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Action Barbès - Page 293

  • Municipales 2008 : au Parti Socialiste

    Troisième sur la liste des 41 candidats sur la liste emmenée par Daniel Vaillant dans le 18ème – cet arrondissement compte 200 000 habitants et envoie 14 personnes au Conseil de Paris et compte 41 Conseillers d’arrondissement – c’est tout logiquement que Bertrand Delanoë a lancé sa campagne depuis le gymnase Ronsard situé au pied de la butte Montmartre, dans le 18ème arrondissement donc. Beaucoup de monde pour ce premier meeting, présence de socialistes de tous les genres, des plus anciens comme Lionel Jospin ou Claude Estier aux plus récents comme Bruno Julliard, ex-Président de l’UNEF et candidat dans le 13ème. Présence aussi des socialistes du 9ème avec à leur tête Jacques Bravo.

    Bertrand Delanoë a dévoilé son programme dimanche lors d’une conférence de presse et vous pouvez télécharger ce document sur son site. Ce document de près de 70 pages a aussi été imprimé et est largement diffusé lors des réunions publiques. Il en tiendra 20 – une par arrondissement – d’ici la fin février et le tout se terminera par un grand meeting au Zénith début mars.

    Logement, solidarité, transport, environnement mais aussi innovation, démocratie et culture sont au programme 2008-2014 intitulé « Paris, un temps d’avance …. ». Nous aurons l’occasion d’y revenir lorsque l’ensemble des candidats auront fait leurs propositions.

    Il y a de l’ambivalence dans le discours de l’actuel Maire de Paris. D’un côté, une certaine autosatisfaction pour ce qui a été réalisé depuis 2001 jugé à l’aune des réalisations des mandatures précédentes : en gros nous avons fait mieux que ceux d’avant donc nous sommes meilleurs. C’est le côté agaçant du discours. De l’autre côté, il n’est pas contestable qu’il y a une volonté si ce n’est une vision pour un Paris plus juste socialement, plus dynamique économiquement, plus ouvert dans le cadre du projet Paris métropole, plus rayonnant sur le plan international et donc une certaine modestie devant ce défi. C’est son aspect sympathique.

    Notons aussi que Bertrand Delanoë semble mal à l’aise dans sa position de favori à l’inverse de ce qui s’est passé en 2001 où sa position de challenger lui a sans doute donné du dynamisme. Il exprime aujourd’hui ce malaise en parlant « d’incertitude » sur le résultat des élections et de la nécessaire mobilisation autour des listes socialistes. Il avait d’ailleurs déjà exprimé cette « incertitude » au cours de l’émission Ripostes sur France 5 dimanche en parlant des arrondissements clé que sont pour lui les 4ème, 9ème, 12ème et 14ème.

    Enfin, il n’est plus contestable que Bertrand Delanoë est un excellent orateur, que sa gestuelle aux accents parfois mitterrandiens, que son verbe à la fois de gauche mais aussi rassembleur, font mouche auprès d’un public, certes convaincu d’avance, mais qui ne cache pas son plaisir. Les quelques extraits filmés ci-après en sont une espèce de preuve.
  • Municipales 2008 : au MoDem

    C’est à l’Entrepôt dans le 14ème, exactement là où Bertrand Delanoë avait présenté ses 20 têtes de listes en novembre, que Marielle de Sarnez a présenté à la presse les siennes pour le MoDem en ce lundi 14 matin. Ambiance sympathique et décontractée.

    Contrairement à l’UMP et au PS, Marielle de Sarnez ne veut pas placer les élections municipales de 2008 dans un cadre national, comme un test politique à la taille du pays, mais bien placer le scrutin dans ce qu’il a de local et veut voir son analyse confirmée par le sondage publié par Libération ce lundi qui confirme que 79% des français privilégient les enjeux locaux.

    Marielle de Sarnez place sa candidature à la Mairie de Paris dans le cadre d’une triple rupture, mot décidément très à la mode.

    Une rupture sociale : le MoDem à Paris veut se concentrer sur la question des classes moyennes. Comment maintenir voire faire revenir ceux qui n’ont pas accès aux logements sociaux mais qui n’ont pas non plus les moyens de se loger sur marché de l’immobilier parisien ? Marielle de Sarnez prend volontiers pour exemple un couple de cadres moyens, d’agents de maitrise, avec deux enfants, qui ne peut pas, dans les conditions économiques actuelles, rester ou revenir habiter à Paris.

    Une rupture géographique : la question du périphérique et de la création d’une métropole incluant les municipalités jouxtant Paris est ici posée. La relative petite taille de Paris et la ceinture que représente le périphérique doivent faire l’objet d’une large concertation avec les municipalités avoisinantes. Au passage, Marielle de Sarnez dit son hostilité à l’idée des tours à construire sur les zones en bordure de Paris et préconise une large concertation avec les élus et les populations concernés. Elle parle même de référendum local, ce qui nous amène à la troisième rupture.

    Une rupture dans la gouvernance : Marielle de Sarnez préconise une « offre politique » nouvelle, lassée qu’elle est de l’éternel affrontement droite-gauche. Cette offre nouvelle s’identifie aujourd’hui à la liste des 20 personnes qui seront candidates dans les 20 arrondissements de Paris. Il est vrai que le spectre est large, tant sur le plan purement politique que sur les personnalités elles-mêmes : des néophytes en politique mais à la notoriété certaine (Jean Peyrlevade dans le 16ème ou Philippe Meyer dans le 5ème) aux « vieux » routiers (Corinne Lepage dans le 12ème ou Didier Bariani dans le 20ème), des transfuges de l’UMP (Véronique Delvolvé dans le 7ème) aux Verts (Olivier Pagès dans le 11ème) en passant par le PS (quelques personnes élues sur la liste Delanoë en 2001 seront des candidats MoDem comme par exemple Danielle Auffray).

    Le programme pour Paris du MoDem sera présenté en fin de semaine prochaine. Il semble que Marielle de Sarnez ait dans l’idée de développer un grand projet par arrondissement ce qui fera l’objet d’une présentation spécifique arrondissement par arrondissement dans les prochaines semaines.

    Pour le 9ème, c’est donc Gregory Perrin qui sera tête de liste MoDem. Marielle de Sarnez n’hésite pas à utiliser le mot « scandale » pour parler de la manière dont la question des handicapés est traitée en France et à Paris en particulier. Se posent ici toutes les questions liées à la vie quotidienne des handicapés et c’est ce combat là que Gregory Perrin veut incarner. Celui-ci est juste et respectable, mais nous ne savons pas pourquoi le 9ème a été choisi alors que Gregory Perrin a été candidat aux législatives dans la 7ème circonscription de Paris (11ème  & 12ème arrondissements).

    Marielle de Sarnez veut faire  de la politique autrement. Très bien. Mais il faudra expliquer aux citoyens ces « parachutages » qui de Mme Gibault aux législatives à M. Perrin aux municipales laissent un goût amer aux habitants.

  • Municipales 2008 : état des lieux

    Les partis politiques se hâtent lentement pour les élections municipales dont le premier tour est dans moins de deux mois maintenant. La date limite pour le dépôt des listes est certes le 14 février mais juste un mois de campagne pour décider de l’avenir de Paris pour les 6 années prochaines, n’est-ce-pas un peu court ? Regardons où nous en sommes.

     

     

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    Denis Baupin a lancé sa campagne depuis quelques semaines et l’anime avec des déclarations un peu provocatrices du genre périphérique payant. La liste des candidats pour le 9ème n’est pas publiée, seuls 3 candidats sont connus, dont la tête de liste Nicole Azzaro.

    Les Verts présenteront leur programme pour Paris le mardi 15 janvier à 19h à l’espace Saint Martin, 199bis rue Saint Martin pour ceux que cela intéresse. Denis Baupin sera en campagne dans le 9ème le dimanche 20 janvier rue des Martyrs à 11h en présence bien sûr des candidats Verts dans notre arrondissement. Une réunion publique est prévue le lundi 18 février à 18h30 dans le 9ème, toujours en présence de Denis Baupin mais le lieu n’est pas encore connu.

    La campagne des Verts est relayée sur le Net par :

    Les Verts Paris 2008

    Les Verts Paris 2008 – le 9ème a besoin des Verts

    Le blog de Nicole Azzaro

     

     

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    Rien de bien nouveau concernant l’UMP si ce n’est l’apparition des premières affiches de Delphine Burkli dans l’arrondissement.

    Le liste des candidats devrait être publiée cette semaine et devrait comprendre des personnes illustrant l’ouverture prônée par le président de la République. Le programme 2008-2014 de Françoise de Panafieu sera publié mercredi 16.

    A ce jour, la seule manière de suivre la campagne sur le Net est :

    Panafieu 2008

     

     

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    Les premiers tracts PS spécifiques au 9ème ont fait leur apparition ce week-end ! Bertrand Delanoë a mis en ligne son programme pour Paris dimanche 13 et le présentera ce soir lundi 14 janvier au gymnase Ronsard dans le 18ème à 18h45 dans le cadre d’une réunion publique.

    La liste des candidats devrait elle aussi être publiée cette semaine.

    A ce jour, la seule manière de suivre la campagne sur le Net est :

    Bertrand Delanoë 2.0

    Qui ne contient rien de spécifique au 9ème si ce n’est une très brève présentation de Jacques Bravo.

     

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    C’est par un simple communiqué de presse que le MoDem Paris a présenté ses 20 têtes de listes pour Paris la semaine dernière. Une réunion est prévue ce lundi matin à l’Entrepôt dans le 14ème pour faire mieux connaissance avec eux. Paris Neuvième y sera pour interviewer Gregory Perrin, tête de liste dans le 9ème.

    On peut suivre la campagne du MoDem à Paris sur :

    MarielledesarnezpourParis.fr

    Et sur un nouveau blog publié il y a deux jours : ProMoDem : les municipales 2008 avec Gregory Perrin

  • Municipales 2008 : des rumeurs et un MoDem !

    Les listes des candidats ne devraient plus tarder à être publiées. Notons que nous sommes quand même à seulement deux mois du 1er tour et que cette situation montre bien la difficulté qu’ont tous les partis à constituer leurs listes.

    Difficultés au Parti Socialiste où à l’évidence les anciens partenaires communistes et « chevènementistes » posent problèmes quand bien même leur audience est super réduite dans l’électorat.

    L’UMP fait sans doute durer le plaisir pour rallier un maximum de centristes – le Nouveau Centre cherche des places et les MoDem peut-être à se caser. Dans notre arrondissement, la candidature de Roger Auque, journaliste, est confirmée, mais l’ensemble de la liste reste encore un mystère.

    C’est au MoDem que les rumeurs courent le plus. Le Nouvel Obs Paris croit savoir que Grégory Perrin pourrait être tête de liste MoDem dans le 9ème après avoir été candidat dans le 11ème aux législatives! A moins que ce ne soit le journaliste Philippe Meyer ! Ce qui semble sûr c’est que les beaux discours tenus lors des législatives par  Mme Gibault concernant sa double fidélité et au MoDem et au 9ème arrondissement ne sont plus d’actualité puisque la Dame est passée avec armes et bagages à l’UMP. Voilà qui donne fière allure et à la politique et au MoDem non ?

     

    MAJ à 15h30 : c'est bien Gregory Perrin qui sera tête de liste MoDem dans le 9ème - source : blog Marielle de Sarnez

  • Le code de la rue dans le Neuvième à Paris

    La présentation faite au cours du dernier Conseil de quartier Trudaine Rochechouart à propos du code de la rue a fait réagir un de nos lecteurs qui nous a envoyé le texte ci-après. Il s'agit en fait d'une reflexion élargie sur la vie urbaine quotidienne en commun. Les avis qui y sont exprimés n'engagent que leur auteur mais alimentent le débat qui a bien besoin d'être pris en mains par les citoyens eux-mêmes.

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    J'ai participé au dernier conseil de quartier Rochechouart - Trudaine et Lise Thély Muller de l'association "Action Barbès" a présenté un projet de travail pour la création d'un "Code de la Rue". La présentation a été convaincante et le projet m'a paru particulièrement intéressant à plusieurs égards.


    La première raison pour laquelle j'adhère à ce projet c'est qu'il va contribuer à améliorer la  façon de vivre ensemble au quotidien  et cela me parait une mission importante  pour un conseil de quartier. Au passage je pense que dans les conseils de quartier on passe trop de temps  sur des points de détail qui pourraient être réglés plus efficacement par des contacts directs entre citoyens et élus, ce qui dans notre mairie (courriel aidant) est possible et efficace. Je comprends que des personnes se sentant isolées sentent le besoin d'une tribune pour se faire entendre et reconnaître mais cela se produirait plus positivement par la participation active à des projets collectifs.

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  • Les débats d'ULIPO

    Les débats citoyens d'ULIPO continuent leur chemin ! La prochaine réunion aura lieu au 14 rue de Trévise - Paris 9ème M° Cadet et Grands Boulevards

     

    mardi 08 janvier 2008 à partir de19h30


    sur le thème :

    Eux et nous : Y-a-t-il une crise du système d’intégration?


    Cette réunion est réalisée en partenariat avec la  Fédération de Paris de la Ligue de l'Enseignement.

    Eux et nous : Y-a-t-il une crise du système d’intégration?

    Vingt ans après, les banlieues populaires s’enflamment de nouveau. Mais durant ces vingt ans le feu a couvé, entretenu certainement par “l’étrange constante qui nous fait plaquer la même grille de lecture sur des problèmes si différents, et apporter des réponses politiques qui partagent toutes un même présupposé : ils ne sont pas des nôtres”.
    D’où vient ce déficit d’intégration, explication tarte à la crème, des analyses médiatico-politiques? Des populations stigmatisées ou bien de notre capacité d’intégration?
    Que veut dire être français?
    Pouvons nous sortir du rassemblement “contre” pour un “faire ensemble” avec des “citoyens à trait d’union” ?
    Joël Roman, philosophe, collaborateur de la revue Esprit évoquera avec nous ces différents thèmes, sujets de son dernier ouvrage “Eux et nous” (Hachette Littératures - Paris 2006).

  • Municipales 2008 : mode de scrutin

    Le quotidien Le Monde nous propose une infographie assez claire des différents modes de scrutin pour les élections municipales suivant la taille des communes. La voici pour votre information.

     

    Municipales : le mode de scrutin
    LEMONDE.FR | 17.12.07
    © Le Monde.fr
  • Les Verts et la Net-campagne !

    En plus du blog ouvert par sa tête de liste Nicole Azzaro, le parti Les Verts nous propose un site dédié : le 9ème a besoin des Verts dans le cadre de sa campagne électorale à Paris. Il y a même de la vidéo !
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  • La rue des Martyrs, le dimanche matin

    habitude - (latin habitudo) - nom féminin
    1. Disposition, acquise par la répétition, à être, à agir fréquemment de la même façon.
    2. Capacité, aptitude acquise par la répétition des mêmes actions. Avoir l'habitude de conduire la nuit.

     

    rite - (latin ritus) - nom masculin
    1. Ensemble des règles et des cérémonies qui se pratiquent dans une Église, une communauté religieuse. Le rite romain.
    2. Ensemble des règles fixant le déroulement d'un cérémonial quelconque. Rites maçonniques.
    3. Action accomplie conformément à des règles et faisant partie d'un cérémonial précis. Rites de la remise d'une décoration.
    4. Manière d'agir propre à quelqu'un ou à un groupe social et revêtant un caractère invariable. Le rite des vœux de nouvel an.
    5. ANTHROPOLOGIE Dans certaines sociétés, acte, cérémonie, fête à caractère répétitif, destinés à réaffirmer les valeurs et à assurer la relance de l'organisation sociale. Rites d'initiation. Rites funéraires.


    Copyright (©) Larousse 2006

    Soyons francs : les courses ou la simple promenade du dimanche matin rue des Martyrs relèvent plus du rite que de l’habitude à en suivre les définitions du Larousse.

    Rite car comme le dit le bon vieux dictionnaire, cette manière d’agir revêt bien un caractère invariable, dans le temps comme dans l’espace. Rite car, par opposition à l’habitude parfois pesante, ce moment particulier est un plaisir.

     

    La rue des Martyrs n’est plus ce qu’elle était. Fini les marchands des quatre saisons avec leurs petites charrettes vertes installées sur la voie comme on peut en voir encore quelques unes rue Cadet. Ils étaient nombreux et « débordaient » généralement rue Saint Lazare. Ils ont disparu à la fin des années 70, milieu des années 80, progressivement. Ne soyons pas nostalgiques, une nouvelle façon d’occuper l’espace commun est apparue au moment où la rue a été fermée à la circulation le dimanche matin, un nouveau « rituel » s’est installé.

     

    Comme tout bon rite, le dimanche matin rue des Martyrs a ses règles, non-écrites bien sûr, mais invariables néanmoins pour qui veut bien jouer les observateurs.

     

    Dans la concentration des personnes d’abord.

    Nécessité fait loi, et puisque c’est dans la partie basse de la rue, en gros entre Notre Dame de Lorette et la rue Manuel, que l’on trouve le plus de commerçants de bouche, c’est là que l’on trouve le plus de gens. Queues aux bouchers, aux boulangers, au poissonnier, … et c’est là aussi que l’on se rend compte que la structure du petit commerce dans la rue a bien changé. Deux bouchers pour combien de coiffeurs ? Un poissonnier pour combien d’opticiens ?

    Plus haut après la rue Manuel et jusqu’à la place Lino Ventura, la concentration des personnes est moindre, les commerces de bouche étant plus espacés.

     

    Dans le taux de fréquentation suivant l’heure ensuite. Avant 11h, pas grand-chose. La fréquentation commence à augmenter vers 11h et atteint son point culminant à la sortie de la messe à midi et ce jusqu’à 13h-13h30. Contrairement à beaucoup d’autres pays européens, les Français ont gardé en tête une structure de leur temps comme l’heure du déjeuner par exemple. C’est ce que nous apprend un article rédigé par un Anglais et paru dans Courrier International édition du 2 janvier 2008 intitulé Bravo La France qui a choisi le temps plutôt que l’argent. Le dimanche midi rue des Martyrs en est l’exemple typique.

     

    Dans l’utilisation de l’espace commun enfin. Qui n’a pas remarqué qu’invariablement, les militants communistes vendaient l’Huma et diffusaient leurs tracts tout en bas de la rue ? Qui na pas remarqué que le carrefour Hippolyte Lebas Martyrs était le rendez vous des autres partis politiques ? Et que tout ce petit monde se retrouvait le plus souvent à La Rimaudière, le café à l’angle de la rue Lamartine. En ce dimanche pré-électoral du 6 janvier, voilà ce que l'on pouvait y voir.

     

    Elle est bien sympathique la rue des Martyrs. J’en connais même qui viennent de Barbès pour y faire un tour le dimanche matin, c’est dire.
  • Un artiste un peu oublié à la Pinacothèque

    Dimanche matin, le ciel était clair et l’air franchement frais. « Ça te dirait une petite promenade ? »

    Nous nous sommes retrouvés place de la Madeleine, étonnés qu’une foule de gens s’entassent chez Fauchon… mais agréablement surpris de partager notre goût pour la peinture avec quelques amateurs seulement. En effet, quel plaisir de prendre son temps pour s’asseoir devant une toile, de revenir, de repartir dans le sens inverse de la visite, toute attitude impossible quand les expositions parisiennes en vue déplacent des autocars de visiteurs.

     

    Chaïm Soutine

     

    Personnellement je l’ai vu pour la première fois au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme, dans le Marais, à son ouverture, dans une salle consacrée à la renaissance culturelle juive dans l’art des premières années du XXe siècle.

    Pas sûr que Soutine lui-même ait aimé se voir catalogué comme témoin de l’art juif. Les textes proposés dans la Pinacothèque expriment plutôt le contraire : un souci de se distancer des milieux juifs orthodoxes et une prudence face à l’antisémitisme rampant de la société française de son époque. Beaucoup de tiraillements donc pour un artiste à la personnalité très complexe et qui le restera, car il soignera le flou qui l’entoure.

    Je l’ai croisé ensuite au Musée de l’Orangerie dans la collection de Paul Guillaume qui en possédait à lui seul un grand nombre et contribua à le sortir de l’ombre.

    Pour revenir à l’exposition, elle rassemble une centaine des toiles de Chaïm Soutine, une œuvre expressionniste dans un pays qui n’a pas cette école de peinture comme en Allemagne, une œuvre qui n’appartient d’ailleurs à aucune école, à aucun groupe, un travail de solitaire en somme. Les œuvres exposées sont prêtées par des collections privées et ont donc la fraîcheur des toiles peu connues, peu photographiées. Une performance de la Pinacothèque qui a fait le choix de présenter l’œuvre chronologiquement, sur des fonds qui absorbent la lumière (un bleu nuit profond notamment) et qui ouvrent des fenêtres sur les toiles éclatantes de couleurs et de matières.

     

    Exposition Chaïm Soutine jusqu’au 27 janvier 2008, Pinacothèque de Paris, 28 place de la Madeleine, 75008 Paris.  Renseignements : 01 42 68 02 01.

     

    A lire dans Connaissance des arts :

    Chaïm Soutine à l’assaut de la Pinacothèque

     


  • Les Conseils de quartier à Paris

    802b161c83b6566b899b1ce74d062cd0.jpgL’Hôtel de Ville a publié il y a quelques jours les actes du Printemps de la Démocratie 2007 qui s’était tenu en Mars dernier.

    Cette session a été consacrée aux Conseils de quartier afin de voir comment cette fameuse Démocratie participative mise en place par étapes successives à Paris fonctionne aujourd’hui et ce qui peut ou doit être amélioré.

    Les actes reprennent à la fois les échanges qui ont eu lieu sur le site web dédié, mis en place dès le début de 2007 par la Mairie de Paris et que vous pouvez toujours consulter, et ceux des différents ateliers  de la journée du 24 mars.

    Les questions liées à l’harmonisation de la composition et du fonctionnement des 121 Conseils de quartier sont récurrentes. Elles se posent car Paris doit être considéré comme une entité et non pas comme 121 quartiers isolés les uns des autres. L’hétérogénéité actuelle tant dans la composition que dans le fonctionnement des Conseils de quartier pose problème. Les questions liées à la communication ou au budget des Conseils sont plus faciles à résoudre.

    Notre 9ème est à l’honneur puisque deux projets ont fait l’objet d’une attention particulière. Le guide Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats d’abord dans la rubrique Promouvoir l’image du quartier. Mention tout à fait méritée de notre point de vue car il s’agit d’un  travail remarquable. Le Conseil des Sages dans la rubrique Instances de Démocratie Locale.

    Vous pouvez télécharger ce document en cliquant ICI.

  • Retour sur le Code de la rue : une nouvelle façon de se comporter en ville.

    Le Conseil de quartier Trudaine Rochechouart s'est penché sur la question du vivre ensemble dans la ville, d'abord par le biais des questions liées à la sécurité routière mais a élargi son approche. La présentation qui a été faite lors de la dernière réunion de ce Conseil, sans proposer réellement de solutions, pose bien la question en la remettant en perspective. C'est là un élément essentiel pour notre réflexion collective sur le sujet que nous pouvons - devons - partager avec d'autres arrondissements / Conseils de quartier qui eux aussi ont en tête le même souci. Travail de fond et de longue haleine mais que ne manque pas d'intérêt. Merci au collectif d'animation Trudaine Rochechouart de nous avoir préparé ce billet et la présentation liée.
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    La rue n’est pas la route. C’est une évidence qu’il faut savoir admettre. C'était aussi le pari du collectif du conseil de quartier Trudaine Rochechouart en présentant les grands principes du code de la rue, le 28 novembre dernier.

    Sur route, on imagine une distance plus longue qui exige un moyen de transport approprié, qui puisse vous porter d’un endroit à un autre en un minimum de temps. Le monde moderne est pressé.

    Dans la rue… DANS la rue ? Ah, oui, vous aussi, vous remarquez la préposition différente. On ne dit pas sur la rue, ni sur rue, à moins de l’opposer à sur cour, mais dans la rue. Cela tend bien à décrire un univers plus fermé, que l’on peut supposer délimité par des façades de maisons, par des boutiques, un endroit où l’on ne fait pas que passer, mais aussi où l’on vit.

    Voilà, le mot est lâché : on vit dans la rue alors qu’on se déplace sur route. Si tel est bien le cas, pourquoi devrait-on appliquer le code de la route à nos rues ?

    Il est temps de prendre le problème à bras le corps et de sensibiliser nos contemporains, disons nos voisins, pour rester concret, à l’urgence de ce code de la rue, qui nous permettra de vivre mieux en ville. En ville, mais aussi dans les villages qu’aucune déviation ou rocade ne vient préserver du passage des camions et des automobiles.

     

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