Selon les sources de la Préfecture de police, les cyclistes représentent presque 8% des victimes d’accidents de la route recensés en 2011 à Paris. Cette proportion est légèrement supérieure en été mais ne dépasse pas 9%.
L'été malgré les jours de canicule récents sur Paris - et dans d'autres régions de France, ne les oublions pas par "parisianisme" excessif - la préiode estivale se terminera donc dans quelques jours. Chacun va retrouver son mode de locomotion quotidien pour aller travailler ou vaquer à ses obligations régulières. Dans notre quartier tous les modes de transports sont présents et en grand nombre : deux lignes de métro (L2 et L4), des lignes de bus s'entrecroisent jour et nuit (30, 31, 54, 56, 85, N01, N02, N14, N44), et pour revenir à la bicyclette, les pistes cyclables y sont présentes depuis longtemps.
Sur le terre plein central du boulevard de Rochechouart, elles bénéficient d'un couloir privilégié, protégé des autres usagers de l'espace public sur la quasi-totalité de la longueur du boulevard. On ne peut toutefois pas ignorer la présence de-ci de-là d'un touriste distrait qui préfère cheminer entre les haies de végétaux... Sur les axes nord-sud que représentent les boulevards Barbès et de Magenta, la situation est toute différente : les pistes sont carrément sur les trottoirs, certes entre deux lignes d'arbres, l'une constituée des anciens platanes et l'autre plus proche de la chaussée, nouvellement plantée. Mais les pistes sont bel et bien situées sur le trottoir. Or le trottoir reste le domaine protégé des piétons. A ce titre, il semble légitime que sa présence soit tolérée, anticipée, voire respectée par tous, et en premier lieu par les cyclistes. Aucun espace public ne devrait être à l'usage exclusif d'une catégorie d'usagers dans une ville qui est par excellence un lieu de rencontres. Le respect devrait prévaloir du plus puissant au plus fragile, et sur cette échelle, c'est le piéton le pus fragile, aux dernières informations...
Nous aimerions que nos amis cyclistes considèrent les pistes cyclables sur ces deux boulevards, surtout dans le sens allant vers le centre de Paris, comme des sites protégés de la circulation automobile (il y a malgré tout des croisements dangereux qui demandent une grande vigilence de leur part), et en même temps qu'ils veuillent bien voir les piétons comme des obstacles mobiles et non comme des ennemis encombrants, qu'il faut éparpiller à grand coup de sonnette.
Suit un petit encart de la préfecture de police reçu pendant l'été :
Cyclistes : les conseils de la rentrée Si en juillet 2011 le nombre d’accidents de cyclistes a été supérieur à la moyenne mensuelle, 60 contre 55, la tendance s’est inversée en août avec 41 accidents. Faire du vélo en ville nécessite de connaître le code de la route : une grande partie de ces règles s’applique également aux cyclistes (respect des feux tricolores et adaptation de la vitesse...). Pour plus de détails, consultez l’intégralité de l’article sur le site Internet de la PP. |
Commentaires
... Et avec la rentrée, la rue Lafayette étant à nouveau totalement encombrée aux heures de pointe, comme vu ce soir: les motos remontent la rue Lafayette sur la voie cycliste descendante à gauche, dans le sens Cadet -> Magenta / Gare du Nord.... Parmi les règles de sécurité pour les cyclistes, il faut donc ajouter: éviter ces motos qui remontent les pistes cyclables, pour celle de la rue Lafayette, dans le sens contraire des cyclistes! Rude exercice, d'autant que les motos ne semblent pas vouloir laisser la place aux cyclistes légitimes sur cette piste... Et ce soir, aucun agent de police sur la rue Lafayette; la présence de la police aurait évidemment un effet dissuasif.... absence de la police jusqu'au prochain accident?... comme l'accident mortel d'un cycliste en mai 2008 rue Lafayette, ayant conduit la suppression du couloir et des bus dans la descente de la rue Lafayette, leur report rue de Maubeuge et les travaux de réaménagement de cette rue Lafayette.... A suivre....