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Histoire - Page 21

  • Histoire dans le 9ème

    Le site Terres d'écrivains que nous vous avons recommandé a publié des artciles de Bernard Vassor concernant notre arrondissement.

    Nous avons fait une sélection :

     

    Le quartier de la Nouvelle Athènes

    Vampires, monstres et morts-vivants dans la capitale

    Emile Gaboriau

    Jules et Edmond de Goncourt

    3e balade sur les pas de Dreyfus et Zola à Paris

    Victor Hugo

     

    Notez qu'après une conversation avec Terre d'écrivains, une rubrique spéciale 9ème a été mise en place dans la recherche par thème et que donc vous pouvez sélectionner directement "dans le 9ème à Paris" ! Merci Terre d'écrivains

    Bonne lecture !

  • Dans la nuit du 28 au 29 septembre 1902 : Ils ont tué Zola !

    par Bernard Vassor

    medium_zola_21_bis_rue_de_bruxelles.jpg

    Au 21bis rue de Bruxelles le jour de l'enterrement d'Emile Zola

     

    Ce sont ces mots, imitation du :-Ils ont tué Jaurès, qui ont servi de titre à une conférence que nous avions organisée, au cours de laquelle, Alain Pagès avait fait le point sur le résultat de ses derniers travaux. Sans trancher définitivement, les indices rassemblés au cours de son enquête laissent encore planer un doute.

    medium_zola_lit_de_mort_02.jpgEmile Zola sur son lit de mort

     

    La première constatation après une description de l’état de la chambre et la mention de la mort du chien des époux Zola qui avait passé la nuit dans la même chambre. Sur la table de nuit, une bouteille pharmaceutique d’un cinquième de litre remplie à moitié d’un liquide incolore étiqueté « eau chloroformée » provenant de la pharmacie du 81 boulevard de Clichy.

    Le rapport de police conclut à une mort accidentelle.

    Ce sont les domestiques des époux Zola, inquiets de ne pas les voir sortir de leur chambre à coucher, ont frappé et appelé à la porte de cette chambre. Ne recevant pas de réponse, ils ont appelé un nommé Lefèvre et l’ouvrier Beaudart, qui, n’ayant pas plus de réponse à leurs cris, ont enfoncé la porte à coups d’épaule. Cette porte était fermée à clé avec une targette (porte à 2 ventaux). Le corps de l’écrivain en chemise, gisait aux pieds du lit. Alexandrine était couchée sur le lit sans connaissance, et seule a pu être ramenée à la vie.
    Les docteurs Bermann , 2 rue Nouvelle ( ?), Main, 19 rue Chaptal, Rosemblite 14 rue de Milan et Lenormand 43 rue de La Rochefoucauld appelés n’ont pu que constater le décès. Le chien qui avait passé la nuit dans la chambre a subi le même sort. Le commissaire enquêteur Geoffroy a constaté que dans la cheminée des restes de « boulets Bernot »medium_zola_boulets_bernot_02.jpg étaient encore chauds, et qu’une grille d’évacuation obstruée par la suie, laissait passer un gaz de combustion inodore… L’embaumement du corps par Jumelin préparateur en pharmacie 9 rue de l’Ecole de Médecine, commencée à 4 heures du soir, terminée à 8 heures le 30 septembre. L’enquête continue !

     

     

     

    J’ai demandé à Alain Pagès de me communiquer un texte sur sa conférence à la Mairie que les lecteurs de Paris Neuvième peuvent donc consulter en exclusivité.

    medium_zola_2.2.jpg

     

    Bibliographie essentielle
    Emile Zola


    Henri Mitterand  Emile Zola, biographie, 3 volumes  Fayard 1999-2002
    Editeur des 5 volumes de la Pléiade et les 15 volumes des Œuvres complètes au « Cercle du Livre Précieux »
    Professeur émérite à la Sorbonne Nouvelle, il est le spécialiste incontesté de l’œuvre d’Emile Zola. Président de la société littéraire des Amis d’Emile Zola


    Alain Pagès, Owen Morgan, Guide Emile Zola Paris Ellipses 2002
    Emile Zola, un intellectuel dans l’affaire Dreyfus, Paris Séguier 1991
    Professeur à l’université de Reims


    Colette Becker, la liste de ses travaux est impressionnante, signalons : avec Gina Gourdin-Servenière et Véronique Lavielle : Dictionnaire d’Emile Zola Paris Robert Laffont1993


    Evelyne Bloch-Dano Madame Zola Paris Grasset 1997
    Agrégée de lettres, journaliste écrivain, auteur de nombreuses biographies.


    Philippe Hamon : Le système des personnages dans les « Rougon-Macquart » Genève Droz 1983
    Directeur de l’ITEM Zola, cette page ne suffirait pas à établir ses oeuvres et la direction de travaux qu'il a dirigé.

    medium_zola_cortege_fu_02.jpg

    Le cortège funèbre d'Emile Zola

    Sources :

    - archives personnelles

    - André Lecudenec, Archives de la Préfecture de Police de Paris

  • Un peu d'Histoire

    L’EFFROYABLE INCENDIE DE LA RUE CHAPTAL

    Par Bernard Vassor

     

    Le 2 mai 1870 à minuit

     

    Un spectacle grandiose a réuni dans le quartier plus de dix mille personnes selon les journaux qui n’ont pas l’habitude d’exagérer…. C’était l’incendie qui avait dévasté plusieurs immeubles de la rue Chaptal. C’est vers minuit que le feu s’était déclaré chez Mathérion le menuisier du numéro 7. Une immense lueur rougeâtre s’étendait sur Paris. Des environs d’Asnières et de Bois-Colombes, on aurait pu croire à une aurore boréale. Heureusement on réussit à mettre à l’abri tous les locataires. Ceux des maisons voisines ont déménagé leur mobilier. Les rues Pigalle, Fontaine et La Rochefoucauld sont encombrées de matelas et de meubles gardés par des femmes à demi vêtues. Les curieux arrivent de tous les cotés et gênent l’arrivée des dix pompes à incendie manœuvrées par des pompiers et la troupe arrivée en renfort. Les numéros 5 et 7 de la rue Chaptal sont anéantis, le 49 rue Pigalle est gravement endommagé. Six personnes gravement blessées ont été transportées chez le pharmacien* qui occupe la maison qui fait l’angle de la rue Chaptal et de la rue Fontaine, d’autres sont conduits à l’hospice Beaujon. Nous ne sommes pas prêt de voire pareil embrasement dans la capitale…dit un journaliste.

     

    * Notons que la pharmacie existe au même endroit aujourd’hui (2005) et que le numéro 9, maison de rapport d’Adolphe Goupil a été épargné.

     

    Sources :

    Archives Bernard Vassor

    Le « Démontage » de la Maison Thiers, Archives B.V

    A paraître courant 2006.

  • Un peu d'Histoire

    Une grande dame de la rue Clauzel

    Par Bernard Vassor

    Fille d’émigrés russes, Dominique Desanti a épousé un grand philosophe : Jean-Toussaint Desanti décédé en 2002. Elle jouera un rôle actif dans la Résistance, puis elle parcourra l’Europe, l’Afrique et les Etats-Unis où elle enseignera à l’Université de Californie.

    Engagée dans la vie politique, avec son mari, elle quittera le parti Communiste dans les années 1950.

    Historienne, elle obtiendra le prix de l’Académie Française pour « les Socialistes de l’Utopie». Une grande partie de son œuvre sera consacrée à des biographies de Louis Aragon, Elsa Triolet, Robert Desnos, Drieu La Rochelle, etc. … Elle publiera un magnifique « Flora Tristan, la femme révoltée », première biographie qui va révéler l’importance de ce personnage considérable dans l’histoire de l’émancipation des femmes et qui était resté jusqu’alors injustement inconnu.

    Lors de la célébration nationale du bicentenaire de Flora Tristan en 2003 j’avais organisé un hommage à Dominique Desanti qui lui a été rendu par Noëlle Châtelet, Evelyne Bloch-Dano, dernière biographe en date de « la Femme-messie », et Marie-Jo Bonnet la très ardente militante féministe. Son dernier roman : Le Miroir des Sorcières, devrait prochainement faire l’objet d’une conférence.

    Nota de Paris Neuvième.

    Pour les lecteurs intéressés par cette grande dame que fut Flora Tristan, ils peuvent bien sûr lire ses œuvres mais aussi se référer à l’excellent livre de Michel Winock, les voix de la Liberté paru au Seuil.

    Il peuvent surtout se référer à :

    - La Femme Messie d’Evelyne Bloch-Dano, Grasset 2003

    - La Paria et son rêve de Stéphane Michaud (collaboration avec Bernard Vassor) Sorbonne Nouvelle Paris 2003

    - La Fille des rayons et des ombres article de Bernard Vassor

    - Le Paradis un peu plus loin de Mario Vargas Lliosa Gallimard Paris 2003

     

    Petite chronique anecdotique du Neuvième arrondissement
    Par Bernard Vassor, d’après des documents d’époque.


    Août 1844 : la ville de Paris a acheté l’hôtel d’Eichthal au 14 rue Le Peletier pour y loger la Mairie et les services municipaux de ce qui était alors le 2ème arrondissement (le 9ème  arrondissement depuis 1860) logés à cette époque rue Chauchat.
    Le Préfet de la Seine et Monsieur Gau, architecte de la ville, vont mettre en adjudication les travaux nécessaires pour rendre cet hôtel à l’usage prévu. Les travaux sont évalués à 13,771 Francs 96 centimes très précisément.
    Par la suite la rue de Richelieu sera prolongée vers le Nord en suivant une section de la rue de la Grange Batelière – qui deviendra l’actuelle rue Drouot - du boulevard des Italiens (carrefour Richelieu Drouot actuel) jusqu’à la rue de Provence. On finira de la prolonger pour qu’elle rejoigne la rue La Fayette bien plus tard.
    L’autre section de la rue de la Grange Batelière devait être prolongée vers l’Ouest en ligne directe jusqu’à la rue Chauchat. A cet effet, tout le pâté de maison occupé par la Mairie de l’époque (en 1844, la Mairie du 2ème est installée rue Chauchat, pour être transférée à l’Hôtel d’Eischtal rue Le Peletier) et incluant le Temple protestant devait être démoli.
    Fort heureusement il n’a pas été donné suite à la démolition du Temple qui est toujours à sa place.
    La Mairie, ancien hôtel d’Eichtal rue Le Peletier, fut, elle par contre aussi, démolie.
    Avant d’être prolongée, la rue Drouot n’existant pas, la rue de la Grange Batelière commençait rue Montmartre et cheminant vers l’Ouest faisait un coude à l’emplacement actuel de l’Hôtel des Ventes pour aboutir à l’angle du boulevard Montmartre et du boulevard des Italiens. Cette configuration a crée beaucoup de confusions chez les historiens et conduit à des erreurs perpétuées aujourd’hui.
    Pendant ce temps, on procédait, après la mort du Marquis Aguado, à des travaux de restauration de son hôtel du 6 rue de la Grange Batelière qui deviendra notre actuelle Mairie d’arrondissement, mais, c’est une autre histoire ….

  • La famille Van Gogh et le Neuvième

    N'oubliez pas le rassemblement d'aujourd'hui

    Vincent Van Gogh est né dans le Neuvième arrondissement !
    par Bernard Vassor


    C’est le premier février 1890 que Vincent Van Gogh (1853-1890) a eu connaissance de la naissance de son neveu baptisé exactement comme lui Vincent Willem Van Gogh et né dans notre arrondissement. Il sera le fondateur du musée d’Amsterdam et on le nommera « l’ingénieur » pour le différencier de son oncle, parfait homonyme.


    Au reçu du faire-part, l’auteur des « Tournesols », interné à l’hospice Saint-Paul de Mausole, sortira dans le jardin, coupera une branche d’amandier en fleur pour la représenter sur une toile, sa plus joyeuse et lumineuse. Dans sa lettre, son frère lui annoncera la seule parution de son vivant d’un article de Georges Aurier lui étant consacré ainsi que la vente des « vignes rouges »  à Anna Bloch,  pour 400 francs, seul tableau vendu dit-on avant sa mort.  


    Le peintre enterré dans les blés résidera deux fois cité Pigalle. La première à son retour de l’asile Saint-Rémy, la deuxième lors d'un séjour qu'il écourtera. Il préfèrera retourner à Auvers se donner la mort en se tirant une balle dans la poitrine. Théo, son frère, alerté par l’aubergiste Ravoux qui avait envoyé à Paris un autre peintre hollandais, Hirschig, également client de son établissement, se rendra en toute hâte au chevet de son frère, le veillera toute la nuit et sera assisté par le père Tanguy, résidant de la rue Clauzel, qui tentera d’atténuer sa douleur. Il s'éteint le 29 Juillet 1890.


    Tragique destinée que celle de cette famille : Théo ne survivra à Vincent que quelques mois, la petite sœur préférée de Vincent,  Wilhelmien, mourra après un séjour de plus de dix ans dans un établissement psychiatrique, enfin, le frère cadet Cornélius, engagé dans l’armée d’Afrique du Sud se tuera à 33 ans d’un coup de pistolet en 1900.

  • Parcours Alexandre Dumas

    Le 24 Juillet 1802 naissait le grand Alexandre Dumas. Bernard Vassor nous propose un itinéraire Dumas dans notre arrondissement.

    medium_a._dumas.jpgSes domiciles dans le 9ème :
    1, Place des Italiens (4eme étage)
    40, rue Saint Lazare (square d'Orleans)
    30, rue Bleue
    45, rue du Mont Blanc (chaussée d'Antin)
    10, rue Joubert
    3, cité Trévise
    43, rue Richer
    7, avenue Frochot
    1, rue Laffitte (la Maison d'Or - 3eme étage le mousquetaire au rez de chaussée)
    77, rue d'Amsterdam
    11, rue de Vintimille
    medium_signature_dumas220.jpg70, rue Saint Lazare (meublé)

  • Rassemblement en mémoire de Vincent Van Gogh

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    La Cité Pigalle se trouve rue Jean Baptiste Pigalle, entre les rues La Bruyère et Chaptal
    Van Gogh est mort en 1890.

  • Pour mémoire

    C’est peu dire que notre 9ème est riche d’Histoire. Chaque coin de rue est un appel à se souvenir. Non pas qu’il faille vivre dans les souvenirs, mais garder une mémoire est important.

    Bernard Vassor nous a communiqué une liste de dates pour le mois de Juillet. Ne cachons pas notre plaisir.


    16/07/1796, naissance de Camille Corot, peintre, domiciles et ateliers 56 faubourg Poissonnière & 44 rue Notre-Dame de Lorette (ancienne numérotation)

    18/07/1821 naissance de Pauline Garcia-Viardot, cantatrice, 49bis rue de Douai au salon célèbre, courtisée par F. Liszt et A. de Musset. Pendant 30 ans qu'il habitat Paris, Tourgueniev y disposa de 4 pièces au deuxième étage avec sa fille naturelle.

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    Pauline Viardot 1821-1910


    19/07/1834 naissance de Edgar Degas, peintre, 6 rue Saint Georges - ateliers 37 rue Victor Massé, mort 6 boulevard de Clichy.

    24/0/7/1802 naissance du grand Alexandre Dumas – nous lui consacrerons un article séparé.

    27/07/1824 naissance d’Alexandre Dumas fils 10bis rue Ballu.

    29/07/1890 mort de Vincent van Gogh – nous lui consacrerons un article séparé

    31/07/1886 mort de Frantz Liszt – concerts chez George Sand Square d'Orléans, chez Pleyel rue Cadet, chez  Rossini 2 rue de la Chaussée d'Antin, chez Pauline Viardot rue de Douai, etc. ...


    Source : Arlette Choury Bernard Vassor.

  • Souvenons nous

    Entre filet paru dans le journal Paris Montmartre de Juin 2005. Vous trouvrez des informations supplémentaires ICI

     

     

     

     

     

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  • Avant le 14, il y a le 12 !

    Croisement du boulevard des Italiens et de la rue de la Chaussée d'Antin.

     

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    En cette année 1789, à l’angle de la rue de la Chaussée d’Antin et du boulevard des Italiens, se trouvaient le magnifique hôtel particulier de la famille de Montmorency construit par Ledoux et en face la caserne des Gardes Françaises. Le quartier est alors très loin de la physionomie qu’on lui connaît aujourd’hui. Ville et campagne se mélangent un peu, c’est un endroit chic où beaucoup de personnalités ont fait bâtir des résidences somptueuses. Rien que la rue de la Chaussée d’Antin ont vécu ou vivaient encore en 89, Mme d’Epinay la protectrice de Jean Jacques dans sa jeunesse et l’amant de celle-ci, Grimm, plus loin la famille Necker, Mlle Guimard danseuse entretenue par la Prince de Soubise dans son fameux temple de Terpsichore, Mme de Montesson, femme de théâtre mais surtout seconde épouse du Duc d’Orléans, Mirabeau et tant d’autres.

     

    Deux mois après la première réunion des Etats Généraux à Versailles, la tension monte. Erigée en Assemblée Nationale, ceux-ci s’attèlent à réorganiser le royaume tandis que la Cour cherche à unir ses forces pour maintenir l’ordre existant. Des troupes étrangères ont été regroupées à Paris et le peuple parisien en est alarmé. Le 12 Juillet, une émeute éclate aux Tuileries et le Prince de Lambesc à la tête du Royal Allemand fait charger la foule. Il en détache une soixantaine d’hommes pour aller garder le dépôt des Gardes Françaises qui avaient rejoint l’émeute. Les deux groupes d’affrontent violement sur le boulevard et on compte des morts. Cela se passe le 12 Juillet. La tension ne retombera pas et la suite vient le 14.

     

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    Charge du Prince de Lambesc aux Tuileries le 12 Juillet 1789 Matériaux : Peinture à l'huile sur toile - Date : approx. entre 1789 et 1790 Artiste : Jean-Baptiste Lallemand - Musée Carnavalet Acquis par la Ville de Paris en 1884.

     

     

    Il est bien difficile de retrouver tout cela aujourd’hui. Toute la partie des numéros impairs de la rue de la Chaussée d’Antin a été détruite par le percement de la rue Meyerber et la construction de l’Opéra Garnier. A l’hôtel de Montmorency a succédé le théâtre du Vaudeville lui-même remplacé en 1927 par l’actuel cinéma. La caserne en face a été détruite en 1792 pour laisser place à l’immeuble que l’on voit aujourd’hui au 2 de la rue de la Chaussée d'Antin et dans lequel a emménagé Rossini en 1858 et qui sera le lieu de soirées mémorables. Mais le 14 Juillet commence le 12, dans notre 9ème actuel.

  • La Goulue

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    Louise Weber, surnommée « La Goulue » en raison de sa grande capacité à avaler tous les verres qui passent à sa portée. Née à Clichy le 12 juillet 1866, il y a 139 ans, elle doit son immortalité à Toulouse-Lautrec chez qui elle se rend fréquemment. Habitant les hôtels garnis des rues de Douai et Pigalle, elle élira un temps domicile au 1 rue Mansart. Elle demeure la plus célèbre chahuteuse, mais terminera sa vie sombrant dans l’alcoolisme et se produisant dans de pitoyables spectacles de danse du ventre.

     

    Sources :

    Bernard Vassor

    Archives départementales,

    Archives P-E Seda

  • Bon anniversaire !

    Il y a exactement 134 ans, le 10 Juillet 1871, naissait Marcel Proust. Il a été longtemps élève au lycée Condorcet et a vécu entre le 9ème et le 10ème, rue du faubourg Poissonnière.
    N'oublions pas que Swan a rencontré Odette de Crécy à la Maison Dorée sur les boulevards.
    Source : Arlette Choury - Secrétaire des Amis de George Sand
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