Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Action Barbès - Page 295

  • Des projets de construction auprès de l'église Saint-Bernard

    Nous avions rencontré en octobre dernier l'association Cavé Goutte d'Or au sujet de l'extension de l'école Saint-Bernard.

    État des lieux par un de nos adhérents

    L’école primaire Saint-Bernard Sainte-Marie de La Chapelle est située au milieu de la Goutte d’Or, à l’angle des rues Saint-Bruno et Pierre l’Ermite, le long de l’église Saint-Bernard. Ce petit établissement privé, très apprécié par les habitants du quartier, appartient au diocèse de Paris. L’association qui le gère souhaite agrandir et moderniser ses locaux en construisant un bâtiment dans la cour, face à la salle Saint-Bruno (ancienne chapelle construite en 1880).

    école.jpg

    Le premier permis de construire, en 2011, a été rejeté par le maire de Paris, au motif que « par son aspect, le projet serait de nature à porter atteinte au caractère et à l’intérêt des lieux avoisinants ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales, notamment aux abords de l’église Saint Bernard ». L’association gestionnaire de l’école, l’OGEC, a déposé une nouvelle demande, avec un projet architectural très légèrement modifié (changement des ouvertures en façade).

    Entretemps, fin 2012, l’église Saint-Bernard a été classée monument historique, ce qui implique une protection de ses abords. Estimant que le projet ne respectait pas les règlements d’urbanisme, une association locale, Cavé Goutte d’Or, a engagé une procédure. L’OGEC a retiré sa demande de permis, puis l’a redéposé, et a pris un nouvel avocat « de poids », le cabinet de l’ancienne ministre Corinne Lepage... Ce volet judiciaire est toujours en cours.

    paris,18e,église-saint-bernard,école-saint-bernard,architecture,

    Visuel cabinet d’architecture Alter Ego

    Lire la suite

  • Commerce : autre arrondissement, autre priorité

    Invités par la Mairie du 18e à participer au lancement du nouveau contrat de revitalisation commerciale le 6 janvier, nous nous sommes retrouvés quatre membres de notre association dans la salle des fêtes de la mairie quasiment comble dès 18h30. Gros succès de communication de la mairie du 18e... ou réelle inquiétude des habitants devant des stores baissés depuis des mois ou des commerces qui leur plaisent moyennement ? 

    Olivia Polski, adjointe chargée du commerce et de l'artisanat, notamment, à la Mairie de Paris, était à la tribune aux côtés d'Eric Lejoindre, maire du 18e, qui a présenté sommairement le but de la rencontre, entrée en matière complétée par une présentation plus chiffrée par l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR). On trouve facilement le rapport mis en ligne récemment, basé sur les deux derniers recensements réalisés à Paris, celui de 2011 et celui de 2014. (voir notre article du 5 janvier 2016 sur le même thème, traité dans le 10e). Il convient ensuite de décliner les chiffres par arrondissement avec des focus personnalisés en fonction des priorités politiques et de l'état des lieux. 

    Nous ne revenons pas sur l'évolution générale du commerce à Paris durant la période 2011-2014. La situation s'est améliorée et les deux, voire trois phases de mobilisation à travers les opérations Vital' Quartier 1 et 2, puis l'actuelle extension de Vital'Quartier 2, n'y sont pas étrangères. Le secteur Popincourt parmi les pionnières et plus près de chez nous, le secteur des deux gares (Nord et Est), ont retenu toute notre attention depuis 2004 et nous avons suivi les opérations entreprises dans ce cadre, au fil du temps (voir nos articles sur ce sujet). Toutefois le 18e n'avait pas été retenu jusqu'ici, sans doute moins frappé par la monoactivité ou la désertification commerciale, priorités de ces dispositifs.

    Pourtant, certains quartiers du 18e souffrent d'une forte vacance commerciale, c'est à dire des boutiques ne retrouvent pas repreneur, n'intéressent pas, et les stores restent désespérément baissés plusieurs années quand il ne se couvrent pas d'affiches. La mairie veut donc maintenant redynamiser des zones, qui ne sont pas uniformes sur tout l'arrondissement. Elles sont principalement localisées dans les quartiers Amiraux-Simplon, La Chapelle et Goutte d'Or. Avec des particularités pour chaque zone.

    Comme le signalait très clairement Eric Lejoindre « le commerce est un enjeu majeur et le commerce de proximité en particulier est intimement lié au caractère de Paris. Dans le 18e nous voulons une montée en gamme et faire vivre les quartiers ». Il faut donc réunir tous les acteurs et faire en sorte qu'ils aillent dans le même sens. Le maire faisait également remarquer qu'en France « le commerce est libre, et pour qu'il vive, il lui faut des clients ». On en déduira que les enseignes tombées dans l'oubli n'ont peut-être pas su trouver leur clientèle. On ne décrète pas telle ou telle activité sans une étude de marché préalable, même à minima.

    C'est ce qu'expliquera plus tard Olivia Polski dans sa présentation des aides et soutiens dont peuvent bénéficier les entrepreneurs, commerçants et artisans, pour favoriser leur activité. Elle renchérira en martelant que « le commerce, ce n'est pas que de l'économie, c'est aussi du lien social, du paysage... » Elle a aussi insisté sur la nécessité de motiver les bailleurs publics ou privés pour qu'ils ne laissent pas leur rez de chaussée à l'abandon, ou qu'ils se laissent tenter par des repreneurs investisseurs plus sensibles à la rentabilité qu'à la vie d'un quartier.

     

    Préemption, acquisition et attribution

    Le droit de préemption est un levier important pour intervenir dans ce cadre. Il sera délégué pour une période de 12 ans à un opérateur choisi par la Ville (c'est le cas dans le 10e de la Sémaest, voir nos articles), qui pourra acquérir des murs de boutiques, les rénover dans le respect des normes actuelles, puis signer un bail avec un candidat commerçant ou artisan. La Ville a alloué 37 millions d'euros pour les acquisitions de locaux. Lancement de l’opération fin 2016 après un vote au conseil de Paris.

    Nous avons apprécié ce dispositif dans le 10e, il peut être efficace, même s'il n'a pas pu modérer la monoactivité (robes de cérémonie) sur le Magenta depuis sa création. Souvent faute d'avoir eu vent à temps des mutations et des changements de commerces.

    Les habitants présents ont pu s’exprimer notamment sur le périmètre délimité jugé insuffisant par certains. Le 18e a des quartiers bien différents et on a fait remarquer qu’une concertation par secteur aurait été plus judicieuse. On a aussi demandé une intervention rapide pour les commerces des arcades de la rue de la Goutte d’or et encore signalé des commerces à l’abandon rue des Gardes et rue Polonceau (voir notre article d'octobre). Certains ont suggéré de faire travailler les commerçants et particulièrement des boulangers pour fournir les repas des écoles et donc favoriser les circuits courts. (pas facile quand on sait qu’il faut fournir 14000 repas par jour, a rétorqué Eric Lejoindre, tout en approuvant le principe !). Et encore faciliter le protocole d’accompagnement pour les projets d’animation des commerçants, processus trop lent.

    La Ville a ouvert une plateforme pour permettre aux habitants de signaler des locaux ou de faire des propositions. Déjà 70 venues du 18e sont en ligne... Les conseils de quartier devraient être consultés, nous a-t-on dit.

    Bien, très bien, mais nous doutons de la réelle volonté de concertation quand nous apprenons que celle-ci se terminera fin février avec une réunion de restitution à l’Hôtel de Ville. La participation citoyenne demande un peu plus de temps...

    Pour donner son avis, c’est ici: vitalité commerciale de Paris : donnez votre avis

     

  • Est-ce vraiment un travail bien fait ?

    Marché de Barbès du mercredi matin, vers 10h30. Pas de foule insurmontable ce matin et pas de marchés à la sauvette autour de la station de métro... (?), en revanche des camions sur les trottoirs le long de Lariboisière comme d'habitude, mais finalement on ne peut même pas leur en vouloir, tant ils sont nombreux et les places qui leur sont dévolues rares ou déjà occupées. Elisabeth Carteron, présidente de notre association, l'a fait remarquer à l'adjointe chargée du commerce et de l'artisanat notamment à la Mairie de Paris, Olivia Polski, lors de la présentation dans le 18e du contrat de revitalisation commerciale le 6 janvier. Nous y reviendrons dans quelques jours. 
    20160102_115513_2.jpg

    Le long de l'enceinte de l'hôpital Lariboisière, séparateur de piste cyclable en partie disparu.


    En arrivant, nous longeons les stands par l'extérieur pour éviter le goulot d'étranglement des clients au début de l'allée centrale, aux abords de la quincaillerie. Mais quel est ce tas de terre qui s'étale entre la chaussée et le stand du soldeur de crémerie (en globalisant car il vend des produits très divers...) ? Terre fraîchement retournée ou déversée. On dirait que la charrue du laboureur est passée par là. Et non, vous n'y êtes pas. On a replanté un jeune arbre là même où son ancien avait été découpé sous nos yeux lors d'une marche exploratoire avec le maire du 10e l'an passé (voir notre article du 29 avril 2015). L'arbrisseau s'élève à environ 3 mètres au-dessus du sol. Son pied est au centre du carré habituel — il y aurait beaucoup à dire sur ces encadrements réalisés en bordures de granit il y a quelques années, ils sont autant d'embûches à ras du sol pour les nombreux piétons et clients du marché — , mais il disparait sous une masse de terre non tassée, très importante, qui a tendance à se disperser au gré des passages car aucun cadre ne vient limiter cette masse. Seuls deux piquets de section ronde hauts d'un mètre et demi environ flanquent à bonne distance le jeune tronc. Cela semble signifier que la structure n'est pas terminée, manque de temps peut-être ? Pourtant quand on sait ce qu'est le marché de Barbès, ses excès et ses débordements, il aurait été judicieux de prendre des mesures pour que les "tuteurs" ou les protections de la toute jeune plantation soient terminés avant la tenue du marché.

    20160106_104340.jpg

    Au lieu de cela, la terre est plus ou moins étalée, la boue gagne du terrain, les déchets végétaux (mais pas que...) s'y ajoutent, le tableau habituel en somme. Nous connaissons déjà la réponse de la Direction des parcs et jardins si nous allions jusqu'à l'interpeler : la terre au pied des nouvelles plantations a besoin de se tasser, c'est pourquoi il apparait aux yeux de l'amateur que la quantité est trop importante. Mais que nenni, au bout de quelques mois le niveau sera le même qu'alentour. Oui, sans doute. Mais en attendant, les abords du marché sont impraticables, sales, donnent l'impression d'un manque d'entretien.  Peut-être ne serait-il pas impensable d'ajouter de la terre quand le pied d'arbre se creuse au terme de quelques semaines...

    Nous avons encore en mémoire la triste histoire des pieds d'arbres du bd de la Chapelle dans le prolongement de la placette Charbonnière, entourés d'un pavage incertain et particulièrement impropre au cheminement piéton et cela pendant trois ans (Voir notre article du 12 février 2014). Chat échaudé craint même l'eau froide, à Barbès comme ailleurs !

     

  • Notre assemblée générale annuelle au Louxor samedi 16 janvier

    Un petit rappel pour nos adhérents : qu'ils notent bien la date du 16 janvier dans leur agenda. On n'est jamais trop prudent....

    Capture d’écran 2015-12-28 à 18.37.35.jpg 

    Une occasion également pour tous les lecteurs de notre blog de venir voir, échanger, discuter, participer et éventuellement adhérer si le contact est bon... Ce sera possible sur place en arrivant un peu en avance. 

  • Une exposition exceptionnelle au Musée de Montmartre

    Musée de montmartre.jpgL'exposition ne se terminera que le 15 février mais ne repoussez pas une visite rue Cortot. L'expo en vaut la peine. Elle présente un nombre d'oeuvres considérable de Suzanne Valadon, Maurice Utrillo et André Utter, le trio infernal constitué par la mère, le fils et l'amant bientôt mari. 

    Le site de Montmartre addict en a fait dès le mois de novembre un bel article généreusement illustré que vous pourrez lire avant d'y aller faire un tour. 

    Capture d’écran 2015-12-28 à 15.51.44.jpg

    Le Musée de Montmartre est un beau site, avec de la verdure, des arbres, des bancs et même des tables sur la pelouse, depuis qu'il s'est agrandi en 2012 avec l'acquisition de la bâtisse attenante, celle d'un ancien boulanger parisien qui en avait fait sa maison de campagne. Petit hôtel particulier, l'hôtel Demarne, donne sur les collines de la Seine au loin, et tout près sur les vignes de Montmartre. Il a fait l'objet de travaux importants et a ouvert ses portes en octobre 2014. (Voir un article du Parisien à cette date.) C'est dans cette maison que s'installent désormais les expositions temporaires et c'est là que vous pourrez admirer les toiles du fameux trio cité plus haut. 

    Capture d’écran 2015-12-28 à 15.51.22.jpg

    Nous y sommes allés entre les fêtes par un bel après midi ensoleillé, mais comme nous le disions à l'instant la façade est exposée plein nord et le soleil donne sur l'autre côté... Toutefois une exposition tout à fait appropriée pour un atelier de peintre : vous y découvrirez donc l'atelier de Suzanne Valadon. Même sans être artiste, il donne envie...

    20151226_143854.jpg

    paris,18e,musée-de-montmartre,suzanne-valladon,maurice-utrillo,andre-utter