de huit heures. Grandjouan, dont les sympathies anarchistes sont très marquées, prête son talent à cette cause. Un an avant la parution de ce numéro de L'Assiette au beurre, s'achève le « congrès du Globe » où les tendances du socialisme français s'unissent dans la SFIO (1905). Le secrétaire général affirme que « le Parti socialiste, tout en poursuivant la réalisation des réformes immédiates revendiquées par la classe ouvrière, n'est pas un parti de réforme, mais un parti de lutte de classes et de révolution ».
    Cette œuvre du peintre et affichiste Jules Grandjouan dépasse le registre étroit du dessin satirique. Le trait et la couleur s'intègrent dans une composition originale et savante. Au premier plan, trois jeunes femmes nues tiennent une guirlande de fleurs dans laquelle se déchire la revendication des trois-huit. À l'arrière-plan, on devine la masse formée par une manifestation de travailleurs surmontée d'un arbre en fleurs. Le premier plan est une allégorie, dont la réalisation mêle la tradition antique des trois Parques qui déroulent le fil de la vie et des éléments iconiques propres au monde du travail. L'ouvrière-parque qui symbolise le travail tient dans sa main une pioche et porte une coiffe inspirée de celle des « caffues », ces ouvrières du Nord qui triaient le charbon. Le visage marque une expression de colère résolue. La jeune fille du milieu est marquée par la jeunesse et l'insouciance propre au loisir ; celle de droite, les yeux baissés dans le repos, a la peau brune des femmes du peuple. À l'arrière-plan, d'une touche graphique discrète sont convoqués des instruments de travail et des fusils crosse en l'air. L'habileté artistique de Grandjouan est d'avoir subtilement fondu par une esthétique inspirée de l'Art nouveau les deux plans de la composition. La chevelure des loisirs se confond avec les manifestants. Une femme à droite tient un flambeau qui se transforme en branche fleurie. Le jeu des couleurs complémentaires renforce l'effet de fusion. Ce parti pris artistique est aussi idéologique ; en liant la lutte revendicative et le but à atteindre, le pain et les roses, Grandjouan, en habile propagandiste, ancre chez les prolétaires la grandeur de l'Idée.

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    Commentaire extrait de Quand le crayon attaque, "Images satiriques et opinion publique en France, 1814-1918", Michel Dixmier, Annie Duprat, Bruno Guignard, Bertrand Tillier, chez Autrement, p. 157-158.

     

    Les auteures du Guide de quartier Trudaine Rochechouart avaient montré cette affiche de l'Assiette au Beurre en 2007, page 39, pour illustrer les premiers pas de la fête du travail au Théâtre des Folies Rochechouart, 42 rue de Rochechouart.

    Extrait :"C'est au théâtre des Folies Rochechouart , installé au 42, que se déroule du 15 au 20 juillet 1889 le Congrès ouvrier international de Paris, inauguré dans  la vieille salle Pétrelle. Il doit consacrer la fondation de la IIe Internationale. Une résolution adoptée à l'unanimité par les délégués des 21 pays, parmi lesquels Wilhelm Liebknecht et August Bebel pour le parti social-démocrate allemand, Victor Adler pour le parti social-démocrate autrichien, le Roumain George Valentinovitch, recommande "une grande manifestation internationale à date fixe", "dans tous les centres ouvriers d'Europe et d'Amérique en faveur de la journée à 8 heures de travail", et adopte la date du 1er mai de l'année suivante."

    Le guide est téléchargeable sur le site de la mairie du 9e ici.

  • Le voeu du conseil de quartier Louis Blanc en mairie du 10e

    Conseil d'arrondissement du 10e le 29 avril

     

    Vœu concernant l’occupation des trottoirs
    par la douzaine de magasins de deux-roues motorisés du 10e

    Le conseil d'arrondissement du 10e entendra le voeu du CQ Louis Blanc Aqueduc, adopté pendant la réunion plénière du 8 avril, à laquelle Action Barbès assistait (voir notre article du lundi 19 avril ).

    Dans le 10e, à partir de 18h30, avant les délibérations du conseil d'arrondissement (CA), associations membres du Conseil d'initiative et de consultation d'arrondissement (Cica) et conseils de quartier peuvent présenter un voeu qu'ils soumettent au conseil muncipal.

    Pour présenter un voeu,  il faut avertir le cabinet du maire ou le bureau du Cica au moins 8 jours à l'avance.

    Plusieurs voeux peuvent être présentés à chaque CA. Le maire, un adjoint ou conseiller municipal, donne une réponse circonstanciée. Elle sera reprise dans le procès verbal de la séance. Depuis l'élection du maire Rémi Féraud en 2008,  il est même possible d'intervenir après la réponse des élus.

    Tous les arrondissements de Paris n'ont pas intégré cette disposition dans leur règlement. Le 9e en est un. Le 18e le pratique depuis longtemps, mais ce sont les élus qui présentent les voeux.

     

    Prochain Conseil d'arrondissement

    Séance publique ouverte à tous, salle des mariages de la Mairie du 10e, 2e étage.

    • jeudi 29 avril à 18h30

    Mairie du 10e arrondissement
    72 rue du Faubourg Saint-Martin
    75475 Paris Cedex 10


  • Logement : le point sur le projet de loi ALUR par Cécile Duflot

    Cette interview ne passera pas sur une de vos chaines habituelles de télévision. Elle a été réalisée par les professionnels de l'immobilier, qui disposent — et je l'ai appris à cette occasion — de leur propre média, TiV IMMO.

    On a entendu beaucoup de critiques sur ce projet de loi, notamment que la ministre prenait le parti des locataires contre les propriétaires, qu'elle allait bloquer le marché, etc... Mais à l'écouter face au Président de l'Institut de Management des Services immobiliers, Henry Buzy-Cazaux, on aurait tendance à reconnaître que les arguments sont bons, réalistes et devraient permettre de réguler le marché. 

    Au rang des projets du Gouvernement que le texte de Cécile Duflot récemment sorti en salle promet de comporter, il y a la suppression de la part d'honoraires aujourd'hui à la charge du preneur lors d'une location. En clair, la loi du 6 juillet 1989 -qui régit les rapports entre propriétaires et locataires- dispose que les honoraires exigibles par un agent immobilier ou par un administrateur de biens pour réaliser une location doivent être partagés par moitié entre les deux parties.  (Extrait d"un article de H. Buzy-Cazux, voir ici-)

    Quoi de mieux pour en savoir davantage que d'écouter l'auteure défendre son projet elle-même ? Un quart d'heure d'attention....

  • Embellissement d'une emprise SNCF rue de Maubeuge

    Nous évoquions déjà le 11 avril dans un article  le projet d'embellissement de plusieurs murets situés rue de Maubeuge sous les fenêtres de la salle d'accueil des passagers de l'Eurostar. Johanne Rosier (Coordination Toxicomanie 18) avait organisé mercredi 23 un rendez-vous avec deux médiateurs, un référent social de la SNCF et un artiste graffeur. Elisabeth Carteron représentait le conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul.

    paris,gare-du-nord,sncf,environnent,fresque,artiste,coordination-toxicomanieLe projet ? Tout d'abord rénover les murets, puis réaliser une fresque avec des jeunes dans le cadre d'un chantier de réinsertion initié par les associations Artemisia et ARC 75. Sans oublier intérieur et extérieur de l'escalier d'accès du parking Vinci (photo ci-dessous). Les travaux devraient commencer le 4 juin. La grille de l'extracteur située juste au-dessus serait laissée à la palette de l'artiste graffeur. Mais justement ce graffeur tant attendu n'était pas disponible : bug dans la communication entre les organisateurs. Impossible de connaitre son projet à ce jour. Comment, dans ce cas, associer habitants et usagers de drogue comme le souhaiterait l'équipe de Coordination Toxicomanie 18?

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    Les travaux seraient à la charge de la SNCF  et de Vinci. Le thème est cerné : " Voyages et Jeux Olympiques". C'est déjà ça. On sent ici la proximité des Jeux de Londres et la présence commerciale de l'Eurostar...

    Un rendez-vous raté sous le soleil malgré tout ! Une nouvelle réunion sur site est envisagée mercredi 30 mai. Il faudra un ou une autre volontaire.

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    La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres aura lieu le 27 juillet. Dire que le projet risque de ne pas aboutir est peut-être prématuré, voire un peu défaitiste, mais il va falloir se presser.

  • Réunion publique : présentation des aménagements autour de la gare du Nord

    À l’issue des différentes rencontres, ateliers et réunions qui ont eu lieu depuis le début de la concertation sur l’aménagement des espaces publics des abords de la gare du Nord, la Ville de Paris et la mairie du 10e organisent une réunion publique, mardi 12 mars 2019 à 19h, à la Mairie du 10e.
    Cette rencontre sera l’occasion de présenter les conclusions du diagnostic citoyen et les premières orientations des aménagements urbains envisagés sur les abords de la Gare du Nord, des aménagements qui vont accompagner la transformation à venir de la gare
    Vous pouvez encore contribuer à ces réflexions en déposant votre avis sur le site dédié sur idee.paris.fr.
    Notons que la concertation autour du projet de SNCF-Gare Connect a été réouverte depuis le 1er mars. En effet, de nombreuses voix s'étaient élevées pour dénoncer le caractère expéditif de la concertation préalable, obligeant donc la SEMOP à relancer cette dernière, et peut-être cette fois à mieux prendre en compte les avis des riverains. Nous vous en disons plus très vite.
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    C'est où ?

    Salle des Fêtes de la Mairie du 10e, 72 rue du Faubourg-Saint-Martin 75010

    C'est quand ?

    Mardi 12 mars 2019, à 19h

  • Drogues, réduction des risques et financement

    La politique de réduction des risques (RDR) liés à l'usage de drogues est depuis de nombreuses années suivie par tous les gouvernements, quelque soit leur couleur politique. Rappelons que c'est Michèle Barzach, alors ministre de la Santé dans le gouvernement Chirac, qui en 1987 a permis la vente libre de seringues. Cette politique a donné de bons résultats si  on en croit les experts en ce domaine, et il n'y a pas de raison de ne pas les croire. On peut bien sûr regretter que des salles d'injection supervisée n'aient pas été ouvertes plus tôt en France comme cela a été fait un peu partout en Europe mais nous allons sans doute rattraper notre retard avec les projets de Paris ouvert très récemment et celui de Strasbourg à venir dans un délai très court qui feront sans doute des petits.

    C'est ce moment particulier, juste là où notre pays franchit un pas important dans cette politique de réduction des risques avec l'ouverture de la salle à Paris, que la région Ile de France et Mme Pécresse sa Présidente en tête décident de limiter la subvention à l'association SAFE. Cette association est un acteur majeur de cette RDR en distribuant des seringues neuves et collectant les usagées. Dans notre quartier cela se passe boulevard de La Chapelle et rue de Maubeuge. Il est clair que ce type d'association ne peut vivre que par des subventions. Peu importe, Mme Pécresse coupe !

    Un habitant de notre quartier, par ailleurs également membre de notre association, s'est mis en colère ....

    ... et avec son accord nous publions ici la lettre d'une grande pertinence qu'il a adressée à la Présidente de la région Ile de France

     

    Bonjour,

    Je vous écris pour vous exprimer ma surprise: j'apprends dans Le Monde du week-end que le Conseil Régional d'Ile-de-France que vous présidez a décidé de réduire de 75% la subvention accordée à l'association SAFE (que je mets en copie de ce courriel). Père de deux enfants de quatre mois et deux ans, je m'étonne d'une décision qui, pour quelques économies budgétaires, mettra à nouveau en jeu la vie des usagers de drogues et des habitants du secteur Barbès-Gare du Nord.

    Résident rue de Chartres (Paris 18ème), à moins de 50 mètres d'un des principaux distributeurs/échangeurs de seringues situé le long de l'hôpital Lariboisière, je me félicite régulièrement de l'installation de ces automates depuis une dizaine d'années, qui ont permis de réduire peu à peu les nuisances dans ce quartier.
    Car oui, en plus de permettre une consommation de drogues à moindre risque (et de limiter la contamination par des maladies transmissibles par voie intraveineuse, ce dont vous semblez vous désintéresser), ces automates ont aussi largement amélioré les conditions de vie pour les habitants du quartier: même si l'on trouve encore de temps en temps des seringues dans les parcs ou dans les grilles d'arbres (sans compter les sanisettes situées dans le périmètre), la situation n'a rien à voir avec ce qu'elle était il y a plusieurs années. Car, vous l'ignoriez peut-être, mais ces distributeurs de seringues propres font aussi office de dépôt de seringues usagées, et les usagers de drogues ont ainsi pu apprendre à se débarrasser de leurs seringues dans ces automates de SAFE, ce dont se félicitent les habitants du quartier.
    Je me permets d'ailleurs de mettre en copie de ce message l'association Action Barbès, association de riverains qui savent que ces automates ont contribué, avec d'autres projets portés par des associations de réduction des risques, à améliorer les conditions de vie des riverains tout en réduisant les risques liés à la consommation de drogue.

    Je vous invite en outre à vous promener dans le quartier si jamais un de ces automates SAFE venait à être retiré par la faute de vos choix budgétaires: en comptant les seringues abandonnées dans les rues, vous comprendrez alors peut-être les conséquences concrètes de vos décisions sur la vie des Francilien-ne-s.

     

    Tout est dit !