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Histoire - Page 18

  • Rue La Fayette en 1928

    Regardez bien les façades des immeubles qui surplombent cet entrelacs de véhicules ? Les reconnaissez-vous ? La perspective serait plus parlante si la photo était prise vraiment dans l'axe de la rue.... C'est la rue La Fayette au carrefour de la rue Cadet. On aperçoit même la bouche de métro Cadet surmontée de la structure d'Hector Guimard.

    embout10.jpg

    vue extraite du site de passionnés par les C4 Citroën

    On a beau trouvé la circulation dense ces temps-ci, les temps anciens ne montrent pas une fluidité remarquable. Au moins ce jour-là. En l'absence de pot catalytique, on n'ose à peine imaginer l'air que respiraient les riverains et les passants.

    Inutile d'y chercher une piste cyclable non plus.

     

     

  • Une traversée historique du 10e

    En raison du succès remporté en 2010 par l'exposition d'Histoire & Vies du 10e pour ses 10 ans :
    "Une traversée historique du 10e",
    la mairie du 10e a décidé de la réinstaller du lundi 4 juillet au jeudi 22 septembre 2011.

    Paris, 10e, Histoire et vies du 10e, histoire,

    De plus, elle sera également visible avec une visite commentée lors des Journées du Patrimoine 2011 qui auront lieu les samedi 17 et dimanche 18 septembre 2011.

    L'exposition reflète le travail mené par l'association pendant dix ans, de 2000 à 2010 : elle est basée sur les différentes manifestations organisées par "HV10".
    L'ensemble des documents visuels présentés est structuré autour des 4 quartiers administratifs créés en 1860 :

    • Saint Vincent-de-Paul
    • Hôpital Saint-Louis
    • Porte Saint-Denis
    • Porte Saint-Martin.


    Exposition visible aux heures d'ouverture de la mairie :
    * Lundi, mardi, mercredi, vendredi : de 8h30 à 17h,
    * Jeudi : de 8h30 à 19h30,
    * Samedi : de 9h00 à 12h30.

  • Mémoire de la Commune de Paris : une plaque à dévoiler

    Mémoire de la Commune de Paris
    Ce soir, lundi 23 mai à 18h30, sera dévoilée une plaque à la mémoire des élus représentant le 10e à la Commune de Paris. Cet événement sera suivi d'une conférence sur les « Communards du 10e », par les associations Les Amis de la Commune et Histoire et Vies du 10e.

     Barricade_Lafayette.jpg

     Salle des mariages, entrée libre.


  • Une fontaine d'eau douce

    staticmap?center=48.893028%2C2.361367&language=fr&zoom=15&markers=shadow%3Atrue%7Cicon%3Ahttp%3A%2F%2Fd1lf0h1wlh3cdl.cloudfront.net%2Fimg%2Fbiz_details_map_marker.png%7C48.893028%2C2.361367&client=gme-yelp&sensor=false&size=238x245&signature=FxmWzVx4YKV06cefVocdJshmCZw=Le Square de la Madone (18e) à vingt minutes de Barbès, à pied, offre une fontaine d'eau douce alimentée par une nappe située à plus de 500 mètres sous le bassin parisien. C'est la nappe fossile de l'Albien, où coule une eau ferrugineuse vieille de plus de 25 000 ans !

    C'est une nappe souterraine profonde qui s’étend sous l’ensemble du bassin parisien à plus de 500 mètres de profondeur ; son volume est estimé à plus de 700 milliards de mètres cubes.

    L’exploitation de cette nappe est sévèrement contrôlée. Elle s’inscrit dans le schéma directeur d’aménagement et de gestion de l’eau. En effet, sa profondeur et l’âge de l’eau qu’elle contient en font un aquifère non polluable à l’échelle humaine, qui doit être protégé.

    paris,square de la madone, fontaine,eau,source, Albien

    Ouvert en 1937, ce square de 2 127 m2 est divisé en plusieurs espaces : aire de jeux, jardin agrémenté de la fameuse fontaine d’eau ferrugineuse et aire de repos permettent aux promeneurs de flâner, de se divertir ou de se prélasser. Un détour original dans ce quartier peu fréquenté par les touristes...

    Un peu d'histoire sur le site d'Eau de Paris

    Ca commence ainsi...

    Au Moyen Âge, Paris se dote d'une première fontaine, la fontaine Maubuée. Au fil du temps, la Ville s'équipe de nouvelles fontaines auxquelles les porteurs d'eau viennent s'approvisionner en même temps que les habitants qui n'ont pas les moyens de s'offrir leur service. Parfois, des bagarres éclatent, les porteurs d'eau monopolisant les points d'eau.
    Pourtant, il faut attendre Sir Richard Wallace pour que la ville de Paris soit dotée de cinquante nouvelles fontaines à boire.
    En cette fin de XIXe siècle, Paris devient ville d'eau. Aux fontaines à boire s'ajoutent les fontaines décoratives et les lacs.

    Une colle : Savez-vous expliquer précisément ce qu'est un puits artésien ? Un croquis peut-être pour mieux visualiser ?

    paris,18e, square-de-la-madone, fontaine,eau,source

     

    (Je suis allée la goûter avant d'écrire cet article, elle est bonne... toutefois j'ai lu qu'elle doit être conservée au réfrigérateur et ne se conserve pas au-delà de 48 heures. A vous de faire attention, mais il est tout à fait autorisé d'y remplir son bidon ou sa bouteille. Il n'y a pas de files d'attente devant cette distribution gratuite d'eau de source. La qualité de cette eau est-elle bien connue des habitants du quartier ?)

  • Aux urnes, Parisiens ! l'histoire politique de la Ville depuis la 3e République



    L’histoire de la capitale se confond avec la grande histoire politique de la France, dont elle est à la fois le cœur et le poumon. Mais c’est aussi le lieu d’une histoire spécifique, dont il est passionnant d’inventorier les figures emblématiques, les forces, les groupes, les partis, les sensibilités diverses, mais aussi les traditions, les rituels, les valeurs, les enjeux et les symboles particuliers, et bien sûr les moments, les rendez-vous majeurs qui ont rythmé la vie parisienne depuis l’avènement de la démocratie.

    Exposition en 4 grandes parties

    Paris révolté 1880-1914
    Paris divisé 1918-1944
    Paris libéré 1945-1977
    Paris incarné 1977-2001

    L'exposition est ouverte à tous, gratuite, et visible dans la Mairie du 10e du 4 avril au 31 mai 2011

    Du lundi au vendredi de 9h30 à 17h00
    Nocturne le jeudi jusqu’à 19h30
    Samedi de 9h30 à 12h30

    - Le Comité d’histoire sur le site : Paris.fr

    Visites-conférences de l’exposition sur rendez-vous : 01 40 28 18 20 ou par mail : sg.histoire@paris.

    Mairie du 10ème (salle des fêtes)
    72, rue du Faubourg Saint-Martin - 75010 Paris - M° Château d'Eau
  • Les voitures électriques… en 1993 à La Rochelle

     

    A entendre nos politiques, on pourrait croire qu’ils viennent d’inventer l’eau tiède. C’est un peu sous cet angle que notre maire a présenté le choix de la municipalité parisienne d’investir dans Autolib’ avec le groupe de Vincent Bolloré afin de proposer la petite voiture électrique un peu partout dans les rues de Paris dès la fin de cette année 2011.

    120px-LogoINA09.gifLes expérimentations ne datent pourtant pas d’hier. Vive l’INA et ses archives, qui nous présentent, preuves à l’appui, puisque ce sont souvent des vidéos issues des JT, les dernières trouvailles de l’industrie et ses applications dans la société.

    Nous ne résistons pas au plaisir de vous donner ici le lien vers ces deux minutes de découverte des futures bornes d’alimentation libre service (« une véritable révolution ! » dit le commentateur). Carte magnétique, informatique sans pitié et Apple d’époque de Hugues,  qui nous entraîne dans ce voyage d’exploration en voiture électrique. Il existait déjà une vingtaine de modèles électriques à l’époque… ça laisse rêveur en 2011, soit presque vingt ans plus tard.

    Découverte encore plus intéressante dans les archives de l’INA : en 1973, la voiture comme moyen de transport dans la cité commençait à être remise en cause. Certains Suisses (l’Institut Battelle de Genève notamment) la considéraient déjà comme un anachronisme en ville en lui concédant tout juste un avenir en rase campagne… L’homme, Monsieur Bouladon,  était très en avance, réaliste mais sans doute peu écouté. Très intéressant, vraiment.  On osait dire que les industriels ne faisaient pas beaucoup d’efforts. Ceux-ci rétorquaient qu’il s’agissait plutôt d’un problème de source d’énergie…  L’environnement ? "un à-côté folklorique" vu par les industriels… avançait Lionel Stoleru, qui semblait déplorer le peu d’intérêt suscité par la voiture électrique.

    Un petit quart d’heure savoureux, à la lumière de notre actualité.

  • Un Zeppelin dans le ciel de Paris entre le 12 et 20 mars

    Intrigués par un communiqué de presse du Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale, sur le survol de Paris à basse altitude par un ballon dirigeable de type Zeppelin, nous avons cliqué tous azimuts pour en savoir plus.

    Il s'agit d'une mission de cartographie qui devrait pouvoir détecter ulturieurement toute anomalie au niveau de l'agglomération, mais dans un premier temps, les capteurs embarqués sont surtout capables de mesurer la radioactivité ambiante, naturelle ou artificielle.

    Zeppelin_Hindenburg.jpgAu-delà du programme scientifique mis en oeuvre dans les jours qui viennent, nous avons aimé nous replonger dans l'histoire des dirigeables, histoire brève, une trentaine d'années seulement, car endeuillée par le drame du zeppelin Hindenburg non loin de New-York, le 6 mai 1937. Le trauma qui en résulta à l'époque a imprimé pour longtemps dans les esprits que l'hélium serait un gaz inflammable et dangereux. En réalité, le Hindenburg était gonflé de 200 000 m3 de dihydrogène, à défaut d'hélium beaucoup moins inflammable que l'hydrogène, parce les Etats-Unis appliquaient un embargo sur certains produits à destination de l'Allemagne nationale-socialiste.

    Les nouveaux zeppelins n'ont rien à voir avec les dirigeables des années 1930. Ce sont des aéronefs sûrs et modernes, et qui ne manquent pas de charme, celui des rondeurs, une certaine lenteur, le peu de bruit...  Nous avons trouvé une vidéo sur le site (commercial) de la compagnie Airshipvision International S.A. qui plaira aux curieux de techniques aéronautiques. Jolie balade au-dessus de lac de Constance  (le Bodensee) aussi ! Nous nous laisserions bien tentés par un vol au-dessus de la Goutte d'Or....

  • A quoi donc sert la Commission du Vieux Paris ?

    blason_paris.gifCréée en 1897, la vénérable institution qu’est la Commission du Vieux Paris (CVP) traverse, à l’occasion de l’extension du stade de tennis Roland Garros à la porte d’Auteuil, une grave crise, symptomatique de la politique suivie par le maire de Paris.

    Bref rappel : la CVP « conseille en matière de protection et de mise en valeur du patrimoine parisien » le maire de Paris qui la préside de droit. Elle est dirigée par un Secrétaire Général et l’adjoint au maire en charge du patrimoine en assure la présidence effective. La Commission est composée de 55 membres, dont 13 Conseillers de Paris et 39 experts qualifiés nommés par le maire. Ses avis sont consultatifs et elle se réunit 1 fois par mois. Elle est aujourd’hui abritée dans un très bel  hôtel particulier 9, rue Cadet dans le 9ème. Vous trouverez beaucoup d’informations à son sujet sur le site de la Mairie de Paris, même si on peut regretter que tout ne soit pas parfaitement à jour, notamment en ce qui concerne les comptes-rendus d’activité.

    Le projet d’extension du stade Roland Garros défendu par la Ville de Paris implique, pour agrandir sa superficie, d’empiéter sur les serres d’Auteuil et de démolir les actuelles serres chaudes pour laisser place à un nouveau court de tennis de 5 000 places. 5 hectares de terrain seront pris sur l’ensemble des serres d’Auteuil pour faire passer Roland Garros de 8.5 à 13.5 ha.

     

    SERRES_D_AUTEUIL20102.jpg

    Serres-Auteuil.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

    Outre que ce projet est très contestable d’un point de vue environnemental – la collection de plantes rares détenues dans les serres d’Auteuil va s’en trouver très affectée – il l’est aussi d’un point de vue juridique – «les sites classés de Paris, ne peuvent être considérés comme des réserves foncières pouvant accueillir les équipements sportifs nécessaires à la ville ou à l'Etat" dit le rapport Gestion des sites classés du bois de Boulogne et du bois de Vincennes 2009 -  il l’est aussi d’un point de vue patrimonial.  Si la CVP est une vénérable institution, les serres d’Auteuil ne le sont pas moins. Créées en 1898, donc en même temps que la CVP, son architecture et son jardin botanique sont remarquables.  Pour leur part, les serres chaudes qui seront détruites si le projet vient à se réaliser datent de 1905 rénovées en 1978.

    Soucieux de préserver le patrimoine parisien et informés par la presse du projet d’extension de Roland Garros, certains membres de la CVP ont voulu se saisir du problème le 24 janvier en mettant, en séance, le sujet à l’ordre du jour. Refus catégorique de la Ville sous un prétexte spécieux : pas inscrit à l’ordre du jour. Certains membres-experts ont manifesté leur mécontentement auprès du maire par le biais d’une lettre ouverte.

    Alors, à quoi sert encore la Commission du Vieux Paris ? Serait-elle gênante pour les projets urbanistiques du maire de Paris ?  Dans notre quartier Barbès même, nous avons un très bon exemple du mépris dans lequel la Ville tient la Commission. Saisie du projet de réhabilitation du Louxor, la Commission a émis en son temps un avis défavorable au projet d’un établissement de 3 salles qui impliquait nécessairement la destruction de la salle existante datant de 1921. Le maire de Paris est passé outre. Aujourd’hui, on voit bien le résultat. La salle est détruite, les décors seront enfouis dans l’isolement phonique. En 2013, c’est une copie du Louxor originel qui ouvrira ses portes. Jolie preuve du souci de préservation du patrimoine !

  • Barbès et Rochechouart

    Marguerite de Rochechouart de Montpipeau – Armand Sigismong Auguste Barbès. Voilà bien une association de noms qui amuse l’historien et qui réjouit le citoyen. La République et la Ville de Paris réunissent en un même point, le carrefour Barbès Rochechouart, une famille des plus nobles de l’ancienne France et un homme politique engagé à gauche, très à gauche, de la nouvelle France.

    Il n’est pas fréquent qu’à Paris un nom soit donné à la fois à plusieurs voies. Il y a certes le quai et le boulevard Voltaire, plus près de nous la rue et la place Pigalle, la rue, l’impasse et la place des Abbesses, place, rue, avenue et boulevard de Clichy mais rue et boulevard de Rochechouart, de par l’importance de ces axes, demeurent néanmoins une disposition peu fréquente.

    Armes Rochechouart.JPGL’excellent guide « Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats » nous apprend que et le boulevard et la rue portent le nom de Marguerite de Rochechouart de Montpipeau, 43ème abbesse de Montmartre.  Le rayonnement de l’abbaye de Montmartre sous l’Ancien Régime à Paris, la très haute noblesse de la famille Rochechouart nous donnent l’idée de l’importance de cette Marguerite, née en 1665, abbesse de Montmartre en 1723, en cette juste fin de Régence et début du règne de Louis XV, décédée en 1727,  après avoir été prieure de l’abbaye de Fontevrault, là même où quelques années plus tard, trois des  filles du même Louis XV seront pensionnaires. Elle est donc une personne considérable à cette époque. D’autant plus considérable que quelques années avant, un autre membre de sa famille, la magnifique Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, marquise de Montespan (1640-1707)  régna sur le cœur du roi Louis XIV. Marguerite de Rochechouart est donc une de ces femmes, "érudite" nous dit Wikipédia, dont l’influence à son époque ne devait pas être négligeable.

     

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    Madame de Montespan

     

    Armand Barbès (1809-1870), lui, est un homme politique profondément républicain, opposant farouche à Louis Philippe et à Napoléon III.

    Pour mieux le connaitre, il  faut nous référer au très beau livre de Michel Winock, Les Voix de la Liberté, édité au Seuil.

    Armand Barbes.jpgC’est un portrait acide qu’Alexis de Tocqueville dresse de Barbès dans ses souvenirs, tels que cités par Michel Winock : « C’est un de ces hommes chez lesquels le démagogue, le fou et le chevalier s’entremêlent si bien qu’on ne saurait dire où finit l’un et où l’autre commence …. Je crois pourtant qu’en lui le fou prédominait, et sa folie devenait  furieuse quand il entendait la voix du peuple ».

    Armand Barbès était un agitateur d’extrême gauche au grand cœur. Les événements de 1848 après ceux de 1839 à la suite desquels il a déjà connu la prison, font basculer sa vie. Il  a été libéré de la prison de Carcassonne en Février suite à la chute de la Monarchie de Juillet mais participe activement  à l’agitation de mai entre le 12 et le 15. Membre de la Constituante, il est avec Blanqui et Raspail au cœur de l’insurrection contre Ledru-Rollin et Lamartine entre autres. Il est arrêté et retourne en prison. Quelle fut sa faute ? Dès sa libération en février, il créé à Paris le Club de la Révolution. Il s’agite et complote et intervient en ces termes le 15 mai à la tribune de la Constituante : « Je demande qu’immédiatement et séance tenante, l’Assemblée vote le départ d’une armée pour la Pologne, un impôt d’un milliard sur les riches, la sortie des troupes de Paris, la défense de battre le rappel ; sinon, les représentants seront déclarés traîtres à la patrie ». S’en est trop pour le pouvoir en place depuis février mais encore vacillant, aussi est-il à nouveau mis en prison avec Raspail et Blanqui. Cet événement marque l’élimination de l’extrême gauche du paysage politique.

    Tout comme Victor Hugo, Edgar Quinet, Victor Schoelcher, Louis Blanc et bien d'autres, Barbès fait partie des « proscrits » suite au coup d’Etat de Décembre 1852. A l’image de Quinet qui déclara « Je ne suis ni un accusé ni un condamné, je suis un proscrit. J’ai été arraché de mon pays par la force» il refusa en 1854 la grâce de Napoléon III, fut cependant libéré contre son gré et quitta la France.

    Eternellement agitateur, éternellement en prison, Barbès demeure un de ces hommes si représentatifs de cette génération qui a fait la révolution de 1848 et  semé ce que la République deviendra bien plus tard.

    « Il a, pour la sainte cause démocratique et humaine, sacrifié sa fortune, sa jeunesse, son droit au bonheur, sa liberté ; […] accepté toutes les formes de lutte et toutes les formes de l’épreuve, la calomnie, la persécution, les longues années de la prison, les longues années de l’exil, […] ». Victor Hugo à propos d'Armand Barbès, son « frère d’exil » - le 15 juillet 1862.

    Pour ceux que cela intéresse, ils trouveront également des informations à propos d'Armand Barbès dans :

    Histoire des Gauches en France :

    Volume 1 : l'héritage du XIXème siècle

    Volume 2 : XXème siècle, à l'épreuve de l'histoire

    Editions La Découverte

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    Le carrefour Barbès Rochechouart aujourd'hui

  • Les traces de la révolution tunisienne sur nos murs

    Un tour de quartier nous a permis de figer sur la pellicule, expression suranée depuis que nous avons à peu près tous des appareils photo numériques, nous a permis donc de conserver les traces d'enthousiasme des Tunisiens de Barbès face aux mouvements sociaux qui ont libéré le pays du clan Ben Ali - Trabelsi. Les murs parlent ! Regardez :

    paris, 18e, tunisie, récolutiondujasmin, Babrès, tagparis, 18e, tunisie, récolutiondujasmin, Babrès, tagen V.O. et en version française, comme au cinéma.

    Dans un premier temps et de loin (oui, quand même...), nous n'avions pas reconnu les contours de la Tunisie, et ce bonhomme à la casquette nous avait intrigués.

    Pour les mauvais en géographie, comme nous, voici un lien vers une carte plus classique de la Tunisie. La pointe la plus au sud du pays n'est pas tout à fait celle du pochoir de l'artiste, mais quelle jolie transformation, puisque c'est l'éducation qui contribue fortement à sortir les peuples de la misère et à les débarrasser des dictatures.

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    On lit avec satisfaction que le Conseil de l'Union européenne a voté le gel des avoirs d'une liste de 48 personnes, y compris l'ancien président Ben Ali. La décision a été publiée le 5 février au Journal officiel de l'Union européenne.

     

  • Quand Montmartre et La Chapelle sont entrés dans Paris

    logo mairie 18e.jpgCe soir, à la Mairie du 18e, une conférence vous est offerte sur cet événement singulier que fut le rattachement des communes de la plus proche ceinture de Paris de l'époque. Rattachement ? Ne faut-il pas dire plutôt annexion...

    Le 150e anniversaire de l'extension de Paris au-delà de l'ancienne enceinte des Fermiers généraux a été célébré dans de nombreuses mairies, c'est l'histoire des Parisiens qu'on commémore, également au Petit Palais jusqu'au mois de décembre avec une série de conférences à thème (parcs et jardins 1860-2010 le 19 novembre; les bas fonds le 26 novembre)

    Depuis le 11 octobre 1795, Paris était divisé en 12 arrondissements, dont neuf de ce côté-ci de la Seine (rive droite).

    Mais le 1er janvier 1860,

    • Paris absorbe quatre communes entières : Belleville, Grenelle, Vaugirard et La Villette
    • sept autres communes sont partagées avec d'autres communes : Auteuil, Batignolles-Monceau, Bercy, La Chapelle, Charonne, Montmartre et Passy
    • enfin, douze communes sont partiellement annexées : Aubervilliers, Bagnolet, quartier de Glacière et de Maison-Blanche (Gentilly), quartier de Javel (Issy), quartier de la Gare (Ivry), quartier du Petit-Montrouge (Montrouge), quartier des Ternes (Neuilly), Pantin, le Pré-Saint-Gervais, Saint-Mandé (Vincennes), Saint-Ouen et Vanves

    Il était bien normal qu'on regarde ces modifications géographiques et administratives d'un peu plus près. Une exposition dans le hall de la mairie du 18e tente un éclairage et la conférence proposée par Isabelle Backouche, historienne,  le complétera à 19 heures, en exposant les causes et les conséquences d'une telle transformation de Paris.

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    Napoléon III remettant au baron Haussmann
    le décret d'annexion des communes limitrophes, le 16 février 1859

    (peinture par Adolphe Yvon - Photothèque des musées de la Ville de Paris)

     

  • Paris et son Histoire

    DOCS --- culture - Invitation expo 10 ans.jpg Une exposition d'Histoire et Vie du 10e dans la mairie du 10e

    Une exposition est organisée par la société historique du 10e, Histoire et vie du 10e, avec laquelle Action Barbès a émis des vœux à plusieurs reprises dans le cadre des dispositifs de démocratie locale mis en place dans le 10e, en première partie du conseil d'arrondissement.

    Son titre ? Une traversée historique du 10e.

    Elle se tient jusqu’au

    16 octobre du lundi au vendredi de 9h à 17h,

    et une nocturne est prévue le jeudi jusqu’à 19h30.

    L’entrée est libre.

     

    Par ailleurs, il faut signaler que l'excellente émission La Fabrique de l'Histoire a consacré ses émissions quotidiennes de la semaine au Grand Paris. Vous pouvez les écouter sur le site de France Culture. Il y est notamment fait référence aux Promenades Urbaines organisées à l'occasion du 150ème anniversaire de l'annexion de 1860.