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paris - Page 193

  • Lancement du budget participatif dans le 10e

    Une salle des fêtes bien remplie par une soixantaine de personnes issues pour la plupart des équipes d'animation des conseils de quartier et du milieu associatif. Rémi Féraud, maire du 10e, tenait à lancer rapidement cette initiative annoncée dans le programme de campagne de la maire de Paris. "Cette démarche n'a qu'un seul défaut", a-t-il précisé, "le temps passe vite et elle est complexe". En effet, la date butoir de fin de remise des propositions est le 15 mars, soit à peine deux mois. Si chaque habitant peut participer par l'intermédiaire du site "Madame la maire, j'ai une idée", conseils de quartier et associations auront bien peu de temps pour organiser des réunions et monter des projets d'investissement pour l'arrondissement.

    En septembre, nous avions publié un article sur le budget participatif avec nos questionnements d'alors. Par ailleurs, sur le site de la ville de Paris (ici),on peut avoir une idée du dispositif. Nous ne reviendrons donc pas sur l'ensemble de l'information (voir ici).

    Ce que nous savons du calendrier : après la date limite de dépôt des propositions, mi mars, les services de la ville procéderont aux expertises techniques pour une pré-sélection des projets qui seront présentés en juin. En septembre, on passera au vote, ou plus exactement aux votes puisqu'il y aura les projets à l'échelle parisienne et ceux des arrondissements. Les choix seront confirmés en décembre.

    Dans le 10e, l'enveloppe se monte à un peu moins de deux millions d'€ pour 2015. Ce qui représente le maximum autorisé, soit 30% de la dotation d'investissement d'intérêt local de l'arrondissement.

    Des permanences sont prévues pour l'accompagnement du dispositif (du lundi au vendredi 9h-12h; 14h-16h30). Elles seront tenues par la nouvelle coordinatrice des conseils de quartier, par une "ambassadrice du budget" et par la Direction Générale des Services. La Maison des associations et de jeunes entrepreneurs de l'économie sociale et solidaire pourront également apporter une aide.

    Sylvain Raifaud, conseiller d'arrondissement du 10e chargé de la Démocratie locale, avait choisi d'innover dans la forme en proposant, après une présentation générale, une réflexion par petits groupes pour faciliter les échanges.

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    Nous ne citerons pas l'ensemble des idées émises ce soir-là mais quelques suggestions susceptibles de correspondre aux contraintes du budget participatif.

    Une forte préoccupation, le verdissement et l'écologie :

    Végétaliser la rue d'Alsace avec idée d'une contre terrasse partie basse de la rue, bacs à compost sur l'espace public, créer un jardin partagé vers le Canal Saint-Martin, verdir la place du Colonel Fabien, végétaliser les pieds d'arbres...

    Mais aussi la solidarité et le lien social :

    Renforcer l'hébergement des demandeurs d'asile, création d'une bagagerie et de bains-douches, un lieu de type recyclerie, café associatif pour les enfants, investir dans les associations pour le "vivre ensemble", créer une école de cuisine pour les chômeurs,  aménagements pour les personnes à mobilité réduite, installer davantage de bancs, des urinoirs pour les femmes...

    Ou encore des aménagements :

    Eclairage d'impasse, aménager les kiosques et d'autres espaces pour faire de la musique, créer des parcours sportifs, revoir la signalétique des rues, repeindre les pistes cyclables, équiper les écoles pour le théâtre et la musique, restructurer le boulevard de Denain, investir dans l'étude d'aménagements pour la Gare de l'Est...

    Sylvain Raifaud a précisé en fin de réunion que certains projets non retenus pourraient être réinvestis par les conseils de quartier qui ont, rappelons-le, leur propre budget d'investissement.

    Pour quelques précisions, nous avions posé des questions à Pauline Véron, adjointe à la Maire de Paris chargée de la démocratie locale. C'est ici.

     

  • Le kiosque de Château Rouge

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    Le kiosque à journaux de Château Rouge

     

    Le kiosque situé à l'entrée du métro Château Rouge est fermé depuis le 3 janvier 2015 pour une durée de deux années, au moins. Cette fermeture est liée aux futurs travaux de rénovation de la station de métro (voir notre article du 21 novembre dernier). Il est à noter que la RATP et la mairie du 18e avaient annoncé initialement une fermeture fin 2015 et que nous n'avons croisé aucune information sur les causes de cette fermeture anticipée.

    Dans son numéro de janvier, le journal Le 18e du mois précise que le kiosque sera démonté seulement en mars 2015 mais, qu'en raison de la réaffectation du kiosquier au point de vente de la place de Clichy (devant la librairie) dès début janvier, la fermeture a été effective aux premiers jours de l'année. Une solution avait été proposée pour maintenir les ventes jusqu'à la date de démontage mais cela n'a pu être concrétisé.

    Le kiosque devrait rouvrir à la fin du chantier de rénovation de la station (1e semestre 2017), avec une implantation modifiée, notamment en le tournant vers la station de métro et en prenant en compte la présence de la piste cyclable, concrètement pour chercher à limiter les conflits d'espaces avec les cyclistes. Devant l'occupation importante de la place du Château Rouge, nous souhaitons vivement que la localisation précise du kiosque soit définie en concertation avec les riverains et leurs associations.
     
    Il est dommage qu'une solution permettant le maintien d'un kiosque pendant les travaux n'ait pas été trouvée car le quartier dispose de peu de marchands de journaux (le marchand le plus proche, situé 26 rue Ramey, a fermé en 2014 et sera remplacé par l'agrandissement de la pharmacie mitoyenne). En attendant, la solution sera de prendre le journal chez Samir, notre ami le kiosquier devant l'escalier monumental de la station Barbès-Rochechouart.

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    Le kiosque à journaux à Barbès Rochechouart tenu par le sympathique Samir

     

  • Entre Clignancourt et Ramey ça roule encore trop

    Bilan des premières phases d’aménagement réalisées de 2011 à 2013

    Le quartier Clignancourt - Ramey subit divers maux liés à des aménagements de l’espace public existants, largement favorables à la voiture, au détriment des transports publics et des circulations douces. Nous avions ainsi fait part dans ce blog de la nécessité de prévoir un véritable plan d’aménagement global à l’échelle du quartier, dans la continuité des premières phases d’aménagement ponctuel réalisées de 2011 à 2013 (lire notre article du 2 février 2014).

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    Carrefour Clignancourt-Ramey-Muller 

    Avant de lancer des réflexions plus poussées sur la prochaine phase d’aménagement, il nous paraissait nécessaire de faire un bilan exhaustif de ces premiers aménagements ponctuels déjà réalisés. A ce titre, Action Barbès a sollicité régulièrement pendant plus de 6 mois la mairie du 18e afin de disposer d'un bilan fiable et plus particulièrement des résultats complets des comptages routiers réalisés en 2013 et 2014 (avec les interprétations correspondantes, si possible).

    Finalement, ....

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  • Sous viaduc du pont Saint-Ange : l'antichambre de Calais

    Notre projet de Promenade Urbaine entre Barbès et Stalingrad progresse, si ce n'est dans les faits au moins dans les esprits et notre association va tout faire pour que cela continue. Mais, avant une quelconque progression, nous ne pouvons ignorer la situation actuelle des migrants en attente d'un voyage compliqué vers l'Angleterre ou plus loin, outre-atlantique. Situation très préoccupante, tant du point de vue humain que du point de vue sanitaire. Notre projet d'un espace continu de promenade se heurte à leur présence. Humainement, nous ne pouvons faire comme s'ils n'existaient pas et demander à ce que le "problème" soit traité...  Il faut considérer les hommes et non l'occupation illicite et leur statut de clandestins. Sans une solution d'hébergement temporaire dans des locaux appropriés, plutôt dans le 10e, car la proximité des gares jouent un rôle important, sans l'aide d'une association caritative, sans un financement ad hoc, nous ne serons pas en mesure de faire avancer le dossier. Aussi, soyons clairs, dans le cadre du projet de promenade urbaine, régler, ou essayer de régler la question des migrants est une priorité. C'est ainsi que notre association a demandé au Secrétariat général de l'Hôtel de Ville, lors du dernier comité de pilotage Barbès, que le cabinet de Dominique Versini, adjointe chargée de la lutte contre l'exclusion et la précarité, soit représenté dans les prochains groupes de travail. Et peut-être des associations comme Emmaüs.

    Dans cette vidéo que nous vous proposons, la conclusion est de la responsabilité des auteurs, mais les faits sont tenaces et les migrants ne disparaîtront pas par magie. Sous le viaduc du pont Saint-Ange, non plus. Ne faisons pas comme si des aménagements interdisant leur installation dans cet espace allaient être LA solution. Pas plus que les palissades un temps ne l'ont été, ni la clôture par des grilles, ni l'occupation par des matériaux d'Eurovia... Des mesures analogues ne feront que déplacer les installations, les repousser.

     

    En décembre (18.12.2014) une manifestation à Calais, en ville, réclamait un changement de politique. Les expulsions n'étant pas aux yeux des organisateurs une solution, ni digne, ni efficace. (voir la vidéo ci-dessous) La présence des migrants à Calais est une longue histoire. On se souvient de la fermeture du centre de Sangatte, le 23 mai 2002, seulement trois ans après son ouverture. Fini le soi disant "appel d'air de l'immigration clandestine dans le monde". Sans qu'aucune amélioration à terme n'en résulte. Une réflexion à froid, éclairée, prenant la vraie mesure du problème, aurait dû apporter des solutions plus pérennes et plus humaines que le statut quo. C'est Calais et sa maire, qui ont fait pencher la balance récemment vers l'action : "Beauvau a confirmé mercredi la création d'un accueil de jour pour clandestins à Calais, sur demande de la maire Natacha Bouchard (UMP)". (voir article du Figaro du 4 septembre 2014). Sans garantie de succès. La France n'est pas seule en cause, l'instabilité de l'Afrique y est pour beaucoup.

     

    Il y a quelques jours, nous avons appris que l'ONG Human Rights Watch a montré du doigt la France et les conditions que sa police réserve parfois aux populations migrantes.  Lire l'article de Libération du 20 janvier dernier. Ou celui du Monde du même jour. Nous ne prendrons pas position sur des faits qui se passent à Calais. Ici à Paris, il ne semble pas qu'il faille déplorer des violences de cet ordre. Mais, les conditions de vie sous ce viaduc battus par les vents du nord, sans sanitaires, sous des tentes légères, sont déjà une grande violence en soi. 

    Pour mieux comprendre lire le témoignage d'Olivier Favier dans dormirajamais.org où il dépeint les réfugiés sous le viaduc. C'était en septembre. 

     

  • Nouveau rendez vous musical à la Sorbonne Cligancourt

    Le Choeur et Orchestre Sorbonne Universités propose une pause-musicale le 12 février à 12h30 à la bibliothèque du Centre Clignancourt 2 rue Francis de Croisset, 18e (métro Porte de Clignancourt).

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    © Léo Andrés

    Un beau programme et un agréable moment de détente à l'heure du déjeuner:

    J. Haydn
    Quatuor op.76 n°2 en ré mineur (Hob.III.76) [dit «Les Quintes»]
    F. A. Hoffmeister
    Duo concertant n°1 en sol majeur pour flûte et alto
    F. Mendelssohn
    Quatuor à cordes n°6 op. 80

    Le concert est gratuit mais il faut s'inscrire ici.