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18e - Page 32

  • Les arcades de la rue de la Goutte d'or...

    ... derrière des palissades. Kézako ? 

    Nous nous étions enthousiasmés lors d'une réunion publique au centre FGO Barbara l'an passé, en entendant la description alléchante que le jeune responsable de l'agence AA Ferrari avait faite devant une assemblée attentive et captivée. Puis les mois ont passé et pas de grands travaux ne sont venus perturber le quotidien des habitants de cette rue. Nous sommes habitués à certains retards, à certains reports, aux aléas de la vie municipale. 

    Il y a quelques jours, on nous annonce très officiellement cela :

    A partir de mardi 20 juin, des travaux d’aménagements des dessous des arcades de la rue de la Goutte d’Or vont être effectués.
     
    Ces travaux participent de la volonté de la municipalité du 18e d’améliorer les arcades et permettre aux habitants de réinvestir cet espace.
    Des panneaux de bois vont venir fermer les arcades. Une grande fresque viendra les décorer d’ici la fin du mois de juin.
     
    Les travaux débuteront mardi 20 et se dérouleront jusqu’à samedi 24 juin de 8h à 16h30.
     
    A terme, dans le cadre du NPNRU  (Nouveau programme national de renouvellement urbain), cette rue fera l’objet de  travaux plus importants.
    Ah bon. Et en effet, ces travaux d'installation de panneaux de bois ont bien été réalisés dans la semaine du 20 au 24, comme annoncé. Voici quelques photos qui vous montrent l'évolution de la situation :

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  • La police et les arbres…. et la suite.

    On peut estimer que l'été n'est pas le temps idéal de l'élagage. Bien que si l'arbre est adulte et en bon état de santé, ces quelques coupes ne vont pas lui nuire. Vous l'aviez remarqué aussi ? Les agents de la DEVE sont intervenus ici et là sur les arbres du quartier. Pas par fantaisie ou nécessité esthétique quant aux voies parisiennes, mais à la demande de la Préfecture. En effet, tout notre quartier est sous haute surveillance dans le cadre de l’opération policière appelée « Barbès respire » — étendue maintenant à La Chapelle — et parfois des branches d’arbre viennent gêner l’oeil noir de la caméra de vidéo-surveillance. Il faut savoir que commandées depuis une salle de contrôle dans un commissariat central, ces boules-là révèlent tous les mouvements de personnes sur le macadam parisien. A condition bien sûr que leur vision circulaire, souvent à 360°, ne soit pas entravée par des feuilles, des branches… Dans ce cas, la police obtient rapidement un élagage de l’arbre à la frondaison trop expansive. 
     
    Ce sont ces surveillances qui permettent d’intervenir rapidement en cas de rixes, ou d’installation de marchés illicites. Elles permettent aussi l’identification de trafiquants et de revendeurs de cigarettes de contrebande. Elles facilitent leur interpellation sur site plus tard. Le responsable de l'opération Barbès Respire nous a dit l'avantage pour lui de la présence de ces caméras, installées en grande nombre dans les 18e et 19e arrondissements. (Nous n'étions pas emballés à l'époque des "1000 caméras pour Paris", le fameux PVPP, il faut le reconnaître. Notre avis était qu'elles ne protègent pas des agressions, mais qu'elles sont utiles à la résolution des affaires de délinquance de rue après commission des faits. )
     
    Par ailleurs, la surveillance et les nombreuses plaintes qui sont remontées au 2e district de la police de proximité concernant des commerces peu regardant sur les conditions d’exercice de leurs activités ont débouché sur des fermetures administratives, allant de 20 jours à 3 mois, selon les irrégularités commises. Nous en connaissons trois, un commerce alimentaire place de La Chapelle, un restaurant dans la Goutte d’Or et une boutique de « méga promos » assez débordante du boulevard Barbès. Les fermetures administratives sont dures pour les commerçants, elles les privent de chiffre d’affaires. Toutefois elles interviennent après des rappels à la réglementation qui ne sont pas entendus, au vu des résultats et de la sanction qui finit par tomber. 
     

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    Le barreau Guy Patin le 17 juin, entre foule et police. 

     
    Le mois du Ramadan a été chaud, à tout point de vue, et l’état du sous viaduc en a témoigné certains petits matins. D'ici à l'année prochaine il restera encore à harmoniser les périodes d’animations sous le viaduc, liées à cette fête traditionnelle pour le monde musulman, et le passage des équipes de la Propreté de Paris. On doit pouvoir faire mieux, à condition de communiquer et de respecter les compromis trouvés, de part et d'autre. Nous pensons que la mairie du 18e a un rôle à jouer dans ce processus. On ne peut pas faire comme si tout cela n’existait pas. On voit avec bonheur passer la brigade spéciale d’après-marché, la "fonctionnelle", les mercredis et samedis; on note l’énormité de sa tâche, les tonnes de détritus qu’il faut faire disparaître dans un temps record, et on la félicite du résultat. A situation spéciale, intervention spéciale. Il faudra en prendre de la graine l’an prochain. Ça laisse un peu de temps à la réflexion. 
     
  • De Rungis à Barbès, des produits de qualité ?

    Nous nous étions inquiétés à plusieurs reprises de la qualité des produits qui parfois étaient livrés nuitamment, mais pas seulement, et vendus sur les étals des marchands du boulevard de La Chapelle. Si vous vous approvisionnez en fruits et légumes, vous savez certainement que la plus grande vigilance est de rigueur au moment du choix, car tout n’est pas de la première fraîcheur. Certains diront que c’est un peu le revers de la médaille d’un marché qui propose des prix très intéressants, peut-être les plus bas de Paris. Malgré tout, nous insistons : la vigilance est de mise. 
     
    Nous avons croisé au cours de l’hiver plusieurs fois, du côté pile des étals, des palettes présentant des légumes moisis ou pourris, des fruits avariés, impropres à la consommation, et dont un tri même soigné avait du mal à leur donner un regain de fraîcheur. Ne pouvant nous adresser directement aux marchands en cause pour leur en faire la remarque sans recevoir une salve de mots doux, à tendance ostensiblement sexistes — nous avons tenté le coup une fois — , il nous restait à signaler cette qualité bien en-deça de ce que préconise la Mairie de Paris dans sa communication. Nous l’avons fait auprès de l’adjointe chargée du commerce, Olivia Polski.
     
    Lors d’une rencontre au cabinet d’Olivia Polski en février, nous avions expliqué que les quantités importantes de produits impropres à la vente venaient grossir les rebus, et a fortiori les quantités à collecter par les bennes de la DPE chargée du nettoyage d’après-marché. Notre idée est que certaines ventes à Rungis (ou ailleurs, mais où ?) sont faites un peu au-delà du raisonnable, peut-être à vil prix, une opportunité de s’en défaire sans surcoût pour le grossiste, et que les livraisons nocturnes que nous avions constatées, notamment avec des palettes comprenant des produits invendables, n’étaient pas étrangères à ce processus. Nous n’avons pas d’autres preuves que nos observations, mais la lettre du PDG de Rungis, qui répond à Olivia Polski, suite à notre signalement, ne nous convainc pas totalement de l’absurdité de notre hypothèse. 
     
    Que dit-il ? Que les produits vendus à Rungis bénéficient « d’un contrôle sanitaire qui relève des services de l’Etat et que ceux-ci contrôlent le risque pour la santé publique et pas l’état de maturité des produits » . Il ajoute — ce qui nous laisse penser que nous n’avons pas tout à fait tort — qu' « il est utile d’indiquer que, lorsque des produits sont à un stade de maturité trop avancé, pour ceux qui sont jugés consommables mais non commercialisables, ils peuvent être triés puis reconditionnés par des jeunes remis à l’emploi, pour être ensuite livrés aux épiceries solidaires, en bénéficiant des aides de l’Etat octroyées à l’association ANDES. » 
     
    Ce système est louable, il entre dans le cadre des efforts entrepris pour réduire le gaspillage. Mais le marché alimentaire de Barbès entre-t-il, lui, dans ce cadre ? Avons-nous à faire à des épiceries solidaires ? Cela ne semble pas le cas. Certes, ce sont des jeunes qui trient les fruits et les légumes à l'arrière des stands — encore que parfois nous y ayons vu aussi des vieilles personnes — mais les chiffres d'affaire réalisés ici, à notre connaissance, ne sont pas acheminés vers l'économie solidaire. Si cela est le cas, il faudrait le faire savoir... Et pour revenir au gaspillage, il est visible sur place, car tous les produits non consommables finissent en grand nombre dans le compacteur, alors qu'ils devraient être collectés dans les bacs à couvercle bleu dirigés en fin de marché vers la benne bio. Dans le compacteur, ou dans la benne, ce sont des tonnes de produits non consommables qui ne devraient jamais arriver jusqu'au marché. Le coût de leur destruction est imputé à la Ville, donc aux contribuables, injustement. 
     

    benne bio de Barbès soft.jpg

    De ce signalement et de nos efforts pour aller de l'avant, pour améliorer à la fois la qualité de l'offre sur le marché et l'allure générale de ce même marché, nous tirons une conclusion, c'est qu'il est bien difficile d'obtenir une information fiable et de faire bouger une situation bien enracinée. Quand nous avons appris que les travaux de la RATP sur son viaduc nécessiteraient le déplacement temporaire du marché, nous avons jubilé, oui, jubilé, et quelques élus avec nous, qui aujourd'hui ne s'en vanteraient pas.... C'était une opportunité de remettre de l'ordre et de la réglementation dans l'organisation même du marché. Certains diront que le délégataire de la Ville, le gestionnaire du marché, la Société Dadoun, fait ce qu'il peut dans un contexte complexe. Certes. Mais d'autres marchés, populaires eux-aussi, sont plus plaisants. 

    Pour information, la mission du gestionnaire est la suivante, selon le site de paris.fr : "Les gestionnaires - sociétés privées ou Bureau du Commerce Non Sédentaire de la Mairie de Paris - ont pour mission d'assurer l'exploitation, le fonctionnement et l'organisation des marchés découverts. Ils perçoivent les droits de place auprès des commerçants, selon des tarifs établis par une délibération en Conseil de Paris. Ils prennent à leur charge les installations de matériel, de type bâches, mis à la disposition des commerçants ainsi que les dépenses de fonctionnement de type électricité et consommation d'eau. Ils n'ont pas en charge le nettoiement, mais versent une contribution à la Ville pour la collecte des déchets issus des marchés." 

    Nous pensons néanmoins que le marché de Barbès s'est amélioré à la marge, notamment au niveau de l'occupation du trottoir par les camions des marchands le long de l'hôpital grâce à l'action soutenue de la Police (dans le cadre de l'opération Barbès Respire). Mais qu'en sera-t-il si cette action musclée, qui est allée jusqu'à l'enlèvement de certains camions, si elle faiblit un jour ? Notons aussi que la piste cyclable est redevenue "cyclable" ! C'est le nombre de marchands qui pose problème. C'est le trop grand nombre de camions relativement au nombre de stationnements dont ils disposent qui est LE problème. Nous dénonçons notamment l'extension du marché vers le carrefour de Tombouctou où les marchands volants ont un statut de permanents ou d'abonnés réguliers. Qu'avons-nous besoin dans notre quartier de marchands de textile, quand les plus grands soldeurs de Paris sont déjà là. 

    le marché de Barbès par Stéphane Ricout.jpg

    Nous sommes déçus que les politiques aient baissé les armes devant .... devant qui ? les commerçants eux-mêmes ? le gestionnaire ? l'association des marchands ?  ou une situation dégradée, complexe, tordue, dont ils ne voient pas d'issue proche et simple. Déçus, parce que sans amélioration du marché, il n y aura pas de promenade urbaine agréable, apaisée, propre.  

     

  • Collecte de vêtement au Bois Dormoy demain dimanche

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    Voici une demande solidaire qui émane d'une habitante du 18e arrondissement, Laurence Rico, via les animateurs du Bois Dormoy :

    "Ookulture est une association du 18e, qui aide, par l’usage de la photographie, des habitants qui rencontrent des difficultés financières et sociales. Dans le cadre d’un projet mené par cette association, j’ai rencontré Brahim qui avait besoin d’aide pour rédiger un dossier de demande de FSH (fonds solidarité habitant) pour une exposition photographique autour de son handicap. Au fil de nos entretiens, nous avons échangé sur ses conditions de vie. Il s’avère que, grâce à nos réseaux associatifs mais aussi amicaux, nous pouvons l’aider à se procurer des vêtements neufs ou d’occasion notamment. Si nous récoltons suffisamment de dons, nous pourrons bien sûr en faire bénéficier d’autres membres de l’association.

    La récolte aura lieu le dimanche 25 juin de 13h à 18h dans le jardin partagé du Bois Dormoy.

    2T Cité de la Chapelle, 75018 Paris"

    C'est une bonne occasion de visiter ce lieu si particulier qui, à force d'efforts de ces créateurs et utilisateurs, a été sauvé d'une destruction certaine. Et en même temps d'entrer dans les réseaux d'entraide solidaire. 

  • Il y a du nouveau sur la Promenade Urbaine !

    Notre impatience pour obtenir des nouvelles de notre promenade urbaine s’est vue récompensée, la semaine dernière, par une rencontre à l’Hôtel de Ville avec les responsables de ce dossier difficile au cabinet de la Maire de Paris. 
     
    L’information prioritaire, et celle que vous attendiez tous, est l’annonce d’une réunion publique qui aura lieu le 1er juillet, au Louxor. Mise en musique par la Direction de la voirie et des déplacements, cette réunion sera l’occasion d’informer les habitants des avancées du dossier, de présenter les schémas étudiés par les experts de la voirie, après comptage des flux de circulation, après étude des éventuels reports en cas de réduction de voie, après analyse des usages des uns et des autres, piétons, cyclistes, automobilistes, sans oublier les besoins des commerces, des équipements culturels, de l’hôpital Lariboisière, etc… Nous pourrons en débattre tous ensemble au Louxor. 
     
    Nous avons retenu une information essentielle aussi, un de ces principes que nous avions mis en avant dans la réflexion en amont sur les aménagements à réaliser, c’est l’accessibilité pour tous tout au long de la promenade. La Ville nous a certifié que partout, de Barbès à Stalingrad, les piétons, y compris les personnes à mobilité réduire, pourraient cheminer sans entrave. Il est de fait que certains lieux de passage sont jusque-là hasardeux, voire dangereux. Les consignes ont été données de rendre ce parcours en tout point accessible. Nous pensons, entre autres, aux accès de la station Chapelle ou aux abords de la déchetterie. 
     
    Nous rappellerons dans le blog la date de la réunion publique au Louxor afin que personne dans le quartier ne rate ce rendez-vous ! Et plus tard, bien plus tard... nous pourrons toujours nous rencontrer sous le viaduc dans un café coloré comme celui de la photo ci-dessous, non ? 
     

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  • Fête de la musique 21 juin dans le square Jessaint

    Ouvert largement au public pour l'occasion, le square de Jessaint accueillera un orchestre de percussions pour la fête de la musique du 21 Juin.

    fete de la musique, square de Jessaint, Paris 18e

  • La rue Pierre Budin se végétalise

    Pour ceux qui suivent les réunions des conseils de quartier et particulièrement celui de la Goutte d'Or - Château rouge, ceux-là se souviendront qu'elles se tenaient à l'école élémentaire de la rue Pierre Budin, il y a un certain temps, dans le 18e, au-delà de la rue Doudeauville. 

    Souvent, il y a été question des nuisances multiples que subissait cette rue, située entre la rue des Poissonniers et la rue Léon. Nous apprenons via les annonces de la mairie du 18e et de son service de démocratie locale, que les habitants de cette rue se lancent dans sa végétalisation. Voici ce qu'ils écrivent dans une lettre adressée aux riverains. Nous reproduisons in extenso, avec leur accord. 

    Rue Pierre Budin, le 26 mai 2017

    Chers Riverains,

    Nous avons entrepris des démarches de végétalisation de notre rue dans le bit de tenter de dissuader les personnes qui souvent urinent sur nos trottoirs. 

    A ce jour, cinq grandes jardinières nous ont été accordées par Mairie de Paris. Elles seront installées par l'Association Extramuros le mercredi 28 Juin devant les numéros 9,11,12 et 13 de la rue. Nous comptons donc organiser les plantations avec les enfants de l'école dans l'après-midi ainsi qu'un événement festif et musical en fin de journée. 
    Les plantes et la terre sont financées par le Conseil de Quartier Goutte d'Or et l'inauguration par le FSIH.

    L'objectif est aussi que nous nous rencontrions tous et nous échangions sur nos plantations; fassions des échanges de plantes, et que cette initiative prenne de l'ampleur pour faire de la rue Pierre Budin un bel exemple de participation et d'entraide entre voisins. 

    Si ce projet vous séduit, nous aurions besoin de bras le 28 juin dans l'après-midi car nous allons être livrés des plantes et de la terre, ainsi que de quelques gâteaux ou plats pour l'inauguration. 

    Nous vous invitons à prendre contact avec nous par email à l'adresse suivante : sandrine.staub@laboutiquerp.com 

    Sandrine, Catherine et Angeline
    12 rue Pierre Budin
    75018 Paris

    Page facebook: Les Budineuses 

    rue-Pierre-Budin

  • Le dimanche, sous le viaduc, on enlève...

    L'espace sous le viaduc du métro de la Ligne 2 pourrait être une promenade agréable comme elle le fut à son origine, et comme on peut encore le voir sur des cartes postales anciennes. Les temps ont bien changé depuis lors et de promenade, agréable ou pas, rien ! Ce sont même des voitures qui occupent le plus souvent ce grand espace, le dimanche particulièrement. Nous vous en parlons ici régulièrement. Nous en avons parlé également au commissaire chef du 2e district de Paris de la police de proximité qui manage l'opération Barbès Respire. Il nous a expliqué que, pour lui, il n'y avait pas de petits sujets ou de grands sujets pour rétablir le calme et la sécurité dans ce quartier, mal traité depuis des années. 

     

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    Enlèvement de voiture le dimanche 21 mai vers 15h. Crédits photos Guillaume Antoine.

     

    Cela pourrait paraître anodin de laisser des automobiles stationnées là le dimanche. Tout comme est anodin de ne pas ramasser des encombrants laissés par un plombier indélicat, parce que le service des enlèvements ad hoc n'a pas été alerté, en temps et en heure. Le bidet reste trois jours ! Le sac de gravats aussi.... Phénomène anodin aussi la paroi couverte d'affichages sauvages. De fil en aiguille, rien ne parait plus essentiel, ni propreté élémentaire, ni comportement simplement respectueux d'autrui ou du bien commun. En laissant s'enkyster les dysfonctionnements de l'ordre et de l'espace publics, on se retrouve dans la situation actuelle : des rats dans les squares, des sans-logis sous les ponts (ou sous les porches), des camions sur les trottoirs, des motos sur les aires de stationnement de vélos, des marchands à la sauvette partout où ils peuvent s'installer.... Le résultat est navrant, et quand la coupe est pleine, on assiste à une explosion de vindicte, une amplification hors limite dans les médias, des prises de position sur place par des candidats législateurs en manque de visibilité... La chienlit, aurait dit de Gaulle.

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    Donc, oui, nous apprécions l'opération Barbès Respire qui suit son bonhomme de chemin, qui veille au retour à la normale, point par point, après des saisies, des enlèvements, des rappels à la règlementation, des verbalisations, des déferrements, etc. Nous souhaitons que les politiques soutiennent le plus longtemps possible — en donnant les moyens et en les maintenant dans la durée — ce dispositif qui donnera des résultats petite touche par petite touche. 

    A noter à propos de l'enlèvement des véhicules automobiles stationnés sous le viaduc : il faut que la mairie, la voirie... s'engagent à fermer l'espace réservé au marché les jours sans marché autrement qu'avec des barrières dont les cadenas ne tiennent pas 15 jours ! Innovez, Messieurs! Trouvez ou copiez des solutions qui durent et sécurisent de façon plus efficace cet espace. 

    Ajoutons à ces avancées lentes de reconquête de l'espace public, la perspective de la promenade urbaine, notre belle Arlésienne bien à nous ! 

     

  • Stop aux barrières couteuses et inefficaces

     

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    La réparation a eu lieu à la mi-avril.(voir notre article du 14 avril)

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    Quel texte mieux que ces photos pourraient rendre plus compréhensible l’absurdité qui consiste à toujours prendre les mêmes mesures, à faire les mêmes réparations, tout en sachant que c’est peine perdue, qu’elles ne seront pas efficaces ? 
     
    C’est exactement ce qui c’est passé sous le viaduc du métro de la Ligne 2, sur le terre plein qui commence à la sortie de la station Barbès-Rochechouart, côté Guy-Patin. Le principe est que ce terre-plein est réservé deux fois par semaine au marché dit de La Chapelle ou Barbès — et dans sa version Préfecture Marché Lariboisière — et que les autres jours il est interdit au stationnement des automobiles. Pourtant le dimanche ils sont parfois plus d’une vingtaine à y stationner. 

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    Les barrières en état de marche dans la position fermée.

     
    Pour matérialiser l’interdiction, les entrées de chaque côté de cet espace sont fermées par des barrières mobiles en croix de Saint-André. Cet hiver, nous avions signalé que la partie mobile gisait nonchalamment près du distributeur de billet de la station depuis des jours, voire des semaines…. (lien vers l’article). Ce n’était pas la première fois que les barrières, d’un côté ET de l’autre du terre-plein, étaient cassées, déplacées, démontées, hors d’état pour faire simple. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour se rendre compte que le principe même du cadenas n’est pas bien efficace. Car, en effet, la barrière une fois refermée est maintenue solidairement à la partie dormante par un cadenas. Pas plus. Les réparations sont couteuses, et en général tiennent un mois. Comme cette fois-ci encore. On comprendra ainsi les services de la voirie qui hésitent à lancer l’ordre de réparer. Nous demandons depuis très longtemps que les services imaginent un autre système qui serait à la fois plus efficace et moins couteux pour la bourse du contribuable parisien. 
     

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    Le résultat environ deux semaines pus tard.

    Mais quid des caméras de vidéo-surveillance ? N’en avons-nous pas une qui serait susceptible de balayer le champ entre les deux extrémités du terre-plein et qui serait assez précise pour relever les numéros d’immatriculation ? Y compris des véhicules qui circulent aux heures d’embouteillage du boulevard de La Chapelle, plus souvent dans le sens Est-Ouest. Un panneau indiquant « Ici vous êtes filmés ET verbalisés » serait de nature à limiter l’enthousiasme des délinquants…. Surtout s’ils reçoivent effectivement un PV quelques jours plus tard. Ces choses-là dans une petite communauté circulent assez vite. A défaut d’éviter tous les délits, les citoyens du quartier apprécieraient cette mesure plus rentable que les réparations des barrières à fond perdu. 

     

  • Un autre aspect de la dégradation de l’espace public

    Certes les périodes d’élection sont une calamité pour l’environnement, nous le disions récemment ici même (article du 13 mai) pour la bibliothèque de la Goutte d’or, et un immeuble en construction du bd de La Chapelle, un peu plus loin. Mais à côté des affiches, il y a aussi les tags et les graffiti. Certes, les travaux de la RATP sur son viaduc commenceront cet été, et ce sera l’occasion de rénover — peut-être — ses piliers. Mais, enfin, la Ville n’a-t-elle pas un contrat avec une société spécialisée dans le nettoyage des graffiti ? Où sont les signalements pour que cette société exerce ses talents dans notre quartier ? Qui peut ou doit se manifester pour la faire venir à Barbès ? 

     

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    Du temps où la RATP a rénové sa station Barbès-Rochechouart — je vous parle d’un temps que les mois de vingt ans…. ! en gros au début du 21e siècle — on nous a dit et répété toute l’attention qu’il fallait mettre en oeuvre pour respecter ce patrimoine centenaire, et notamment ce petit édifice, présentant un appareil de briques vernissées et des parois vitrées élégantes. (voir photos ci-dessous). Alors ? On le laisse dans cet état jusqu’à la fin des travaux de la RATP, c’est à dire fin de l’été 2018 ? Ou on envoie le «  dégraffiteur » ?
     

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    Pour être tout à fait honnête, il ne faudrait pas croire que seul notre quartier pâtisse des bombes irrespectueuses d' « artistes »  en manque de surfaces à peindre. Non. Nous avons photographié il y a une semaine environ un petit pavillon mis sous la responsabilité de la Régie par la Ville de Paris (qui a priori en reste propriétaire). C’est à Colonel Fabien, sur le terre-plein du boulevard de La Villette. Voyez vous-même. 
     

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  • Les bars, les nuisances et les efforts de médiation...

    Un fois de plus, début mai, nous nous sommes rendus à la mairie du 18e à l’invitation de Monsieur Gonzalez, élu chargé de la médiation. Nous y avons participé à une réunion sur la charte « Silence on fête », signée entre la Mairie et les établissements, bars, restaurants qui entourent le carrefour Ramey Clignancourt Muller, et même un peu plus bas que la rue Christiani, puisque L’Escale est sur la sellette aussi depuis quelques mois. 
     
    Il n’y a pas moins de sept établissements de ce type dans le secteur, et c’est sans doute le nombre qui crée le ras-le-bol des habitants. Car, malgré les efforts de certains, il s’en trouve toujours un sur la durée, à un moment ou à un autre, qui ne fermera pas sa devanture à l’heure réglementaire, ou qui organisera un concert alors que son infrastructure ne le permet pas dans de bonnes conditions pour le voisinage : la musique de l’intérieur ne doit pas être audible à l’extérieur, et encore moins dans la chambre ou le salon des voisins. 

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    Danielle Lebas : femmes à la terrasse d'un café parisien.


    Que stipulent les règles qui ont été consenties par les commerçants, règles modifiées par la mairie au terme d’une première année, qui avait révélé qu’une bonne partie de la charte n’était ni respectée, ni acceptable par les riverains, 
    - emplacements des terrasses dûment délimités
    - fermeture des devantures tous les soirs de la semaine à 21 heures.  
    - fermeture des terrasses du mardi au samedi à 1 heure et le dimanche et lundi à minuit.

    Dans un premier temps il faut comprendre que tout trouble à l’ordre public est interdit, ici ou ailleurs, et que si des plaintes sont déposées, si la police est sollicitée, si la brigade des incivilités passe, les commerçants s’exposent à des verbalisations, au paiement d’amendes, voire à des fermetures administratives, ou à la suppression de l’autorisation de terrasse. Un arsenal existe pour lutter contre le bruit. Reste que tout est dans un juste équilibre. Les élus avaient prévenu en janvier 2016 que les demandes de renouvellement de terrasses seraient effectives tous les 3 mois de façon à se réserver la possibilité d’émettre un avis négatif en cas de problème. Les élus, par ailleurs, sont sensibles aussi à l’activité, pour ne pas dire à l’attractivité d’un quartier. Une certaine Direction du développement économique n’a-t-elle pas changé de nom récemment pour faire bonne place à la fameuse attractivité de Paris (DDEEES changée en DAE = Direction de l’attractivité et de l’emploi). Qui du sommeil du riverain ou du chiffre d’affaires couplé avec quelques emplois à la clé de tel ou tel commerce pèse le plus… ?

    Nous avons appris que la DPSP, aussi appelée brigade de lutte contre les incivilités, opérationnelle depuis novembre dernier dans le 18e (voir article sur notre visite à la DPSP) se verra confier un parcours, genre ronde de surveillance des points noirs, élaboré par les élus, notamment ceux chargés de la sécurité et de la tranquillité des habitants, de la propreté et des relations avec les commerçants. Mario Gonzalez a promis que le carrefour Clignancourt ne serait pas oublié, même si les demandes sont nombreuses pour que la brigade passe plutôt ici que là. Du côté de la police, il est vrai que leur absence a déçu. Pas de représentant du commissariat, malgré les nombreuses invitations depuis la fin de l’an dernier. Mais après des emplois du temps chargés, cette fois, on a dû accepter l’argument de la réserve imposée aux représentants de l’Etat en période électorale. C’est cette même réserve qui conduira à repousser la prochaine réunion à fin juin ou début juillet pour mettre en place des mesures adaptées à la période estivale. Ce sera bien tard…. 
     
     Un rappel à la campagne de sensibilisation de lutte contre les troubles occasionnés par les terrasses... 

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  • A la Goutte d'Or on danse au son de la batucada...

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    AGO nous a adressé cette affiche et cette annonce que nous sommes heureux de relayer. Nous imaginons qu'un jour pas si lointain ce défilé, ces repas de quartier, pourraient migrer vers notre promenade urbaine, enfin aménagée joliment pour les accueillir. Dans la foulée, nous nous demandons aussi si le collectif chargé de la préfiguration de ce projet connaît l'association Accueil Goutte d'Or et a pris contact... Ce sont des acteurs importants du quartier que la Promenade Urbaine longe à défaut de le traverser.