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18e - Page 44

  • Bibliothèque Goutte d'Or fermée, des explications

    Nos différents articles du blog d'ACTION BARBES sur la longue et incompréhensible fermeture de la bibliothèque de la Goutte d'Or nous ont valu d'entretenir des relations avec les acteurs du secteur de la culture, et notamment le syndicat CGT des personnels de la culture de la Ville de Paris, et bien sûr, du côté de la mairie du 18e avec le cabinet du Maire, Daniel Vaillant. 

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    Vous avez suivi avec nous les dernières nominations à la maiire de Paris. Parmi celles-ci, on a noté l'arrivée de Bruno Julliard en remplacement de Christophe Girard qui présidera désormais les débats en mairie du 4e à la place de Mme Bertinotti. 

    Bruno Julliard à la fois au cabinet de Vincent Peillon, à l'Education nationale, et à la Direction des affaires culturelles de la Ville, cela peut être une retrouvaille entre syndicats sachant que le nouvel adjoint à la culture de la ville a un passé de syndicaliste reconnu. Voir cette photo tirée du site de wikipedia avec la biographie qu'on y trouve.220px-Bernard_Thibault_2006-03-07_n1.jpg 

     

     

     

    Après le communiqué que nous avait fait parvenir Didier Vallet, directeur de cabinet de Daniel Vaillant, que vous pouviez lire sur ce blog, nous vous proposons une information pluraliste en reprenant ici l'article de la CGT Culture de la Ville de Paris

    La (très) longue fermeture de la bibliothèque Goutte d’Or (18è) embarrasse tellement la Mairie de Paris que celle-ci a dû (enfin) fournir des explications sur cet incroyable imbroglio. Faut dire que la pression commençait à se faire sentir !

    Pour ce qui ne devait être à l’origine que de simples travaux d’amélioration de la ventilation, de remise aux normes le local poubelle et d’installation d’une nouvelle centrale incendie, la guigne s’est abattue sur la direction des Affaires Culturelles (DAC). Celle-ci, visiblement  très mal conseillée par la direction en charge de la rénovation des bâtiments, n’a pas réussi à chiffrer correctement le montant des travaux, raisons des premiers mois de retard sur le calendrier.

    Nouvelle tentative de la DAC, nouvel échec : Cette fois, c’est le marché qui est contesté pour des raisons de procédure. Nouveaux retards !

    Ensuite c’est l’architecte qui fait une crise de nerf. Celui-ci mettant en avant son « droit moral » (c’est son chef d’œuvre après tout) refuse que l’on fasse toute intervention sur les façades. Pas de chance.

    Enfin les négociations avec les entreprises patinent. En bon français, elles n’auraient guère été intéressées par le chantier. Encore du retard. La guigne quoi ! Si bien que des travaux qui auraient dû prendre fin au mois de mars (il y quatre mois) n’ont….  pas encore commencé.                                                        

    Cette cascade d’imprévus, dénoncée par la CGT et les associations de riverains, relayée par Ian Brossat, président du Front de Gauche au Conseil de Paris a fini par fâcher tout rouge le Maire du 18ème, Daniel Vaillant. Celui-ci, dans un article du « Parisien »  se croyant sûrement chez « amazon » demandait la mise en place d’un comptoir de prêt avec réservations des livres  par internet ! Mieux, le même s’était déclaré l’inventeur du concept de la bibliothèque « hors les murs » déchainant l’hilarité des personnels. (lire l'article ici)

    Ces prises de position n’ont même pas fait tilter les rares membres de l’administration qui avaient lu l’article. Ils trouvaient ça « normal ». Mais vu leur méconnaissance du métier, pas étonnant que ça bug.

    Bon, pour réparer tout ça, la DAC s’engage maintenant à mettre en place sur cinq jeudi après midi, Goutte d'Or « hors les murs » au square Léon. Elle promet aussi un début des travaux en septembre 2012, pour une réouverture (définitive?) en mai-juin 2013. C'est la première fois que ce genre d'information est donnée aux personnels.    

    Quant à la mise en place d’un comptoir de prêt, la première difficulté est de trouver des locaux. La DAC cherche encore. Ce comptoir serait d’une surface de 30m2 (c’est petit), pour une capacité de 2000 documents avec ouverture le mercredi et samedi après midi. Réponse au courant de l’été si un lieu est finalement déniché.

    Le sous directeur a beau jouer les ingénus (« c’est la première fois que nous avons des problèmes de travaux » déclare t-il sans remords), il a fallu lui rappeler qu’en 2008, la Médiathèque Yourcenar (15è) a fermé ses portes trois mois après son inauguration, pour réaménager les espaces, refaire la climatisation et remplacer la banque de prêt (coût de la plaisanterie, plus de 50 000 euros !).

    La date de réouverture de la bibliothèque Goutte d’Or va être en tout cas le premier chantier (c’est le mot) auquel devra s’attaquer le nouvel adjoint à la culture, Bruno Julliard.  Bienvenue à la DAC !!! 

     On sent comme un flottement, non ? 

    Pour avoir vu des difficultés variées dans des équipements municipaux, comme des écoles par exemple, on peut se poser la question si la réception des travaux, avant inauguration et prise en main des bâtiments par la Ville, est toujours impeccable.

  • Une balade à vélo dans le 18e

    Pensez-vous que le 7 juillet, nous pouvons espérer bénéficier d'un temps estival pour cette balade à vélo que propose la mairie du 18e ? Bien que des participants en ciré breton puissent aussi constituer un peloton à l'allure originale et très exotique dans les rues de Montmartre et de la Goutte d'Or...

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    Profitant de l'organisation de cette manifestation festive et sportive tout à la fois, nous revenons volontiers sur la dernière réunion du comité vélo, qui s'est tenue à la mairie du 18e, le 12 juin dernier. Nous n'y étions pas faute de disponibilité mais grâce à nos bonnes relations avec l'association MDB  et son représentant dans le 18e, Pascal Rigaux, nous avons rapidement su ce qui s'était dit. En aparté, nous regrettons que ces réunions du comité VÉLO ne captivent pas davantage de participants. Les cyclistes sont de plus en plus nombreux dans les rues de Paris et s'ils doivent se faire entendre, influer sur les décisions qui seront prises, il faudrait aussi qu'ils se mobilisent et soient présent quand l'opportunité se présente.

    En bref on peut vous révéler quelques détails des échanges, notamment sur les réalisations en matière de stationnement vélo dans le 18e :
    A fin 2007, il existait 1055 places (en comptant 1/3 des places en stationnement vélo + 2RM, le Saint-Germain)
    En 2009 ont été créées 183 places supplémentaires.
    Puis en 2010 : 258 nouvelles places.
    En 2011, de nouveau 132 places de plus.
    Soit un total de 1628 places.
    La volonté de la mairie de Paris est de créer 1 place vélo pour 2 places 2RM
    Il existe une carte floue qui montre les emplacements de stationnement vélo (en vert les anciens, en rouge les nouveaux), nous dit Pascal Rigaux dans ses notes, mais nous n'avons pas pu trouver cette carte, ni sur le site de la mairie du 18e, ni sur celui de la mairie de Paris, où une rubrique entière est consacrée au stationnement, mais celui des voitures, sous toutes ses formes : le tarif préférentiel, le stationnement résidentiel, comment le payer, où trouver un parking ouvert, les zones de livraison, le jour, la nuit, etc..... Le vélo reste bien le parent pauvre de la circulation, surtout si la bicyclette est la vôtre. Vélib' est un peu plus dans la lumière, où il va fêter ses cinq ans.

    Pascal Rigaux a effectué un relevé des aires de stationnements vélo dans une grande partie du 18e : ce relevé est disponible sur Openstreetmap : ici

    Il a également été question des résultats d'une enquête sur la perception du tourne-à-droite par le public. Elle dit que :
    - 50% des cyclistes connaissent le tourne-à-droite
    - 17% des cyclistes pensent qu'ils sont prioritaires sur les piétons.
    C'est beaucoup...
    - 40% des piétons pensent que ce n'est pas une bonne idée
    - 60% des piétons pensent que c'est dangereux
    - une réunion avec la préfecture de police et le CERTU est prévue pour analyser les résultats du test dans le 10e, notamment pour les cas complexes avec 2 rues successives sur la droite.

    Pour assurer un maximum de sécurité, il sera bon de réfléchir à chacun des cas qui se présenteront. Sécurité des cyclistes mais aussi bien sûr sécurité des piétons. Or, devant le Louxor, il s'avère que le sort de la piste cyclable n'est pas définitivement réglé. Nous ne savons pas ce que la section territoriale de voirie du 10e a décidé, ce que les élus privilégieront, si quelque autre autorité en décidera.... c'est le flou total. En ce qui nous concerne, nous connaissons bien le carrefour, nous savons apprécier les flux de piétons qui longent le Louxor selon les jours et les heures, nous imaginons les sorties des spectateurs après les séances de début de soirée. Autant que les files d'attente, qui en effet doivent être situées boulevard de La Chapelle, ce sont les sorties qui sont à craindre. La DVD et les élus peuvent-il imaginer une piste cyclable sur le trottoir du Max Linder, qui pourtant ne possède qu'une salle et un trottoir plus large que celui du Louxor, ou devant le Gaumont des Grands Boulevards ? Il y a là une vraie question. MDB est contre le maintien de la piste dans la voie de bus, situation actuelle à cause du chantier,  car sa largeur est de 3,40m, trop étroit pour que le bus dépasse le cycliste en toute sécurité. Il reste à élargir la voie de bus dans le dernier tronçon du boulevard de Magenta. Quid de l'espace, des possibilités, du coût ???

  • Il a beaucoup plu sur le square Alain Bashung....

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    Depuis la fin des plantations dans le square Alain Bashung, 16 rue de Jessaint, il a beaucoup plu. On a beau se dire que la pluie est bonne pour les plantes, les jeunes arbres, les racines de tous ces végétaux qui bientôt occuperont l'espace... bon, ça va ! Heureusement l'inauguration la semaine dernière a bénéficié d'une éclaircie. Sans doute Alain Bashung a-t-il intercédé auprès des autorités supra.... bref, il a intercédé. paris,18e,goutte-d-or,square-alain-bashung,plantation,jeux,inaugurationEt donc, il n'a pas plu, ni sur Bertrand Delanoë, qui a joué les maîtres de cérémonie parce qu'il était le premier arrivé, ni sur Eric Lejoindre, premier adjoint de Daniel Vaillant, qui, lui, est arrivé un peu en retard et que la pluie a aussi épargné.

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    C'est un joli square, avec une dépression centrale en partie occupée par de grosses roches bleu sombre, couleur ardoise, sans doute du balsalte. La terre tout autour est fraîchement retournée et vierge de toute plantation. Une allée de sable roux fait le tour, bordée de bancs à l'ombre naissante de quelques conifères et bouleaux. Les plates bandes au pied des murs d'enceinte sont déjà plantées et les lavandes sont en fleur.

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    On n'a pas oublié les joueurs de dames : au fond à droite les attendent deux tables.

     

    C'est à l'avant du square que se trouve l'aire de jeux pour les petits exclusivement, comme l'indique le panneau.

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  • Le square des Droits de l'Homme à l'ombre de Saint Bernard

    La mairie du 18e nous invite le samedi 23 juin à l'inauguration du square Saint BERNARD-Saïd BOUZIRI. Il se peut que vous ignoriez qui était Saïd Bouziri, décédé en juin 2009, le 23 justement, alors que longtemps il a habité ce même quartier de la Goutte d'Or, pratiquement quarante ans...

    Nous avons emprunté dans sa quasi-totalité l'hommage à ce militant important des droits humains et des droits des étrangers, que nous avons trouvé sur le site de Génériques, dont il était président.

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    Né le 4 juin 1947 à Tunis et décédé à Paris le mardi 23 juin 2009, Saïd Bouziri, arrive en France en 1966 pour poursuivre des études d'économie à Lyon puis à Paris. Il s'engage au lendemain des évènements de mai 1968 dans la défense des droits des Palestiniens et des immigrés.
    Alors même que des étrangers sont exclus du droit d'association, Saïd Bouziri, étudiant-travailleur participe à la fondation des Comités Palestine puis du Mouvement des Travailleurs Arabes et du Comité de Défense de la vie et des droits des travailleurs immigrés.

    En 1972, il est visé ainsi que sa femme par une mesure d'expulsion du territoire pour atteinte à l'ordre public. Leur grève de la faim en février de cette année une des premières organisées par des immigrés depuis la guerre d'Algérie a un grand retentissement. Titulaire des mois durant d'un titre de séjour renouvelable, Saïd Bouziri se lance néanmoins dans l'organisation active des grèves de la faim pour la régularisation des années 1972-1973, puis dans l'appel, le 14 septembre 1973, à une grève générale des travailleurs immigrés de la région parisienne contre la vague raciste du midi de la France puis participe de manière active au comité de soutien au mouvement de grèves des loyers des foyers Sonacotra (voir notamment sur ces grèves le témoignage d'Assane Ba dans le colloque des 30 ans du Gisti).

    Après André Legouy, c'est un autre infatigable militant de la cause des étrangers qui disparaît. Il était notamment trésorier de la Ligue des droits de l'Homme et président de l'association Génériques.

    Combats pour les droits de l'homme souhaite s'associer aux hommages qui lui sont rendus.

    Durant la deuxième moitié des années 1970, Said Bouziri milite dans le quartier qu'il a habité jusqu'à son décès : la Goutte d'Or, en créant une association culturelle d'animation du quartier et une librairie rue Stephenson.
    Après avoir été l'un des fondateurs des journaux Sans Frontière (1979-1986) puis Baraka , il est aussi l'un des pionniers des radios libres : en juin 1981, il créée avec ses amis Radio Soleil Goutte d'Or .
    Membre du Conseil d'administration du Fonds Action Social (FAS), du Conseil national des populations immigrées et du Conseil d'administration de la Fonda, Saïd Bouziri participe en 1987 à la création de l'association Génériques dont il deviendra le deuxième président.
    Responsable de la Commission immigrés de la Ligue des Droits de l'Homme puis trésorier national (il venait d’être réélu à cette fonction le 2 juin dernier lors du dernier congrès de la LDH), Saïd Bouziri a animé jusqu'à ses derniers moments la campagne de la votation citoyenne , en faveur de l’octroi du droit de vote aux étrangers aux élections locales.

    Les insignes du Chevalier de l’ordre national du mérite lui ont été décernées le 1er décembre 1994.
    Engagé dans la vie syndicale de son entreprise jusqu'à sa retraite, Said Bouziri a gardé toute sa vie et quelles que soient ses responsabilités nationales une sensibilité particulière aux plus démunis dont les sans-papiers et à l'action de terrain. C’est ainsi qu’il a animé aux côtés notamment de l’anthropologue Emmanuel Terray le quatrième collectif des sans papiers qui a mobilisé de nombreux travailleurs irréguliers d’Asie.

    Directeur de publication de la revue Migrance, revue spécialisée dans l’histoire de l’immigration, Saïd Bouziri donnait en juin 2009 le dernier le coup d’envoi à une grande exposition accueillie aux archives municipales de Lyon et qui s’intitulait : "Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France", visible plus tard à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration à Paris.

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    Biographie communiquée par Génériques

  • Et enfin on l'inaugura...

    Ouiiiiiiiiiiiii ! C’est demain l’inauguration du square Alain Bashung ! Nous y serons, nous essaierons de vous rapporter des photos...

    Avoir attendu le jour de la fête de la musique est une attention que les amis et admirateurs du chanteur disparu apprécieront. S'ils sont attentifs à l'annonce faite à l'AFP par la mairie de Paris et reprise par toute la presse, nationale et même de province, les 1500 m2 de square ne suffiront pas à les accueillir aux côtés des officiels. Nous tenterons de  nous faufiler.

    Retrouvez pour quelques instants (8') Alain Bashung en 2005 dans une émission de Canal + en clair, "En aparté", interview menée par Pascale Clark. Pour les amateurs, la suite de l'émission est ici, cliquez. Ainsi que de nombreux clips sur You Tube ou DaiyMotion.

     Quittons toutefois le showbizz et revenons à ce qui nous a occupés pendant plusieurs articles ici, (le dernier le 22 avril) l'ouverture d'un square dans un quartier, densément peuplé, qui en a besoin. Voici quelques photos prises avant l'inauguration. Le temps pluvieux de ces derniers jours a arrosé copieusement toutes les plantations, qui devraient prendre un bon départ.

    Pour suivre les péripéties et voir les photos au fil du temps
    - article du 17 janvier 2012 : les peleteuses tracent des allées
    - article du 20 mars 2012    : de gros sacs de terre arable sont sur place
    - article du 29 avril 2012     : les premières feuilles apparaissent sur les plantes déjà en place

    Et avant ? Il ne s'appelait pas encore Alain-Bashung.... mais simplement du nom de la rue où il se situe, à savoir rue de Jessaint, au numéro 16.

    - article du 31 août 2011         : un grand rectangle plus ou moins plat
    - article du 17 décembre 2011 : sous un beau soleil d'hiver et du matin
    - article du 8 mars 2011          : toujours rien derrière les grilles

    Pour les plus courageux, retrouvez les archives et notre numéro 19 du bulletin de l'association en 2009... déjà.

  • Rue des Gardes : on aménage

    La rue des Gardes prend naissance là où confluent les rues de Chartres, Caplat et de la Goutte d 'Or. On vous recommande en passant un coin de terrasse sur cet emplacement pavé qui comprend aussi une fontaine Wallace. Les travaux qui s'annoncent ne concernent pas cette partie de la rue mais le tronçon compris entre la rue Cavé et la rue Myrha. C'est un peu plus au nord, dans un secteur qui a vu la destruction de plusieurs immeubles et leur remplacement par d'autres qui ne sont pas toujours du goût des blogistes locaux (liens...). Nous ne connaissons pas suffisamment le dossier pour prendre parti.

    La voirie aménage le secteur, et c'est un signe que le calme doucement va revenir chez les riverains qui pendant plusieurs années auront du cheminer sur des trottoirs - quand ils étaient encore en place - bien encombrés. Mais on n'a rien sans rien, comme dit le dicton.

    Comme dans Paris en général, il s'agit ici aussi de faciliter le déplacement des personnes à mobilité réduite, en abaissant les trottoirs au droit des passages piétons, de réduire la vitesse des véhicules automobiles chaque fois que cela est possible ou nécessaire, comme près de l'école de la rue Richomme.

    Si vous devez circuler en voiture dans la Goutte d'or - ce qui n'est franchement pas recommandé - prenez vos précautions car des rues seront fermées à la circulation et détournées entre le 11 juin et le 3 août. Gare aux enlèvements !

     Cliquez sur l'affiche ci-dessous pour voir les dates précises des fermetures de rues.

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  • La bibliothèque Goutte d'or fait couler de l'encre sur le net

    Le syndicat CGT des personnels de la culture de la Ville de Paris nous a contactés à la suite de l'article que nous avions mis en ligne. Ils sont les premiers à s'inquiéter de cette trop longue fermeture d'une bibliothèque dont le rôle  au coeur de la Goutte d'or est plus qu'essentiel.

    Ils ont fait passer un communiqué de presse qui dit:

    Une bibliothèque fermée pendant deux ans ! Des usagers (et des personnels) dé-gouttés.

    La bibliothèque Goutte d'Or est fermée depuis un an  (elle est pourtant récente et a déjà été rénovée !). En réalité elle sera même fermée pour ...deux ans. Pire. Les travaux n'ont même pas encore commencé !

    La CGT des affaires culturelles dénonce cette situation scandaleuse. Elle va contacter des associations du quartier pour interpeller la Mairie de Paris.

    Lire sur: CGT Culture - le blog des personnels de la culture

    Vous noterez comme nous dans les articles de ce blog militant des déclarations de l'adjoint à la culture, qui si elles sont fidèles à la pensée de leur auteur,  sont pour le moins malheureuses. Les petites structures, comme les bibliothèques seraient couteuses... Que dire des grosses structures dont on doit plusieurs fois revoir les statuts, les directeurs, ou les animateurs, avant d'apercevoir une sortie du tunnel ? 

  • Quand deux images se superposent et nous contrarient...

    En avril de cette année, une opération de promotion des voitures Twizy de marque Renault était venue alimenter la polémique autour de la place de l'automobile à Paris, brouillant ainsi l'image que souhaite donner la Ville d'un meilleur partage de l'espace parisien entre les différentes formes de locomotion. Pourquoi cette autorisation donnée à une enseigne commerciale bien lisible ? C'est la question qu'a posé Sylvain Garel au conseil d'arrondissement du 7 mai dernier. Voir ci-dessous le texte de sa question.

    Il y souligne notamment que les riverains se plaignent de la fréquence des animations commerciales. En parallèle, nous pouvons collectivement souhaiter que les rues parisiennes ne prennent pas l'habitude des villes moyennes en région, où il n'est pas rare que des amplificateurs suspendus au-dessus des boutiques et des magasins diffusent une musique sensée transmettre bonne humeur et envie de consommer à une clientèle venue faire du shopping. On oublie les riverains soumis toute la journée à cette diffusion musicale.... 

    Ici, les voitures occupaient physiquement l'espace public. On pourrait ainsi promouvoir les voitures automobiles en plein coeur d'un quartier vert et dénoncer les nuisances qu'elles provoquent à longueur d'année ? Qu'a répondu la mairie du 18e à la question de Sylvain Garel ?

      En s’inscrivant depuis dix ans dans la promotion des Quartiers verts et des opérations Paris respire, la Mairie de Paris vise notamment à redistribuer l’espace au profit des circulations « douces » et des transports en commun. Elle doit veiller également à la cohérence politique des messages adressés aux riverains.

    document?id=12305&id_attribute=111Or, le 13 avril 2012, un concessionnaire Renault exposait huit voitures Twizy à Montmartre, investissant la place des Abbesses en plein Quartier vert.

    Autrement dit, l’espace public a été investi, à des fins de promotion commerciale, par un modèle de véhicule privé, en contradiction totale avec l’engagement et les efforts déployés par la Mairie de Paris.

    De plus, ce modèle est l’exemple même de la fausse solution à la saturation déjà effective des rues parisiennes : avec deux occupants maximum, il limite considérablement la possibilité d’auto-partage.

    Electrique, il fait la promotion indirecte de l’énergie nucléaire.

    Cette animation commerciale n’est d’autant pas la bienvenue que les riverains se plaignent d’un nombre toujours croissant d’opérations commerciales et qu’un vœu a déjà été déposé et voté par la majorité lors du Conseil d’arrondissement le 30 janvier 2012 contre la marchandisation de l’espace public à Montmartre visant à y réguler les animations commerciales en particulier place des Abbesses.

    Sylvain GAREL et les élu-e-s du groupe EELV demandent au Maire du 18e comment une telle opération commerciale a-t-elle pu être autorisée ?

    La réponse de l'exécutif a été des plus claires. Il résulte qu'aucune autorisation n'avait été demandée, donc en conséquence, aucune autorisation n'a été accordée. L'enquête démontre que le concessionnaire Renault est un fraudeur, qu'il a occupé l'espace public à son gré. L'opposition municipale UMP a même déclaré que cette opération s'apparentait à de la vente à la sauvette. Ni plus, ni moins. L'élu Vert a promis que les voitures de Renault ne repartiraient pas indemnes s'il prenait l'envie au concessionnaire sans vergogne de renouveller une telle opération en faisant fi des règles qui protègent l'espace public. Le maire Daniel Vaillant a fait une lettre ferme de prostestation à Renault.
    Qu'on se le dise !
  • Le troc vert... ? C'est quoi ?

    Troc vert.jpeg Même si les résultats des Verts lors des derniers scrutins n'ont pas été à la hauteur de leurs espérances, que cela ne nous détourne pas du monde des plantations. Ici il s'agit de troc, une façon de partager et d'échanger bien sympathique et qui ne coute pas cher.

    La bouture et le semis n'auront plus de secret pour vous si vous faites l'effort d'anticiper un peu la belle saison. Certes, il faut s'y prendre suffisamment tôt pour ne pas rater l'été.

    Voici ce que nous adresse l'Institut des Cultures d'Islam, rue Léon, dans son message :

    "Voulez-vous bouturer vos lilas, sedum et consorts, diviser vos pieds de menthe, bambous et autres anémones du Japon, semer vos noyaux d’avocat, de datte, de nèfle ou pépins d’orange et faire germer vos patates douces, haricots d’Espagne et capucines… ou envisager de vous séparer de la plante de Tante Chose devenue quelque peu encombrante, c’est le moment ou jamais !

    Le collectif Culture(s) Urbaine(s) organise pour vous les amoureux de la nature en ville un Troc Vert festif le 13 mai prochain la rue Léon dans le 18e arrondissement entre 10h et 19h. C’est une occasion unique d’échanges de plantes sans aucun échange d’argent, des conseils d’experts, de la musique et une buvette...alors soyez verts ! "

    Vous savez maintenant ce qu'est le troc vert, il ne reste plus qu'à relever les manches, trouver des pots, un peu de terre et attendre que ça pousse.... Bon courage !

  • la fin de l'esclavage

    paris,18e,esclavage,Daniel-vaillant,mairie-du-18e,La Mairie du 18e arrondissement commémore l'abolition de l'esclavage
    le jeudi 10 mai
    et invite les habitants
    à la projection d'un film documentaire
    Elie ou les forges de la liberté
    salle des mariages de la mairie
    à 20 heures.

    Il s'agit d'un film de William Cally
    qui sera suivi d'un débat animé
    par Florence Gauthier,
    maître de conférence
    à Paris 7 Diderot.

    Entrée gratuite. Merci de confirmer votre présence auprès de dominique.lemoine@paris.fr ou au 01 53 41 17 82

    D'autres informations
    sont disponibles sur www.lesrevoltesdelhistoire.org

    William Cally participera
    au Festival du film international d'Afrique et des Iles
    du 29 septembre au 7 octobre 2012....
    à la Réunion.
    C'est une info destinée aux voyageurs!

     

     Et aussi, dans le 10e cette fois, si c'est plus près de votre domicile, toujours au titre de la  Commémoration de l’abolition de l’esclavage :
    document?id=15312&id_attribute=111

     

    La Mairie du 10e accueille le 10 mai 2012 une projection-débat du film «Elie ou les forges de la liberté» et le spectacle « Waka Douvan Jou ».

  • Le printemps arrive aussi dans le square Bashung

    square Bashung.jpg

    Le futur Square Alain Bashung en voie d'achèvement

    Les lecteurs doivent s'imaginer que nous nous acharnons sur ce pauvre square naissant. C'est un peu vrai, mais nous en suivons l'évolution depuis si longtemps que nous sommes impatients de le voir ouvrir ses grilles aux habitants et surtout aux enfants du quartier.

    Des arbres ont déjà été plantés, des arbustes rythment l'espace de leurs taches vertes : feuilles tendres et fragiles encore.

    Le mois d'avril, un peu frais, un peu trop frais même, aura eu des vertus bienfaisantes pour les plantes nouvelles qui ont besoin de s'enraciner sans souffrir du grand soleil. Réjouissons-nous qu'il ne fasse pas très chaud donc.

    paris,18e,square-alain-bashung,végétalisationDe loin, nous avons regardé les équipements déjà en place, et une question a surgi dans nos cerveaux tatillons : est-ce une bonne idée d'avoir installé des lampadaires comme vous pouvez les voir sur la photo ci-dontre ?

    On comprend l'idée. Forts de l'expérience du square Léon, qui a souffert longtemps de dégradations répétées, notamment nocturnes, les responsables ont dû penser qu'il fallait faire bénéficier le square d'un bon éclairage.

    Nous savons toutefois que les personnes qui ont intérêt à jouir d'une certaine ombre sur leurs activités, savent aussi comment on procède pour neutraliser la bienveillante lumière des réverbères de la Ville. Ceux-ci ne seront-ils pas trop facilement à la portée des "malfaisants", accessibles d'un jet de pierre ? La fréquentation assidue des réunions de conseils de quartier nous a appris, par exemple, que le square Montholon - dans le 9e - faisait l'objet de casse fréquente de ses moyens d'éclairage. Rassurons-nous, ils sont réparés avec la plus grande diligence possible. Mais c'est un coût supplémentaire qu'il faut assumer.