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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Une friche sur le versant nord de Montmartre

    129x97_5910593bb5b9df1977aa77c784af6dcc.jpgDécouvrez une friche urbaine, vieille de plus de 50 ans, transformée en jardin sauvage ou la faune et la flore se sont implantées naturellement. Une colonisation du milieu totalement libre.

    Rendez-vous: rue Saint-Vincent, face au n° 14
    (métro Lamarck-Caulaincourt)


    JARDIN SAUVAGE SAINT-VINCENT

    17, rue Saint-Vincent, Paris 18e 

    les mercredis  3 et 17 avril et 1er et 15 mai de 14h30 à 16h30

    les dimanches 7 avril et 5 mai de 10h30 à 12h30  

    visite gratuite, 30 places, contact 

  • Vélib', la RATP et le Louxor

    Trois acteurs majeurs de notre quartier dans un avenir très proche !

    Suivez-moi bien : le Louxor va ouvrir ses portes dès le 18 avril, 10 heures. Les travaux de voirie et d'aménagement des abords sont en cours et s'ils ne sont pas mis en difficulté par un retour brutal de l'hiver comme cette semaine, tout cela devrait prendre forme d'ici à la fin de ce mois de mars. Tout va bien donc. 

    La station de Vélib' située sous le viaduc du métro aérien, en revanche, ne va pas du tout. Elle est désespérément vide de tout vélo. Et cela de façon quasiment permanente. Que se passe-t-il ? Nous avons déjà signalé l'absence de vélos à la mairie, aux élus du 18e, puisque cette partie du boulevard de Rochechouart reste sous l'oeil vigilant de l'équipe du 18e. Rien n'y fait. JC Decaux qui gère les vélib', les stations et le réapprovisionnement, a répondu que tout allait bien, que la station était réapprovisionnée en fonction de sa fréquentation. Une réponse un peu facile à nos yeux ! Certes tous les mouvements de vélo sont enregistrés par le système informatique qui gère l'ensemble et notamment facture le client-cycliste. Mais, n'est-on pas en droit de penser que les clients sont rares parce qu'aucun vélo n'est disponible sur place ? Et, quand par bonheur, ou par miracle, un vélib' attend le client, sa selle est couverte de fientes de pigeons.... Pas très ragoûtant. Et peu propice à booster la fréquentation de la station !

    paris,vélib',ratp,pigeons,filets,barbès-rochechouart

    C'est là qu'intervient le 3e acteur et le compte est bon : la RATP.
    Suivez du regard la trace des salissures qui recouvrent les cycles... 
    On lève la tête vers la voûte du viaduc... Mouvement de caméra vers le haut.  
    Et l'on découvre soit un pigeon bien vivant juché sur un des piliers du métro, soit un pigeon mort qui se balance dans les filets déchirés, censés leur interdire de se percher là. 

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    Sans compter qu'un petit nettoyage des piliers du métro serait du meilleur effet sur notre quartier pour accueillir les cinéphiles et les premiers visiteurs à venir au Louxor. Allez, la RATP, un bon geste !

    La Cour des comptes a publié à l'automne dernier un rapport qui concluait que le service autour de Vélib' pouvait encore progresser. Ce n'est pas l'utilisateur de Barbès qui va la démentir. Voir l'article du Monde sur le sujet ici

  • La neige, les trottoirs glissants..

    L'événement est rare parce que nous sommes à la mi-mars. Pourtant tous les ans, on assiste à des chutes sur les trottoirs parisiens, dès qu'il gèle ou qu'il tombe quelques centimètres de neige. 

    Le Parisien nous signale dans un article d'Eric Le Mitouard que 600 km de chaussée devaient être salés ce matin. La chaussée, c'est bien pour la circulation des automobiles. Mais les piétons, que fait-on des piétons ?

    Nous avons déjà traité le sujet le 14 janvier de cette année en rappelant que chaque immeuble, chaque commerce est responsable de son tronçon de trottoir. Il faut savoir ce que l'on veut ! Soit payer davantage de taxes locales pour des services municipaux qui seraient capables de saler les trottoirs (vu la longueur des trottoirs mis bout à bout, cela paraît quasiment impossible), soit individuellement ou collectivement (quand il s'agit d'une copropriété) se prendre par la main et déblayer son morceau de trottoir ! Les gardiens d'immeuble ou les entreprises chargées de la sortie des poubelles et du nettoyage pourraient fort bien disposer de sacs de sable ou de sel (plutôt de sable) en prévision des épisodes de gel. A quand la raclette à neige en vente dans le supermarché du quartier ? On nous rebat les oreilles avec les exemples nordiques de rigueur budgétaire, pourquoi ne pas les prendre en exemple quand il est aussi facile de le suivre?

    Au lieu de cela, toutes les personnes peu sûres de leur marche sont clouées chez elles, et même les plus agiles ne sont pas à l'abri de mauvaises chutes. Pourquoi cet abandon d'un acte civique et tellement utile à tous ? On peut même vous dire que cela se nomme en Allemagne le Verkehrssicherheitspflicht. Quelque chose comme "l'obligation d'une circulation sûre". Cette obligation n'est pas fédérale mais relève du réglement des communes. Rien ne nous empêche en France de le rappeler de temps en temps, puisque cette obligation existe aussi chez nous et, également, de prendre des mesures plus tard si elle n'est toujours pas respectée.

    Un extrait d'article lu sur un site allemand : Rheinische Post (RP online) pour les germanophiles.

     

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    Schneeräumen ist für viele im Winter Muss, denn Vermieter und Hauseigentümer haben eine so genannte Verkehrssicherheitspflicht.Das bedeutet, dass sie vor ihrer Haustür für begehbare Bürgersteige sorgen müssen. Eine bundesweit einheitliche Regelung für das Schneeschippen gibt es bislang nicht. Die genauen Regelungen findet man in der Ortssatzung der Städte und Gemeinden. 

  • 15 août, un jour férié ordinaire, pour combien de temps encore ?

    15-août,fermeture-exceptionnelle,férié,chômé,Jour férié ordinaire, par rapport au 1er mai qui est un jour férié chômé. C'est une différence au niveau des obligations de travail, du paiement des heures si elles sont travaillées et du respect des conventions collectives... et enfin, il faut considérer le département quand lequel on travaille car l'Assomption est un jour férié à part entière en Alsace (Bas Rhin et Haut Rhin) et en Moselle, où le code du travail accorde aux salariés un jour de repos. 

    Cette petite mise au point terminée, revenons à notre interrogation. Nous avions lu rapidement, avant de partir en vacances, que des fêtes religieuses entérinées par la République pourraient être remises en question, pour satisfaire les confessions autres que catholiques. Il s'agissait de la Pentecôte, de l'Ascension et justement de l'Assomption, plus connue sous le nom de 15 août. 

    L'idée de transformer trois jours fériés, traditionnellement accordés à tous les salariés, catholiques ou non, bien sûr, en trois jours de congés à poser librement émane d'une réunion des directeurs des ressources humaines, qui s'est tenue en juin dernier à Paris. Il s'agirait de permettre aux salariés d'autres confessions d'obtenir des jours de congés pour célébrer leurs propres fêtes. Un pas de plus vers le respect de la diversité. Le Figaro relatait la nouvelle et précisait la réaction du porte parole de la conférence des évêques de France, en ces termes : «les catholiques ne se sentent nullement propriétaires d'un images?q=tbn:ANd9GcSO0hvJLiegtk4I3HG8BtZQqUN5KPUcBFtTj12MVrh7mfVWkmaDcalendrier». «La République est laïque. C'est elle qui, en fonction du droit du travail, a posé les jours fériés. La signification religieuse, nous y sommes attachés, mais le respect de la diversité, c'est certainement une des sources de paix de la société". Nous ne saurions mieux dire. 

    Et maintenant ? Qui fait quoi ? Qui en discute ? Qui décide ? Pourvu que l'annonce en soit faite dans de meilleures conditions que celles qui avaient entouré en leur temps l'application de la journée de solidarité... (rondement menée par Jean-Pierre Raffarin.)

  • Consommer autrement

    paris,credoc,consommation,développement-durable,commerce,recyclageUn rapport intéressant du CREDOC vient d'être publié et une synthèse de celui-ci mise en ligne. Il s'attache à dénombrer et à analyser les différentes formes de seconde vie des objets, tous nos objets quotidiens, du vêtement à l'ordinateur en passant par l'incontournable téléphone portable. Connaissant le taux rapide d'obsolescence de certains objets et le manque de solidité à l'épreuve de leur utilisation de certains autres, quelles sont nos réactions de citoyens du 21e siècle ? Elles sont très contrastées selon notre âge, notre appartenance à une couche sociale, autrement dit notre niveau d'aisance, ou encore notre lieu de résidence, citadin ou rural. D'autres caractéristiques sont prises en compte par les sociologues, telles que les implications dans des partis, des syndicats, ou des courants de pensées.

    Leurs conclusions tendent vers un mode de consommation qui se modifie durablement. 

    Découvrez la synthèse par un simple clic : elle mérite réflexion.

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  • On observera une pause dans les travaux à Paris en 2013

    Dans l'article du Parisien, paru le 14 août, sous le titre Pédale douce sur les travaux en 2013, les habitants du 9e auront reconnu la place Saint-Georges malgré les palissades et les travaux voulus par la mairie du 9e lors de la réunion municipale censée choisir dans une liste des chantiers possibles dans l'arrondissement.  

    Réduction des budgets pour raisons d'économie ou réduction de la gêne pour les habitants et les usagers de Paris, les deux arguments vont dans le même sens. On est tenté d'en ajouter un autre : la proximité des élections municipales en 2014. Comme chacun sait, quand on veut être élu - ou réélu - on caresse l'électeur dans le sens du poil ! La dernière année avant lesdites élections est toute tournée vers le mieux vivre de l'électeur. Et les malins le savent. Attention aux demandes tous azimuts !

    Nous avons connu le même phénomène en 2006-2007. Souvenez-vous du Paris bouleversé par les  réaménagements des grands axes comme les boulevards de Clichy et Rochechouart, du Magenta, du boulevard Barbès, et combien d'autres dans les arrondissements où la mairie trouvait des soutiens forts, lors de la première mandature de Bertrand Delanoë. On incriminait alors Denis Baupin, l'adjoint Vert chargé des transports et de l'espace public. On l'accusait de vouloir chasser l'automobile - et l'automobiliste - hors les murs. En ce mois d'août où la circulation est plus calme, on pourrait sans doute croire qu'il a en partie réussi. Cette illusion sera vite démentie à la rentrée. 

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    La seconde mandature socialiste sera marquée par la construction du tramway, dont on prévoit l'arrivée porte de La Chapelle à la fin de l'année. Malgré les difficultés de circulation qu'ils auront engendrées aux abords des portes de Paris, de Vincennes à Saint-Denis, on ne peut pas dire que les travaux aient été ressentis comme un filtre au passage des nombreux, toujours trop nombreux véhicules automobiles qui viennent de la zone suburbaine de la capitale. Certains continuent à évoquer le péage urbain qui a fait des miracles dans la capitale londonienne et dont le maire de Paris ne veut pas entendre parler pour des raisons évidentes de discriminations des habitants des proches couronnes de Paris qui ne trouveraient pas d'alternative à la voiture pour se rendre sur leur lieu de travail. D'autres estiment qu'on carbonise nos poumons à petit feu... notamment les médecins dans les services de pneumologie en période de pics de pollution.

    On risque de traîner ces options pendant un certain temps encore. Sauf si l'un des prochains candidats à la mairie de Paris opte pour l'instauration d'un péage urbain et... qu'il est élu. On saura précisément ce que souhaitent les Parisiens : tenir compte de ceux qui travaillent à Paris sans y résider ou rester entre eux. Rien n'est simple, et même ce raccourci ne tient pas compte de certaines situations complexes. 

    Un article de rue89, sous la plume de Yannick Bourquin, en juin 2010, passait en revue bien des hypothèses pour aider la réflexion sur le sujet. Depuis 2009-2010, on a un peu laissé le péage en plan.

    Nos recherches nous ont conduits aussi vers
    - un article de l'Express en mai 2009, commentant un rapport du Conseil économique et social de la région Ile-de-France qui concluait à la nécessité de faire payer les automobilistes d'ici à 2020, avec plusieurs propositions à la clé;  
    - un article du JDD en septembre 2009 à la suite des propos d'un conseiller de Paris UMP
    - un article du Figaro en février 2010, lors des élections régionales, avec les prises de position de la ministre de l'écologie de l'époque, Chantal Jouanno, se déclarant favorable au péage urbain. 

    images?q=tbn:ANd9GcRCo_AZgvFLSUDTc7SZzd92-SHyaedoRTmoD6uTgUdXNhixyvJpOn en trouverait d'autres... C'est un sujet qui revient régulièrement, crée la polémique et fait vendre du papier. Un marronnier de plus. En attendant, les automobilistes seront à la rentrée dans les bouchons et les Parisiens - comme les autres - baigneront dans la pollution et les gaz d'échappement.

    Nous reviendrons bientôt sur ce sujet nous aussi, car le choix que fait la mairie maintenant n'est pas anodin : elle abandonne les aspects de santé publique d'une part, en ne combattant pas avec plus d'ardeur la pollution, automobile notamment, et d'autre part, tire un trait sur les projets longuement débattus et préparés par les conseils de quartier en matière d'aménagements locaux et de proximité. 

  • Conseils de sécurité pour la rentrée

    Selon les sources de la Préfecture de police, les cyclistes représentent presque 8% des victimes d’accidents de la route recensés en 2011 à Paris. Cette proportion est légèrement supérieure en été mais ne dépasse pas 9%. 

    L'été malgré les jours de canicule récents sur Paris - et dans d'autres régions de France, ne les oublions pas par "parisianisme" excessif - la préiode estivale se terminera donc dans quelques jours. Chacun va retrouver son mode de locomotion quotidien pour aller travailler ou vaquer à ses obligations régulières. Dans notre quartier tous les modes de transports sont présents et en grand nombre : deux lignes de métro (L2 et L4), des lignes de bus s'entrecroisent jour et nuit (30, 31, 54, 56, 85, N01, N02, N14, N44), et pour revenir à la bicyclette, les pistes cyclables y sont présentes depuis longtemps.

    paris,cyclistes,sécurité,préventionSur le terre plein central du boulevard de Rochechouart, elles bénéficient d'un couloir privilégié, protégé des autres usagers de l'espace public sur la quasi-totalité de la longueur du boulevard. On ne peut toutefois pas ignorer la présence de-ci de-là d'un touriste distrait qui préfère cheminer entre les haies de végétaux...  Sur les axes nord-sud que représentent les boulevards Barbès et de Magenta, la situation est toute différente : les pistes sont carrément sur les trottoirs, certes entre deux lignes d'arbres, l'une constituée des anciens platanes et l'autre plus proche de la chaussée, nouvellement plantée. Mais les pistes sont bel et bien situées sur le trottoir. Or le trottoir reste le domaine protégé des piétons. A ce titre, il semble légitime que sa présence soit tolérée, anticipée, voire respectée par tous, et en premier lieu par les cyclistes. Aucun espace public ne devrait être à l'usage exclusif d'une catégorie d'usagers dans une ville qui est par excellence un lieu de rencontres. Le respect devrait prévaloir du plus puissant au plus fragile, et sur cette échelle, c'est le piéton le pus fragile, aux dernières informations...

    Nous aimerions que nos amis cyclistes considèrent les pistes cyclables sur ces deux boulevards, surtout dans le sens allant vers le centre de Paris, comme des sites protégés de la circulation automobile (il y a malgré tout des croisements dangereux qui demandent une grande vigilence de leur part), et en même temps qu'ils veuillent bien voir les piétons comme des obstacles mobiles et non comme des ennemis encombrants, qu'il faut éparpiller à grand coup de sonnette.

    Suit un petit encart de la préfecture de police reçu pendant l'été :

    Cyclistes : les conseils de la rentrée

    Si en juillet 2011 le nombre d’accidents de cyclistes a été supérieur à la moyenne mensuelle, 60 contre 55, la tendance s’est inversée en août avec 41 accidents.

    Faire du vélo en ville nécessite de connaître le code de la route : une grande partie de ces règles s’applique également aux cyclistes (respect des feux tricolores et adaptation de la vitesse...).
    Etre cyclistes, c’est aussi respectez les plus vulnérables, à savoir les piétons ; rouler sur les trottoirs est passible d’une amende de 35 euros. 
    Enfin, pensez à votre propre sécurité : un certains nombre d’équipements sont obligatoires sur votre vélo (sonnette, freins...).

    Pour plus de détails, consultez l’intégralité de l’article sur le site Internet de la PP.

     
    Les amendes pour circulation sur les trottoirs ne s'appliquent pas pour les pistes situées sur les trottoirs, bien évidemment, mais l'adaptation de la vitesse, ce serait un plus !
  • Tout le monde n'était pas en vacances à Paris

    paris,Barbès,marché-de-la-chapelle,viaduc,rassemblement,ventes-illicitesPendant des mois, les forces de police du 18e ont mené des rondes, à pied ou à vélo, autour de la station Barbès, pour empêcher l'installation des marchés parallèles, qu'on ne peut pas vraiment appeler "marché aux puces" ou "marché des biffins". En effet, on y trouve toutes sortes de denrées, et toutes sortes de personnes, majoritairement précaires. Les rondes ne sont pas effectuées tout au long de la journée. Les marchands l'ont bien compris, et comme à Belleville, ils attendent le départ de la police pour s'installer. A la moindre alerte, ils s'éloignent pour revenir un peu plus tard.  Ce ne sont pas les perspectives d'augmentation continue du chômage qui vont changer la donne rapidement et épuiser les réserves de vendeurs occasionnels qui viennent ici rencontrer un acheteur tout aussi occasionnel que les premiers.

    Les abords du marché de La Chapelle et de la station de métro ne sont pas les seuls emplacements où se développe cette activité. Le Mail Binet, la porte Montmartre, le terre plein du boulevard de Belleville, les abords de la Porte de Montreuil, et d'autres sans doute que nous ne connaissons pas. Les lieux changent aussi en fonction de la pression exercée par les forces de police. Ici pas de mini Tours Eiffel ou de colifichets, importés en grande quantité dans des containers chinois, vendus par de pauvres bougres qui payent ainsi leur droit de passage - leur dette à un réseau mafieux - sans fin.... Non, une misère banale, des petits arrangements, de la débrouille ordinaire avant le grand cataclysme ou avant des jours meilleurs...  Quand, au matin, on remarque des personnes fouillant dans nos poubelles d'immeuble, on peut raisonnablement penser que ce qu'elles trouvent sera revendu quelque part... Il semble que les denrées alimentaires ne soient plus aussi présentes que l'été dernier lorsque nous avions fait un premier article sur le sujet. Les banques alimentaires avaient été priées d'être plus vigilantes au niveau du stockage. 

    En y regardant de plus près et en oubliant le caractère non autorisé, non structuré de ces marchés, qu'est ce qui les différencie des vide greniers bobo qui fleurissent dans tous les arrondissements de Paris, dès les premiers beaux jours ?

    L'article du Parisien du 11 juillet nous avait échappé et les informations que relatait Cécile Beaulieu aussi. Le phénomène est trop important, trop présent un peu partout pour qu'on ne le voit que sous la forme d'une entorse à l'ordre public. La création de nouveaux "carrés aux biffins" est-il une solution en attendant ? Des réseaux ne profitent-ils pas de la situation de pauvreté de certains vendeurs ? Beaucoup de questions, beaucoup de misère, peu de réponses satisfaisantes. 

  • Les inscriptions aux cours pour adultes de la Ville approchent...

    Lundi 3 septembre prochain: c'est, comme chaque année à la même époque, l'échéance à ne pas rater pour ceux et celles qui souhaitent s'inscrire et bénéficier des formations à prix très modérés organisées par la Ville de Paris dans le cadre de ses cours Municipaux d'Adultes. Comme chaque année, les retardataires vont s'en mordre les doigts, car les cours vont vite, très vite, faire le plein: les places disponibles partent rapidement et très souvent, "après l'heure, ce n'est plus l'heure"... Ceux et celles qui rateront les premiers jours suivant le début de la période d'inscription des cours 2012-2013, fixé au 3 septembre, devront patienter un an pour la prochaine saison.... Dommage, car il y en a pour tous les besoins, avec des cours couvrant 12 domaines: de l'enseignement du français à celui des langues étrangères, aux formations de techniques industrielles, aux métiers d'arts, aux cours de gestion etc.... La liste est longue. 
    A ne pas manquer donc, sous aucun prétexte, pour simplement satisfaire sa curiosité d'esprit, s'ouvrir au monde réel qui nous entoure, perfectionner ses compétences ou encore développer une nouvelle expertise, jusqu'à obtenir un nouveau diplôme!
    Un accueil pour répondre à toutes les questions pratiques sur ce thème se fera dans chacune des mairies d'arrondissement le lundi 3 septembre, et plus spécifiquement de 8h30 à 17h dans les mairies du 9e, 10e et 18e.


    Pour télécharger le catalogue des cours, c'est ici ou copier le lien suivant dans votre navigateur
    http://www.cours-municipal-d-adultes-cma.cma-paris.org/files/CMA-2012-2013.pdf


    Le site des cours municipaux de la Ville de Paris est

  • A La Réunion, on dit ”bandcochon”

    La rentrée approche et ce sera probablement la dernière carte postale de l'été pour le blog. Pas très reluisante puisque nous évoquerons une fois de plus la propreté et plus particulièrement les dépôts sauvages.

    Réunion,journal-de-l-ile,propreté,dépôts-sauvagesS'il semble à Charles Aznavour "que la misère serait moins pénible au soleil", on ne peut pas dire que la propreté y soit plus grande, ni les "cochonneries" laissées un peu partout mieux tolérées parce qu'elles sont au soleil. La carte postale de La Réunion aurait pu être celle du lagon ou encore du cirque de Mafate ou même une vue aérienne du Piton de La Fournaise. L'île est tout de même classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 1er août 2010. J'aurais pu facilement faire classique.... Mais j'ai préféré relayer l'initiative de deux Réunionnais amoureux de la nature qui souhaitent éveiller les consciences comme il est dit dans le Journal de l'ïle du 8 août dernier.

    Depuis novembre 2011, ils ont créé un site qui permet aux citoyens de mettre en ligne des photos de dépôts sauvages. 4500 d'entre eux ont déjà été recensés dont un quart a été nettoyé depuis. Ils sont parfois difficiles à trouver car ici aussi on se cache pour déposer, ou on cache les dépôts, c'est selon... En ville, c'est relativement aisé à repérer, à photographier ; mais il y a les petites routes, les champs de cannes, les chemins isolés, les ravines.

    Dans la presse, on évoque l'insuffisance du nombre des déchetteries, et les habitants eux-mêmes le regrettent devant l'obligation de trier davantage, qui ne plaît pas à tout le monde. «  Le message ne passe pas ! » Disons qu'il passe mal, un point commun avec la capitale. L'amende est pourtant dans ce territoire lointain de 1500€ si l'on est surpris en flagrant délit. Faut-il encore qu'un agent assermenté constate le flag'. D'ici, de métropole, on imagine que peu d'habitants «délinquants» ont du régler cette amende exorbitante, car la seule évocation de son montant devrait dissuader.

    paris,la-réunion,propreté,dépôts-sauvages,déchargePour les deux compères du site, les citoyens salisseurs et les pouvoirs publics sont responsables. C'est une lutte sans fin comme à Paris. Justement dès mon retour, j'ai pu faire cette photo en haut de la rue du faubourg Poissonnière, côté 10e, sur la portion de trottoir sans commerce. Je reprends volontiers la conclusion du journaliste réunionnais : «  A qui la faute ? Pouvoirs publics ou Réunionnais ? »   ou Parisiens ?

    N'hésitez pas à jeter un oeil sur le site Bandcochon . Il a reçu sur place déjà plus de 17 000 visiteurs mais a surtout fait sa réputation auprès des collectivités locales. Le ministère de la santé et même la présidence de la République se sont connectés!!

    Un clin d'oeil pour les élèves qui reprendront bientôt le chemin des écoles :

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    Et pour donner une autre image de La Réunion, quelques photos maison (Crédits à notre présidente mais sans droits !) Merci à elle pour sa contribution au blog de l'été.

     

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  • Retour sur la réduction des budgets municipaux dédiés aux travaux locaux

    Notre article du 19 août dernier a déclenché une réaction très motivée d'un membre de notre conseil d'administration. Son discours est très documenté et mérite que nous lui donnions un plus grand éclairage. Peut-être réussira-t-il par ce biais à susciter un autre commentaire des élus du 10e qui sont ici interpellés et dont nous savons qu'ils lisent notre blog.... 

    Le commentaire est également lisible au bas de notre article du 19 août. Le voici in extenso.

    Il est vrai que l'UMP est insistante sur le péage urbain, reprenant le succès de l'expérience de Londres, qui a pour avantage d'avoir un réseau de bus assez bien développé, avec un bon cadencement (qui compense les mésaventures des "Commuters" et les difficultés du métro londonien, dont les infrastructures vieillissantes avaient été pointées du doigt pour les JO de 2012).

    A titre des interventions répétées de l'UMP sur ce sujet, notons celle du candidat malheureux à la législative de Juin 2012, Benjamin Lancar, qui avait pris la parole lors d'une séance du Conseil de Quartier Lariboisière St Vincent de Paul en janvier 2012 pour réaffirmer sa position favorable à la mise en place de ce péage urbain.

    Mais bon, le sujet de la voiture à Paris et des difficultés de circulation n'est pas nouveau, comme le montrait la superbe photo dénichée par Action Barbès et montrant le carrefour de la rue Lafayette au niveau de Cadet (notre article de l'année dernière et sa photo)

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    Qui a donc la recette miracle?

    Quant à la pédale douce sur les travaux, beaucoup de démagogie et d'hypocrisie : certes, le pouvoir politique, et notamment les Elus de la Ville, sont très forts pour gérer les conflits d'intérêts, et ralentir l'action urbanistique pour favoriser un regain de calme et le repos des riverains dans les rues de Paris à la veille des Elections Municipales de 2014. Il est vrai que les Parisiens ont déjà leur compte avec les travaux de la Place de la République, des grands boulevards et bientôt des voies sur la berge de la Seine.

    Un grand regret des riverains du quartier, dont je fais partie : l'abandon du projet d'aménagement des abords de la Gare de l'Est, pourtant promis depuis une décennie, et qui a été passé à la trappe par la majorité actuelle du 10e: cf. article "Abords de la gare de l’Est : le projet ambitieux est enterré", page 7 du n°27 de l'ancien Bulletin Action Barbès (en version écrite-papier) : lien

    Outre cette pédale douce annoncée dans le Parisien, les Elus du 10e avaient déjà laissé tomber depuis quelque temps, voire quelques années, ce projet, pour lequel ils n'avaient pas réussi à obtenir le soutien de l'équipe de Bertrand Delanoë, désireuse de mettre en oeuvre des projets urbanistiques plus visibles et plus prestigieux. 

    Plus de budget soi-disant, avec quelques menus travaux en guise de rustines et de pis allers, vraiment peu satisfaisants et ne tenant pas compte de l'ensemble des problèmes rencontrés sur la zone des abords de la Gare de l'Est..   Voir ici l'article consacré au sujet sur le blog de l'association Action Barbès aussi.

  • Rencontre avec la direction de Lariboisière

    A la demande de la direction de l'hôpital Lariboisière, Action Barbès a rencontré Marcel Grau, son  secrétaire général, le 28 août.

    paris,10e,hôpital,lariboisière,circulation,nuisance,transporteurs,porte-huit,pollutionLa rentrée a son lot de problèmes récurrents. Dans notre quartier, les porte-huit, des camions spécialement équipés pour transporter les voitures particulières,  sont toujours présents, toujours plus nombreux et donc toujours plus nuisibles à la santé des riverains qu'ils soient habitants ou encore plus grave, patients. Lesdits porte-huit stationnent désormais sans complexe (voir notre dernier article), la verbalisation, peu pratiquée, n'est pas assez dissuasive. Pourquoi se priver dès lors ?

    En feuilletant nos archives, quelle ne fut pas notre surprise de "re"découvrir la date à laquelle la ville s'était engagée à interdire ces véhicules. Il s'agit du 1er janvier 2007!  En effet, de longues réunions avaient abouti en décembre 2006 à une "charte de bonnes pratiques" entre les transporteurs, leur fédération, les constructeurs d'automobiles, les loueurs, les syndicats et, bien sûr, les autorités municipales. Le temps passe décidément très vite. Décision reportée chaque année depuis lors. Sursis, une fois, deux fois, re-négociations... report. Les porte-huit circulent toujours en attendant des décisions.

    Action Barbès et Lariboisière réfléchissent actuellement à une action commune. La suite donc dans quelque temps...

    N'hésitez pas à nous donner votre avis ou à nous faire suivre vos photos. Tous les éléments pouvant convaincre les décideurs seront les bienvenus. 

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