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On nous annonce une parade de marionnettes géantes et de percussionnistes (dans sa version "raccourcie"), qui se déplacera comme une caravane depuis l'ICI Goutte d'Or. Cette déambulation d'acrobates, danseurs, musiciens, conteurs et échassiers se fera dans les rues à proximité et rejoindra l'ICI Léon.
Ne ratez pas ce spectacle qui s'annonce haut en couleur et redonnera vie à des personnages mythiques de la mémoire collective marocaine! Nul doute que vous la regardez passer avec des yeux d'enfant...
Ce mardi matin, dès l'aube, quand le soleil blanchit la campagne, ou le carrefour..., nous recevions un appel téléphonique de l'entreprise Bati-Coppey, de Deuil la Barre, qui oeuvre sur la chantier de la brasserie : il nous proposait des photos de la verrière de notre future brasserie, celle qui va ensoleiller les sorties des cinéphiles devenus les fidèles clients du Louxor.
Il ne se passe pas une journée sans qu'un voisin ne nous pose la question : "Et la brasserie ? Elle ouvre quand ?" Nous faisons en sorte de vous transmettre les informations au fur et à mesure et de continuer à y croire dur comme fer. C'est lent mais elle est sur les rails. On ne peut mieux dire ! Regardez cette vidéo transmise par le constructeur la Sarl Lajouanie à Salon de Provence, montrant la verrière en mouvement sur des rails. Nous ne connaissons pas les détails, mais il semble que ce dispositif permettra d'ouvrir le toit les jours de beau temps. Chic ! (Cliquer sur l'image pour voir la verrière se déplacer latéralement.)
Le mois de septembre, exceptionnellement beau cette année, permet au chantier de bien avancer et nous permet, à nous, d'espérer une ouverture prochaine. Oui, bien sûr, nous avons écrit ces mêmes mots tellement de fois qu'il vous est légitime de hausser les épaules, mais les façades blanches, les huisseries toutes neuves, ne sont-elles pas autant de démonstrations que la situation avance favorablement ?
Cliquer sur les photos pour les agrandir
Merci aux entreprises Bati-Coppey et Sarl Lajouanie pour la fourniture des photos.
Dans un article "Coup de gueule" du 13 septembre dernier, nous nous inquiétions de l'avenir réservé à l'engagement pris par Anne Hidalgo, Rémi Féraud et Eric Lejoindre devenus respectivement maire de Paris, maires des 10e et 18e arrondissements, à propos du projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. La lecture de cet article vous donne toutes les informations nécessaires et il n'est donc pas utile de recommencer ici.
Action Barbès, dans la mesure de ses moyens, a mis la pression sur les élus des deux arrondissements pour obtenir des réponses claires à ses craintes, craintes par ailleurs relayées dans un article bien renseigné publié dans Le Parisien du 23 septembre (cf. ci-dessous).
Après quelques jours de tergiversation, la réponse est venue de façon indirecte de Rémi Féraud, maire du 10e, lors d'une interview donnée à France Bleue 107.1. "Action Barbès ne veut pas que le projet soit oublié, elle a raison, et nous non plus" dit Rémi Féraud. "Dans la mandature, le calendrier n'est pas encore décidé. Moi je souhaite, comme Eric Lejoindre, le maire du 18e, que la concertation puisse commencer dès le début de l'année 2015" ajoute t-il. Voilà des propos qui nous rassurent. Nous attendrons donc patiemment mais avec attention au mois de novembre l'inscription au Plan d'Investissement du projet de promenade urbaine Barbès Stalingrad puis dans la foulée la lettre de mission que la maire de Paris enverra à l'APUR.
Ecouter l'interview de Rémi Féraud :
Promenade Urbaine à 12 min 41 s.
Article du Parisien (publié sur ce blog avec son accord) :
Un courrier du Préfet de Police informe d'une action plus importante des services de police locaux contre le stationnement illégal rue de Clignancourt et au niveau de l'arrêt de bus Labat.
Nous avons évoqué les difficultés de fonctionnement du bus 85 dans le 18e, et plus particulièrement dans la rue de Clignancourt, principalement en raison de stationnement illégal au niveau des couloirs de bus et des arrêts de bus (voir notre article du 23 avril 2014 et celui du 6 janvier 2014).
Notamment, ce problème de stationnement illégal était quasiment permanent au niveau de l'arrêt de bus Labat face au commissariat du 18e, situé au 79-81 rue de Clignancourt.
Saisi à plusieurs reprises, le cabinet du maire de Paris a demandé au Préfet de Police qu'une surveillance toute particulière soit exercée sur ce site. Un de nos adhérents nous a ainsi fait parvenir copie du courrier transmis en juillet 2014 par le cabinet du Préfet de Police à Mme la Maire de Paris l'informant que les services de police locaux avaient reçu comme instruction d'apporter une attention particulière au secteur avec mission de sanctionner les infractions et également d'être exemplaires en ne se garant pas au niveau de l'arrêt de bus Labat (cf courrier: cliquer sur l'image pour l'agrandir).
Ce courrier semble montrer ses effets, car, depuis la rentrée, on peut facilement constaté que l'arrêt Labat du bus 85 est libre de tout stationnement (au moins en journée). Il est à espérer que cette situation perdurera et que la lutte contre le stationnement illégal rue de Clignancourt, notamment dans le couloir de bus et au niveau des arrêts de bus, continuera.
Zone Haussmann des Grands magasins (9e), les Abbesses (18e), commerces aux alentours de la gare du Nord (10e), voilà au moins trois zones que les tenants du travail du dimanche voudraient voir bénéficier des fameuses dérogations signées par la maire de Paris permettant l'ouverture des commerces ce jour-là. Il n'est donc pas inutile de se pencher sur ce gros dossier car les décisions qui seront prises sous peu auront un réel impact sur nos quartiers autour de Barbès.
Regardons d'abord la situation actuelle.
C'est une loi de 1906 qui a instauré le repos dominical. C'est à la fois une décision sociale (repos des travailleurs) et sociétale (vie de famille). Cette disposition est considérée à l'époque comme une avancée sociale, un acquis dirait-on aujourd'hui, tout comme la limitation du temps de travail quotidien par exemple. Bien sûr, tout ne s'arrête pas le dimanche et chacun voit bien que son boulanger est ouvert ce jour-là.
A Paris, les commerces sont donc fermés le dimanche sauf s'ils se situent dans des zones touristiques ayant une dérogation. Ces zones sont créées par la Ville de Paris et on en compte aujourd'hui sept : Rivoli, Place des Vosges et rue des Francs-Bourgeois, rue d’Arcole, avenue des Champs-Elysées et Viaduc des Arts, boulevard Saint-Germain, quartier de la Butte Montmartre.
Les difficultés économiques que nous connaissons ont amené certains économistes et à leur suite certains politiques à penser que l'ouverture des commerces le dimanche pourrait améliorer la situation en engendrant à la fois chiffres d'affaires et emplois.
La France n'occupe pas une place particulière en ce domaine, et suivant les études, entre 7 et 13% des Français travaillent déjà régulièrement le dimanche, ce qui place notre pays dans la moyenne européenne. Rappelons aussi que la loi autorise les commerces à ouvrir leurs portes cinq dimanches par an (qui n'a pas été faire ses courses de Noël un dimanche à Paris ?).
Alors quels avantages et inconvénients ?
Un des arguments forts des tenants du travail dominical est économique. L'ouverture des commerces le dimanche aurait selon eux un impact très significatif sur l'activité économique et donc sur la création d'emplois : entre 34 000 et 102 000 emplois selon une étude publiée par Le Figaro, jusqu'à 300 000 selon le MEDEF qui n'est peut-être pas tout à fait neutre dans cette affaire. Une étude du CREDOC vient tempérer ces ardeurs et pense qu'une telle mesure pourrait créer au mieux 15 000 emplois.
Ouvrir les magasins le dimanche, c'est aussi considérer qu'il y aurait une "réserve de consommation" comme disent les économistes, autrement dit que les gens auraient un pouvoir d'achat suffisant pour consommer sept jours sur sept, que les achats du dimanche viendraient en supplément de ceux du samedi et non pas en substitution à ceux-ci. On peut en douter vu l'état du pouvoir d'achat aujourd'hui. Quant à ceux comme NathalieKosciusko-Morizet qui demandent l'ouverture des Grands magasins le dimanche parce qu'autrement les touristes partent faire du shopping à Londres, il n'est pas sûr qu'ils aient une exacte idée de notre monde actuel.
Le travail du dimanche apporterait du pouvoir d'achat nous disent ses défenseurs. Certes, mais l'argument n'est valable que pour une partie limitée des salariés.
Les Français y sont favorables. Sauf à penser qu'une majorité fait une vérité, le fait que les Français y soient favorables ne nous démontre qu'une chose : leur addiction à la consommation et leurs préférences pour déambuler et consommer dans les centres commerciaux plutôt que d'en profiter pour pratiquer des activités culturelles ou sportives en famille. Il convient d'ailleurs de remarquer que les défenseurs du travail dominical sont bien souvent aussi des défenseurs de la famille. Chacun ses contradictions. Cette dépendance à la consommation, bien sûr phénomène inconscient chez la plupart des gens, est en fait une véritable aliénation à laquelle les responsables marketing et autres publicitaires devraient quand même réfléchir, s'ils en sont capables ?
Ce serait un plus pour les touristes. Mais les touristes le demandent-ils ? Encore cette année, Paris reste la ville la plus visitée au monde et la fermeture des magasins le dimanche ne semble pas avoir handicapé la capitale pour atteindre cette performance.
Où va t-on ?
Ces dernières semaines, les choses ont évolué assez rapidement. Dans le cadre légal actuel, le Conseil de Paris a mis en place une Mission d'Information et d'Evaluation (MIE) qui devra rendre le résultat de ses travaux cet automne pour un débat au Conseil. Anne Hidalgo a dit qu'elle prendrait ses décisions sur le travail dominical à Paris suite à ce débat. Mais les choses s'accélèrent puisque le gouvernement a décidé de légiférer très rapidement sur le sujet, ce qui pourrait rebattre les cartes à Paris.
Pour ce faire une petite idée des fausses informations diffusées sur le sujet, regardez cette courte vidéo préparée conjointement par ARTE et le service Désintox de Libération