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Rechercher : conseils de quartier

  • Les collectes de jouets neufs du Secours Populaire

    Collecte de jouets neufs par le Secours Populaire

    du 8 au 10 décembre 2015

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    Dans le cadre de la campagne des Pères Noëls verts le Secours populaire de Paris organise des collectes de jouets neufsdu 8 au 10 décembre 2015, dans sept kiosques de la capitale.

     

    Point de collecte le plus proche situé dans le 18e :
    Fédération de Paris du Secours populaire, 6, passage Ramey
    ouvert tous les jours de 9 h à 18h

     

    Les jouets récoltés permettront, aux familles et à leurs enfants, de fêter Noël dignement. Grâce à cette opération "3 000 jouets pour 3 000 sourires", la fédération de Paris du Secours populaire compte offrir un jouet neuf à 3 000 enfants en situation de précarité, suivis par cette association..

    Retrouvez tous les points de collecte sur le site des kiosques solidaires (avec plan).

     

  • Sorbonne Clignancourt: dernier concert participatif de la saison

    Pour le dernier rendez-vous de la saison, le chœur et orchestre Sorbonne-Universités (COSU) propose aux amateurs de venir chanter des extraits de la Belle Hélène d'Offenbach.

    Ce sera le mardi 10 mai à 19h30 (venez un peu avant) au 2 rue Francis de Croisset métro porte de Clignancourt.

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    Et comme à chaque fois, n'oubliez pas de vous inscrire ici.

    Pour vous préparer, cliquez sur Partition et Enregistrements. Bon concert!

     

  • Et si la rue de Maubeuge rejetait le ”tout massage” ?

    Une découverte nocturne a déclenché dans notre esprit une pensée singulière. De quoi s’agit-il donc ? Dites… 

    Regardez bien cette vue prise à la nuit tombée au 65 rue de Maubeuge. 

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    Pas d’enseigne, au moins pas d’enseigne visible sur la photo. Pas de néon, pas d’enseigne lumineuse, et sur place pas de nom qui attire notre regard. En revanche que de bonnes choses colorées et de qualité à voir dans la vitrine et sur les nombreuses étagères à l’intérieur de la boutique. Est-ce une sorte de teasing ? Une ouverture anticipée ? Une économie de publicité ? On entre, on goûte, c’est bon. Que diable a-t-on besoin d’un nom de boutique ? Peut-être. Nous demanderons à l’occasion.
     

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    Pourtant les pages jaunes nous renseignent. 65 rue de Maubeuge, c’est le tabac qui fait l’angle avec le faubourg, c’est aussi l’agence de voyage Jancarthier, le coiffeur visagiste Pierre-Yves Lila et pendant longtemps un petit fleuriste de quartier, avant que celui-ci ne devienne entre septembre 2010 et mai 2011, un salon de massage. C’est Google et son street view qui nous renseigne précisément. 
     
    Mais exit le salon de massage. Depuis l’été dernier, des panneaux de contreplaqué cachaient la boutique puis bientôt des travaux d’aménagement. Et sortie récente — quand ? nous n’avons pas été invités à l’inauguration… — d’une boutique bien jolie qui recèle des trésors raffinés. Une visite s’imposera prochainement, notre reportage sur l’épicerie fine du 96 rue de Maubeuge, trottoir opposé donc, ayant intéressé de nombreux habitants du quartier (d'après les retours sur notre page Facebook). 
     
    paris,9e,10e,commerce,boutique,salon-massageAprès avoir accumulé les bureaux d’intérim au début des années 2000, puis les salons de massage depuis une dizaine d’année, la rue de Maubeuge est-elle en train de rejeter ce dernier avatar du commerce urbain ? En effet, remémorons-nous nos annonces dans ce blog : nous avons parlé ici du commerce de débit de vin En Vrac au n°69, du traiteur italien Dascoli au n°83, des Miscellanées de M. Jash au n°96 et maintenant de ce magasin sans nom. De quoi redonner espoir ! Et si la rue de Maubeuge rejetait le « tout massage » ? (Cliquez ici pour accéder à nos articles sur ce sujet des salons de massage.)

     

  • Marché Barbès : une histoire de bannes

    Le mardi et le vendredi, veille de marché à Barbès (cliquez ici pour notre article du lundi 22 février sur le marché Barbès), on peut voir s'affairer les employés de la société qui gère l'installation du matériel.

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    Voilà longtemps que l'on s'interroge sur les bannes abandonnées après le marché et qui reste bien sûr sous le viaduc. Il y en avait bien une vingtaine le jour de la prise des photos.

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    Une petite dernière ?

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    On vous épargne les autres !

    Donc pourquoi sont-elles là ? Lors d'un échange avec les employés présents, nous apprenons qu'elles appartiennent en fait à d'autres sociétés de gestion de marché (couleur différente, nous avons pu le constater sur le camion). Ainsi des commerçants prendraient des bannes de ci de là, et faute de place dans leurs camions certains jours ou pour cause de trop mauvais état, ils les abandonneraient. Il faudrait donc que ce soit le bon gestionnaire qui viennent les rechercher !

    Simple non ?

     

  • Demain à la Bastille réunion de la petite reine

    Vélorution le samedi 5 mars à la Bastille :

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    Cliquez sur la photo pour accéder à l'événement Facebook de Vélorution

    Vous pouvez copier dans votre agenda à plusieurs titres : - soit vous êtes un fan de vélo, et il fait beau, donc vous ne pouvez rater ce rendez-vous traditionnel ! - soit vous ignorez complètement les joies de la bicyclette mais vous voulez prendre votre voiture pour partir en week-end et dans ce cas, il vous faut éviter à tout prix ce secteur ! 

    Dans les deux cas, vous nous remercierez. 

    D'abord un petit mot sur l'association Paris en selle qui participe largement à l'édition 2016 de Vélorution et que nous souhaitons vous présenter. 

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    C'est une toute jeune association loi 1901 créée en avril 2015 qui souhaite aider les Parisiens qui y songent eux-mêmes à rendre Paris plus cyclable. Pas une mince affaire. 

    A ce titre elle appelle tous ses adhérents et sympathisants à faire connaître leurs idées pour la promotion du vélo en ville et pour toutes les améliorations qui concourent à la sécurité des cyclistes. Travailler en équipe, c'est plus sympa, et parfois même plus payant, car l'association est bien connue des autorités municipales — qui lui reconnaissent des vertus ! — et de même qu'Action Barbès a souvent dit que les élus écoutent plus facilement les associations que les simples habitants, auprès de Paris en Selle tous les projets vélo qui ont de l'avenir peuvent trouver des oreilles attentives et en profiter. 

    Ils ont des idées aussi....  avancées dans le cadre du Budget Participatif de la Ville de Paris dans sa dernière mouture à l'étude, par exemple :

    Sur le Blog de vélorution, cliquez ici pour ce rendez-vous place de la bastille.

     

    La forte augmentation du nombre des cyclistes à Paris a conduit la Ville à créer un Plan Vélo, décliné dans chacun des arrondissements. Nous les avons relatés ici dans le 9e, puis dans le 18e et enfin dans le 10e avec des mises à jour que vous retrouverez là. Comme nous attaquons la seconde période du Plan Vélo de Paris (d'abord 2010-2015, puis 2015-2020), c'est un sujet qui mérite efforts et réflexion. 

     

    L'impact du Budget participatif sur l'avenir du vélo 

    Le budget participatif de 2015 a attribué 8 millions d'euros du budget de la ville pour des aménagements liés aux cycles. Pour avoir des pistes d'utilisation de ce budget qui répondent aux attentes des Parisiens, Paris en Selle a réalisé un petit sondage — ce n'est pas un un sondage issu des "meilleurs" instituts non plus, il vaut ce qu'il vaut... — dans lequel la question était :

    - Où souhaitez-vous mettre un aménagement cyclable dès 2016 ?

    - Où devraient être selon vous utilisés les 8 millions d'euros votés dans le cadre du Budget Participatif ?

    Et le lauréat est......  Les Grands Boulevards ! 

    On peut lire sur le blog de Paris en Selle : "Que vous soyez amoureux de musique ou bien passionnés de République, vous êtes près de 58% à avoir demandé un aménagement cyclable digne de ce nom sur les Grands Boulevards. Il faut dire qu’entre un couloir de bus toujours squatté par les taxis/autocars/autres d’un côté et une bande cyclable slalomante, étroite et à moitié occupée par les scooters de l’autre côté, ça n’est pas la joie à vélo! "

    Voir l'intégralité de l'article paru en décembre 2015 à la suite du sondage en cliquant ici.

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    La SNCF n'est pas indifférente au sort du vélo en ville. N'a-t-elle pas pendant longtemps accueilli, dans ses  wagons à bagages, les cycles des promeneurs du dimanche partis en randonnée cycliste en Ile de France, par exemple ? Cette sensibilité aux mobilités diverses l'a conduit à publier une étude sur "les évolutions possibles de la mobilité en France à l’horizon 2050 et leurs impacts environnementaux". L'étude est longue mais elle a été lue et intelligemment résumée par Isabelle Lesens, une experte en la matière. Elle y relève une hypothèse, dite de "proximobilité", parmi les trois (ultramobilité et altermobiliité) isolées par les auteurs de l'étude, qui permettrait de remettre de la paix et du bonheur en ville. 

    Pour la lire, c'est ici.

     

  • Journée nationale de l'Audition

    Nous relayons chaque année les manifestations proposées lors de la journée nationale de l'audition ("JNA").

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    Cette année dans le 10e, le 10 mars, vous pourrez vous informer le matin à l'hôpital Lariboisière (secteur bleu) et l'après midi, tester votre audition à la mairie du 10e à partir de 14h, jusqu'à 18h.

    Par ailleurs, les associations Audio Ile-de-France et JNA proposent une table-ronde conférences vendredi 11 mars de 18h à 20h dans la salle des mariages de la mairie. Elle sera animée par les docteurs Paul Zylberberg et Didier Bouccara, et Philippe Metzger, audioprothésiste.

     

    Un monde bruyant ...

    et nos oreilles dans tout çà ?

    Pour mieux vivre et vieillir,

    protégeons nos oreilles !

     

    Les échanges pourront ensuite se poursuivre autour d'un cocktail.

     

  • Rue de Compiègne : des riverains rencontrent le maire

    Pour cette deuxième rencontre de riverains de la rue de Compiègne avec Rémi Féraud, le rendez vous avait lieu sur place en fin d'après-midi. Pour rappel,  cette rue a été mise en double sens le 1er septembre  2015 dans le cadre du réaménagement du plan de circulation aux abords de la gare du nord. Des problèmes de circulation et de nuisances sont apparus rapidement. Il fallait donc trouver des solutions. Dans notre article du 23 mars, nous annoncions la pose de plots pour séparer la chaussée et interdire ainsi la dépose minute dans cette rue. Mais c'était sans compter sur le manque de civisme de beaucoup d'automobilistes.

    Pourtant, les panneaux l'indiquent: il faut se garer en sous-sol dans le parking Effia. Les 20 premières minutes sont gratuites, ce qui laisse normalement le temps d'accompagner ou de récupérer un voyageur.

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    Cependant, l'ajout récent du panneau arrêt minute n'est peut-être pas la meilleure idée. Elle peut prêter à confusion.  

    Un peu avant le rendez-vous, une équipe de policiers verbalisaient à tour de bras les véhicules qui s'arrêtaient pour descendre un passager. Véhicule particulier, taxi, VTC, pas de différence. Efficace. Une bonne vingtaine de PV dressés en un peu moins d'une heure. Mais nous savons qu'il est impossible de mettre des policiers en faction à tout moment de la journée. Reste l'utilisation de la caméra de vidéo surveillance qui, elle, ne bouge pas. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : en mars 1100 PV sur le secteur de la gare dont 600 rue de Compiègne.

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    Présents également à cette réunion sur site, le commissaire du 10e, Julien Miniconi, Elise Fajgeles adjointe chargée de l'espace public et Hervé Biraud, responsable des services techniques de la voirie de l'arrondissement.

    Comment améliorer la situation?

    Évidemment continuer la verbalisation qui, espérons-le, finira par être dissuasive (135€). Des suggestions ont été faites comme la pose d'un panneau qui indiquerait clairement la verbalisation par vidéo surveillance. D'autres plots devraient être posés sur le côté impair de la rue pour empêcher des véhicules de monter sur le trottoir. L'entrée du parking est jugé étroit. Elise Fagjeles envisage de voir avec le gestionnaire du parking si l'accès peut être rendu plus aisé. De petites choses qui pourraient, mises bout à bout, apaiser la rue.

    Cependant, pendant la durée de la rencontre, tous ont pu constater qu'un bon nombre de véhicules s'arrêtaient sans scrupule, que des motards tentaient de passer sur le trottoir en demandant aux piétons de se pousser... et finissaient par reculer seulement lorsque le commissaire présentait sa carte de police ! Que faire avec de tels comportements ?

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    Le camion fait demi-tour bloquant la circulation.

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    Ce VTC dépose son client à l'angle Magenta-Compiègne sur la piste cyclable.

     

  • Salle de conso : le projet se précise

    Le vote de la loi Santé en décembre permet le lancement du projet de salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) dans le cadre d'une expérimentation de 6 ans. Les villes de Paris et de Strasbourg ont annoncé leur intention de s'en équiper. Tout cela est désormais bien connu.

    Favorable au projet car y voyant une possibilité d'améliorer significativement les conditions de vie dans le quartier autour de la gare du Nord et de l'hôpital Lariboisière, Action Barbès suit avec attention le développement de ce projet et nous avons rencontré l'association GAIA Paris qui va gérer cette SCMR.

    Plusieurs points sont désormais fixés. La salle sera installée rue Ambroise Paré dans un local de 420m2 sur un seul niveau dont l'hôpital n'a plus l'usage depuis de nombreuses années. C'est une vaste salle tout en longueur qu'il convient d'aménager de façon à ce que tout s'y passe correctement. C'est ainsi qu'un circuit a été conçu qui fait que les usagers de drogue une fois passés dans la salle d'injection supervisée ne pourront pas revenir en arrière. L'étape suivante sera celle de la salle de repos avec possibilité d'un entretien avec une assistante sociale et une personne chargée de l'insertion sociale puis sortie par un couloir qui fera que les entrants et les sortants ne se croiseront pas ou peu.

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    Etat actuel du lieu où sera aménagée l'entrée de la salle

    La salle comprendra 10 postes d'injection, 4 postes d'inhalation sous la surveillance d'éducateurs infirmiers. Elle pourra accueillir au maximum 50 personnes en même temps, GAIA estimant le temps de passage d'un usager à 30 minutes environ. Il y aura une grande salle d'attente à côté du comptoir d'accueil, une salle de repos et des bureaux pour les entretiens individuels. Des bureaux, une salle de réunion modulable, une pièce pour le stockage du matériel sont prévus pour le personnel.

    L'activité de la salle sera sous le contrôle de 6 éducateurs infirmiers avec la présence d'un médecin à temps partiel et d'une assistante sociale. Après une étude auprès des usagers potentiels, GAIA pense fixer les heures d'ouverture de 13h30 à 20h30, sept jours sur sept. Le personnel n'utilisera pas la même entrée que les usagers de drogue.

    Des architectes ont d'ores et déjà travaillé sur le projet. Une demande d'aménagement pour travaux a été déposée fin décembre et une déclaration de travaux le sera mi-février. Celle-ci court sur un délai de deux mois ce qui signifie que les travaux ne commenceront qu'en avril pour une livraison au mieux en septembre. mais GAIA part plutôt sur une ouverture en octobre ou novembre. Ces travaux seront financés par la mairie de Paris, le fonctionnement de la salle restant à la charge de l'Agence Régionale de Santé.

    Reste un sujet qui n'est pas encore traité : le cadre juridique. La très sévère loi de 1970 interdit la détention de la moindre quantité de produits illicites. Or il est clair qu'aucun produit ne sera fourni dans la SCMR et qu'en conséquence les usagers de drogue devront venir avec leur produit. C'est au ministère de la Justice de préparer une circulaire de procédure pénale qui, dans un périmètre soigneusement délimité par lui autour de la SCMR, permettra de déroger à la loi de 1970 en fixant notamment la quantité de drogue qui y sera autorisée, c'est à dire celle correspondant à un usage personnel.

     

  • Avis à la population : la déchetterie de la Chapelle est ouverte

    Quelle surprise de voir les hautes portes de la déchetterie de la place de la Chapelle grandes ouvertes ce lundi matin. Pas beaucoup d'activité pourtant, ni voitures particulières, ni camions bennes de la Propreté de Paris comme habituellement. Les bennes de couleur différente qui reçoivent les objets selon le tri indiqué sont presque vides en contrebas, derrière des barrières où s'affichent le genre de matériaux attendus. Deux agents tiennent les lieux et confirment que tout est bien calme en ce début d'année. La communication de la mairie sur la réouverture de la déchetterie a été quasiment inexistante, expliquent-ils. Pas étonnant que les clients se fassent rares après plusieurs mois de fermeture. Et les réflexes changent en six mois ou plus. La tendance est déjà de laisser les objets usagers ou voués au rebut directement sur le trottoir, aussi venir les déposer ici va demander un surcroit d'effort.

    Rappelons tout de même que dans le cadre de la réflexion sur la promenade urbaine, l'Atelier Parisien d'Urbanisme propose d'en faire un lieu de recyclerie ouvert sur le quartier. 

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  • Salle de conso : s'informer, débattre !

    On nous a souvent reprocher dans les commentaires faisant suite à certains articles publiés ici à propos de la salle de consommation à moindre risque (SCMR) d'être arrogants et de prendre les gens pour des idiots. C'est le mot "pédagogie", il est vrai souvent employé par nous, qui ne passe pas. Mais telle n'était pas notre intention, bien loin de nous l'idée de prendre les lecteurs de ce blog pour des imbéciles. Nous croyons en la force du savoir, la seule qui permet d'approcher un sujet avec Raison. C'est pourquoi, tout au long de ces derniers mois, nous nous sommes efforcés de diffuser beaucoup d'informations à propos de ces SCMR.

    Maintenant que le projet va être mis concrètement sur les rails, il nous semble important d'approfondir le dialogue entre certains acteurs du projet, à savoir ceux qui vont gérer cette salle d'une part, les riverains de celle-ci d'autre part. Les réunions formelles organisées par les institutionnels comme la mairie du 10e par exemple ont des limites très claires : elles ne permettent pas un vrai dialogue et tombent souvent dans des excès de langage inutiles. Elles sont aussi bien souvent utilisées pour une instrumentalisation politicienne du sujet, ce qui n'est pas là non plus très utile.

    L'association GAIA qui va gérer la salle d'injection supervisée et Action Barbès se connaissent maintenant depuis un certain temps. Des relations de confiance se sont installées entre nous, aussi avons-nous décidé de lancer un projet commun à destination des riverains. L'idée est de proposer aux habitants riverains de la SCMR de se réunir par petits groupes facilitant ainsi les échanges. Le but est de mieux connaitre GAIA, son expérience, les objectifs de la SCMR et de présenter concrètement le projet d'installation de la salle rue Ambroise-Paré autour d'un plan. Bien sûr d'autres sujets pourront être abordés à commencer par les craintes exprimées par certains.

    Nous allons constituer six groupes d'immeubles. Les deux premiers sont : 

    . Groupe n° 1 : les habitants des immeubles des 9, 11, 13 et 13bis de la rue Ambroise Paré.

    . Groupe n° 2 : les habitants des immeubles des 154, 156 et 158 du boulevard Magenta qui donnent sur la rue Guy Patin.

    La réunion du groupe n°1 est prévue pour le mardi 9 février et celle du groupe n°2 pour le mardi 16 février. Ces réunions sont prévues pour durer 1h30. Le lieu sera communiqué aux riverains par affiches dans les halls d'immeubles concernés et flyers dans les boites aux lettres. Les dates pour les autres groupes ne sont pas encore fixées mais nous vous tiendrons au courant bien évidemment. Toutes les réunions auront la même structure.

    Le mieux est d'échanger. Chacun doit pouvoir exprimer son point de vue sereinement. Tel est notre but.

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  • Rue de Clignancourt : l'impact des photos

    Grâce aux photos très régulièrement envoyées par un de nos adhérents du quartier Clignancourt, nous avons pu monter un dossier illustré, d’une part, sur des occupations envahissantes de l’espace public et de la voirie par les camionnettes de livraison de l’enseigne Carrefour et les camions de ses fournisseurs, et d’autre part, sur un état de malpropreté et de multiplication de dépôts sauvages sur le large trottoir et les recoins devant le même supermarché Carrefour

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    Pour obtenir un meilleur traitement de la voirie, c’est à Gilles Ménède, adjoint au maire du 18e chargé de la propreté, que nous avons adressé un album très parlant de l’état des lieux. Il nous a répondu très rapidement qu’il avertissait la responsable de la section territoriale de la Direction de la propreté et de l’environnement (DPE). Nous avons pu constater de visu le surlendemain qu’un nettoyage complet venait d'être fait. Toutefois, il nous est clairement apparu que la partie du trottoir qui fait face directement à la sortie du magasin restait sale et était jonchée de papiers et canettes vides de soda et de bière. Cela signifie que même nettoyées certaines parties de la voirie sont souillées très rapidement. 
     
    Ne faut-il pas dès lors sensibiliser plus énergiquement les gérants de magasin pour qu’ils veillent à implanter des corbeilles à leurs sorties ? Voire qu’ils mettent la main à la pâte pour conserver des lieux dignes ? On exige bien que les gérants de bars s’engagent à limiter les nuisances sonores de leur clientèle, pourquoi ne pas décliner les mêmes principes pour les magasins d’alimentation ? Et notamment les grandes surfaces, qui se distancient très largement de l'espace public situé devant leurs locaux. Le coup de balai ou le saut d'eau jeté sur une salissure par le boulanger ou le boucher traditionnels ne sont pas de mise chez les gérants d'enseigne nationale. Et c'est bien dommage.

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    En ce qui concerne l’occupation de la voirie par les véhicules d’approvisionnement ou de livraison de Carrefour, nous avons adressé un autre album photos à Mme Gabelotaud, adjointe au maire du 18e, chargée du commerce et de l’artisanat, d’une part, et le même, tout aussi éclairant à Madame Goetz, commissaire centrale du 18e arrondissement, d’autre part. L’élue s’est engagée à contacter l’enseigne commerciale qui dispose en sous-sol de sa surface de vente d’un accès aux parkings et même d’un quai de chargement et déchargement.  Ce qui signifie en clair que réaliser la sortie des marchandises dans la rue n’est pas une obligation. Elle le fait par commodité et parce qu’elle se sent autorisée à le faire. Pas de verbalisation, donc occupation de la seule "voie roulante" de la rue Clignancourt avec des risques d’encombrement aux heures de grande circulation et au passage du bus 85 de la ligne RATP.
     
    En matière de circulation, une étude devrait être lancée sur la requalification de la rue de Clignancourt et à notre humble avis, une vraie voie de bus avec site protégé pour la ligne 85 permettrait de limiter les stationnements illicites de toutes sortes qui émaillent toute la longueur de la rue. 
     
    Nous resterons en observation pour voir dans quelle mesure les engagements des acteurs de terrains transforment la situation. 
     
  • Salle de conso : une réunion en mairie

    La mairie du 10e a annoncé la tenue d'une réunion à propos du projet de salle de consommation à moindre risque (SCMR). Ce sera le mardi 12 Avril à 19h30 comme l'indique la lettre adressée par la mairie du 10e aux habitants du quartier.

    Les prises de parole prévues sont le maire du 10e évidemment, la présidente de la Mildeca Danièle Jourdain-Meninger, les adjoints de la Maire de Paris Colombe Brossel (sécurité) et Bernard Jomier (santé), la directrice de Gaia-Paris Elisabeth Avril, sur le contenu du projet et son fonctionnement, le représentant de la Préfecture de police M. Boulanger, la responsable de l'INSERM chargée de la double évaluation, sanitaire et sociale pour les usagers et citoyenne pour les riverains Marie Jauffret-Roustide (voir notre article de juin 2014), la responsable du centre d'addictologie AP-HP de Fernand-Widal Florence Vorspran, pour les liens entre la SCMR et les structures déjà existantes, plus un grand nombre de responsables ou partenaires du projet  tels que l'Agence Régionale de Santé, la Ville de Paris, d'autres arrondissements, ...

    Le principe d'organisation sera comme les réunions précédentes de 2013 : des interventions de tribune, un 1er échange avec la salle, un retour en tribune pour les autres interventions, puis un 2ème échange avec la salle. En essayant de tenir sur deux heures, et d'avoir un équilibre global entre les interventions et les échanges avec la salle.

    La mairie du 10e reconduit donc le schéma de la réunion de 2013 dont on ne peut pas dire qu'elle avait été un succès. Cela est d'autant plus inquiétant que depuis cette date les esprits se sont considérablement échauffés comme en atteste, sur un autre sujet, la lamentable réunion tenue à Dauphine à propos de l'implantation d'un centre pour SDF dans le 16e (voir l'article de Libération sur le sujet).

    Alors, le dialogue est-il encore possible ? Nous avons déjà posé la question ici (voir notre article du 14 février dernier), ce qui nous a valu une volée de bois vert. Pour notre part, nous pensons que les esprits sont bloqués. On parle beaucoup de radicalisation en ce moment, et bien sur ce sujet (la SCMR) comme pour bien d'autres, celle-ci est à l'oeuvre et est mauvaise conseillère. Oui, l'ouverture de la SCMR pose des questions et, sans doute même, des problèmes. Personne ne le nie. Mais les postures adoptées par les opposants au projet, doublées d'une récupération politicienne, font que nous sommes dans une situation de blocage que, probablement, rien ne viendra changer tant que la preuve ne sera pas faite que cette SCMR n'est pas le diable qu'on veut en faire.