Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18e - Page 41

  • Nouvelle exposition photographique sur le pont Saint-Ange : "Cinés-Méditerranée"

    Le pont Saint-Ange accueille une nouvelle exposition photographique sur ses grilles : "Cinés-Méditerranée", réalisée par l’artiste Stephan Zaubitzer. Le vernissage a lieu ce jour à 13 h 30 et on pourra profiter de l'exposition jusqu'à la mi-mars. 

    "Après avoir gagné le World Press Photo en 2004 pour son travail sur les salles de cinéma plein-air d’Ouagadougou, l’artiste Stephan Zaubitzer s’attache aujourd’hui à conserver par la photographie une trace des salles obscures du monde, parfois en activité, parfois en ruines."

    Cinés-Méditerranée démarre en 2010 à Alexandrie et au Caire. Le projet regroupe des salles égyptiennes, marocaines, libanaises, algériennes et tunisiennes. Cinés-Méditerranée tente de réunir la mémoire, les émotions, les imaginaires, les hommes et les femmes et l’histoire des deux rives méditerranéennes, celle du sud et celle du nord. Voilà une exposition qui prend une résonance particulière avec le Louxor tout proche, un cinéma au décor égyptisant et qui fût un temps une salle spécialisée dans le cinéma arabe.

    L’exposition est présentée par l’Institut des Cultures d’Islam (ICI), en partenariat avec plusieurs festivals et institutions culturelles à proximité, les mairies des 10e et 18e arrondissements, la direction des affaires culturelles et le comité d’histoire de la Ville de Paris.

    pont-saint-ange

    C'est où ?

    Sur le pont Saint-Ange, boulevard de la Chapelle, Paris 10e et 18e

    C'est quand ?

    Du 10 janvier jusqu'à la mi-mars 2020

  • "Les Fermiers généreux" : des installations pas à la hauteur des attentes

    Les installations du projet des "Fermiers généreux", sous le viaduc et sur le pont de la Chapelle, au-dessus des voies des chemins de fer de l’Est, commencent enfin à prendre forme. Mais autant le dire tout de suite, comme nous le craignions les premiers résultats ne sont pas à la hauteur des attentes exprimées par les habitants tout au long du - pour le moins chaotique - processus de concertation.

    promenade-urbaine,fermiers-genereux,10e,18e

    Le "coin ferme" est déjà presque terminé depuis quelques semaines avec la pose des bacs, l’apport de la terre et quelques plantations. Mais première désillusion, la clôture  promise pour protéger l’espace et les cultures pendant la nuit ne consiste pas en des grilles métalliques indépendantes des bacs, mais en fait seulement en un maillage d'acier souple, certes assez résistant, mais posé sur des poutres en bois, elles-mêmes emboitées sur les bacs. Or, on le sait, le bois est un matériau relativement fragile, et le quartier, et cette zone en particulier, sont souvent traversés par des personnes alcoolisées ou sous l’influence de produits les rendant violentes, tout comme par des batailles de bandes qui se servent de tout ce qu’elles ont sous la main pour s’attaquer. On peut craindre que ces installations deviennent des armes par destination le moment venu.

    Le portail de la clôture lui aussi en bois, et même en chêne, a peu de chances lui aussi de tenir face à des assauts de personnes violentes ou malintentionnées

    Côté installations - qui devait accueillir trois espaces fermés pour la "granothèque", la "bricothèque" et le petit coin de cantine solidaire - le constat est pire. Nous dénoncions déjà le choix de la Ville de ne pas mettre à disposition de la future ferme urbaine des installations qualitatives comme les kiosques disposés sur la Promenade urbaine côté Stalingrad, la Mairie ne comptait en effet installer qu’un seul kiosque et deux containers vitrés sur le modèle de ceux installés provisoirement près du métro la Chapelle. Ce ne sont finalement que des containers dont un classique et deux vitrés, peu qualitatifs, voire on peut le dire vraiment pas esthétiques et, hélas, n’arrangeant pas l’allure du quartier. Rappelons que ces containers sont ceux-là même que les riverains ont unanimement rejetés lors de la phase de concertation.

    promenade-urbaine,fermiers-genereux,10e,18e

    La partie vitrée de deux des containers censée donner un meilleur aspect ne fait finalement que mettre en valeur le fatras qui y règne (ce qui est finalement normal pour une "bricothèque" où les outils sont remisés).

    promenade-urbaine,fermiers-genereux,10e,18e

    Sur cette même partie, on ne peut que regretter le choix peu qualitatif de bacs censés accueillir des plantes, mais hélas de mauvaise qualité, et servant déjà de poubelles et d’urinoirs généraux (ils sont à la hauteur parfaite pour cet usage). Placés trop près de la route, arrosés régulièrement (en plus de l’urine) par les véhicules roulant dans les flaques à proximité, il est peu probable qu’ils tiennent dans la durée.

    promenade-urbaine,fermiers-genereux,10e,18e

    Qui plus est, le revêtement de la même partie montre déjà des signes de faiblesse, après seulement un mois il commence déjà à se détériorer avec des bouts d’asphalte qui se désolidarisent déjà du sol. Ces problèmes structurels, liés à la qualité des travaux réalisés par une entreprise privée, sont assez nombreux sur ce secteur, nous auront l'occasion d'y revenir sur ce blog.

    promenade-urbaine,fermiers-genereux,10e,18e

    Nous le répétons donc encore, nos quartiers sont populaires et nous en sommes fiers, et nous revendiquons comme tous les quartiers parisiens le droit à un cadre de vie agréable et, n'ayons pas peur des mots : beau. Pour cela il faut que les aménagements soient durables, esthétiques et de qualité. Si cela est relativement le cas pour l'ensemble du projet de Promenade urbaine, nous devons déplorer ici un manque d'exigence qui risque de mettre à mal ce projet.

    Pour rappel, nous avons soutenu ce projet dès le début, mais nous nous inquiétions des conditions de réalisation, et nous sommes peinés de voir que nos préconisations, qui rejoignent celles de la plupart des habitants et des autres associations de riverains sur ce sujet, n'aient pas été suffisamment entendues par les pouvoir publics.

  • Recyclons nos sapins !

    Les fêtes de fin d'année sont passées et revoilà l'épineuse question du sapin à débarrasser. La réponse n'est pas sur le trottoir, il faut le rappeler. 
    sapin-de-noel,recyclage,9e,10e,18e
    Pour cela il existe 195 points de collecte dans tout Paris pour recycler les sapins de Noël, ces points de collecte sont ouverts jusqu'au 26 janvier 2020. Les sapins sont broyés sur place, et ce broyat est ensuite utilisé dans le cadre de l’exploitation des jardins.
    Pas de transport, c’est aussi moins de pollution ! Le broyat obtenu est utilisé par les jardiniers de la Ville comme paillage, pour protéger les sols et plantations des jardins de l’évaporation de l’eau ou du froid.
    Le broyat de conifères étant particulièrement acide, il n'est pas adapté à l'utilisation en compost ; en revanche, ses propriétés anti-germinatives sont parfaites pour limiter la prolifération des herbes folles de manière écologique, il agit comme désherbant naturel.
    Ce geste est devenu une habitude parisienne, et c'est tant mieux. En effet, ce sont 97 356 sapins qui ont été collectés et recyclés au tout début de 2019, contre 85 000 en 2018. Le nombre de sapins récoltés étant de plus en plus important chaque année, le dispositif a été progressivement élargi : 164 points de collecte ont ainsi été répartis dans tout Paris en 2017-2018, 174 en 2018-2019 et 195 cette année. 
    Parmi tous ces points, retenons-en trois qui concernent nos quartiers :
    • Square Alain Bashung (18e) – 16, rue de Jessaint
    • Square d'Anvers (9e) – 3, place d’Anvers
    • Square Cavaillé-Coll (10e), Place Franz-Liszt

    sapin-de-noel,recyclage,9e,10e,18e

  • Sécurité : retour sur le comité de voisinage du secteur Barbès-Goutte d’or Sud

    Mercredi 11 décembre dernier, se tenait dans les locaux du commissariat central du 18e, rue de Clignancourt, la réunion du comité de voisinage de l’ex-ZSP (zone de sécurité prioritaire) devenue QRR (quartier de reconquête républicaine). Selon la nouvelle formule en vigueur, cette rencontre était consacrée au seul secteur Barbès-Sud Goutte d’or. Etaient présents, outre des représentants de la police, des personnels de la Mairie de Paris et d’arrondissement, ainsi que des associations et des collectifs de riverains. 

    Comme à son habitude, Emmanuelle Oster, la commissaire principale du 18e arrondissement a entamé la réunion en donnant une série de chiffres. Elle a ainsi expliqué que le secteur Barbès-Sud Goutte d’Or présentait "les meilleurs résultats de l’année" de l’ensemble de la QRR. Le nombre de faits constatés sur le secteur est ainsi passé de 2 252 entre janvier et novembre 2018, à 1 499 pour la même période en 2019, soit une baisse de 33 % en un an. Le taux d’élucidation est, lui, en hausse de 9 points à 56 %, contre 47 % l’année dernière. 

    Dans le détail, les atteintes physiques aux personnes sont passées de 423 faits constatés en 2018, à 265 en 2019 (- 37 %), Les atteintes aux biens passent, elles, de 1076 faits constatés à 657 (- 39 %). La commissaire a par ailleurs souligné la régression des violences volontaires (- 7 %) et des vols avec violence (- 53 %), qui passent de 248 faits constatés à 117 sur les onze premiers mois de l’année 2019. Les vols simples sont, eux aussi, en nette baisse avec 219 faits constatés, contre 395 à la même période l’année dernière, soit une baisse de 45 %. Seul indicateur à ne pas baisser, celui des cambriolages, avec 56 faits constatés sur ce secteur, un chiffre stable par rapport à 2018.

    qrr,zsp,goutte-d-or-barbes,18e

    Emmanuelle Oster a enfin souligné la forte hausse des procès-verbaux dressés en 2019 pour ventes à la sauvette (8 064 PV, + 27 % sur un an) et pour contrefaçons (1 982 PV, + 612 % sur un an). "Ces chiffres ne veulent pas dire que la situation est parfaite et que la délinquance a disparu mais ils montrent que ce secteur a été celui où l’action de la police a été la plus marquée et la plus significative", a conclu la commissaire. 

    La DPSP (direction de la prévention, de la sécurité et de la protection de la Mairie de Paris) a ensuite donné ses propres chiffres pour le secteur Barbès-Goutte d’or. Elle a mis en avant une hausse de 6 % de la verbalisation en matière d'insalubrité entre octobre et novembre 2019, avec 145 PV dressés pour les seules ventes à la sauvette en novembre 2019 (+ 20 % sur un an). 

    Ces chiffres encourageants se sont heurtés à un ressenti des associations et collectifs qui l’était beaucoup moins. Ils ont notamment pointé du doigt la persistance des trafics de cigarettes et de stupéfiants dans le quartier. Sur ce point, Emmanuelle Oster a expliqué que la lutte contre de tels trafics, très installés depuis de nombreuses années dans ce secteur, était un travail long et complexe. “Ce boulot, on le fait. On est dessus”, a-t-elle affirmé, préférant ne pas communiquer en amont sur les opérations à venir. 

    Interrogée par Action Barbès sur l’activité des douanes en matière de démantèlement des trafics, particulièrement de cigarettes, Emmanuelle Oster a confirmé “des opérations conjointes régulières en particulier sur le secteur Barbès”. “On intervient dans la rue avec eux. Ils sont pleinement partie prenante”, a-t-elle commenté.

    Au cours de la réunion, Action Barbès a également interpellé la commissaire sur la relative indifférence des personnels du commissariat de la Goutte d’or à leur environnement immédiat, qu’il s’agisse d’incivilités, de délits routiers ou même de trafic de stupéfiants se déroulant parfois à seulement quelques mètres de l'entrée du commissariat. “Il n’y a pas d’indifférence de nos effectifs”, ont rétorqué les représentants de la police présents, à qui il a également été signalé la parfois trop grande passivité des effectifs de police déployés dans des camions autour de la station Barbès.

    Au cours de la réunion, la problématique dite des "mineurs isolés marocains" a ensuite été très longuement évoquée. La commissaire Oster a précisé que de janvier à novembre, pour tout le 18e arrondissement, 1 714 interpellations de mineurs isolés avaient été relevées, contre 1 652 pour les 11 premiers mois de 2018, soit une hausse de 4 %.

    Madame Oster a ensuite fait un bilan de la mise en œuvre depuis plusieurs mois du partenariat avec les autorités marocaines, voulu par les chefs d’Etat français et marocain. Elle a rappelé que dans le cadre de celui-ci, des agents consulaires marocains s’entretiennent dans le commissariat du 18e avec les supposés “mineurs marocains” interpellés par la police, afin d'établir, notamment via une comparaison des empreintes digitales, s’ils sont marocains ou non, et s’ils sont mineurs ou majeurs. 

    La commissaire Oster a estimé que ce partenariat franco-marocain n’avait pas été "d’une efficacité redoutable" même s’il a permis "d’établir un certain nombre d’éléments", notamment qu'"une grande majorité" des individus interpellés "n’a jamais vu le Maroc de sa vie, mais un peu plus l’Algérie". Dans le détail, la commissaire Oster a précisé que les agents consulaires marocains avaient mené 744 entretiens dans les locaux du commissariat du 18e arrondissement. À l’issue de ces 744 entretiens, 122 personnes ont pu être identifiées, soit un taux d’identification de 16 %. Sur ces 122 personnes identifiées, 110 étaient majeures et 12 mineures.

    Sur les 110 personnes majeures identifiées, 27 d’entre elles, soit 25 %, ont été conduites dans un centre de rétention administrative “en vue d’un retour effectif au pays qui a été exécuté”. Concernant leur sort, la commissaire a précisé que ces mineurs "sont inclus dans le système français de protection des mineurs, système qu’ils rejettent totalement. Ils sont placés dans des foyers d’accueil et dans des structures qu’ils quittent seulement quelques secondes à peine après que le véhicule de police les y a déposés”.

    Interrogée sur les ventes à la sauvette massives se faisant après le marché les mercredis et samedis sous le métro aérien, boulevard de la Chapelle, la DPSP a dit continuer à travailler sur ce problème avec la police via des opérations conjointes les jours de marché. La DPSP a rappelé qu’elle ne pouvait qu’empêcher l’installation des vendeurs à la sauvette mais n’avait pas le pouvoir de saisir ou de détruire la marchandise, ces pouvoirs coercitifs relevant de la police. La commissaire Oster a pour sa part rappelé l’existence et l'action, au sein du commissariat de 18e arrondissement d’une brigade dédiée — la seule de France — à la lutte contre les sauvettes et les contrefaçons.

    0.jpg

  • "Monstruation", une pièce pour dénoncer les violences faites aux femmes

    La LMP met à l'affiche "Monstruation", un texte coup de poing sur la violence conjugale, écrit et mis en scène par Claire Bosse-Platière, avec Paul Delbreil, Elisa Habibi et Laurette Tessier sur scène.

    Monstruation est une pièce qui raconte la lente transformation en monstres, d’un homme, d’une femme et de son amie.

    Ces trois personnages deviennent les figures de nos tragédies contemporaines. Ils donnent voix à l’indicible, tentent de comprendre l’incompréhensible, de regarder en face l’insoutenable.

    « J’ai toujours voulu faire bien, m’aimer. M’aimer je n’ai jamais su faire »

    Texte et mise en scène Claire Bosse-Platière
    Avec Paul Delbreil, Elisa Habibi et Laurette Tessier
    Scénographie et costumes Charlotte Villermet
    Musique live Victor Pavel
    Avec le soutien de l’École Supérieure d’Art Dramatique de Paris

    lmp,théâtre,18e

    C'est où ?

    Lavoir Moderne Parisien (LMP), 35 rue Léon, Paris 18e

    C'est quand ?

    Du mercredi 18 au dimanche 22 décembre 2019, à 19 h (dimanche, matinée à 15 h)