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barbes - Page 11

  • Les affiches des "Parisiens" de Kanako sont en vente

    Non seulement l'exposition "Les Parisiens" qui a fait l'attraction sur le boulevard de Rochechouart — les touristes en promenade entre Montmartre et la Nouvelle Athènes se sont fait tirer le portrait devant elles — a été prolongée jusqu'à ce mardi, mais les affiches que vous avez tant aimées sont en vente sur le site de l'expo www.lesparisiens.paris.fr

    Les 48 dessins de l'artiste japonaise Kanako sont pleins de charmes et témoignent d'une observation fine et gentiment critique..

    Pour acquérir une affiche (au prix de 15 € l'une) ou un set de dix cartes postales (au prix de 10 €), rendez-vous sur le site, à la rubrique E-Shop. Amis touristes, c'est juste un conseil pour varier de la traditionnelle carte du Sacré-coeur !

    C'était le "teaser" de l'expo... la musique est un peu pénible à la fin, non ? "I feel so close to you right now", oui, mais pas trop quand même... 

  • Rénovation des verrières à Barbès : délais respectés

    Les travaux de rénovation de la station Barbès sur la ligne 2 continuent et nous avons souhaité faire un point d'étape avec le responsable RATP Richard Hermann.

    Comme prévu, les usagers pourront de nouveau reprendre le métro dès le 31 août au matin à la reprise du service. Pour autant, tout ne sera pas terminé.  La pose de vitrages à l'horizontal est achevée; reste la pose en vertical puis la pose du fameux film translucide demandé par plusieurs riverains — peut-être même les riverains en général , si l'on en juge par le nombre de commentaires que cet article a généré dans notre blog —afin d'éviter la vue plongeante dans les appartements. Pour la partie vitrée le long des escaliers, là, on reste à l'identique.

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    Vue de la terrasse du Louxor
     

    Et du côté des nuisances sonores?

    Pour le mois de septembre, finitions de peinture, pose de luminaires et travaux de métallerie. Pas vraiment bruyant. Il faudra encore passer quelques nuits fenêtres fermées pour la partie échafaudages (la RATP informera la population). Ceux-ci seront démontés en journée, mais il faudra bien les évacuer et là, l'entreprise est obligée de bloquer la circulation pour charger les racks sur des camions. On imagine bien ne pas pouvoir interdire la circulation le jour dans le secteur Barbès.

  • Help ! ça déborde...

    Cette photo se passe de commentaire. Il s'agit de la colonne à verre située à l'extrémité de la rue de la Goutte d'Or, toute proche du boulevard Barbès. 

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    Il y a manifestement un problème avec cette colonne à verre que nous avons vue plusieurs fois entourée de canettes, de bouteilles et de détritus, comme sur la photo ci-dessus. Soit elle est sous-dimensionnée, à elle seule elle ne suffit pas à la collecte des verres usagés des habitants du quartier, ou des buveurs occasionnels, soit la fréquence des vidages de la cuve située au-dessous de la colonne est insuffisante, mal adaptée. 

    Les services de la DPE du 18e devraient pouvoir faire un diagnostic et remédier au problème

    Nous avons aussi reçu un témoignage avec photos du bas de la rue du Chevalier de la Barre, sur la rue Ramey, qui relate un état de saleté +++ (comme les agences de notation, nous classons les sites et les degrés de saleté ! ). Même demande appuyée à la section territoriale de la Propreté : un coup de balai efficace et une opération de nettoyage renforcé sur ces secteurs très fréquentés en été. 

  • Lundi : rien en vitrine

    C'est le jour du réapro ! On souffle...

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    Reconnaissez-vous ces personnages? ce sont ceux de l'expo visible dans notre quartier, à Saint-Germain et aux Champs-Elysées. Expo évoquée ici le 7 août déjà. Bravo Kanako... la légèreté du trait n'est pas sans rapeller Sempé, peut-être, mais on aime les deux.

    Si vous aimez ce trait, rendez-vous sur le site de My Little Paris. C'est elle qui réalise toutes les illustrations du site de cette agence de "communication-media-contenu-e-commerce" en ligne et installée dans notre quartier depuis quelques années. 

  • Les Parisiens, expo

    Ce n'est pas ordinaire de voir Barbès figurer entre les Champs Elysées et Saint-Germain-des-Prés ! C'est pourtant ce qu'on découvre en cliquant sur le lien de l'expo que propose la Mairie de Paris.

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    Il s'agit d'une expo en plein air qui se tient du 7 au 28 août, et dont on peut découvrir les détails sur le site de la Maire de Paris ici même. Les cartes sont interactives, amusez-vous à cliquer sur votre quartier.

    « On ne naît pas Parisien, on le devient ». Dans la rue, au bureau, en soirée, au resto...

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  • La station emballée

    Qui se souvient du Pont-Neuf en 1985 emballé par Christo ? (ou là)..

    Avez-vous vu la station Barbès emballée par l'entreprise qui rénove toutes les verrières ?? Regardez la vue ci-dessous, il y a une légère ressemblance, non ?

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    Au-delà de la plaisanterie, de nombreuses plaintes nous sont parvenues. L'entreprise a demandé l'autorisation d'effectuer des travaux de nuit, et notamment la dépose des vitres, ce qui suppose de la casse, et beaucoup de bruit. Vu la forte chaleur qui a régné ces derniers jours et la semaine dernière en particulier, le travail de nuit avait pour but de rendre moins pénible la P1060441.jpgtâche des ouvriers. D'autres en ont beaucoup souffert, ce sont les riverains dont les chambres donnent sur le boulevard de la Chapelle à la hauteur de la station aérienne. Malgré des double-vitrages et des bouchons d'oreille, certains ont passé de très mauvaises nuits.

    Nous avons obtenu ces explications du responsable des travaux de la RATP, qui s'est engagé à demander le retour au travail de jour. 

    Quant aux vitres de la station de chaque côté des quais, il semble qu'elles soient transparentes désormais. Les riverains ne sont pas contents. Les usagers du métro les verront dans leur intérieur, puisque la station est située à hauteur des fenêtres du 2e étage environ, et qu'il n'y a plus de platanes à cet endroit, comme il y a encore quelques années. C'est ce qu'on appelle un vis-à-vis. Mais on peut les rassurer, les voyageurs regardent plus du côté de la rame qui arrive sur le quai qu'à l'extérieur de la station. Au fur et à mesure de la rénovation des stations, les vitres sont changées de la sorte. Les vitres transparentes donnent plus de lumière, le soleil entre dans la station, on est moins enfermé dans la structure... Toutefois on pourra trouver autant d'arguments pour prôner la position inverse !

  • Tout savoir sur la zone de sécurité prioritaire Barbès - Château rouge

    Une plaquette de 40 pages est désormais disponible pour trouver toutes les mesures et les premiers bilans, tels ceux qui nous ont été présentés à la mairie du 18e le 2 juillet dernier. 

    Vous pouvez la consulter également en ligne en téléchargeant le document ici.  

    Au sommaire, vous trouverez 

     ZSP Barbès-chateau Rouge Sommaire.jpg


  • Les vendeurs de cigarettes de Barbès au tribunal

    On est souvent frappé par la constance des vendeurs de cigarettes, qui "tiennent les murs" autour de la station de métro Barbès, selon une expression algérienne, qui en réalité décrivait le chômage des jeunes dans ce pays, leur constance et la quasi-impossibilité de les en déloger.

    A la lecture d'un article du Parisien du 29 juin, qui reprend les paroles du procureur Alexandra Savie et les conclusions d'un rapport d'Interpol, tout s'éclaire. On y apprend en effet que

    "pour 1000 $ investis, le trafic de cigarettes génère un retour sur investissement de 43000 $, soit plus du double par rapport au trafic d’héroïne."

    Côté fournisseurs et organisateurs de la distribution, c'est Byzance, on l'a compris. Et côté commerce de détails ?

    On connaît les prix de vente (3€ - 3,50€ le paquet), puisqu'il suffit de descendre de la station par l'escalier principal, pour en être averti. Ce "retour sur investissement" totalement mirifique ne bénéficie pas vraiment aux vendeurs de cigarettes qui occupent l'espace autour du kiosque. Il leur permet tout juste de vivre dans un climat très tendu, car les risques sont variés. On peut toujours craindre une arrestation, même si les policiers sur place n'apparaissent pas aux yeux des passants préoccupés par la présence de ces vendeurs. Nous avons compris qu'il est plus intelligent de remonter les fillières que de "serrer" quelques revendeurs locaux qu'il faudra bientôt relâcher faute de chefs d'accusation de poids. Parallèlement les rixes sont nombreuses, tant ce territoire est disputé, sans doute entre bandes rivales (ou fillières rivales ?). La concurrence est acharnée quand les rendements sont aussi porteurs ! Jusqu'aux buralistes qu'il faudra bientôt craindre car ils ont manifesté en mai dernier, sur place, à Barbès, pour protester contre ces ventes illicites qui font baisser leurs chiffres d'affaires... 

    Le 17 novembre la Préfecture de police, dans son bulletin PPRama n° 242, nous annonçait un résultat de ses actions, avant même la mise en place de la ZSP Barbès-Goutte d'Or-Chateau rouge, en ces termes : 

    "S’agissant des ventes à la sauvette de cigarettes, la division des Douanes de Paris en collaboration avec le CP18 renforce le travail entrepris avant la création de la ZSP dans le secteur du métro Barbès-Rochechouart et s’intéresse également désormais aux contrefaçons, ainsi qu’aux lieux de stockage situés à proximité de lieux de revente, lors des deux dernières opérations, 13 personnes ont été interpellées. La DRPP a parallèlement procédé au démantèlement d’un réseau de vente illicite de cigarettes de contrefaçon conduisant au placement en détention de huit personnes pour 329 000 cigarettes saisies."

    Nous soulignons toujours dans notre blog la dangerosité des cigarettes vendues à Barbès. Certes, la cigarette fabriquée par Philip Morris et vendue chez le buraliste est chère et dangereuse aussi.

    Chère parce que les différents ministères de la santé successifs ont réussi à convaincre qu'une façon de réduire le tabagisme en France serait d'augmenter le coût de la cigarette. On continue sur cette lancée puisque le prix va encore en augmenter ce mois-ci de 35 à 40 centimes d'euros selon le prix du paquet. Marisol Touraine interrogée par Christophe Barbier sur ITL le 12 juin se défendait de vouloir faire entrer des taxes dans les caisses de l'Etat, mais replaçait avec constance cette politique de fiscalisation du tabac dans le cadre de la santé publique.

    Dangereuse parce que rappelons que la cigarette a toutes les chances de tuer à petit feu le fumeur, en plus ou moins d'années. Elle tue 73000 personnes par an, ou 200 personnes par jour. C'est bien un enjeu de santé publique. Elle coûte horriblement cher au budget de l'Etat, donc à la collectivité, qui assume les dépenses de soins et à l'Etat tout court, voire la nation, qui est privé prématurément de ses forces vives. Celle-ci, c'est la cigarette de contrebande. Elle est fabriquée par Philip Morris et arrive sur le territoire national par des voies illcites sans payer de droits. L'autre, c'est la cigarette de contrefaçon. Comme la première, elle est emballée dans des paquets de Marlboro, mais elle ne vient pas des usines de fabrication de Philip Morris. Elle vient de Chine, en transitant souvent par le Vietnam pour brouiller les pistes. Les conditions de fabrication sont moins "soignées", le traitement des feuilles de tabac ne bénéficie pas des mêmes lavages qui éliminent les pesticides nécessaires à la culture du tabac, par exemple. Il faut faire simple pour augmenter la marge, et étant donné que la fillière de mise sur le marché est illégale, on ne craint pas trop les contrôles de qualité !

    Le Parisien termine ainsi : 

    "des contrefaçons produites dans des ateliers clandestins en Chine ont été écoulées. Des produits contenant du plastique, du polystyrène ou encore des déjections d’insectes. Le tabac était, lui, de qualité variable. Quant aux filtres, ils n’avaient aucun pouvoir filtrant réel. Des cigarettes de contrebande étaient aussi importées depuis la Belgique. L’un des membres présumés du réseau aurait même créé une ramification à Marseille."

     
  • Huit mois déjà que la Zone est Sous les Projecteurs : ZSP

    C'est une boutade qui illustre malgré tout la situation : mardi dernier, le maire du 18e, dans sa mairie, le préfet de police, le commissaire central, le procureur et l'adjointe au maire de Paris nous ont brossé le tableau de la ZSP Barbès Château Rouge Goutte d'or après 8 mois de traitement particulier.

    Les habitants étaient conviés à entendre la restitution d'un questionnaire distribué à 1200 exemplaires dans le but de recueillir les premières impressions des principaux intéressés. Un bilan des actions et des résultats tant de la police que de la justice devait être présenté à la suite. Nous n'aborderons pas aujourd'hui le nombre de PV ni celui des fermetures administratives. En revanche, nous vous livrons nos propres impressions dans l'ordre : sur la ZSP, sur la méthode et sur la réunion.

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    Myriam El Khomri, adjointe au maire de Paris chargée de la sécurité et Daniel Vaillant, maire du 18e.

    Sur la ZSP 

    La zone de la Goutte d'or Barbès est la première de ce genre que Manuel Valls ait mis en place. Le secteur le méritait bien tant les revendications locales disaient clairement le besoin de tranquillité, le retour au respect des règles et des lois, une amélioration des conditions de vie simplement. Souvenons-nous des conseils de quartier rue Budin chaque fois que ces problèmes faisaient l'objet de réunions plénières, et même quand ils n'étaient pas à l'ordre du jour (voir nos articles).

    Tous les intervenants ont souligné le caractère le plus important de ce dispositif : il est inscrit dans la durée ! ont-ils tous répété. On sait que souvent les interventions policières ont laissé le même chaos après qu'avant, faute de pouvoir changer en profondeur un état dégradé du milieu urbain. Ici, la police est seulement un des acteurs du P1060458.jpgdispositif, certes le plus visible et du même coup le plus critiqué. Que n'a-t-on pas entendu que les CRS regardaient passivement les dealers et receleurs de tout poil agir sans broncher. Pour entendre plus tard qu'il était indigne de boucler le quartier sur deux heures pour prendre dans la nasse les mêmes receleurs. On ne peut pas vraiment reprocher tout et son contraire... Quant à dire que les contrôles ont été fait au faciès... ? en l'occurrence, dans les rues Charbonnière, Caplat, des Islettes et de la Goutte d'Or, ce n'est pas exagéré de dire que la majorité des personnes que l'on y croise sont d'origine africaine, du nord ou subsaharienne. Dans ces conditions, oui, sans doute, les hommes contrôlés ont-ils été majoritairement de type nord-africain ou africain, selon la définition juridique. Pourtant nous avons entendu M. Massena, de l'association Paris Goutte d'Or, se plaindre de bousculade lors de contrôles, lui qui a pourtant le teint clair. Nous croyons comme l'a dit le préfet Boucault que « tout le monde a été contrôlé » entre 14 heures et 16 heures environ et qu'à l'heure de la sortie des écoles, les rues étaient de nouveau libres à la circulation. (voir la réponse du Préfet de police dans notre article du 29 juin) Photo ci-dessus : Bernard Boucault, préfet de police, et Nelson Bouard, commissaire central du 18e et coordonnateur de la ZSP. 

    Pour avoir déjà assisté à des interventions de policiers en faible effectif qui tournent mal, nous comprenons que ce type d'opération ait été montée, et même qu'elles soient renouvelées. Ce n'est pas cautionner la brutalité policière, au contraire nous exigeons que les personnes soient traitées avec dignité et humanité, c'est simplement démontrer que les principes républicains et le respect des lois ont un sens. On ne peut pas vendre à ciel ouvert des produits sous blister ou cellophane, neufs, venus on ne sait d'où... sous les yeux de cars entiers de policiers, qui rongent leur frein et se demandent quel rôle on leur fait jouer. Des habitants ont insisté sur ce questionnement des CRS, notamment, qui ne comprennent pas pourquoi ils sont là... De là, à en découdre, non ! Mais le principe de la saisie, des contrôles et des réponses judiciaires adaptées, oui !

    Sur la méthode

    Elisabeth Carteron a posé la question de la distribution du document dont on faisait là l'étude des réponses. 1200 questionnaires ont été distribués, mais précisément à qui ? Car si le retour n'est pas très satisfaisant, on nous a dit 184 questionnaires retournés, le problème de leur représentativité est encore plus préoccupant. En effet, comment traiter de la même manière un questionnaire envoyé par un particulier habitant et un autre qui fait la synthèse des avis d'une association (c'est ce que nous avons fait) ou d'un professionnel qui rend compte de sa propre analyse. Car le but était « d'obtenir une évaluation de la perception de la sécurité ou de l'insécurité des habitants et des professionnels du quartier Goutte d'Or – Château rouge de façon à prendre en compte les préoccupations des habitants ». Les analystes nous ont donné les caractéristiques du panel ainsi constitué : les répondants sont pour 54% des femmes, 59% d'entre eux ont entre 30 et 60 ans, vivent en couple pour 48% et pour 41% sont des cadres ou des professions intellectuelles, 21% sont des retraités, ce qui n'exclut pas qu'ils aient appartenu à la même classe socio-professionelle. En effet, qui répond à ce genre de questionnaire, surtout s'il est adressé aux intéressés par l'Internet ? Peu d'employés ou d'ouvriers, peu de commerçants, peu de chômeurs.... pourtant nombreux dans ce quartier que l'on dit « populaire ». En effet, 8% seulement des répondants sont locataires de logements sociaux dans ce secteur qui en possèdent tant. D'où la question de la représentativité du panel.

     

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    Le procureur Molins, l'adjoint au maire de Paris Mao Penninou et Philippe Chotard, secrétaire général de l'Hôtel de Ville

    Est-il bien représentatif des habitants de la Goutte d'or ? De ces derniers, comment sait-on ce qu'ils pensent des conditions de vie dans le quartier ? Leur perception de la sécurité ou de l'insécurité, quelle est-elle ? N'auront-ils pas une fois de plus l'impression d'être des habitants de second ordre ? N'est-ce pas pourtant avec eux qu'on doit renouer le contact et notamment retrouver le chemin du vivre ensemble et inventer des solutions aux problèmes de parentalité ? On y vient.

    Sur la réunion

    Après la présentation des résultats, chacun des intervenants a donné son bilan ou son commentaire sur la partie qui lui revient, police ou justice, et vision politique par le maire lui-même et son adjointe à la sécurité. Nous y reviendrons dans un autre article ultérieurement. Toutefois, plusieurs des participants dans la salle ont fait remarquer qu'il était dommage que le volet éducatif du dispositif n'ait pas son représentant à la tribune. Comme si l'on faisait trop de place à l'aspect répression. En effet, Myriam El Khomri a reconnu ce manque et a senti la nécessité de mettre en lumière une approche nouvelle qui permet de répondre vite et autrement à des actes de délinquance ou à des comportements délictueux, notamment chez les mineurs. Chacun le sait, les jeunes sont de plus en plus jeunes à être mêlés aux affaires... vol à l'arraché, vol et recel de téléphones mobiles, vente à la sauvette, dégradations, etc. Le procureur a complété le
    P1060460.JPGpropos en décrivant les réponses judiciaires adaptées, parmi celles-ci les mesures de réparation dont l'objectif est de faire prendre conscience à l'auteur de l'infraction des conséquences de son acte. Le mineur va devoir réparer directement ou indirectement, par une remise en état du bien dégradé, ou un travail compensatoire au profit de la victime ou de la collectivité. Une convention a été signée avec JC Decaux pour réparer les Vélib' détériorés. Voilà pour les délits, mais dans le secteur, les jeunes sont nombreux aussi à manquer de repères, ou carrément en manque d'autorité parentale. Ce sont les parents qu'il faut aider. Le dispositif comprend aussi cet aspect. On nous a promis que la prochaine réunion, dans environ six mois, ferait une part plus grande au volet éducatif. Nous le souhaitons aussi.  
    Photo ci-dessus : François Molins, procureur de la République. 

  • Montmartre - Barbès : deux univers

    Le Carré aux artistes fête ses trente ans à partir du 4 juillet, au sommet de la Butte Montmartre (XVIIIe).
    (lu dans le Parisien du 4 juillet 2013) 

    30 ans de vie très différente à quelques centaines de mètres et un quart d'heure à pied ! Les Parisiens du 19e siècle avaient une vue plus globalisante de la butte Montmartre : ses rues montantes partaient, au sud, dès Cadet (9e) par la rue de Rochechouart ou la rue Rodier, pour s'élancer vers la butte (18e), travaersant au passage le boulevard de Rochechouart. L'environnement n'était pas très différent qu'on soit plus à l'est, au sud, ou plus au  nord, avant le rattachement de la commune à Paris, en 1860. Puis vinrent les urbanisations successives, les percées de grandes voies de circulation (Barbès, Magenta, Maubeuge, La Fayette) qui commencèrent à sectoriser et à séparer les habitants selon leur niveau de revenus et leurs activités. Dans le nouvel arrondissement créé, le 18e, dans un habitat ancien, le sommet de la butte a vu venir les artistes et ceux qui les suivaient ou les faisaient vivre, puis les bars et les cafés indissociables de ces deux groupes, quand sur le versant Est se concentraient plutôt les classes laborieuses. Petit à petit, on a vu se développer la "Butte" et de l'autre la Goutte d'Or. En d'autres termes, Montmartre — qui signifie le haut Montmartre pour une majorité de personnes — et Barbès, au sens du quartier et non du carrefour.

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    Le terre plein central du boulevard de Rochechouart, la sortie du métro Anvers face à la rue de Steinkerque. A l'angle, l'Elysée Montmartre, fermé.

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    La gare basse du funiculaire de Montmartre, tôt le matin.

    Il est indéniable que les touristes sont davantage attirés par Montmartre que par la Goutte d'Or. Les foules qui sortent de la station de métro Anvers, montent en rangs serrés la rue de Steinkerque entre des présentoirs de colifichets, T-shirts et foulards colorés, et se dirigent généralement vers le funiculaire pour s'épargner la montée par les marches.

    paris,montmartre,carré-aux-artistes,place-tertre,peintres,barbès,goutte-d-'orLes usagers de la station Anvers, les autochtones, ceux qui habitent ou travaillent dans le quartier se sont maintes fois plaints de la trop grande densité des flux humains dans cet espace exigü. Et invariablement la RATP a toujours repoussé les demandes de créer une deuxième sortie pour désengorger l'unique escalier. Il semble que la situation de la ligne 2 ne le permette pas : on est trop près de la sortie de terre, dont on peut observer la pente à travers les grilles de la trémie place du Delta. Pour répondre un peu aux doléances des habitants, la Régie s'est décidée à améliorer les indications pour les touristes (doit-on comprendre paris,montmartre,carré-aux-artistes,place-tertre,peintres,barbès,goutte-d-'orque si les touristes sont plus vite sortis de la station, l'espace s'agrandit ?) : panneaux signalétiques, plus grands, en plusieurs langues, flèchage au sol, informations aux guichets, notamment sur les forfaits à la journée, et des distributeurs automatiques plus performants.

    La présence des touristes en grand nombre a fait revenir un stand de marchand forain et la camionnette de stockage qui stationne à côté. Ils ont longtemps occupé le sous viaduc à Barbès, avant les stations de Vélib', désespérément vides.

    C'est  tout là-haut que se trouve Le carré aux artistes qui fête ses trente ans. 298 peintres aux multiples talents occupent la place du Tertre, et tentent de la partager avec quelque 12 millions de touristes chaque année. Il est bien loin le temps de la Bohême* que chantait Aznavour, celui-là même que les moins de 20 ans ne pouvaient pas connaître.... on dirait aujourd'hui "que les moins de 70 ans" peut-être. Mais la rime est moins bonne !

    Au programme des festivités qui seront proposées, chaque jour, jusqu’au 14 août : ateliers artistiques pour adultes et enfants, parcours découverte, chasse au tableau mystère.

    Les 30 ans du Carré aux artistes, à partir du 4 juillet et jusqu’au 14 août. Renseignements au 01.42.62.21.21.

    *La Bohème est une chanson de Charles Aznavour et Jacques Plante écrite en 1965

  • le cinéma en fête avec le Louxor près de chez vous

    Du nouveau avec Festival Paris Cinéma

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    Fini les carnets passeports et les bracelets. Désormais, c'est un tarif unique de 3,50 € la séance, dès la première séance. 

    A partir du dimanche 30 juin et jusqu'au mercredi 3 juillet

     

    Et du nouveau au Louxor - Palais du Cinéma aussi...

     

    RÉSERVATIONS INTERNET OUVERTES AUX CARTES LOUXOR

    A utiliser avec la famillet et les amis (pas de minimlum de places par séance) les cartes Louxor :

    - CARTE D'ABONNEMENT 5 PLACES** : 30 € (6 € la place)
    - CARTE D'ABONNEMENT 10 PLACES** : 50 € (5 € la place) 

    Les cartes d'abonnement vous permettent désormais de réserver en ligne. (Pensez à vous inscrire à la newsletter du Louxor sur le site pour découvrir le programme !)

    Prenez tranquillement vos billets de chez vous :

    Il suffit de sélectionner la séance sur notre site, puis d'entrer le numéro et la clé figurant au dos de la carte. Une fois sur place, vous accédez directement en salle en scannant le code barre de réservation reçu avec l'e-mail de confirmation de commande (via smartphone ou imprimé) au point de contrôle des tickets

    CARTES VALABLES 6 MOIS, A PARTIR DE LA PREMIERE UTILISATION, SAUF SÉANCES SPÉCIALES (CINÉ-CONCERTS, FESTIVALS...)