..... celle de sa nouvelle boutique atelier
jeudi 27 octobre à 19 heures
au 38 rue Myrha
Il est recommandé d'annoncer votre participation à contact@cocoboheme.com
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La Salle Saint-Bruno invite à la projection du film sur la dernière fête de la Goutte d'Or, édition 2016 donc !
Une nouvelle visite a été organisée jeudi dernier en début d'après midi, par la RATP, pour montrer l'avancement des travaux aux habitants du quartier. L'assistant de la cheffe de projet nous a accueillis dans la base de vie de la rue Custine et reprenant l'état de la station là où l'avaient laissé nos adhérents en juin dernier, il a fait un rapide descriptif des lieux et nous a entrainés dans le sous-sol de la place du Château Rouge pour constater que le chantier avance grand train.
Nous avons reçu un témoignage en images qui tend à nous faire croire que nous ne sommes pas seuls à déplorer une dégradation de la situation environnementale de nos quartiers. Les mêmes causes créent les mêmes effets, dit le bon sens populaire. On peut le vérifier sur ce diaporama, vu sur YouTube, fait par un collectif baptisé "Beaux Boulevards".
Plan de 1814
S'il nous était permis de donner un conseil aux sections territoriales de voirie de nos arrondissements du 10e et du 18e, ce serait de ne pas attendre que les plaintes des habitants et des commerçants s'accumulent sur le bureau, mais plutôt de programmer un comblement régulier des pieds d'arbres. Particulièrement pour les arbres situés sur les promenades — les boulevards ou les avenues — très fréquentées, ou comme dans notre cas, pour les arbres qui longent un marché découvert.
En effet, le dernier passage des autorités aux pieds de ces arbres datent du printemps 2011 (notre article de l'époque)
Nous avons écrit en janvier dernier un article sur le projet d'extension de l'école située près de l'église Saint-Bernard dans le quartier de la Goutte d'Or. Cette extension suscite beaucoup d'émotion, des positions favorables et de nombreuses oppositions. Les permis de construire se sont succédés, sans beaucoup de modifications notables, puisque le résultat est toujours combattu par un groupe d'habitants très engagés dans la sauvegarde du patrimoine, parmi eux l'association Cavé-Goutte d'Or et également AQSB, les Amis du Quartier Saint-Bernard.
La faible actualité du blog nous permet d'afficher le tract que nous a fait parvenir AQSB et qui reprend de façon simple et illustrée l'enjeu de ce dossier : cacher en partie l'église classée pour agrandir l'école, ou augmenter la surface utile de l'établissement scolaire sans nuire au patrimoine ? Deux projets... à vous de vous faire une opinion.
On ne va pas vous annoncer cette bonne nouvelle par un " La forêt avance ! " Ce serait excessif. Toutefois quelques arbres de plus dans ce quartier très fréquenté, très dense, c'est franchement une bonne nouvelle.
Situons le tronçon touché par cette "végétalisation" de l'espace public : celui limité par le boulevard Barbès et la rue des Poissonniers.
La rue Marcadet vue ici depuis le boulevard Barbès.
Une réunion s'est tenue récemment pour présenter le projet envisagé et mis sur plan par la section territoriale de voirie du 18e. La rue Marcadet est limitée a une seule voie de circulation mais les trottoirs ne sont pas très larges. On y a maintenu du stationnement de chaque côté. L'idée est de redonner un peu d'espace aux piétons en réduisant celui occupé par les voitures tout en conservant des stationnements, notamment sur le côté impair de la voie. De l'autre côté apparaitront des lincoln (des aires de stationnement inclus dans les trottoirs). On passe aussi à l'étape suivante en introduisant des plantations d'arbres. Une façon d'agrémenter le passage des cyclistes qui sont autorisés à prendre cette voie en contresens — comme dans toutes les voies où la vitesse est limitée à 30.
La proposition consiste à planter 6 arbres, sur le trottoir des numéros pairs, à savoir devant les immeubles des n° 40, 46, 48, 50bis 54 et 56. Le choix des emplacements n'est pas anodin puisqu'il doit impérativement tenir compte de la présence en sous-sol des concessions de la Ville, conduites d'eau, de gaz, des fournisseurs d'énergie, de téléphonie, etc... le gruyère habituel parisien ! Sans oublier le tout-à-l'égout...
Nous avons pu obtenir les plans que voici :
De la bombe.... à graines pour fleurir vos jardinières ou plus modestement un petit pot de fleurs, aux bandes dessinées de la bibliothèques de la Goutte d'Or qui quittent leurs étagères, vous pouvez peut-être trouver des occupations sympa en ce mois de juillet morose — c'est le temps qui nous désespère un peu... — rencontrer des personnes, des voisins, des inconnus.... l'aventure quoi !
C'était début juin et nous sortions du métro à Barbès, côté 9e, au retour d'une réunion à l'Hôtel de Ville. Nous venions d'entendre en fin de séance que notre remarque sur le mauvais ravitaillement de la station de Vélib' située face à Tati était dénuée de sens, que les statistiques disaient le contraire, qu'elle fonctionnait très bien, cette station ! Malgré notre étonnement et notre description d'une station perpétuellement vide et quand par miracle un vélo s'y trouve, sa selle ne tarde pas à être recouverte de fientes de pigeons, malgré nos protestations à l'unisson, le représentant de la Direction de la voirie (DVD) voulait nous convaincre du contraire. Chiffres de Decaux à l'appui, semble-t-il...
Forcément en descendant du métro, nous avons voulu constater une nouvelle fois l'état des lieux. Bingo ! Un cycle esseulé était là pour témoigner de ce qu'est un VELIB' dans le quartier de Barbès-Rochechouart, sur les deux douzaines d'accroches que compte la station. N'exagérons pas, quelques minutes plus tôt, ils devaient être deux, puisque nous avons demandé l'opinion d'une jeune dame qui venait d'enfourcher son vélo.
- Bonsoir ! nous avons juste une question pour vous, utilisatrice des Vélib'. Trouvez-vous facilement un vélo ici même en sortant de votre travail ?
- Pas très souvent en effet, mais j'ai l'habitude de marcher un peu sur le boulevard et j'en trouve soit rue Gérando ou rue de Dunkerque, ou plus loin rue Lallier. Ils sont rares en altitude ! Ce soir, j'ai eu de la chance.
Une certaine vacuité....
Nous nous posons actuellement la question au sein de notre commission Barbès Stalingrad, dédiée à la réflexion sur la Promenade Urbaine, s'il ne vaudrait pas mieux concevoir une occupation de cet espace plus positive.... voire plus utile.
Les informations sur notre projet de Promenade urbaine de Barbès à Stalingrad sont rares, si rares que nous ne résistons pas à l'envie de vous parler de la réunion du 25 mai qui a rassemblé les principaux acteurs qui doivent œuvrer à la progression de ce dossier. Nous attendions depuis de longs mois une réunion publique qui invitent les habitants à prendre connaissance des analyses et des pistes de réflexion avancées par l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur).
Le 25 mai dernier, nous étions nombreux d'Action Barbès, mais pas que.... d'autres associations, locale comme DemainChapelle ou parisienne comme Paris en selle à être toute ouïe.
Nous ne reprendrons pas le détail des travaux de l'Apur sur le sujet puisque nous avons participé en leur temps à ses ateliers et que vous pouvez tout à loisir en trouver le bilan ici même.
En revanche, nous voulons souligner l'information donnée par le chef de projet de la Direction de la Voirie et des déplacements (DVD), Hugues Vanderzwalm, à savoir l'incidence de la proposition d'éclairage du sous-viaduc qui avait été validée par le vote des habitants du 18e dans le cadre des budgets participatifs (BP) de 2015. Nous avions compris que cette mise en lumière n'aurait pas à attendre les travaux de la promenade urbaine. Le viaduc étant le niveau supérieur, voire aérien, et le terre-plein central le rez de chaussée. Raté. Nous ne savions pas alors non plus que le sous viaduc sur ce tronçon nécessiterait des travaux anti-corrosion — que la RATP réalise environ tous les 18-20 ans — et que l'éclairage ne pourrait se faire avant la fin de cette étape supplémentaire.
Cerise sur le gâteau : ce 25 mai, nous apprenons de la bouche du chef de projet, que l'éclairage du viaduc sera partiel, comprendre concentré sur des endroits précis, étant donné le budget alloué (200 000 Euros), sous-entendu, modique. Résumons-nous. La proposition déposée sur la plate forme du budget participatif (BP) décrivait la nécessité d'éclairer mieux ce parcours pour le rendre à la fois plus sûr et plus agréable (voir plus bas). L'impression actuelle partagée par nombre d'habitants du quartier est l'insécurité ambiante, générée moins par les rencontres que l'on peut y faire que par la malpropreté récurrente, les odeurs d'urine, les dépôts sauvages, les coins sombres, un certain laisser-aller qui n'attire pas le promeneur. L'éclairage avait donc pour but affiché de remédier à cet état des lieux. L'estimation du coût a été faite par les services de la DVD : 200 000 euros. Le vote des habitants du 18e est intervenu ensuite. Evidemment il ne remet pas en question le montant estimé par la DVD. Le budget est donc entériné, programmé, inscrit.
Or, un an plus tard, grosso modo, le chef de projet annonce que le budget est trop étroit pour que la proposition votée soit menée à bien. Dans ce cas, qui se trompe ? Le service qui a estimé le montant dans le cadre du BP, service qui croule sous la tâche et dont les estimations deviennent aléatoires ? Ou le chef de projet actuel qui n'a pas la même règle à calcul ?
Pourquoi ce mouvement d'humeur de notre part ? Finalement ce ne serait pas si mal, déjà, de pouvoir éclairer de belle manière certains points de la promenade …. Et bien, non, voyez-vous, car qui dit éclairer certains points dit laisser dans l'ombre les autres. Or, ce sont les coins sombres qui génèrent les inquiétudes et éloignent les passants qui, forcément, se concentreront là où ils se sentent bien, à la lumière, là où l'on se voit. Parallèlement, les trafics et les malfrats aiment l'ombre et la discrétion. Dans ce cas, l'intention que portait la proposition validée par les habitants semble ignorée. Par ailleurs, nous ne pouvons croire que la DVD soit seule décisionnaire.
Une jolie vue du viaduc place de la Chapelle, éclairé par le soleil du soir... en attendant mieux !
(Photo empruntée au blog de ParisLaChapelle)
Bien sûr, tout peut encore changer d'ici à la mise en œuvre de ce fameux éclairage du sous-viaduc. De l'eau passera sous les ponts... puisqu'il faudra attendre la fin des travaux de la RATP, le transfert du marché de Barbès dans un autre lieu pendant environ un an (si, si, vous ne le saviez pas ? et bien, nous non plus !) et se coordonner avec les aménagements de la promenade urbaine elle-même. Sans compter les travaux du centre hospitalier Lariboisière en 2018. Une ère nouvelle s'ouvre...
*-*-*
Pour mémoire la description du projet, déposé sur la plateforme de paris.fr en mars 2015 et qui a emporté l'adhésion populaire en septembre 2015 :
Objectif de l'idée
Mettre en valeur l'ouvrage d'art qu'est le viaduc du métro aérien entre Barbès-Rochechouart et Stalingrad, et rendre plus agréab
Descriptif de l'idée proposée
Les possibilités sont multiples, de la formule la plus modeste avec des lampadaires traditionnels qui jalonneraient la promenade, à des illuminations plus ambitieuses qui mettraient en valeur la structure métallique qui est dans la droite ligne de la Tour Eiffel. Et le mérite bien !
Le viaduc qui supporte la Ligne 2 (Dauphine-Nation) dans sa partie aérienne (d'Anvers où le métro sort de terre à Colonel Fabien où il y retourne) date des premières années du 20e siècle, entre 1903 et 1909. Voir http://outils.construiracier.com/v3/documentation/viaduc-aerien-metro/de...
Situation actuelle - diagnostic
Des situations différentes selon les tronçons. Certains ont fait l'objet de réfection des voutains en brique il y a une bonne dizaine d'années, à Barbès par exemple, avec interruption du trafic (voir http://outils.construiracier.com/v3/documentation/viaduc-aerien-metro/me... ) « ces voutains quand ils sont endommagés, sont remplacés par des éléments en béton teinté dans la masse et dont l'habillage copie la brique pour respecter le style d'origine et restituer une cohérence architecturale à l'ensemble »; certains piliers du viaduc présentent des fissures et sont actuellement cerclés en prévision de futurs travaux... (dixit la RATP) ;
Ce souci de la RATP de respecter la cohérence architecturale du viaduc mérite un accompagnement lumineux de qualité.
OR partout on remarque un manque d'éclairage qui rend l'ensemble du terre-plein central sous viaduc inhospitalier. Il semble acté que les équipements sportifs seront décloisonnés et modifiés, mais rien n'est prévu pour rendre agréable les zones qui deviendront des espaces propres à la promenade dans un cadre rendu sûr par l'éclairage que nous souhaitons.
Le projet a déjà été expérimenté au sein d'un autre organisme?
Dans le 13e, le pont de la Petite ceinture qui traverse la rue du Patay a été mis en lumière, toutefois ce n'est pas la qualité de l'ouvrage qu'on cherchait là à mettre en valeur, il s'agissait plutôt de rendre plus agréable ce passage assez inhospitalier lui-aussi.
Rue de Patay Paris 13e
http://www.agencedevillers.com/archives/110
Lieu précis
Viaduc de la Ligne 2 du métro aérien, entre la station Barbès-Rochechouart et la station Stalingrad (voire plus loin)
source : https://idee.paris.fr/notre-viaduc-en-lumiere-de-barbes-stalingrad