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Rechercher : salle de consommation

  • Panifica est passée sur Paris Première

    Nous avions donné des nouvelles de cette boulangerie, toute neuve, de l'avenue Trudaine avant son ouverture, puis, récemment, nous sommes tombés sur un reportage vidéo sur Paris Première, un joli coup de projecteur pour ce passionné de bon pain à l'ancienne. Nous vous proposons de la visionner ici : 

    avant d'aller goûter vous-même peut-être...

  • Un anniversaire à ne pas oublier

    Nous sortons à peine des élections municipales qui ont enregistré une fois de plus un taux d'abstention remarquable. Nous souhaitons revenir sur le fait électoraliste par le biais du vote des femmes, acquis il y a juste 70 ans aujourd'hui. Nous ne savons pas si les femmes votent plus que les hommes, ou vice versa, très précisément. Quel genre vote, quel genre s'abstient. Nous n'avons que des approximations. Pourtant, si les femmes de 2014 pouvaient se souvenir ce qu'a été l'obtention du droit de vote le 21 avril 1944, "accordé" par le Général de Gaulle, disons plutôt la conquête de ce droit, elles mettraient plus de détermination à se rendre aux urnes. Les hommes d'avant 1944 ne concevaient pas que leurs femmes usent de ce droit : allaient-elles savoir ? Ne feraient-elles pas n'importe quoi ? Elles n'étaient pas prêtes ! 

    Il ne faudrait pas trop fouiller pour en trouver qui pensent encore ainsi....

    Le site de la Fondation de l'innovation politique (Fondapol.tv) propose des vidéos des toutes premières électrices, ici Odette Roux raconte son arrivée au conseil municipal des Sables d'Olonne après l'élection du 29 avril 1945 : 

     

    C'était pourtant les femmes qui pendant la guerre avaient remplacé les hommes prisonniers en Allemagne, les hommes engagés aux côtés de de Gaulle ou de la Résistance, où elles prenaient leur part de risque sans rechigner. A ces mêmes femmes l'on disait " Vous n'aurez pas la compétence ", " Vous ne saurez pas ", " Vous n'êtes que des enfants juridiquement ! ". De fait, elles n'obtiendront l'indépendance vis-à-vis de leur mari pour travailler ou obtenir un carnet de chèque qu'en 1965 ! 

  • Université populaire au Louxor à 14 h : 3 euros !

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    Une fois par mois, le jeudi après-midi, l'équipe du Louxor convie une personnalité extérieure au cinéma : écrivain, plasticien, homme politique, chanteur, sportif... et lui propose d'animer une séance autour d'un film de son choix.

    L'HOMME AU BRAS D'OR
    PRÉSENTÉ PAR LAURENT DE WILDE, MUSICIEN DE JAZZ

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    Otto Preminger, Etats-Unis, 1955, VOSTF, 2h

    Après une cure de désintoxication, un homme (Frank Sinatra) marié à une paralytique rêve de devenir batteur. Il lutte pour ne pas replonger dans la drogue. Illustrant un sujet encore tabou, la partition de jazz d'Elmer Bernstein fut une des toutes premières composée pour un film.

    Le film, une critique par la Cinémathèque ici

    Pianiste et compositeur, Laurent de Wilde s'est formé au jazz à New-York où il a débuté sa carrière. Multipliant les recherches musicales, il alterne trio acoustique, electro-jazz et duo piano/ordinateur. Il est l'auteur d'une biographie de Thelonious Monk.

    Tarif unique : 3 €

    Télécharger le programme de l'Université Populaire (avril à juillet) 

  • Attention pollution stationnement résidentiel gratuit

     

    Pollution annoncée pour jeudi : stationnement résidentiel gratuit

    Selon les données d'Airparif et de Météo-France, un nouvel épisode de pollution atmosphérique aux particules (PM10) est susceptible d’être atteint jeudi 10 avril. En conséquence, la Ville de Paris a décidé de rendre le stationnement résidentiel gratuit le jeudi 10 avril. 

  • Pour se distraire un peu... avec humour en attendant la fin du monde

     En musique et sans paroles...     paris,files,indécision,attente

    Cliquez sur l'image ci-dessus.

  • Le tram est arrivé : inauguration !

    Aujourd'hui samedi 15 décembre, le Tram T3 arrive à la porte de La Chapelle. 

    Voir l'affiche ci-dessous ou le site de la mairie du 18e

     

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  • Rosa rosa rosam rosea rosea... rosace !

    La gare de l'Est a bénéficié d'un lifting assez réussi. Ce n'est pas toujours le cas, et je ne parle pas des gares uniquement. Hier lundi, le point d'orgue de cette rénovation était mis sur la rosace de la cour d'Alsace (la plus à l'ouest, ou à gauche en regardant la façade).

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    paris,gare-est,10e,rosace,sncf,stéphane-perraud,digitalarti.comparis,gare-est,10e,rosace,sncf,stéphane-perraud,digitalarti.comLe directeur de la gare de l'Est, Hervé Charmont, présentait le travail de mise en valeur de la rosace d'Alsace, l'une des deux rosaces qui éclairent la façade. (Ci-contre conversant avec J.-P. Leroux)

    La gare de l'Est, initialement baptisée embarcadère de Strasbourg, a été ouverte en 1849 et inaugurée par le président Louis-Napoléon Bonaparte l'année d'après. La rénovation de la gare passait par une restauration complète de cette rosace, en fonte, dont chaque pièce a été nettoyée et protégée contre les attaques du temps. Son classement monument historique a exigé des efforts de conception pour monter le projet : en effet aucun percement, aucune colle ne sont autorisés ici. Ce sont donc des dispositifs qui tiennent par aimantation de chaque côté de la vitre; comme on le voit sur les photos ci-dessous.

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    Il ne s'agit pas d'une illumination pérenne mais d'un événement qui ne durera que quelques mois, disons la période d'hiver et jusqu'aux beaux jours. Il consiste en une sorte de mise en lumière de la rosace par des points bleus qui reflètent par leur nombre les flux de voyageurs : les arrivées et les départs en temps réel, avec des chiffres communiqués par la SNCF. Plus le nombre de voyageurs est important dans l'enceinte de la gare et plus le nombre des points lumineux sera grand. L'artiste créateur, Stéphane Perraud, lui donne le nom de FLUX. Il cherche ainsi, a-t-il expliqué aux invités présents, à rendre plus concrets et palpables que sur des tableaux arides les flux et les mouvements de personnes.

    En 2008 il avait déjà été choisi pour mettre en lumière une oeuvre dynamique, comme celle-ci, sur l'église Saint-Germain l'Auxerrois où il s'agissait de lier la lumière à la démographie, on voyait ainsi se matérialiser et apparaître les naissances et les décès dans le monde.

    La gare de l'Est a un trafic dense : ce sont quelque 30 millions de voyageurs qui passent là chaque année

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    Nous sommes repartis sur la pointe des pieds pour ne pas déranger l'aimable conversation qu'entretenaient ces deux personnages de pierre, dominant la percée haussmannienne des boulevards de Strasbourg et Sébastopol. 

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  • Les Vélib dans tous les états

    "La qualité du service est appelée à progresser" : c'est l'invite que formulait la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France en novembre dernier dans son rapport consacré à Vélib'. Consulter le rapport

    Les griefs majeurs sont les faiblesses de gestion, les avenants successifs à l'avantage de l'exploitant (JCDecaux), les déficiences de maintenance et de régulation, par exemple défaut d'approvisionnement des stations... Ce dernier point est bien connu à Barbès et ce n'est pas faute de le rappeler régulièrement dans ce blog et même d'interpeller les élus et la RATP.

    Deux défauts se concentrent sur  la station située sous le viaduc du métro Barbès : 1° la présence de pigeons sous le viaduc, quand les filets de protection sont endommagés, cause des salissures décourageantes sur les selles des cycles (et pas seulement sur les selles) et 2° la station est mal approvisionnée pour ne pas dire vide le plus clair du temps. 

    pazris,vélib',barbèsDans ces conditions, le système de contrôle enregistre très peu de mouvements, et en conclut que la station n'est pas ou peu utilisée et ne nécessite donc pas un réapprovisionnement plus fréquent. On tourne en rond. Les rares cycles déposés par des "vélibistes" ne tardent pas à se couvrir de fientes et ne trouvent pas de repreneur, donc pas de mouvement enregistré... 

    Mais Barbès n'est pas la seule place à souffrir d'un manque de régulation. Que dire des gares ? Les stations aux abords de la gare du nord se vident très vite ou bien sont complètement pleines, comme le souligne le rapport, ce qui ne favorise pas l'intermodalité vélo-train. Alain Bargeton, adjoint aux transports, ne semble pas trop se soucier de ces critiques et se console avec les sondages qui reflètent majoritairement la satisfaction des utilisateurs. 

    paris,barbès,vélib',pigeons,cour-des-comptes-régionalePourtant, nous insistons ! Car la station sous le viaduc pourrait bien s'apprécier et trouver des amateurs, par exemple des cinéphiles venus se faire une toile à Barbès, au Louxor... Quoi de plus agréable que de redescendre le boulevard de Magenta sur une piste cyclable protégée au crépuscule ou la nuit tombée ? Nous comptons sur les énergies associées de la Mission cinéma et de l'exploitant Cinélouxor pour obtenir du gestionnaire JCDecaux un fonctionnement correct de la station et de la RATP qu'elle éloigne résolument les pigeons, en réparant ses filets. 


  • En souvenir du 17 octobre 1961, d'une violence à l'autre

    On lisait dans l'agenda du maire de Paris le 17 octobre dernier : 
    11h15 • Dépôt de gerbe à l’occasion de la commémoration du 17 octobre 1961
    Angle du Pont Saint-Michel et du quai du Marché Neuf (4e)

    On se souvient aussi en lisant l'article de wikipedia, ou mieux, l'interview de l'historien Gilles Manceron, auteur de La Triple Occultation d'un massacre (publié avec Le 17 octobre des Algériens, de Maurice et Paulette Péju, éd. La Découverte), publié par Soren Seelow dans le Monde du 17 octobre 2011. La Goutte d'Or se souviendra aussi dans une visite guidée samedi 20 à midi, suivie d'une rencontre avec Leïla Sebbar, écrivaine et journaliste : voir le détail sur le site de l'Institut des cultures d'Islam.

    Un dernier témoignage celui de Jean-François Kahn : 1 minute et demie.

    Cette année, malgré la célébration du 50e anniversaire de la République algérienne, ou peut-être à cause..., le souvenir de cet événement douloureux est resté discret, jusqu'à ce que le président de la république l'évoque et reconnaisse sa réalité.

    Les médias, en revanche, ne se lassent pas d'observer et de commenter le phénomène terroriste. Il fait vendre. Toutefois de plus en plus, et sous l'impulsion du gouvernement actuel et de son ministre de l'interieur*, ils font preuve de précautions de langage pour bien distinguer le terrorisme islamiste radical de l'immense majorité des compatriotes mulsulmans. 

    La séparation de l'Eglise et de l'Etat, au début du 20e siècle, ne s'est pas faite sans heurts. On pourrait espérer, un siècle plus tard, que la séparation entre les cultes et les affaires de l'Etat se passe plus paisiblement. Chacun restant libre dans sa sphère privée... Mais les hommes tirent-ils un profit quelconque des leçons de l'Histoire ? Rien n'est moins sûr.

    La pensée extrême peut paraître séduisante à qui se sent mal dans sa vie, en marge, apatride sur les terres où il vit. Or cette pensée extrême qui promet non pas "des lendemains qui chantent" ici-bàs, mais les mirages d'une félicité totale, a bien des atouts.  (Et l'avantage de ne pas avoir de service de réclamation en cas de tromperie sur les effets promis.) Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui était sur France Inter mercredi matin n'échappe pas à des questions sur l'assassinat d'un avocat perpétré en Corse la veille.  Il livre son analyse. Et poursuit sur le thème d'un autre terrorisme, celui des cellules islamistes radicales.


    Manuel Valls, ministre de l'intérieur par franceinter

    * Manuel Valls, le 17 octobre, dans l'émission du matin de Patrick Cohen sur France Inter - 8h45 - 

  • Image insolite à Barbès

    C'est le quotidien de Barbès : une banque, des mendiants, des passants pressés, des populations d'origines diverses, une corbeille de rue, une caméra qui observe les deux distributeurs de billets de banque...

    Ce qui est plus insolite c'est le "fond d'écran" du distributeur : sur une vue de la station de métro Barbès Rochechouart, un couple exprimant un bonheur jubilatoire... Qu'est-ce qui les rend si heureux cse deux-là ? Peut-être leur compte bancaire à la Générale ?

    paris,barbès,DAB

  • Uriner sur la voie publique

    Le chiffre de la semaine du bulletin de la Préfecture de police semble fait pour notre quartier... mais derrière l'arbre ou le pilier, il ne se trouve pas toujours un agent apte à verbaliser le "pisseur" !

    C'est un sujet qui revient régulièrement dans le blog, parce que les épanchements d'urine sont fréquents, malheureusement. Précédent article en juillet... On peut se consoler (et encore) on pensant que l'hiver et le froid réduisent les odeurs.

    CHIFFRE DE LA SEMAINE

    627

    C’est le nombre d’infractions relevées concernant les mictions sur la voie publique à Paris durant les sept premiers mois de l’année 2012, 1 015 l'ont été en 2011. Les contrevenants sont passibles d’une amende forfaitaire de 35€.

    La loi interdit d’uriner sur la voie publique - même derrière un arbre -.
    C’est l’article R632-1 du code pénal modifié par le décret n°2010-671 du 18 juin 2010 –art.4 qui prévoit et punit de l’amende prévue pour les contraventions de 2e classe le fait de déposer, d’abandonner, de jeter ou de déverser, en lieu public ou privé, à l’exception des emplacements désignés à cet effet par l’autorité administrative compétente, des ordures, déchets, déjections, matériaux, liquides insalubres ou tout autre objet de quelque nature qu’il soit, y compris en urinant sur la voie publique, si ces faits ne sont pas accomplis par la personne ayant la jouissance du lieu ou avec son autorisation.

    Extrait du PPRama de la préfecture de police du 17 octobre, n° 237.

  • Renifleurs d'espèces

    La lecture des bulletins et communications de la Préfecture de Police s'avère parfois étonnante. Jugez-en. On apprenait dans le PPrama du 26 septembre (n°234) que des chiens sont spécifiquement entrâinés à détecter la présence de billets de banque, vrais ou faux, lors de perquisitions. 

     

     L’argent n’a pas d’odeur … sauf pour les limiers de la préfecture de police

     

    cynophile.jpgAvec ses 75 bergers malinois et prés de 130 policiers, la compagnie cynophile de la direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) demeure une force d’appui incontournable au sein de la préfecture de police. Certains de ces chiens hors normes viennent de recevoir une formation mettant à l’épreuve leur flair infaillible : la détection de billets de banque. Ils ont en fait été formés à déceler les produits constitutifs des billets que sont l'encre ou le papier. Ces « renifleurs d’espèces » peuvent dorénavant détecter, lors des perquisitions de l'argent caché ou des faux billets. Cette nouvelle discipline de l’odorologie vient compléter l’arsenal à la disposition des policiers pour lutter contre le blanchiment d’argent provenant de réseaux criminels ou de trafics de stupéfiants. Ainsi, c’est plus de 1 800 000 € en numéraire qui ont été découverts depuis le début de l’année par ces chiens d’exception.