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paris - Page 194

  • Cherchez l’erreur à l’ICI

    « Ce que j’aime beaucoup dans cette exposition, c’est qu’elle est parfaitement accessible au plus grand public, car elle montre comment la guerre s’immisce dans la vie quotidienne », commente Younes Rezzouki, chargé de la médiation à l’Institut des Cultures d’Islam (ICI). Accessible, cette exposition est aussi très efficace, car les œuvres retenues composent un ensemble d’une très grande cohérence et sont toutes d’une grande beauté plastique.

     

    Grenade ou grenade

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    Shadi Ghadirian, Nil, Nil

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    Shadi Ghadirian, Nil, Nil

     

    Sur cette photo de l’Iranienne Shadi Ghadirian au léché pictural, l’aspirateur est rangé dans une besace militaire ; une grenade trouve sa place dans une corbeille de fruits. Un couple, mis en scène par une de ses compatriotes, Gohar Dashti, convole en justes noces, accroche le linge à sécher ou se lève le matin sur fond de soldats courant l’arme au poing ou d’hélicoptères de combat. L’Egyptienne Nermine Hammam introduit, quant à elle, des photos d’actualité – ou des clichés pris par elle – dans des tableaux orientalistes ou des paysages de cartes postales.

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    Gohar Dashti, Today life and war

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    Nermine Hammam, Wateco-An Akmee's admirers

     

    Dans ses autoportraits soigneusement mis en scène, Raeda Saadeh témoigne de manière souvent ironique de la difficulté d’être palestinienne – une valise à la main, un pied dans un bloc de ciment, aussi prête qu’incapable de partir. « Quant à la Jordanienne Tanya Habjouqa, elle a été bien accueillie en Palestine, car elle ne cherchait pas à montrer les habituelles images de violence mais s’intéressait aux loisirs des habitants de Gaza et Cisjordanie », explique Younes. Elle a ainsi produit une série au titre explicite, Occupied pleasures.

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    Raedah Saadeh, Penelope-Fairy Tales series

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     Tanya Habjouqa, Occupied pleasures

     

    100 % féminin

    Au total, ces six femmes proposent une série de décalages féconds dans les scènes de la vie de tous les jours. Si bien que « la banalité du quotidien devient une forme de résistance face à la destruction », écrit Michket Krifa, commissaire de l’exposition : « Comment résister sinon en considérant que la vie continue et que finalement c’est la guerre qui est une anomalie, un intrus ? »

    Cette exposition 100 % féminine s’accompagne d’une programmation qui l’est tout autant, avec des conférences, des lectures, des rencontres, des projections et des performances. Dans ce cadre, l’émouvant film syrien Eau argentée, de Wiam Simav Bedirxan et Ossama Mohammed sera projeté au Louxor jeudi 12 février à 20 heures. Le 10 février, c’est aux résistantes de la guerre d’indépendance algérienne qu’il sera rendu hommage à travers le documentaire 10949 femmes de Nassima Guessoum, à l’ICI.

     

    ICI - 56 rue Stephenson et 19 rue Léon

    Jusqu’au 19 avril

    Visite commentée prévue les samedis 14 février, 14 mars et 11 avril à 15 heures.

    Toutes infos sur le site de l’Institut : www.ici.paris.fr

     

  • Budget participatif cuvée 2015

    Nous vous avons déjà parlé du budget participatif, cette possibilité offerte aux Parisiens de proposer des investissements concernant la capitale. Vous pouvez vous référer à notre article du 20 septembre dernier "Budget participatif, kézako ?"

    Logo 2015.pngLa cuvée 2015 du budget participatif est arrivée. Elle a été présentée mardi 13 janvier dernier à l'Hôtel de Ville par la maire de Paris, Anne Hidalgo, et son adjointe à la Démocratie locale, Pauline Véron.

    Quelques modifications ont été apportées au projet initial de 2014 mais l'essentiel demeure.

    A noter qu'une charte du budget participatif a été votée en Conseil de Paris, sorte de règlement qui doit être accepté par les participants bien évidemment.

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  • La Métropole du Grand Paris

    paris,métropole grand parisQuelles sont les différences entre le projet de Métropole du Grand Paris et l'association Action Barbès ? Oh la drôle de question ! Quelle prétention. Eh bien, à la taille près, il n'y en a pas. Lors d'une très instructive réunion tenue le 20 janvier à la mairie du 18e à propos du projet de métropole, il a été dit que les objectifs du projet étaient l'amélioration du cadre de vie, la réduction des inégalités, le développement urbain, social et durable ainsi que le renforcement du rayonnement, exactement les mêmes objectifs pour la métropole que l'association a pour le carrefour Barbès et ses environs.

    Trêve de plaisanterie.

    Le projet de Métropole du Grand Paris est ....

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  • Un nouveau musée dans le 9e

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    Un nouveau musée a ouvert ses portes récemment près de chez nous ! Il s'agit du PHONO Museum situé au 53 boulevard de Rochechouart, juste devant La Cigale, à deux pas de Barbès.

    Au milieu du XIXe siècle, on a fixé les images avec des photos. Même si la chose était assez nouvelle, elle ne constituait pas une révolution culturelle puisque depuis toujours les dessins et les peintures ont fixé ce que nous voyons. Mais le son ? Ce que nous entendons ? Si les portraits de Louis XIV ou de Mozart voire les fresques préhistoriques sont bien parvenus jusqu'à nous, qu'en était-il des voix, des sons ? Aucun son jamais n'avait été enregistré jusqu'à la révolution technologique de la fin du XIXe siècle. C'est cette aventure du son enregistré que présente ce nouveau musée, toutes les évolutions technologiques du cylindre au fichier numérique en passant par les 78 tours et les disques vinyles.

    Le magazine Le Point y a consacré un article très complet avec vidéos qui vous présente le musée "La voix de son maître".

    TF1 lui a aussi consacré un reportage :

     

    Le musée organise aussi des concerts les premiers dimanches de chaque mois. Le 1er février, il nous propose un concert de musique savante du Proche Orient sous le titre "Hommage à la musique d'Alep". Deux musiciens jouent en alternance oud (genre de luth) et percussion.

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    Cliquer sur la photo pour l'agrandir

    Info pratiques:

    53 boulevard de Rochechouart - 75009 Paris

    Métro : Pigalle ou Anvers

    Visite libre en individuel du jeudi au dimanche de 14h à 18h - prix 5€

    Visite guidée en groupe sur réservation à phonoplanete@gmail.com (minimum 5 personnes maximum 20) - 10€/personne

    Page Facebook : PHONO Museum Paris - La grande aventure du son enregistré

    Et pour le plaisir, une dernière vidéo qui fait bien comprendre les difficultés des débuts :

     

  • Un an après ... CoopaParis victime de son succès

    Samedi matin, 38 rue Myrha. Une file joyeuse et bon enfant s’étire derrière la caisse. On s’enquiert des nouveaux produits. On veut renouveler son adhésion pour 2015. Une poussette se fait tout petite dans un coin, un panier dans un autre. Des légumes, livrés tard, attendent patiemment d’être disposés pour la vente. Les blagues fusent entre deux bousculades. On se faufile devant le présentoir aux lentilles pour attraper des pâtes, au fond de la boutique. On entrouvre un réfrigérateur pour attraper des saucisses. Il y a foule. D’ailleurs, il y a ceux qui préfèrent venir un autre jour, jugeant que le samedi matin, l’affluence est trop grande.

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    Devant la boutique - photo Pierre Bazin


    La Coopérative alimentaire de la Goutte d’Or ou CoopaParis qui a inauguré sa boutique il y a un an au 38 rue Myhra, est victime de son succès : 450 foyers adhérents, soit quelque 800 membres, « c’était nos objectifs initiaux pour la fin 2015 ! », souligne Christophe Pradal, un des fondateurs de CoopaParis. Et cela, grâce au seul bouche à oreille ou presque, puisque aucune recherche active de coopérateurs n’a été faite.

     

    Participation réinventée

    Ses principes ont séduit une clientèle venue de tout le 18e arrondissement (et parfois au-delà) : une association de consommateurs en lien direct avec des producteurs ; le choix de la proximité ; des produits de qualité, souvent bio et à juste prix* ; la défense de l’agriculture paysanne ; une vocation solidaire. Sa gamme de produits, également, avec 50 fournisseurs différents : charcuterie et viande ; pain 100 % bio fabriqué spécialement pour CoopaParis par la boulangerie Tembely, au coin de la rue ; fromages ; tisanes, confitures, pâtes, jus et légumineuses…

    *Autrement dit, le prix qui permet au producteur de vivre de son travail, au consommateur d’acheter et à la coopérative d’exister.

    Le projet est entièrement autogéré : les décisions se prennent à mains levées une fois par mois dans le cadre d’une réunion aux allures d’Assemblée Générale. « Ce projet vit et existe grâce aux coopérateurs, se félicite Trinka Petitmermet, cofondatrice de CoopaParis. Certes, il reste beaucoup de choses à faire, l’organisation doit être améliorée. Mais on invente et on réinvente la participation ! »

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     Vote à mains levées pendant une réunion mensuelle au Lavoir Moderne Parisien


    Recherche local désespérément

    « Le seul frein au développement, aujourd’hui, c’est donc le local, trop petit, avec une superficie de 32m2 seulement » regrette Christophe, un familier de ce type d’entreprise puisqu’il est aussi le co-fondateur de l’Amap de la Goutte d’Or, en 2006. « En outre, notre bailleur actuel, privé, souhaite vendre son local ». CoopaParis a même déjà décroché une subvention de la fondation Carasso avec l’engagement d’un soutien sur trois ans, pour financer l’achat d’une chambre froide supplémentaire et d’autres équipements à installer dans un local plus grand, doté de surfaces de stockage et d’accueil aux dimensions du projet actuel.

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    Dans la boutique. À gauche, Christophe Pradal.

    Au second plan, avec le gilet rouge : Trinka Petitmermet


    « On peut parfaitement payer le loyer ! Mais à la Goutte d’Or, le parc privé est limité, surtout pour les locaux d’une surface supérieure à 80 m2, on espère donc obtenir un local d’un bailleur social », indique Christophe. Depuis six mois, la coopérative recherche activement des locaux, a sollicité des élus du 18e arrondissement et même écrit au maire. En espérant une réponse…

     

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    Deux coopératrices apprennent le maniement de la caisse

     

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    CoopaParis vend de plus en plus de produits frais, fruits et légumes notamment