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sécurité - Page 5

  • Opération Prévention-Propreté dans le 10e: édition 2015... sans habitant

    Malgré l'information qui avait été diffusée bien en amont aux  conseils de quartier et aux associations de riverains, seule Action Barbès avait fait le déplacement pour être au lieu de rendez-vous mardi dernier, sur le parvis de l'église Saint-Vincent de Paul, point de départ de la marche exploratoire. Celle-ci était organisée par Coordination Toxicomanie avec les services de la ville concernés. Bon, 9h un jour de semaine, on peut comprendre que les habitants ne soient pas forcément disponibles. Mais en ce qui concerne les mairies, c'est plus difficile à accepter. Le 18e avait tout de même envoyé un chargé de mission. Par contre côté 10e, grande solitude. Personne de la mairie. Heureusement, Isabelle Cavillier, responsable communication de la propreté des 9e et 10e était sur le pied de guerre avec plusieurs agents ainsi que Said Agouni responsable du secteur 18e que nous connaissons bien également. Céline Debaulieu représentait l’association Gaïa. La Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE) n'était pas représentée.

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    9h du matin parvis de l'église Saint Vincent de Paul

    Participaient également à cette balade qui a lieu chaque année, des responsables de la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP), du Caarud Charonne-Beaurepaire (centre d'accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues), le Smash (Service Municipal d'Actions de Salubrité et d'Hygiène), la société Decaux, la Mission métropolitaine de prévention des conduites à risque (anciennement connue sous le nom de Mission prévention toxicomanies) ainsi dénommée car travaillant désormais avec le département 93. Le siège est d'ailleurs délocalisé à Pantin. 

    A cette heure, le square Cavaillé-Coll est plutôt propre. Habituellement, on peut y retrouver des flacons de méthadone et quelques petites seringues. C'est un lieu de repli. La balade commence rue Bossuet. Rue de Dunkerque, devant la Pointe du Groin, pas de seringues mais beaucoup de mégots dans le caniveau alors même qu'il y a une poubelle devant le restaurant. (voir ci-dessous)

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    De l'autre côté du boulevard de Magenta, rue Saint-Vincent de Paul, on ne trouvera qu'une seringue usagée. Mais la rue n'a pas encore été balayée à cette heure.

    Long entretien ensuite avec un responsable de la société JCDecaux devant la sanisette de la rue Ambroise-Paré. Les photos ci-dessous se passent aisément de commentaires.

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    Local technique attenant, les détritus sont apportés par la vague d'eau de nettoyage

     

    Signalons qu'un agent JCDecaux a mis une bonne heure pour venir à bout du nettoyage de la sanisette. Certains se piquent encore avec des seringues usagées (5 en un an), malgré les gants de protection et l'obligation d'utiliser une pince pour ramasser. Un travail très ingrat. Heureusement, les employés peuvent changer de secteur au bout d'un certain temps.

    A savoir : le taux de retour des seringues est ici le plus faible de Paris avec environ 5% de retour dans les poubelles des distributeurs de seringues prévus à cet effet. Mais ne pas faire dire à ce chiffre ce qu'il ne dit pas : 95% des seringues usagées ne se retrouvent pas dans l'espace public parisien car beaucoup de gens viennent de banlieue quelques fois lointaine pour prendre des kits d'injection.

    JCDecaux souhaite qu'on fournisse un sachet plastique dans le kit d'injection afin que tout le matériel usagé soit regroupé avant d'être jeté. A étudier avec l'association Safe  chargée de l'approvisionnement des distributeurs.

    Rue de Maubeuge, c'est plutôt clean. Rien à signaler boulevard de Magenta en remontant vers le Louxor et pas davantage rue Guy-Patin. Il est encore tôt. La marche se termine par l'espace sous-viaduc. Pas de seringues, mais on connait bien les autres problèmes. Armoire électrique cassée (avec une seringue à l'intérieur), pieds d'arbres jonchés de détritus, mobilier urbain dans un état déplorable, mauvaises odeurs. Nos lecteurs connaissent tout cela!

     

  • ZSP Barbès-Chateau-Rouge : quel bilan?

    La Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP) Barbès-Château-Rouge, première du genre, a été mise en place en septembre 2012. Depuis, plusieurs réunions de bilan se sont tenues à la mairie du 18e. Action Barbès a également été invitée deux fois à assister aux réunions bi-mensuelles au commissariat de l'arrondissement (dernière en date celle de janvier 2014)

    Le 10 février dernier, il s'agissait notamment de présenter l'analyse d'un questionnaire envoyé à un échantillon de 1 200 habitants et professionnels du quartier avec le même panel que pour le questionnaire 2013.

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  • Entre Clignancourt et Ramey ça roule encore trop

    Bilan des premières phases d’aménagement réalisées de 2011 à 2013

    Le quartier Clignancourt - Ramey subit divers maux liés à des aménagements de l’espace public existants, largement favorables à la voiture, au détriment des transports publics et des circulations douces. Nous avions ainsi fait part dans ce blog de la nécessité de prévoir un véritable plan d’aménagement global à l’échelle du quartier, dans la continuité des premières phases d’aménagement ponctuel réalisées de 2011 à 2013 (lire notre article du 2 février 2014).

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    Carrefour Clignancourt-Ramey-Muller 

    Avant de lancer des réflexions plus poussées sur la prochaine phase d’aménagement, il nous paraissait nécessaire de faire un bilan exhaustif de ces premiers aménagements ponctuels déjà réalisés. A ce titre, Action Barbès a sollicité régulièrement pendant plus de 6 mois la mairie du 18e afin de disposer d'un bilan fiable et plus particulièrement des résultats complets des comptages routiers réalisés en 2013 et 2014 (avec les interprétations correspondantes, si possible).

    Finalement, ....

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  • Alcoolisation et sécurité

    Nous avons abordé la question de l'alcoolisation et de la sécurité dans les rues du 10e par un article publié la semaine dernière, la police et les relations publiques. Il serait idiot de croire que les problèmes s'arrêtent aux limites des arrondissements, aussi avons-nous regardé la même question côté 9e.

    Par l'arrêté préfectoral n° 2014-00204 du 10 mars 2014, deux grandes zones où à la fois la vente d'alcool et sa consommation sont interdites ont été délimitées. En voici la carte.

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    Cliquer sur la carte pour l'agrandir

    Bien sûr, l'interdiction de vente et de consommation d'alcool ne concerne pas les établissements ayant les autorisations nécessaires, en clair les bars et les restaurants.

    L'arrêté préfectoral indique que la vente et la consommation d'alcool sont interdites de 16h à 7h dans ces deux zones et précise que "troubles et nuisances sont occasionnés par des personnes consommant de l'alcool", motivant ainsi la décision (télécharger l'arrêté préfectoral). La Préfecture de Police de Paris est d'ailleurs très attentive à la question comme l'indique une page de son site web intitulée " Alcool et alcoolisation massive ".

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    Affiches diffusées par la Préfecture de Police de Paris

    On peut s'interroger sur l'efficacité d'une telle décision quand on regarde certains magasins du Faubourg Montmartre ouverts fort tard dans la soirée, sans parler d'un magasin de la rue de Rochechouart proche de la rue du Delta, en plein périmètre règlementé.

    Mais revenons plus près de Barbès.

    Le carrefour rues du Faubourg Poissonnière et du Delta fait l'objet de toutes les attentions de la mairie et du commissariat de police du 9e. L'endroit serait devenu un point chaud, notamment à cause d'un magasin vendant de l'alcool à cet endroit. Sa fermeture a été  annoncée plusieurs fois mais la mairie du 9e ne confirme pas cette information, la décision devant être prise par la Préfecture de Police. Pour mieux dissuader certains et surveiller le carrefour, l'installation d'une caméra de surveillance a été décidée pour le début de l'année 2015. Cette annonce a été faite lors du conseil d'arrondissement du 9e le 3 novembre dernier. Cette installation fait partie du plan de protection vidéo pour Paris, le fameux plan 1000 caméras (voir ci-dessous). Interrogée sur la question, la mairie du 9e nous a précisé que cela correspondait au "déplacement d'un dispositif prévu par ailleurs et dont la pertinence n'était plus avérée".

    Pour mémoire, rappelons que le plan 1000 caméras à Paris datant de 2008 a permis l'installation de caméras de vidéo-surveillance un peu partout dans la capitale comme le montre la carte ci-après.

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    Cliquer sur la carte pour l'agrandir.

    Voir aussi : Souriez ou ne souriez pas, vous êtes filmés

    La politique générale suivie par la Préfecture de Police de Paris en matière de vidéo-surveillance est décrite sur la page " le plan vidéoprotection pour Paris ".

    A en croire le document "Implantation des caméras par arrondissement" diffusé par la même préfecture, le 9e compterait 51 caméras.

    Reste à savoir si ces caméras dites "de vidéo-protection" mais que nous préférons nommer "de vidéo-surveillance" sont efficaces ? Pour la police, cela ne fait aucun doute. Elles permettent à coup sûr d'élucider pas mal de questions. Mais il nous a semblé comprendre que ces caméras étaient là surtout pour prévenir les dangers qui guettent le public. Et là, c'est beaucoup moins évident. A t-on connu une baisse sensible de la délinquance a Paris depuis l'installation de ces caméras ? Les problèmes de sécurité que nous connaissons à Barbès et aux alentours sont hélas une réponse claire nette et précise à cette question. NON.

  • La BST attire les foules !

    Une première pour les deux conseils de quartier Lariboisière / Saint-Vincent de Paul et Louis Blanc / Aqueduc : organiser une plénière commune. Judicieux direz-vous puisque le territoire de la BST, thème choisi, couvre une grande partie du territoire de ces deux conseils. Il fallait trouver une grande salle proche de la Gare du Nord, pas simple ! Habituellement, on se réunissait dans les préaux des écoles. Espaces jugés insuffisants cette fois, on se doutait bien que le thème serait mobilisateur.

    Du coup, le rendez-vous était donné au 5 rue de Dunkerque au St Christophers' Inn dans une salle louée pour l'occasion sur le budget de fonctionnement des CQs. Une salle remplie à craquer par une bonne centaine de riverains.

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    Autant dire que l'ambiance était parfois tendue et qu'il fallait un animateur de talent pour éviter les débordements. Car respecter celui ou celle qui s'exprime, attendre son tour de parole n'a pas été le lot de tous. Même si on peut comprendre que certaines nuisances sont insupportables au quotidien, certaines interventions étaient déplacées.

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