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Environnement - Page 20

  • Est-ce vraiment un travail bien fait ?

    Marché de Barbès du mercredi matin, vers 10h30. Pas de foule insurmontable ce matin et pas de marchés à la sauvette autour de la station de métro... (?), en revanche des camions sur les trottoirs le long de Lariboisière comme d'habitude, mais finalement on ne peut même pas leur en vouloir, tant ils sont nombreux et les places qui leur sont dévolues rares ou déjà occupées. Elisabeth Carteron, présidente de notre association, l'a fait remarquer à l'adjointe chargée du commerce et de l'artisanat notamment à la Mairie de Paris, Olivia Polski, lors de la présentation dans le 18e du contrat de revitalisation commerciale le 6 janvier. Nous y reviendrons dans quelques jours. 
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    Le long de l'enceinte de l'hôpital Lariboisière, séparateur de piste cyclable en partie disparu.


    En arrivant, nous longeons les stands par l'extérieur pour éviter le goulot d'étranglement des clients au début de l'allée centrale, aux abords de la quincaillerie. Mais quel est ce tas de terre qui s'étale entre la chaussée et le stand du soldeur de crémerie (en globalisant car il vend des produits très divers...) ? Terre fraîchement retournée ou déversée. On dirait que la charrue du laboureur est passée par là. Et non, vous n'y êtes pas. On a replanté un jeune arbre là même où son ancien avait été découpé sous nos yeux lors d'une marche exploratoire avec le maire du 10e l'an passé (voir notre article du 29 avril 2015). L'arbrisseau s'élève à environ 3 mètres au-dessus du sol. Son pied est au centre du carré habituel — il y aurait beaucoup à dire sur ces encadrements réalisés en bordures de granit il y a quelques années, ils sont autant d'embûches à ras du sol pour les nombreux piétons et clients du marché — , mais il disparait sous une masse de terre non tassée, très importante, qui a tendance à se disperser au gré des passages car aucun cadre ne vient limiter cette masse. Seuls deux piquets de section ronde hauts d'un mètre et demi environ flanquent à bonne distance le jeune tronc. Cela semble signifier que la structure n'est pas terminée, manque de temps peut-être ? Pourtant quand on sait ce qu'est le marché de Barbès, ses excès et ses débordements, il aurait été judicieux de prendre des mesures pour que les "tuteurs" ou les protections de la toute jeune plantation soient terminés avant la tenue du marché.

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    Au lieu de cela, la terre est plus ou moins étalée, la boue gagne du terrain, les déchets végétaux (mais pas que...) s'y ajoutent, le tableau habituel en somme. Nous connaissons déjà la réponse de la Direction des parcs et jardins si nous allions jusqu'à l'interpeler : la terre au pied des nouvelles plantations a besoin de se tasser, c'est pourquoi il apparait aux yeux de l'amateur que la quantité est trop importante. Mais que nenni, au bout de quelques mois le niveau sera le même qu'alentour. Oui, sans doute. Mais en attendant, les abords du marché sont impraticables, sales, donnent l'impression d'un manque d'entretien.  Peut-être ne serait-il pas impensable d'ajouter de la terre quand le pied d'arbre se creuse au terme de quelques semaines...

    Nous avons encore en mémoire la triste histoire des pieds d'arbres du bd de la Chapelle dans le prolongement de la placette Charbonnière, entourés d'un pavage incertain et particulièrement impropre au cheminement piéton et cela pendant trois ans (Voir notre article du 12 février 2014). Chat échaudé craint même l'eau froide, à Barbès comme ailleurs !

     

  • Une expo COP21 à la mairie du 18e

    Pendant la période des fêtes, une exposition du photographe Xavier Zimbardo vous attend dans le hall de la mairie du 18e. Elle est en relation étroite avec la tenue de la COP21 de Paris :

     

    image008.jpgExposition "COP21 : un engagement pour l’espoir


    Une exposition mélant la fois l’engagement des habitants du 18e oeuvrant pour l’environnement et la solidarité à travers des portraits, ainsi que l’engagement du docteur Pathak, sociologue, humaniste et réformateur social qui oeuvre, notamment en Inde, à une révolution sanitaire pour l’émancipation des intouchables au travers de la mise en place de conditions sanitaires décentes ou encore de réformes sociales basées sur l’assainissement de l’environnement.

     
     
     
    L’exposition est à découvrir à la mairie du 18e jusqu’au 4 janvier 2016
    Tout le programme de la COP21 dans le 18e sur www.mairie18.paris.fr 
     

     

  • La Louve dans la mouvance COP21

    Le souci de la planète pourrait bien s'étendre au souci de notre alimentation et de la saveur de nos aliments... C'est ce que fait le supermarché coopératif et participatif La Louve en proposant un débat sur ce thème :

    Lundi 7 décembre à 20h

    à l'auberge de jeunesse Yves Robert

    La soirée débat abordera des enjeux de taille : retrouver une agriculture respectueuse de l'environnement, surmonter les difficultés que pose cette transition, protéger notre santé à tous et redécouvrir les saveurs du terroir.


    Des extraits des documentaires d'Honorine Périno : "Cultivons la terre" et "Secrets des champs" seront projetés.

    Entrée gratuite à la soirée.
    A partir de 19h15 : Accès à la salle.
    20h00 : Débats et projection d'extraits des documentaires.
    22h30 : Buffet et signatures.


    INSCRIPTION VIVEMENT CONSEILLEE !

    INSCRIPTION SOIREE-DEBAT, c'est par ici

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  • Abords de la Gare de l'Est : on rafistole tant bien que mal...

    Dans notre article du 13 octobre dernier, nous évoquions les abords dégradés de la Gare de l'Est : notamment certains équipements publics mal-en-point, résultante parfois d'incivilités nocturnes, le quartier étant une vaste zone de départ de lignes de bus Noctilien.

    Dans ce contexte, nous avions énuméré quelques dégradations constatées dans cette zone très fréquentée au coeur du 10e.

    Suite à nos signalements dans ce précédent article, les deux luminaires "décapités" en haut du boulevard de Strasbourg ont finalement été remplacés fin octobre par un éclairage provisoire constitué d'anciens modèles de luminaire (ALURA). Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e chargée de l'espace public, nous a précisé que ces anciens modèles "pourront être remplacés par des globes plus récents HAPILED d'ici quelques semaines, selon Evesa" (NDLR : Evesa est le prestataire de la Ville de Paris, responsable de l'éclairage public).              

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    Le modèle de luminaire ALURA provisoirement installé, en remplacement des luminaires initiaux "décapités"

     

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    Le luminaire piétons HAPILED initial, dont deux exemplaires avaient été dégradés et déposés. 

     oOo

    Nous avions par ailleurs évoqué un arbre au tronc arraché, dans cette même zone du haut du boulevard de Strasbourg. 

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    Sylvain Raifaud, l'adjoint au maire du 10e, chargé des espaces verts, nous avait répondu (via un commentaire sur Facebook) que cet arbre "sera coupé rapidement au ras du sol, et remplacé cet hiver". Suite à une nouvelle interpellation, le tronc arraché faisant peine à voir, l'élu a précisé à nouveau les conditions de son prochain remplacement, via Twitter :

     

    Nous pouvons certes nous montrer satisfaits de ces remises en état par les services de la Mairie de Paris. Cependant, il va de soi que ces actions peuvent sembler n'être que quelques rustines... dans un espace public confronté à des problèmatiques récurrentes en matière d'incivilités et de nuisances et nécessitant certainement d'être repensé de manière plus pérenne. 

       

  • Rénovation de la station Château Rouge : fermeture anticipée ?

    Après consultation des associations de riverains le 13 novembre, la mairie du 18e a organisé le lundi 16 novembre une réunion du comité de suivi des travaux de rénovation et désaturation de la Station Château Rouge, en présence de la RATP. (voir notre article du 7 mai 2015). Nous étions présents à ces deux réunions.

    Pour plus d'informations, voici le document de la RATP.

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    Après un rappel sur le projet, la RATP a précisé que les travaux suivent le calendrier prévu avec une fermeture de la station prévue en mai 2016 et une mise en service de la station rénovée en juillet 2017.

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    La RATP a ensuite présenté la nouvelle phase de travaux prévue à partir de mi janvier 2016. Cette nouvelle phase prévoit la mise en œuvre d'une emprise élargie côté est du boulevard Barbès, avec le maintien d'une étroite circulation piétonne de 2 à 3 m le long des façades du boulevard. La mise en œuvre de cette emprise rend nécessaire la dépose provisoire de la terrasse fermée du restaurant KFC Paris Barbès et, pour les travaux situés au dessus du tunnel du métro, la réalisation de nuit pour des raisons de sécurité.

    Plan d'emprise de la RATP

    Par ailleurs, la RATP a informé qu'un habillage qualitatif des bungalows de chantier situés à l'intersection du boulevard Barbés et de la rue Poulet sera prochainement réalisé.

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    Suite à cette présentation, la quasi totalité des membres du comité de suivi a fait part des très importantes difficultés actuellement rencontrées au niveau de l'entrée, avec des problèmes de sécurité majeurs. Ces difficultés sont liées à la réduction de l'espace public provoquée par la mise en œuvre des installations de chantier et surtout à cause de la présence de très nombreux vendeurs à la sauvette qui en occupent la majeure partie (qui, contrairement à ce qui était envisagé, sont aussi nombreux malgré les travaux). Une grande inquiétude est ainsi ressortie sur la mise en œuvre de l'emprise prévue en janvier 2016, qui réduira encore plus l'espace disponible.

    Devant cette situation particulièrement problématique, Félix Beppo, l'adjoint au maire du 18e, chargé de la voirie, des transports et des déplacements, a fait part des pistes actuellement étudiées par la mairie du 18e :

    - Anticipation de la fermeture de la station dès janvier 2016 (au lieu de mai 2016)

    La quasi totalité des membres du comité de suivi s'est montrée favorable à cette proposition. En effet, dans l'ensemble, il est considéré que l'extension de l'emprise, indispensable pour la réalisation des travaux, entraînera une situation probablement ingérable et d'importants problèmes de sécurité, en grande partie à cause des vendeurs à la sauvette qui risqueront d'occuper le peu d'espace disponible.

    Pour la RATP,  les études préalables ont confirmé la possibilité pour les stations proches de la ligne 4 (Barbès Rochechouart et Marcadet Poissonniers) d'absorber le report des utilisateurs de la station Château Rouge. Toutefois, elle a précisé qu'une telle anticipation devait faire l'objet d'une décision du Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF), seule instance compétente pour valider une telle modification, non prévue dans le contrat le liant avec la RATP.

    Si finalement cette anticipation est retenue, la RATP a précisé que cela ne permettra pas d'avancer la mise en service car le phasage des travaux est précisément calé. Une modification de ce phasage risquerait d'avoir des incidences financières et temporelles importantes.

    Et enfin, certains membres du comité de suivi ont demandé un renforcement des lignes de bus passant par le boulevard Barbès (bus 31, bus 56, etc..) lors de la fermeture de la station. Un tel renforcement ne semble pas faisable en raison des difficultés de circulation sur le boulevard Barbès (provoquées en partie par les travaux de la station).

    En synthèse, la mairie du 18e envisage de pousser auprès du STIF pour qu'il valide cette anticipation, pas particulièrement demandée par la RATP.

    - Réouverture  à la circulation "normale" de la rue Dejean, actuellement piétonne

    Cette réouverture aurait pour objectif de faciliter l'accès des engins de chantier aux zones de travaux mais également de limiter la présence des vendeurs à la sauvette. Elle  impliquerait la suppression des contre-étalages, point qui devra faire l'objet d'échanges avec les commerçants concernés si cette piste est confirmée.

    Monsieur Beppo a précisé qu'une telle réouverture, qui nécessite la validation de la Préfecture de Police, impliquerait une adaptation du plan de circulation des rues alentours (non défini à ce jour). Les services de la voirie étudient actuellement différentes solutions envisageables.

    Dans l'ensemble, les membres du comité de suivi ne se sont pas montrés opposés à cette proposition, tout en exprimant une inquiétude sur la modification du plan de circulation qui y sera associé. En effet, certains participants ont fait part de leur inquiétude sur les conséquences négatives possibles d'une modification du plan de circulation.

    Une réunion publique est prévue ultérieurement, afin notamment de présenter les pistes finalement retenues.

     

  • Un ours ange gardien devant la Gare du Nord

    Mais que se cachait donc sous cette bâche devant la Gare du Nord depuis plusieurs jours ?

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    L'inauguration en grande pompe, initialement prévue le 10 novembre dernier, puis reportée à une date ultérieure, n'a finalement pas eu lieu, en raison des attaques du vendredi 13 novembre dernier. A défaut, ce fut un dévoilement simple de l'oeuvre ce mercredi 18 novembre en fin de journée, comme l'a tweeté le maire du 10e le soir même :

     

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    ©  #striikae_karistie @tierikas (tumblr)

    Cette oeuvre est une commande effectuée par SNCF et Gares & Connexions auprès de l'artiste-peintre et sculpteur français Richard Texier, internationalement connu. Voici le projet de la sculpture "Angel Bear" installée sur le parvis de la Gare du Nord, dessiné par son artiste :

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    L'art est donc à l'honneur pour sensibiliser le public aux problématiques environnementales et climatiques, notamment dans la perspective de la COP 21 (la conférence Paris Climat 2015) de décembre 2015. A proximité immédiate de l'oeuvre "Maison fond" de Leandro Erlich, également installée sur le parvis de la Gare du Nord dans le cadre de la Nuit Blanche 2015 (voir notre article du samedi 3 octobre 2015), cet ours rouge ailé symbolise la situation des ours polaires blancs menacés par le réchauffement climatique. On peut le voir comme un ours présent "pour engueuler les hommes" en commençant notamment par les millions de voyageurs européens transitant par la Gare du Nord. Un ours qui serait d'une certaine manière notre ange gardien...

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  • Samedi prochain à 9h45 au Louxor : participez à l'Assemblée Générale d'Action Barbès !

    N'oubliez pas notre rendez-vous : ce prochain samedi 14 novembre, dès 9h45, le cinéma Louxor nous ouvrira ses portes. Notre association Action Barbès y tiendra son :

    Assemblée Générale annuelle, à 9h45 précises

    (nous rendrons la salle pour la séance de cinéma prévue à 11h)

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    Pour les adhérents mais pas seulement !

    Bien que le droit de vote lors de l'Assemblée Générale soit réservé aux adhérents, chacun peut y assister et éventuellement adhérer à cette occasion.

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    Vous pouvez télécharger les documents suivants :

    Convocation à l'Assemblée Générale

    Liste des réunions auxquelles Action Barbès a participé en 2014-2015

    Description de nos activités

    Bulletin d'adhésion à Action Barbès

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    Venez nombreux : vous êtes attendus !

     

  • Entretien des terrasses des cafés / restaurants (suite) : la réponse de la Direction de l'Urbanisme

    Nous avons récemment évoqué la question de l'entretien et de la propreté des terrasses des cafés et restaurants, et des règles d'usages préconisées par la Ville (lire notre article du 31 octobre 2015).

    Concernant le cas concret discuté de la terrasse (plancher mobile) de l'ancien établissement "L'Ecu de France" à l'angle de la rue d'Alsace et de la rue du 8 mai 1945, à la suite de notre signalement, le Service de la Propreté de Paris ("DPE") était intervenu pour nettoyer cette terrasse, laissée à l'abandon par son propriétaire : les agents de la propreté de la Ville ne sont pas censés y intervenir puisque la terrasse, privative, ne relève pas du domaine public.

    Par ailleurs, nous avons reçu une réponse du Service du Permis de Construire et du Paysage de la Rue ("SPCPR") de la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris.    

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    Dans un premier temps, concernant l'absence de nettoyage de cette terrasse par son propriétaire, la Mairie de Paris nous a indiqué :

    "Un inspecteur va intervenir sur cette rue du 10e afin de verbaliser le commerçant au titre du DG 13"

    NDLR : DG 13 = Disposition Générale n°13 contenue dans le Règlement des étalages et terrasses de la Mairie de Paris portant sur "Propreté, nuisances, maintien en état de l'installation et du domaine public".

    Puis, dans un second temps, la Mairie de Paris a constaté que le propriétaire du fonds de commerce avait changé, et nous a apporté la nouvelle précision suivante :

    "En complément d'information, il se trouve que le commerce a changé de propriétaire depuis février 2015. En vertu de l'article DG 17 du Règlement des étalages et terrasses (fin d'exploitation, et non le DG 13 qui traite des conditions d'exploitation des bénéficiaires de l'autorisation), l'ancien propriétaire ne dispose plus d'autorisation et devait donc déposer le plancher.

    Sur la présence de cartons et de déchets, cela résulte a priori de l'installation de personnes sans-abri en journées sur cet espace inexploité. A défaut de disposer des coordonnées actuelles de l'ancien exploitant, nous allons envoyer un courrier au pétitionnaire actuel pour lui demander de bien vouloir procéder à la dépose de ce plancher mobile, en attendant l'installation d'un nouveau dispositif autorisé."

    NDLR : DG 17 = Disposition Générale n°17 portant sur la "Fin d'exploitation" de la terrasse, à savoir :

    "Le bénéficiaire de l'autorisation doit informer sans délai l'administration de la cessation, ou du changement, ou de la cession de son activité. L'autorisation est abrogée de plein droit, à la date du changement du mode d'exploitation intervenu. Il appartient au nouveau propriétaire du fonds de commerce, ou au même propriétaire s'il a eu changement d'activité, de solliciter une nouvelle demande d'autorisation d'occupation du domaine public de voirie auprès des services compétents visés à l'article DG1 (NDLR : DG1 = "Demande d'autorisation").

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    Notre signalement semble donc avoir trouvé un écho auprès de la Direction de l'Urbanisme de la Mairie de Paris. Notons que, sans l'enlèvement de cette terrasse qui n'est plus exploitée dans le respect des règles d'usages en matière de voirie et d'urbanisme, des problèmes en matière de propreté seront inévitablement récurrents sur cet emplacement. 

    A ce sujet de l'entretien de la terrasse, s'ajoute le problème très complexe des personnes défavorisées et sans-abri, en situation de précarité et d'errance, sortant du champ assistanciel, qui peuvent trouver un semblant de refuge sur ces espaces en déshérence. Ces espaces ne sont pas des espaces de vie où les conditions acceptables de dignité, de salubrité et de sécurité sont réunies... En outre, ces espaces peuvent représenter pour les riverains des nuisances diverses (sentiment d'insécurité, saleté, envahissement du domaine public) et constituer ainsi des points de crispation, où se cristallisent diverses tensions. 

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    La problèmatique complexe de l'installation des personnes sans-abri, en situation de grande précarité, dans des conditions d'hygiène et sanitaires indignes. 

     

  • Premier coup de pioche dans le square d'Anvers

    Commencez par relire notre article du 16 avril de cette année qui relatait la concertation sur le sujet au sein du Conseil de quartier Anvers-Montholon.

    Vous aurez une bonne idée de ce qui se prépare. Et au printemps... un square tout neuf !

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    Pour l'instant, les ouvriers déposent ce qui occupait l'espace jusque là, ils retournent les surfaces plus ou moins en herbe (plutôt moins que plus car la fréquentation intense des lieux ne laissait pas beaucoup de temps à l'herbe pour pousser...), dégagent les arbustes, retracent des massifs. 

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  • Assemblée générale d'Action Barbès au Louxor

    paris,paris 10e,louxor,assemblée-généraleComme en 2014, Action Barbès tiendra son assemblée générale dans une salle du Louxor, prêtée aimablement par son directeur Emmanuel Papillon.

    Rendez-vous samedi 14 novembre à 10h

    très précises

    (nous devrons rendre la salle une bonne heure plus tard) pour nos adhérents mais aussi pour les habitants qui souhaitent nous connaitre au delà de la lecture du blog et nous l'espérons, nous rejoindre.

    Nous parlerons des perspectives dans l'année qui vient, particulièrement du projet de Promenade Urbaine inscrit au plan d’investissement de la mandature (PIM) et de la prochaine ouverture de la salle de consommation (2016 ?). Sans oublier le secteur des gares, la rénovation de la station Château-Rouge...

    Vous pouvez nous soutenir en adhérant : la démarche est simple, la cotisation est de 10 €, et c'est facile : vous pouvez télécharger le bulletin d'adhésion via ce lien :

     Bulletin d'adhésion à Action Barbès

     

  • Retour sur le conseil d'arrondissement du 10e : marchés illégaux

    Nous évoquons ici le vœu présenté en pré-conseil par le Conseil de Quartier Louis Blanc - Aqueduc sur les marchés illégaux sous la ligne 2 du métro (voir ci-dessous l'intégralité du vœu) au dernier conseil d'arrondissement du 10e.

    Sujet qui touche également d'autres quartiers du nord-est parisien comme Barbès. On sait que ces marchés de la misère se déplacent au gré des actions de police. C'est ainsi de Belleville à Barbès pour ce qui est de la ligne 2.

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    Marché illégal sous la ligne de métro n°2

    Avec l’aggravation de la crise, les marchés illégaux proposant des objets, généralement issus de la récupération, se sont développés, en particulier dans l’Est parisien. Ces marchés se traduisent par un envahissement de l’espace public (trottoirs, pistes cyclables…) par des vendeurs et un grand nombre d’acheteurs, hors de tout dispositif légal.

    Le quartier de la Chapelle est confronté à l’un de ces marchés sauvages depuis maintenant plus d’un an qui s’implante, suite aux actions menées, chaque mercredi et samedi, le long de la ligne de métro 2, entre les stations La Chapelle et Stalingrad.

    Si nous ne pouvons nier le dénuement des populations très précarisées qu’attirent ce marché, nous ne pouvons pas non plus, sous prétexte d’humanisme, fermer les yeux sur les problèmes de plus en plus importants que ce phénomène  génère pour le quartier:

    - monceaux de déchets, plastiques, vêtements, qui affectent, par leur quantité, la salubrité de l’espace public, face à des services de propreté dépassés et dans l’incapacité de nettoyer les lieux efficacement et dans les temps ;

    - heurts voire agressions par les « services d’ordre » mafieux qui profitent des démunis pour écouler des marchandises arrivant par véhicules utilitaires entiers, de manière organisée et aux antipodes d’un commerce « de survie » par des individus dans la détresse ;

    - occupation des terre-pleins, des trottoirs, des pistes cyclables et débordement sur la chaussée de l’un des grands boulevards parisiens, au risque d’accidents.

     

    De telles situations ne peuvent perdurer.

    Dans un quartier où se cumulent un ensemble de difficultés, les habitants demandent que, sans attendre davantage, des mesures soient prises pour :

    - empêcher l’installation régulière de ces marchés illégaux ;

    - développer de véritables filières de recyclage, via les associations, afin de subvenir aux besoins des populations les plus démunies ;

    - combattre et éliminer les réseaux qui imposent leur loi sur ces marchés et profitent de la misère des plus vulnérables.

     

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    Les interventions des élus de la majorité furent à l'unisson :  

    "Le territoire du sous viaduc est géré par le 18e. Tant en matière de propreté que de sécurité. Je connais bien la situation. Il y a des gens très pauvres mais aussi des organisateurs de ce marché. Je réinterpellerai le Procureur de la République et le Préfet à ce sujet" a précisé le maire du 10e.

    Didier Le Reste (élu Front de Gauche) a souligné les difficultés rencontrées également par les agents du bureau de poste situé côté 18e et approuvé, au nom de son groupe, la démarche du maire.

    La problématique sociale a aussi fait partie du débat. On a parlé d'une ressourcerie notamment. Mais Rémi Féraud ne croit  pas à la pertinence d'un "Carré de biffins".

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    A Barbès, nous connaissons bien le problème. Il n'est pas toujours facile de jongler d'un arrondissement à l'autre. Donc, le nettoyage doit être fait par des équipes du 18e et, côté police, il faut une coordination entre les deux arrondissements. Quant à un marché de biffins, nous l'avions proposé voici plusieurs années à Daniel Vaillant alors maire du 18e. Il faisait à cette époque la même réponse que Rémi Féraud. Nous savons que c'est un problème complexe. Il suffit de connaitre la situation autour du Carré des biffins de la Porte Montmartre pour le comprendre.

    Voir la réponse du Médiateur de la Ville de Paris aux riverains des Puces de Saint-Ouen au sujet des ventes à la sauvette. Elle est éloquente.

    Pour terminer sur une note plus positive, la conférence de programmation des équipements — réunion cadre de la Mairie de Paris avec les maires d'arrondissement, la maire de Paris et l'adjoint aux finances — a confirmé l'inscription budgétaire pour la promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad (et on l'espère au-delà) pour un montant de 8 millions d'Euros.

     

  • La mairie du 18e ne répond plus !

    paris,paris-18e,piste-cyclable,sauvette,marché-de-la-chapelle,marché-barbès,éric-lejoindreDepuis septembre, nous relançons la mairie du 18e sur plusieurs sujets concernant le secteur Barbès et plus particulièrement le boulevard de la Chapelle. Côté propreté, les échanges sont fréquents et les réponses rapides. Par contre, nous n'avons pas réussi à obtenir de réunion sur le marché Barbès, réunion pourtant annoncée avant l'été. Il y a pourtant fort à faire : ventes sauvette, camions mal stationnés, gestion à revoir. Nous avons profité du Comité de pilotage Barbès du 8 octobre pour renouveler notre demande. Le maire du 18e était absent et nous ne savons pas à ce jour si ce dernier message lui ait parvenu. 

    Nous n'avons pas eu davantage de succès suite à nos demandes de réunion pour la "placette" Charbonnière ; là encore elle devait avoir lieu avant l'été.

    Quant à l'état de la piste cyclable des deux côtés du boulevard, silence radio (voir nos articles du 19 septembre et 27 octobre).

    Nous regrettons d'avoir à faire part sur le blog de notre exaspération. Mais la date de notre assemblée générale (qui aura lieu au Louxor) approche et nous espérons annoncer quelques bonnes nouvelles à nos nombreux adhérents.